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Caractérisation de la brousse tigrée du Niger occidental
Dans la zone semi-aride, les formations végétales tendent à se contracter chaque fois que des conditions particulières du milieu interviennent pour modifier la circulation et la distribution de l’eau à la surface du sol (dépressions inter dunaires, fonds de vallées sèches, etc.). La brousse tigrée est le faciès le plus caractéristique des formations contractées. Sur les photos aériennes, elle forme des bandes alternativement claires et foncées à l’image du pelage d’un tigre. Au Niger, elle est inféodée aux plateaux gréseux du Continental Terminal, parcourue par les troupeaux pendant l’hivernage, habitat du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest, elle constitue la réserve essentielle de bois de feu et est menacée par : La coupe du bois de feu pour l’approvisionnement des centres urbains ; La recherche de nouvelles terres de culture. -
Guide méthodologique d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger
Au Niger, la promotion du lait local est au centre des politiques et stratégies nationales de développement, telles que la Stratégie de Sécurité Alimentaire Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable (SSAN/DAD) (dite « Initiative 3N ») et la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2012 - 2035). L’élaboration d’un guide d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger permet aux utilisateurs d’avoir un outil officiel approuvé par le Ministère de l’Agriculture et d’Elevage, répondant à deux finalités : capitaliser la démarche éprouvée d’implantation de centres de collecte, testée dans le cadre du PSEAU à Hamdallaye, puis de Nariindu-Aprolan à Kollo et aujourd’hui de DIRRECT à Birni N’Gaouré et Nariindu 2 à Namaro ; harmoniser les approches dans un contexte de multiplication des interventions sur la filière lait local. Nous osons espérer que ces politiques contribueront à l’atteinte de l’objectif « Faim zéro » des Objectifs de Développement Durable (ODD) prônés par les Nations Unies d’ici à 2030. -
Etude des chaines de valeur de la filière lait dans les régions de Tahoua et Dosso
Selon les statistiques de la CEDEAO, la production régionale de lait est estimée à quelques 5 millions de tonnes en 2013. Cette production est assurée à plus de 70% par l’élevage pastoral qui est le système dominant ; le reste est assuré par les systèmes agropastoraux et les systèmes intensifs. Les plus grands producteurs de lait dans la région sont par ordre d’importance le Nigeria (environ 32%) le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. La valeur des importations de lait de la région sont passées de 371 millions de dollars 2001-2003 à 968 millions en 2012-2014. Une attention particulière est accordée aux produits animaux (lait et viande) qui sont considérés comme des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour ces deux catégories de produits, la politique agricole prescrit des actions fortes, des initiatives décisives pour réduire la dépendance de la région vis-à-vis des importations extrarégionales. Pour le cas du Niger, la production nationale reste insuffisante face à la demande d’une population en forte croissance qui s’urbanise rapidement et le recours aux importations massives de la poudre du lait contribuant à accentuer le déficit de la balance commerciale constitue le véritable enjeu du développement de l’Elevage au Niger. -
L’expérience des centres de collecte paysans Multi-services au Niger
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement valorisé, du fait de la très forte saisonnalité de la production et d’un réseau de commercialisation peu développé, alors que les besoins urbains sont importants et en constante aug¬mentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Cette forte dépendance des importations rend le pays potentiellement vulnérable aux chocs exogènes de prix et à une insécurité alimentaire grave, comme l’a prouvé la crise économique et alimentaire de 2008. -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au coeur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. Moyennant une focalisation sur le cas des pays de l’Afrique de l’Ouest, cette communication aborde successivement la consommation de produits laitiers, la production de lait et les échanges de produits laitiers. Pour ce faire, cette analyse mobilise, d’une part, les données statistiques de la FAO sur une longue période (1961 à 2017) et, d’autre part, les statistiques des douanes sur la période 2000 à 2017 (pour la base de données BACI) ou 2018 (COMEXT). Une attention est portée à la question des importations de ces pays, notamment en mélanges de lait écrémé et de matière grasse végétale en poudre en provenance de l’Union Européenne (UE). Compte tenu de la faiblesse des droits de douane appliqués aux frontières et du caractère hautement compétitif de ces produits, un débat est engagé autour du devenir de la production laitière locale et de la stratégie déployée par les autorités européennes pour soutenir ou non, au travers de sa politique agricole, le développement de l’agriculture africaine. -
Élaboration du Plan National de Développement de la Filière Lait (PNDF Lait)
Diaporama de présentation du plan de développement de la filière lait au Niger -
La pomme de terre et la biodiversité
Le présent guide porte sur la pomme de terre et la biodiversité -
Agro-pastoralisme: Un système de production agro-pastoral en crise : le terroir de Gourjae (Niger)
Ce présent document porte sur la crise du système de production agro-pastoral -
Le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger
Le présent guide porte sur le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger; les pratiques alimentaires, représentations et usages non alimentaires chez les Gaawoo'be du Gourma -
Synthèse sur les filières laitières au Niger
Parmi les activités génératrices de revenu qui se placent au coeur des stratégies de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages, la vente du lait occupe une place centrale. -
Synthèse bibliographique sur les filières laitières au Niger
Le lait est une composante stratégique de l’apport en protéines en Afrique sub-saharienne. Il a un poids économique considérable sur la balance des paiements dans la plupart des pays et représente un souci permanent dans le contrôle des équilibres macro-économiques puisque la production est largement en deçà des besoins des populations et le déficit est compensé par des importations massives (LY, 2001). Au Niger, La promotion de la filière laitière fait partie des programmes prioritaires retenus, en raison notamment du rôle important du lait dans le processus de sécurisation alimentaire. En effet, la consommation de lait a régulièrement baissé depuis les années 1960. -
État des lieux et perspectives à court et moyen termes du secteur agricole ( Agriculture et Élevage ) au Niger
Le secteur agricole est un secteur clé de l’économie nigérienne. Il contribue pour plus de 40% du PIB total du pays et fournit entre 15 et 20% des recettes d’exportations du pays. Source d’emploi pour plus de 80% de la population active, le secteur agricole, dans ses composantes d’agriculture et d’élevage conditionne fortement la croissance de l’économie et la réduction de la pauvreté. La performance limitée des systèmes de production et leur sensibilité aux aléas et aux changements climatiques exposent une grande frange de la population à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au cœur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. -
Evaluation externe a mi-parcours du Projet de renforcement des organisations
Professionnelles agro-pastorales du Niger (propan) : rapport définitif
De fin 98 à fin 2002, la coopération française a exécuté le projet d'appui aux opérateurs associatifs du secteur rural (PAOpAs) 1 . A la demande des OPA•.et du MDA, le projet de renforcement des organisations professionnelles agopastorales du Niger (PROPAN), recentré sur l'appui aux organisations paysannes a été instruit. -
Rapport de mission de l’état de référence du Bassin Versant de Badaguichiri - Flore et végétation
Cette étude vise à accélérer la finalisation du document de la situation de référence de la zone d’intervention du PGBV/B à travers la collecte et l’analyse des données plus précisément, il s’agit de : collecter les données relatives au taux de recouvrement des espèces ligneuses, la biomasse, la diversité biologique (l’abondance et fréquence des herbacées) et, analyser et consolider les données collectées eu vue d’établir une situation de référence.
