La pisciculture se développe de plus en plus à Maradi, en emboitant le pas à Niamey et Dosso, et surtout à la suite de l’essor croissant de cette activité au Nigeria voisin. Depuis quelque temps, le service de l’Environnement s’intéresse à cette activité effectuée par des particuliers ou des groupements dans leurs jardins.
Les productions piscicoles de la région de Diffa proviennent essentiellement du Lac Tchad, de la rivière Komadougou Yobé,
qui constitue la frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria sur environ 150 km, de nombreuses mares semi permanentes et de quelques mares permanentes. Si la pêche constitue une des activités importantes de la région de Diffa, elle repose exclusivement sur les ressources naturelles. En effet, la présence de poisson dépend en grande partie des inondations saisonnières de la vallée de Komadougou et du Lac Tchad, qui favorisent la reproduction et l’empoissonnement. Ces inondations peuvent être compromises par la modification des régimes hydrologiques.
Le Niger dispose de ressources halieutiques appréciables. Leur existence est liée à la disponibilité des ressources en eau de surface : le fleuve Niger, et ses affluents, le lac Tchad, la Komadougou Yobé, les mares naturelles et les retenues d’eau artificielles.
La pisciculture est une des branches de l'aquaculture qui désigne l'élevage des poissons en eaux douces, saumâtres ou salées. La pisciculture a été inventée en Chine, le premier traité de pisciculture y fut écrit par Fan Li en 473 AV JC.