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Cadre stratégique pour l'eau agricole au Sahel
L’initiative pour l’Irrigation au Sahel (2iS) est une initiative conjointe de six pays du Sahel, coordonnée par le CILSS, appuyée par les communautés économiques régionales (CEDEAO et UEMOA) et soutenue par la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans la suite du forum de Dakar sur l’irrigation au Sahel d’octobre 2013, forum qui s’est conclu par l’adoption d’une Déclaration par les Gouvernements du Sénégal, du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Tchad et leurs partenaires. L’objectif de l’Initiative est d’appuyer les États et les acteurs de l’agriculture irriguée en vue de porter les superficies avec maîtrise de l'eau en agriculture à un million d'hectares, tout en assurant la viabilité, la performance et la durabilité environnementale des systèmes irrigués existants et futurs ainsi que le développement agricole connexe. -
Performance du Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest entre 2015 et 2019
Depuis 2012, la Cedeao est dotée d’une stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire qui combine les stocks de proximité, les stocks nationaux de sécurité et la mise en place d’une Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA). Pour l’opérationnalisation de cette stratégie, la Commission de la Cedeao a bénéficié d’un financement de 56 millions d’euros de l’Union européenne (PIR/10ème FED) pour mettre en œuvre le Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Après quatre années de mise en œuvre, ce projet a permis d’intervenir sur ces trois niveaux de réponse aux crises, de déployer le dispositif d’information et d’aide à la décision, et enfin de renforcer les capacités institutionnelles de l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (Araa) en charge de la mise en œuvre dudit projet. -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Le lait occupe une place importante dans l’économie agricole et alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Son importance est étroitement liée à celle du cheptel domestique. Le cheptel ouest africain constitue l’un des plus importants de l’Afrique, bien qu’on ne connaisse pas exactement son effectif. L’Afrique de l’Ouest est créditée de quelques 60,5 millions de têtes de bovins, 160 millions de petits ruminants : ovins et caprins (CSAO, 2012). Son taux de croissance (2,7%) est voisin de celui du croît naturel (2,2%) de la population (CSAO, 2012). -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Depuis 2008, en réponse à la crise alimentaire, née de la flambée des prix des produits de base, l’ECOWAP a connu une accélération dans sa mise en œuvre, en s’appuyant non seulement sur deux catégories de programme ( les Programmes nationaux d’investissement agricoles à l’échelle des pays et le Plan Régional d’investissement agricole à l’échelle de la Communauté ), mais aussi sur un dispositif institutionnel qui permet de distinguer les institutions de pilotage, de celles de concertation et d’exécution technique. L’opérationnalisation de l’ECOWAP a reposé également sur un certain nombre de programmes et initiatives majeurs : réserve régionale de sécurité alimentaire, programmes de renforcement des capacités des acteurs, offensive régionale pour la relance durable de la production du riz. -
Note de cadrage : amélioration de la santé animale en zone sahélienne
Dans les sociétés sahéliennes, l’élevage des ruminants domestiques (bovins, ovins, caprins et dromadaires) tient une place prépondérante en raison de l’aptitude de ces animaux à valoriser des terres souvent peu propices aux cultures végétales pluviales. Les systèmes d’élevage sahéliens, basés sur la mobilité des éleveurs et de leurs troupeaux sont particulièrement bien adaptés à ce milieu difficile. La productivité des troupeaux conditionne la qualité de vie et les revenus des populations humaines. La maîtrise de la santé animale est un facteur majeur de cette productivité et, par conséquent, du bien être des ménages pastoraux et des économies nationales. La présence et l’opérationnalité des services vétérinaires sont ainsi reconnues de tous comme un des facteurs de sécurisation du pastoralisme. Essentiel à la performance des troupeaux et à la résilience de l’élevage pastoral sahélien, l’enjeu de santé animale rassemble et crée des liens entre professionnels, vétérinaires, services techniques et ministères en charge de la santé animale. -
Concertation de haut niveau sur la dynamisation du cadre de concertation : Maradi (Niger) et Katsina (Nigeria) pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel
A l’initiative conjointe de la CEDEAO, du CILSS, du Gouvernement du Niger, du RBM, du Gouvernorat de Maradi, et de l’Etat fédéré de KATSINA a été organisée le samedi 14 mai 2022 une concertation de haut niveau sur la dynamisation du Cadre de concertation Maradi - Katsina pour la sécurisation de la transhumance et la mobilité transfrontalière du cheptel entre le Niger et le Nigeria.