La zone d’étude correspond à au bassin versant de Badaguichiri apparaissant de fait comme une extension de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri Nord. -
Caractérisation des unités de végétations dans le bassin versant de Badaguichiri – Rapport d’étude
La présente étude est conduite en partenariat avec le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) dans la région de Tahoua plus précisément dans le Bassin Versant de Badaguichiri. Le but de cette étude est de procéder à la caractérisation des unités de végétation rencontrées dans le bassin. Les familles les mieux caractérisée sont constituées des épineux et des combrétacées. -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO.
Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements.
Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local en Afrique de l’Ouest - Document de Stratégie
L’initiative « offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local » participe de l’ensemble des stratégies visant à opérationnaliser, non seulement la politique agricole de la CEDEAO, mais surtout à mettre en œuvre le Plan Régional d’investissement Agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se veut un cadre et un instrument qui fédèrent, coordonnent et accompagnent toutes les initiatives en cours dans l’espace communautaire, en matière de développement des chaines de valeur du lait local.
L’offensive a pour objectif spécifique d’accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des chaines de valeur du lait local, afin de : Augmenter de façon substantielle la production locale du lait frais en améliorant la productivité du cheptel ; Améliorer l’approvisionnement de l’industrie laitière régionale au moyen de la collecte d’au moins 25 % de la production régionale de lait local à l’horizon 2025 ; Promouvoir un environnement incitatif au développement des chaines de valeur du lait local. -
Améliorer l’accès des éleveurs à une alimentation du bétail de qualité pour augmenter la production laitière dans les Pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest
Réfléchir aux possibles voies d’amélioration de l’alimentation du bétail dans les pays sahéliens implique de dépasser des visions technicistes simplistes et d’étudier les systèmes d’élevage dans la complexité de leurs relations à l’environnement et aux autres systèmes de production. Au-delà de politiques agricoles favorables à une artificialisation des conditions d’élevage peu adaptées aux caractéristiques de ces milieux, l’enjeu se situe dans une meilleure compréhension et reconnaissance de la place de l’élevage dans les territoires et dans l’identification des leviers à actionner pour valoriser une diversité de ressources locales dans l’alimentation animale. -
Pour une politique commerciale et des politiques fiscales favorables au développement de la filière lait local en Afrique de l’Ouest
Note de position de la campagne « Mon lait est local ». La production et la commercialisation du lait local font partie intégrante de l’économie nationale et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux de l’Afrique de l’Ouest. Malgré son apport non négligeable à l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, la filière lait local fait face à d’énormes défi s. Ces défi s se manifestent au niveau de la production laitière (alimentation du bétail notamment) et de la collecte, mais aussi au niveau de la transformation et de la consommation, avec notamment la concurrence de matières premières de la transformation et de produits de consommation importés. Dans ce contexte, les organisations de la campagne « Mon lait est local » plaident notamment pour la mise en œuvre de politiques publiques favorables au développement de la filière lait local dans les pays de la région. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Politique commerciale, politiques fiscales et filières lait en Afrique de l’Ouest - Analyse de cinq scénarios possibles d’évolution des politiques dans quatre pays de la région (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal)
Le 1er juin 2018, de nombreuses organisations intervenant sur l’ensemble de la région ouest-africaine et d’organisations nationales du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (organisations agricoles, d’éleveurs, d’industriels et interprofessionnelles, ONG, centres de recherche et autres)1 lançaient la campagne « Mon lait est local ». Cette campagne vise à défendre et à promouvoir le lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad dans un contexte où les importations de produits laitiers et de mélanges alimentaires se substituant au lait ne cessent de progresser.
En effet, le lait et les filières laitières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et la sécurité alimentaire de nombreux territoires pastoraux et agro-pastoraux de la région. Le lait de vache représente une partie significative des revenus issus de l’élevage dans les pays sahéliens. En Afrique de l'Ouest, le pastoralisme et l’agropastoralisme font vivre et génèrent des revenus et de la sécurité alimentaire pour plus de 48 millions de pasteurs et agro-pasteurs. -
Plan national de développement de la filière lait
La filière lait au Niger fait l’objet de différents enjeux de développement à l’horizon 2035. Ces enjeux relèvent notamment des domaines économiques,environnementaux,démographiques techniques et sanitaires. Suite au diagnostic de la situation de la filière, le présent Plan National de Développement de la Filière Lait (PDNF Lait) a été élaboré sur base de consultations de différents acteurs ; il constitue donc une opportunité de rassembler, autour d’une même vision stratégique à 15 ans, les différents acteurs publics,civils et privés nigériens dans le cadre d’un partenariat permettant d’atteindre des ambitions partagées. -
La place de la production laitière en zone sahélienne du Niger
Le Sahel est la zone semi-aride de l'Afrique tropicale bordant le Sahara vers le sud dont elle subit l'influence climatique. Cette zone s'étend sur une largeur de 200 à 300 km de l'Atlantique à l'Océan Indien, et va des isohyètes de 150 à 200 mm au nord et 600 à 700 mm au sud en années normales. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Projet de modernisation des circuits de conservation, de transformation et de distribution de la viande et du lait, et promotion de la transformation artisanale et industrielle du niébé
L'objectif principal du projet est de soutenir le Gouvernement du Niger à créer une résilience durable face à l'insécurité alimentaire, ainsi qu'à créer des emplois à travers l'expansion des filières viande, lait et niébé. Ces chaines de valeurs représentent une opportunité réelle pour combattre la malnutrition et pour générer de la richesse au niveau rural, compte tenu de leur importance économique pour les populations vulnérables ainsi que les potentialités peu exploitées de ces produits agro-alimentaires. -
Projet de réhabilitation du périmètre laitier de Dembou
