Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois.
L’apiculture est l’ensemble des pratiques de l’élevage des abeilles en vue d’obtenir du miel, et ses produits associés (cire, pollen, gelée royale, propolis) dans le but de les consommer ou les vendre. En plus d’offrir des produits à forte valeur ajoutée comme le miel et la cire, l’apiculture contribue à l’accroissement de la production et de la productivité des terres agricoles et forestières grâce à la pollinisation des fleurs provoquée par la visite des abeilles. De par ses conséquences écologiques positives (pollinisation des fleurs donc favorise la production et la vie des plantes), elle permet d’aborder avec aisance les thèmes relatifs à la préservation de l’environnement et au reboisement avec les populations. Sa promotion sera donc une solution pour la protection des ressources naturelles de la réserve de biosphère transfrontalière et pour la réduction de la pauvreté dans les communautés qui riveraine.