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L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
L'élevage au Niger
Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles, comme celles de ces dernières années. Ainsi, lors de la sécheresse 1972-1973, le Niger a perdu environ 2 000 000 bovins (4 7 p. 100 du cheptel), 1 050 000 ovins (36 p. 1 00 du cheptel), 1 000 000 caprins (15 p. 1 00 du cheptel), 24 000 équins (12 p. 100 du cheptel), 58 000 asins (15 p. 100 du cheptel), et 60 000 camelins (17p. 100 du cheptel). Les pertes brutes en capital étaient évaluées à 26 milliards de FCFA. À la fin de 1978, le cheptel bovin était reconstitué à environ 67 p. 100 et le cheptel ovin à 95 p. 100. En revanche, les troupeaux asins et caprins étaient plus nombreux en 1978 qu'en 1968. Le taux de reconstitution varie selon les départements- plus de 80 p. 100 pour les troupeaux bovins des départements de Dosso, Maradi et Diffa, 55 p. 100 à Zinder et seulement 13 p. 1 00 à Agadez. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Au cours de cette période de décembre 2021 à janvier 2022, des arrivées massives d’animaux ont été répertorié dans les zones de Gouré et Tanout ainsi que de forts mouvements précoce d’animaux dans la zone de Mayayi en provenance de la région d’Agadez. Ce déplacement précoce d’animaux en quête de pâturage pourrait s’expliquer par la libération en avance des champs du fait de la faible production agricole ou pour quitter les zones ravagées par les feux de brousse. Quant au départ massif des animaux, ils ont été recensés dans les zones de Ouallam et de Banibangou, probablement pour fuir l’insécurité armée. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Proposition d’approches stratégiques pour la mise en oeuvre des activités de développement de l’élevage dans le cadre des activités du PromAP en zone pastorale des régions de Tillabéry, Tahoua et Agadez
L'objectif poursuivi à travers cette étude est d'identifier des activités clés pour le développement de l'élevage pastoral dans le cadre du PromAP