Au Niger, environ 20% de la population sont impliquées dans la production animale et 80% de totale exerçant des activités liées à des degrés divers au secteur de l'élevage qui occupe actuellement le deuxième rang après l'uranium dans l'économie. -
Critères de sélection des bovins laitiers par les éleveurs autour de Niamey au Niger
Une enquête portant sur 164 éleveurs de bovins laitiers de la communauté urbaine de Niamey (Niger) a été menée pour identifier les paramètres à considérer localement lors de jugement zootechnique. Les interviewés, principalement des hommes (57,0 p. 100), illettrés (81,1 p. 100), appartenaient majoritairement aux ethnies Peul (56,1 p. 100) et Zarma (34,8 p. 100). L’étude a concerné 1 635 zébus dont 26,5 p. 100 étaient des vaches en lactation et 28,8 p. 100 des veaux. A l’achat des animaux, les éleveurs préféraient les vaches en lactation (41,0 p. 100), les génisses (33,5 p. 100), puis les mâles (23,9 p. 100). Le premier critère par les éleveurs pour choisir les bovins était la race : Djelli (66,4 p. 100), Azawak (12,2 p. 100) et Bororo (5,3 p. 100). Par ailleurs, les éleveurs identifiaient d’autres critères secondaires, tels que la robe (50,6 p. 100), la forme des mamelles (34,8 p. 100), l’état corporel de l’animal (8,5 p. 100), les testicules (2,4 p. 100) et les cornes (2,4 p. 100). -
Diversité Inter Décennale de la végétation de la vallée De Goulbi N’Kaba
La présente étude est conduite dans la zone sylvo-pastorale (ZSP) et la zone agricole (champs sur les terrasses adjacentes) de de la vallée de Goulbi N’Kaba, au centre sud du Niger. L’objectif de l’étude est d’évaluer la biodiversité végétale interdécennale (2004-2014). Ainsi,les relevés phytosociologues (Daget et Poissonet, 1971) ont été effectués dans des placettes de 2500 m², le long des transects de 6,5 km suivant l’échantillonnage stratifié. Une classification hiérarchique ascendante, suivie d’une ordination par Nonmetric Multidimensional Scaling (NMS) ont permis d’identifier les groupements végétaux. La diversité de chaque groupement a été évaluée. Les résultats montrent que les familles des Poaceae et des Fabaceae sont les plus abondantes en 2004 (15,58% et 11,69%) et en 2014 (18,75% et 7,29%). -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Atténuer les conflits agropastoraux en Afrique de l'Ouest : la nécessité de revisiter les moyens d'actions pour l'application effective des recommandations
Ces dernières années, plusieurs pays ouest africains ont connu une escalade des conflits entre éleveurs et agriculteurs. Ces conflits qui s'exacerbent dans le temps et dans l'espace en affrontement intercommunautaires meurtries laissent, à chaque occasion, des bilans très désastreux dans les mémoires collectives et nourrissent des velléités de revanche qui entretien un cycle continu. -
Pour une alliance renouvelée entre industriels et éleveurs laitiers en Afrique de l'Ouest
Le marché laitier ouest-africain est en forte croissance et est particulièrement attractif pour les investisseurs industriels. Tous les grands groupes laitiers européens y sont désormais présents. L’arrêt des quotas laitier en Europe en 2015, la stagnation de la consommation intra-communautaire et l'embargo sur le marché russe ont largement contribué à cet engouement récent pour ce marché. Certes, des entreprises comme Nestlé y ont investi depuis les années 1960 au Nigeria, au Ghana ou au Sénégal. Le commerce de la poudre de lait entre l'Afrique et l'Europe avait pris de l''ampleur dès les années 1970. -
Faire rayonner les efforts de la filière lait au Niger : Actualités et découvertes
Il y a de cela 5 ans, le lait local n’avait sa place dans les rayons des boutiques et super marché, du moins pas comme aujourd’hui. Mais avec les efforts des uns et des autres, aujourd’hui les produits laitiers locaux ont fière allure partout à Niamey et n’ont rien à envier aux autres produits importés si ce n’est le manque de marketing. Preuve que la demande est réelle surtout avec l’émergence d’une classe moyenne qui prend conscience de la qualité et du caractère naturel que revêt le lait local. L’Etat du Niger a vite compris l’enjeu et les autorités actuelles font de la filière lait, un levier de développement économique, pourvoyeur d’emploi. C’est dans le même ordre d’idées que le Niger dont 87% de la population vit de l’élevage, participe activement à l’opérationnalisation de l’offensive lait de la CEDEAO. Le beau jour viendra où les 20 milliards de Fcfa que perd le Niger chaque année dans la consommation du lait importé rentreront dans les caisses nationales et financeront les programmes structurants pour le bien-être collectif. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Bulletin mensuel de veille sur la vulnérabilité des exploitations agropastorales membres de l’APESS
Le contexte actuel lié à la pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les stratégies et les projets de vie des exploitations familiales agropastorales. Au-delà du risque sanitaire qui s’ajoute au risque sécuritaire, les mesures drastiques prises par les États pour endiguer la propagation de la pandémie, vont aggraver la situation des exploitations familiales (EF) et des communautés agropastorales et engendrer une crise alimentaire et nutritionnelle sans précédent. L’APESS a décidé de suivre le niveau de vulnérabilité des Exploitations Familiales agropastorales membres de l’APESS. Dans le cadre de ce suivi de la vulnérabilité des Exploitations agropastorales, l’APESS a mis en place un dispositif de veille. Les informations collectées proviennent de huit (08) pays de la zone de couverture de l’APESS : Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad (Figure 1). -
Transformer le lait local en Afrique de l'Ouest : Procédés et clés du développement des minilaiteries
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de lait s’élevait en 2018 à 843 millions de tonnes, dont 81 % de lait de vache, 15 % de lait de bufflonne et 4 % de lait de petits ruminants et de chamelle. L’Inde est le premier producteur mondial mais exporte peu. La Nouvelle-Zélande est le plus grand exportateur de lait en poudre, suivie de l’Union européenne et des États-Unis1. En 2019, seulement 7 % de la production mondiale de lait faisait l’objet d’échanges internationaux. Les trois plus gros producteurs de la zone ouest-africaine sont le Mali, le Niger et la Mauritanie. Dans les zones sahéliennes à tradition de production et de consommation laitières, la population consomme essentiellement du lait local (taux d’autosuffisance de 50 à 80 %). Dans les zones tropicales humides et côtières (Guinée, Côte d’Ivoire, Ghana), la tradition laitière est plus faible et la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. -
Un modèle de dispositif de conseil multi-acteurs, porté par une filière locale et autour d'un acteur pivot, un centre de collecte laitier paysan multi-service
Au Niger, une grande réforme du conseil agricole a été lancée en 2016. Le nouveau système national de conseil agricole SNCA se base sur une multitude de dispositifs de conseil sur le terrain - publics, de la profession agricole et privés. Les dispositifs publics sont d’ailleurs aujourd’hui minoritaires. Parmi ces dispositifs, il existe des dispositifs originaux portés par la filière lait local autour de centres de collecte laitiers paysans multiservices. Les centres de collecte reposent sur cinq piliers : (1) un bassin de production à l’amont ; (2) la contractualisation avec un industriel à l’aval ; (3) une gouvernance paysanne ; (4) multiservices : approvisionnement, collecte/commercialisation, conseil ; (5) collecter, refroidir, contrôler la qualité et vendre du lait cru plutôt que de le transformer (ce ne sont pas des mini-laiteries). -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Rapport de la mission exploratoire de collecte d’informations pour le développement de la chaîne de valeur lait dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua Sud
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres. -
La journée mondiale du lait
La journée consacrée au lait fait partie des nombreuses journées initiées par l’ONU, en l'occurrence ici par la FAO. Son but est de favoriser une prise de conscience des bienfaits de cet "or blanc" qu'est le lait. L'objectivité nous oblige tout de même à reconnaître que cette journée est très peu médiatisée, sauf par les organisations professionnelles laitières. Depuis sa création en septembre 2000, cette journée a pris tellement d’ampleur qu’elle est devenue un événement annuel dans plus de 40 pays à travers le monde... -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Le lait occupe une place importante dans l’économie agricole et alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Son importance est étroitement liée à celle du cheptel domestique. Le cheptel ouest africain constitue l’un des plus importants de l’Afrique, bien qu’on ne connaisse pas exactement son effectif. L’Afrique de l’Ouest est créditée de quelques 60,5 millions de têtes de bovins, 160 millions de petits ruminants : ovins et caprins (CSAO, 2012). Son taux de croissance (2,7%) est voisin de celui du croît naturel (2,2%) de la population (CSAO, 2012). -
Nariindu 2-Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte » portés par des organisations d’éleveurs et établissant des partenariats gagnants-gagnants avec les industries à l’aval de la filière, en particulier avec Solani. -
La vallée fossile de Goulbi N’kaba au Niger, ressources et potentialités agro-sylvo-pastorale
Le zonage agro-écologique du Niger permet de distinguer plusieurs zones caractérisées par d’importantes ressources naturelles et des potentialités agricoles, sylvicoles et ou pastorales. La vallée du Goulbi N’kaba, située dans la région de Maradi au Centre-sud du Pays, est l’une de ces zones agro-écologiques. Cette région est caractérisée par un fort taux d’accroissement de la population qui dépend essentiellement de l’exploitation des ressources naturelles à travers notamment les activités agricoles ce qui entraine une pression anthropique sur les sols et les ressources naturelles et une dynamique d’occupation des sols. Cette revue bibliographique a permis de mettre en exergue d’importantes ressources agrosylvopastorales dont regorgent cette vallée mais aussi des contraintes et des opportunités pour leur exploitation durable. -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Depuis 2008, en réponse à la crise alimentaire, née de la flambée des prix des produits de base, l’ECOWAP a connu une accélération dans sa mise en œuvre, en s’appuyant non seulement sur deux catégories de programme ( les Programmes nationaux d’investissement agricoles à l’échelle des pays et le Plan Régional d’investissement agricole à l’échelle de la Communauté ), mais aussi sur un dispositif institutionnel qui permet de distinguer les institutions de pilotage, de celles de concertation et d’exécution technique. L’opérationnalisation de l’ECOWAP a reposé également sur un certain nombre de programmes et initiatives majeurs : réserve régionale de sécurité alimentaire, programmes de renforcement des capacités des acteurs, offensive régionale pour la relance durable de la production du riz. -
Analyse des effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages des pasteurs dans la région de Tahoua
La présente étude porte sur les effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages de la région de Tahoua. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de la SNV qui vise à connecter les pasteurs au marché du lait. Les effets majeurs attendus de la mise au marché du lait de chamelle sont d’une part l’accroissement du revenu des pasteurs, la création d’emploi et d’autre part une amélioration de la sécurité alimentaire des ménages accompagnée d’une capitalisation en bétail. L’évaluation des effets est basée sur l’approche expérimentale qui consiste à comparer un groupe cible avec un groupe témoin. -
Analyse-diagnostic de la chaine de valeurs : lait de vache et produits laitiers dans la région de Zinder
La base productive laitière de la région est constituée d’un effectif de 8 788 286 de têtes de bétail en 2012, dont 24,09% d’espèces bovines réparties comme suit : - Bovins de race Azzawak 41,8% ; - Bovin de races Borroro 46,64% ; - Autres espèces 11,4%. Les zones de concentration du cheptel laitier sont respectivement : le département de Magaria ( 45%), département de Gouré (29,40%), département de Mirriah (25, 08%) et Tanout 12,76%). C’est effectivement dans ces 03 départements et celui de Kantché qu’intervient le projet. Dans la région de Zinder, le cheptel laitier aurait produit en 2012 environ 230, 0 millions de litres de lait, dont :
- 46% lait de vache
- 14% lait de brebis
- 35% lait de chèvre
- 5,97% lait de chamelle
Pour une population régionale estimée à 3 500 000 habitants selon les résultats du dernier Recensement Général (RGP) de 2012, les besoins en lait s’élèveraient à environ 325 500 000 de litres calculés sur la base de la ration des Nations Unions fixée à 93 litres par an et par habitant. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Perspectives de la production laitière au Niger
Cette étude présente des données des perspectives de la production laitière au Niger, les tendances de production et celle de la consommation. -
Projets et Programmes de développement de la filière lait local au Niger : quel bilan ? (cas de la filière laitière périurbaine de Niamey)
Dès l’accession du pays à l’indépendance, la politique du secteur laitier s’est construite autour de trois (4) axes pour améliorer la production et développer l’industrie laitière : -la sélection, la multiplication et la diffusion de géniteurs performants ; -l’amélioration de l’alimentation du cheptel ; -la promotion de l’industrie laitière. L’accès au foncier ; -L’amélioration de la santé animale (axe transversal, plusieurs programmes de lutte contre les épizooties). -
Projet de transformation de lait cru local à travers une mini-laiterie moderne dans la commune rurale de Bana/Gaya
Malgré le potentiel laitier mobilisable sur l'ensemble du cheptel Nigérien et les nombreuses politiques et stratégies en faveur de la promotion de la filière laitière, le pays reste toujours un gros importateur de produit laitier pour satisfaire les besoins se consommation. Le potentiel laitier était estimé en 2005 à 825 millions de litres (rapport annuel statistique 2005 DESP/PA/MRA). Cela correspond à une consommation de 30 litres par an et par habitant alors que la norme recommandée par les Nations Unies et de 91 litres par personnes et par an. -
Projet intégré de production laitière et culture fourragère
Le projet a pour objectif général de contribuer à lutter contre le chomage, la pauvreté et l'insécurité alimentaire à travers la reproduction bovine pour la production de lait par une augmentation de l'offre en lait local et en viande de boucherie afin de répondre à la demande de la clientèle des villages et villes. -
Au Sénégal deux modèles de mini laiteries à l'épreuve
L’État sénégalais et différents partenaires au développement appuient la production laitière depuis plus de vingt ans en Haute-Casamance. C’est aujourd’hui une des rares zones au Sénégal où l’on peut trouver du lait local toute l’année. -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impact socioéconomique et environnementaux de l'importation des mélanges MGV européens en Afrique de l'Ouest
L’étude permet de fournir un certain nombre d’indicateurs au vu des données déjà publiées. Mais elle identifie aussi les travaux de recherche nécessaires pour compléter ces connaissances et pour répondre aux questions soulevées par cette situation inédite. Cette revue souligne aussi que les stratégies de développement durable nécessitent des arbitrages entre plusieurs objectifs et doivent donc être guidées par plusieurs indicateurs. -
Biodiversité végétale au Niger : état des connaissances actuelles
Ce document est une synthèse des données disponibles sur la flore du Niger. Il s’appuie sur plusieurs travaux de thèse de Doctorat réalisés sur cette flore pendant la période allant de 1976 à 2005. L'analyse de ces travaux donne des indications sur la structure générale, la consistance de la flore et son spectre taxonomique en fonction des zones bioclimatiques. La flore du Niger comporte environ 2217 espèces dont 1575 Phanérogames, 14 Ptéridophytes, 10 Bryophytes, 71 champignons et 547 Algues. La flore phanérogamique est dominée par les thérophytes (43%) et les microphanérophytes (19%). -
Flore : nom scientifique, usuel et vernaculaire
Cette note rassemble des plantes en donnant des précisions sur leur nom scientifique, noms usuel et vernaculaire. -
Évolution de la végétation spontanée sur plateaux latéritiques traités par des travaux anti-érosifs dans le département de Dosso (Niger)
Les sols très superficiels des plateaux latéritiques du Niger occidental sont très sensibles à l'érosion, dès que la couverture végétale, en général contractée disparait pour des raisons climatiques ou anthropiques. Dans certains villages, les paysans mettent en application des techniques de récupération des glacis dénudés. -
Étude ethnobotanique des plantes médicinales vendues sur les marchés du centre ouest du Niger
L’étude ethnobotanique a été menée à l’échelle de la région de Tahoua avec pour objectif la capitalisation des connaissances endogènes des tradipraticiens sur les différentes utilisations des espèces végétales vendues dans les marchés. -
Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (PROLAC) : cadre de politique de réinstallation (CPR)
La région du Lac Tchad fait partie des zones d’Afrique les plus troublées où sévit une insécurité chronique et une dégradation des conditions de vie des populations. Jadis, considéré comme un exportateur net de produits alimentaires et un pourvoyeur d’emplois saisonniers, le bassin du lac Tchad est aujourd’hui confronté à des problèmes de pauvreté, d’insécurité physique et alimentaire. Si la région du Lac représentait un centre de production alimentaire, c’est parce qu’elle offrait tout au long de l’année une source relativement sûre d’eau, de fourrage et de terres fertiles. De plus, ses systèmes agricoles et halieutiques principalement familiaux correspondaient à des activités à forte intensité de main-d’œuvre et généraient un nombre important d’emplois (transformation, commerce, artisanat et transport). -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Les centres de collecte laitiers paysans multiservices au Niger : le maillon manquant pour permettre le développement de filières lait locales
Depuis les années 1990, développement de nombreuses UTL semi-industrielles voire industrielles à Niamey pour répondre à la forte demande locale. -
Pastoral and agropastoral household economy in the region of Diffa (Niger): between poverty and vulnerability
L'élevage est la principale activité économique de la région de Diffa. Il emploie 95% de la communauté et contribue à hauteur de 55% dans le Produit Intérieur Brut (PIB) pour la région. Cet article a pour but d'analyser l'économie des communautés pastorale et agropastorale dans la région de Diffa en tenant compte des aléas environnementaux. -
Profil de référence de l’économie des ménages ruraux de la Zone Zinder Nord Agropastorale ZNP
Les données de référence HEA collectées lors de cette étude constituent une série d’informations sur la façon dont les ménages de la zone se sont procurés de la nourriture et de l’argent au courant de l’année allant d’octobre 2017 à septembre 2018 (du commencement de la nouvelle récolte jusqu'à la fin de la soudure). Cela dit, toutes les informations et données concernent la période d’octobre 2017 à septembre 2018. Il faut noter que l’année de référence a été choisie en concertation avec la communauté enquêtée, mais aussi le croisement des données statistiques (pluviométrie, cours de prix de céréales, l’évolution des cheptels etc.) disponibles au niveau des services techniques de la zone. L’année 2017 - 2018 reste une année stable et normale en ce qui concerne la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Profil des moyens d’existence région de ZinderMagaria et Kantche – Zone Irriguée Sud de Culture de Rente Niger
La persistance de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté au Sahel et au Niger en particulier, a beaucoup fragilisé les conditions de vie des communautés rurales. Au Niger, les activités agropastorales, bases de l’économie sont fortement dépendantes des facteurs climatiques. La faible performance de ces activités est toujours liée à des sécheresses, des attaques d’ennemis des cultures, l’insuffisance de pâturage ou des maladies d’animaux. Ces chocs et bien d’autres entrainent des pertes et hypothèquent la résilience des ménages. Les conséquences sont l’augmentation de la vulnérabilité, la perte de moyens d’existence, l’aggravation de la pauvreté, la précarité et la marginalisation des populations affectées. Les départements de Magaria et Kantché situés au sud de la région de Zinder, ne font pas exception à ce constat national. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger)
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise une réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département de Maine Soroa dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvrir le département de Maine Soroa, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Diffa que sont Bosso, Diffa, Goudumaria, dans la région de Zinder le département de Gouré. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger) Ouallam
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise la réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département d’Ouallam dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvre le département de Ouallam, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Tillabéry que sont Abala, Ayerou, Banibangou, Bankilare. Filingue, Kollo et Tillabéry. -
Revue des filières bétail/viande et lait et des politiques qui les influencent au Niger
La filière bétail/viande se définit comme l’ensemble des actes de production, transformation, commercialisation et consommation relatifs au bétail (bovins, ovins, caprins, camelins), ainsi qu’aux produits carnés issus de ces animaux. En prenant en compte la nature du produit incriminé (animaux vivants ou viande), la filière bétail/viande est structurée autour de deux circuits : le circuit vif qui concerne le bétail sur pied ou vivant et le circuit mort ou circuit de la viande proprement dit. Les interrelations entre ces deux circuits sont très développées. En effet, le circuit mort est alimenté par le circuit vif qui fournit les marchés domestiques et extérieurs de bétail. S’agissant de l’approvisionnement du marché extérieur en bétail, il convient de souligner que le circuit vif est très actif et représente la deuxième source de devises pour le pays, après les industries extractives. Malgré la forte contribution de ce circuit vif à l’équilibre de la balance commerciale, force est de reconnaître que son exploitation génère de nombreux désavantages notamment la non création de valeur ajoutée, la perte des cuirs et peaux et surtout du cinquième quartier. -
Cadre de gestion environnementale et sociale
Au Sahel, sous le leadership du CILSS, la Banque Africaine de Développement (BAD) a initié depuis 2014 le financement et la mise en œuvre du Programme régional de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite l’amélioration de la résilience au changement climatique, le maintien de la productivité des terres, le financement à long terme du secteur agricole, le développement du commerce et l’intégration régionale. En apportant des investissements soutenus à plus long terme pour la résilience des ménages, on réduira considérablement les coûts de l’aide d’urgence et à terme, on aboutira ainsi à la rupture du cycle des famines récurrentes. C’est dans ce cadre que le P2RS a été conçu. -
Consommation et distribution des produits laitiers à Niamey (Niger), Bamako et Sikasso (Mali), Touba et Dahra (Sénégal)
La présente étude tente de caractériser les besoins des consommateurs en produits laitiers et de permettre ainsi aux promoteurs des initiatives de mieux les prendre en compte dans leur organisation. Les enquêtes ménages font ressortir dans les trois pays que les consommateurs recherchent principalement des laits caillés, du lait frais et de la poudre de lait. Les consommateurs choisissent prioritairement des produits qu’ils connaissent déjà soit par les médias de masse, soit parce qu’ils y ont déjà gouté. Le gout, la texture, la disponibilité et le prix sont les éléments principaux conditionnant l’acte d’achat. Les arguments d’achat qui reviennent le plus souvent sont la santé et l’équilibre de la ration alimentaire du ménage y compris pour les produits à base de poudre ré-engraissé en graisse végétale. Ces arguments sont largement véhiculés par les publicités dans les médias tels la TV et la radio qui sont les principales sources d’information des consommateurs sur les produits laitiers. -
Le Pastor Hackathon : un outil favorisant une innovation collaborative au service des pasteurs et agro-pasteurs, ainsi que des organisations pastorales
Dans le cadre des activités de la composante 2 du Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie du COVID-19 (PAS2P) co-financé par le FIDA à travers le Mécanisme de Relance en faveur des Populations Rurales Pauvres (RPSF) et visant à renforcer le système de veille pastorale du RBM et à favoriser la dissémination de l’information générée, le Réseau Billital Maroobé, en charge de la mise en œuvre du projet, a organisé le « PastorHackhaton ». Cette compétition entre jeunes innovateurs a permis d’identifier cinq (5) solutions très prometteuses qui pourront fournir aux éleveurs et agro-éleveurs des outils et solutions aptes à faciliter la prévention des conflits, à améliorer la gestion de la mobilité du bétail et à élargir l’accès à l’éducation, à la formation, aux soins et conseils vétérinaires, en milieu agropastoral et pastoral. -
Investigation sur la qualité du lait CRU produit dans le bassin laitier de Niamey
L'objectif de cette étude était de connaître la qualité microbiologique du lait cru produit au Niger et de la comparer avec des méthodes de production similaires dans d'autres pays. Pour ce faire, nous avons énuméré des indicateurs microbiologiques qui reflètent la qualité hygiénique et la sécurité du lait cru (coliformes, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et nous avons ensuite effectué des analyses méta génétiques afin d'avoir une image globale du microbiote. L'utilisation de l'analyse méta génétique a permis d’obtenir un aperçu des compositions bactériennes indigènes dans le but d’améliorer la sécurité et l'innocuité de ces produits. La qualité du lait cru a été estimée grâce à une technologie de séquençage à haut débit dénommée méta génétique de l'ADN 16S (aussi appelée analyse métagénomique ciblant l'ADN ribosomique 16S). -
Le lait local, une chaîne de valeur en construction en Afrique de l’Ouest
En Afrique de l’Ouest, l’élevage est essentiellement développé dans la zone sahélo soudanienne, où il est au cœur de l’économie. L’élevage et la vente de ses produits (lait, viande) sont des sources de revenus importants. Ces produits (dont le lait) constituent également un instrument majeur dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. L’élevage ouest-africain a aussi une importance à plus grande échelle. Au Mali, au Niger et au Burkina Faso par exemple, l’élevage contribue au PIB à hauteur de 11 à 18 % et la production de lait de vache représente 20 à 40 % du chiffre d’affaire de l’élevage (Duteurtre G, & Corniaux 2013). -
Améliorer les pratiques d’alimentation des vaches traites en saison sèche, un levier pour augmenter le revenu des éleveurs laitiers extensifs au Burkina Faso
Les éleveurs laitiers ouest-africains connaissent des contraintes d’alimentation des vaches en saison sèche conduisant à une chute de l’offre de lait local. Pour y faire face, ils achètent cher et utilisent sporadiquement des aliments concentrés. Certains semblent s’en sortir en combinant le pâturage, les fourrages et l’aliment concentré. Cependant, ces stratégies restent méconnues et leur efficacité peu optimisée. La présente étude vise à caractériser les pratiques d’alimentation des vaches traites en saison sèche chez les éleveurs laitiers extensifs en zone sud-soudanienne du Burkina Faso pour repérer et promouvoir des stratégies d’alimentation innovantes économiquement viables. Une enquête ménage a été conduite auprès de 134 éleveurs qui approvisionnent les laiteries des villes de Banfora et Bobo-Dioulasso, à l’ouest du pays. La typologie des systèmes d’alimentation proposée a mis en évidence un système prometteur, techniquement innovant et économiquement plus performant, qui n’est cependant pratiqué que par une minorité d’éleveurs. -
Étude de l’impact de la hausse des cours du lait et des produits laitiers sur les producteurs et les consommateurs
Le lait et les produits laitiers importés sont restés à des prix largement compétitifs par rapport au lait local et cette situation n’a pas été favorable à la mise en place de politiques de soutien à la filière laitière nationale, d’autant que les volumes étaient facilement accessibles sur le marché international. Cette situation a contribué à la paupérisation des éleveurs : faible optimisation de la production laitière dans les revenus des producteurs, incapacité à subvenir à leurs besoins de base, à investir pour améliorer leur production. -
Capitalisation, diffusion et appropriation de bonnes pratiques agropastorales en faveur de la résilience en Afrique de l’Ouest
Ce wébinaire sur «la capitalisation, la diffusion et l’appropriation de bonnes pratiques agropastorales en faveur de la résilience en Afrique de l’Ouest », a été présenté dans le cadre d'une série de wébinaires organisée par la Plateforme de gestion des connaissances sur les urgences et la résilience (KORE), au sein du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO. -
Appui méthodologique et technique (gestion hygiène)
Le projet vise le développement de la filière lait périurbaine de Niamey. Il propose un appui auprès des producteurs pour améliorer l’offre de lait, un appui relatif à l’hygiène pour améliorer la commercialisation et les revenus des producteurs, un appui aux petites unités de transformation et autres acteurs de la filière et enfin un appui organisationnel et techniques des opérateurs de la filière. Cette intervention fait suite à certains constats effectués en 2011. Il apparaît désormais important d’apporter un appui méthodologique et technique aux petites unités de transformation. -
Mission d’appui technique au projet Nariindu : gouvernance, gestion et business-plan
Plusieurs objectifs étaient assignés à cette mission en lien avec les activités du projet : i) appui à la gestion du centre de collecte et à la contractualisation avec les acheteurs, ii) mise en place d’un système « lait contre intrants » pour faciliter l’accès à l’alimentation et aux produits d’hygiène vétérinaire, iii) Etude du modèle institutionnel, économique, technique des centres de collecte, identification participative des zones prioritaires d’action et iv) appui à l’insertion des femmes dans la filière. -
Programme de promotion de l'agriculture familiale en Afrique de l'Ouest
L’objectif spécifique est l’appui à la collecte, au contrôle de la qualité et à la commercialisation du lait local en périphérie de Niamey, par un dispositif innovant de centres de collecte multiservices, contrôlés par les éleveurs locaux. -
Socio-économie des chaines de valeur de la filière lait dans la région de Tahoua au Niger : cas des groupements d'entreprises intégrées et collaboratives lait de Konni et de Tahoua
Au Niger, la filière lait local est confrontée à des nombreuses contraintes qui découlent à la fois du manque d’organisation des acteurs, de la non maîtrise des techniques de production et de transformation, de la saisonnalité de production, de l’insécurité alimentaire et sanitaire du cheptel et de la compétitivité des produits laitiers importés. En outre, dans la région de Tahoua, la filière lait est dominée par le secteur informel et représente un enjeu économique et social considérable pour le pays. Pour faire face à cet enjeu et tirer les opportunités afférentes à la filière, l’État du Niger et le Royaume de Belgique ont mis en place le Programme d’Appui au Développement de l’Élevage (PRADEL) afin de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations issus de l’élevage. La mise en œuvre de ce programme dans les régions de Dosso et de Tahoua pour une durée de 4 ans (2018-2022) est assurée par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL) et l’Agence Belge de développement (Enabel). -
Analyse de la vulnérabilité des ressources végétales ligneuses : Cas du département de Guidan-Roumdji, Niger
Dans le département de Guidan-Roumdji au Niger, les populations rurales dépendent fortement des ressources végétales ligneuses pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens. La présente étude conduite à des villages de Dogon-Farou, Dandaji-Makaw de Koki vise à inventorier les espèces ligneuses vulnérables, et identifier celles qui s’adaptent le mieux dans le milieu d’étude. La méthodologie de collecte des données a consisté à un inventaire floristique au niveau de 191 placettes dans différents types d’occupation de sols et des enquêtes ethnobotaniques sur un échantillon de 108 ménages. Il ressort de l’étude, que selon la perception des enquê tésl’utilisation du bois de chauffes (30%) et l’artisanat (23%) et l’agriculture (21%) sont les activités qui dété riorent plus la végétation. Les enquêtes ethnobotaniques ont montré que cinq (5) espèces sont classées très vulnérables : Guiera senegalensis ; Pilostigma reticulatum ; Bauhinia rufescence ; Prosopis africana et Faidherbia albida. De même les inventaires floristiques après croisement de l’indice de valeur d’importance et l’indice spécifique de régénération fond ressortir cinq (5) espèces très menacées de disparition. -
Pratique pastorales et biodiversité des parcours dans le Canton de Dantchandou (Fakara)
Cette étude consiste à identifier et comprendre le fonctionnement des pratiques pastorales pour garantir la durabilité de la production. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’état de la biodiversité et des stratégies mises en œuvre par les agro-éleveurs dans les pratiques d’alimentation du bétail. Ce qui nous a conduit à évaluer la composition floristique, le potentiel fourrager, les différentes pratiques pastorales liées à l’alimentation des animaux. -
La filière lait ouest-africaine : une affaire de femmes?
L’élevage est un secteur clé de développement socio-économique en Afrique de l’Ouest. Il représente 50 % de la population sahélienne. La filière lait a par ailleurs un véritable potentiel de production puisque le cheptel bovin est aussi important en Afrique de l’Ouest qu’en Europe. Elle est également un secteur de l’économie dont les débouchés tendent à augmenter puisque la demande s’accroît avec la croissance démographique galopante. -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à
la santé des animauxL’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation -
Étude de viabilité d'un projet de développement de filière agricole en Amérique Andine
Dans un environnement où l’insécurité alimentaire dans le monde est critique, avec 870 millions de personnes, soit 12.5% de la population mondiale, souffrant de sous-alimentation chronique entre 2010 et 2012 (Fonds Belge pour la Sécurité Alimentaire (FBSA), 2013), de nombreuses ONG sont actives dans le développement de projets visant à réduire l’insécurité alimentaire. On retrouve parmi les acteurs impliqués dans cette thématique Louvain Coopération, une ONG belge qui soutient des projets partout dans le monde autour de trois axes : la qualité des soins de santé (dispensaires, hôpitaux), l’accès aux soins de santé (mutuelles) et le développement de la sécurité alimentaire et économique. Dans le cadre de cette troisième approche, l’ONG a développé un partenariat avec les organisations El Taller et Ceder, il y a maintenant une dizaine d’années, afin de lancer un programme développement de filières agricoles dans les régions d’Arequipa et de Moquegua au sud du Pérou. L’objectif stratégique de ce type de projet est de réduire la pauvreté en renforçant la stabilité économique des populations, notamment en permettant aux populations locales d’accumuler des réserves, de développer des moyens de productions plus performants, d’augmenter leurs revenus et de créer des réseaux de solidarité plus fiables (Henin, 2013). -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique. -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d’intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 » : liste des espèces végétales
Cette étude dresse une liste des espèces végétales recensée de la zone d'intervention du Projet ACRA dans le cadre du Projet Lait et Miel. -
Plateforme multi-acteurs d'appui à la promotion à la promotion du lait local en Afrique de l'Ouest : 1er Plan d'action triennal 2023 - 2025
L’objectif général de ce plan d’action est de doter la Plateforme régionale multi acteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel, de son premier instrument opérationnel d’appui à la contribution de sa stratégie commune ( son cadre de coopération régionale) à la réalisation de la vision de l’Offensive lait de la CEDEAO d'une "Afrique de l'Ouest qui émerge parmi les bassins laitiers du continent africain et accroît progressivement sa contribution aux échanges régionaux de produits laitiers d'origine communautaire." -
La Laitière du Sahel, une société résiliente face à la pandémie de COVI-19
Le Niger est un pays ou l’entreprenariat est en pleine croissance avec l’installation d’unités de transformation agroalimentaire de toutes tailles. Ces dernières sont confrontées à une rude concurrence avec les produits importés. A cela s’est ajoutée la récente pandémie de la COVID-19 qui a fortement impacté les activités de nombreuses entreprises nigériennes et a conduit à l’arrêt partiel voire même la fermeture de certaines entreprises. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Atelier International sur le lait de chamelle en Afrique
Les données de la littérature sur la productivité laitière de la chamelle sont relativement rares et essentiellement issues d'observations réalisées en station, beaucoup plus rarement en milieu pastoral réel. Par ailleurs, les règles de mesure ne sont jamais mises en œuvre de façon homogène d'un auteur à l’autre : quantité moyenne quotidienne, quantité totale, quantité par an, moyenne de troupeau etc... De ce fait les comparaisons sont quelquefois acrobatiques. Il apparaît par ailleurs une très forte variabilité des productions déclarées laissant supposer un potentiel de sélection sur ce critère tout à fait envisageable, mais rarement entrepris à l'exception de travaux de l'époque soviétique en Asie Centrale. -
Comment vais-je faire pour mieux valoriser ma production de lait ?
Le présent dossier est un guide à l'intention des animateurs appliquant l'approche participa tive. Il permet aux bénéficiaires de parfaire leurs connaissances sur les techniques de fabrication du fromage «Cuku». Le dossier élaboré après identification du problème dont l'action à mener constitue la solu tion. Il nécessite l’utilisation : - d'outils didactiques qui permettent la compréhension et la maîtrise du contenu ; - de matériel pour l'exécution. Le dossier de sensibilisation ne constitue pas un élément isolé de la démarche participative. Il s'insère dans le cheminement pédagogique qui constitue un des outils fondamentaux de l'application de la méthode. -
Étude de rentabilité du centre de collecte de lait cru de Say
Conformément à sa nouvelle approche d’appui conseil et de développement et partage de connaissances, pour la réduction de la pauvreté, la SNV Niger a choisi, entre autres, la filière lait comme un de ses secteurs privilégié de réflexion et d’action. Elle met en œuvre des activités d’appui technique aux producteurs membres de l’AREN Say. Dans l’optique d’étendre cet appui aux activités du centre de collecte, et dans le souci d’une efficacité dans les actions, la SNV en concertation avec l’Association des Producteurs de Lait (APL) de Say a initié la présente étude. L’objectif de l’étude est de fournir à la SNV et l’APL, des éléments d’aide à la décision quant à la poursuite de ces actions avec le centre de collecte de Say, en analysant d’une part (i) les paramètres de rentabilité interne du centre, d’autre part, (ii) sa viabilité externe par rapport à la motivation économique des fournisseurs (producteurs) à livrer le lait au centre et celle des unités laitières de s’y approvisionner. -
Impact de la Vulgarisation par le système formation et visites dans le cadre de la polyvalence, conséquences sur la production
agro-sylvo-pastorale - Arrondissement de DossoAu Niger, l'agriculture et l'élevage constituent les deux (2) principales composantes de 1 'économie nationale. Malgré les périodes des sècheresses de 73 - 74 et 83 - 84, en rapport avec les déficits pluviométriques, l'élevage demeure la seconde activité socio-économique des populations après l'agriculture. (5) Annuellement, le secteur de l'élevage contribue pour 15 à 20% voire plus au PIB (par exemple 18,46% en 1982) du pays. Malgré l'effort consenti par l'Etat dans ce secteur, la productivité du cheptel reste encore faible par rapport aux potentialités qu'il recèle (22% en 82 ; 17% en 87). (5) La vulgarisation agricole à travers les différentes approches utilisées depuis la période coloniale, a eu un impact limité à cause de quelques obstacles. Ces faibles résultats enregistrés, sont tributaires à la fois de l'insuffisance des relations avec la recherche, une formation insuffisante des agents, une mauvaise organisation du travail associée à l'insuffisance des moyens logistiques au niveau des services. Le programme de renforcement des services d'appui à l' agriculture (PRSSA) a été initié pour pallier ces insuffisances, par la redynamisation et la réorganisation des services techniques en changeant leurs méthodes de travail. Ce système doit permettre à terme d'instituer une vulgarisation professionnelle et efficace adaptée aux besoins des producteurs. Tout récemment, la polyvalence vient de voir le jour dans le cadre du PRSAA, et fait intervenir différents services techniques tels que l'agriculture, l'élevage, l'environnement et l'alphabétisation. Pour étudier 1 'impact de la vulgarisation dans l'arrondissement de Dosso, le SAEIA nous propose ce thème dont le développement portera sur trois (3) parties :
- Première partie : Présentation de l'arrondissement de Dosso ;
- Deuxième partie : La vulgarisation au Niger ;
- Troisième partie : l'impact de la vulgarisation par le système Formation et visites dans le cadre de la polyvalence, conséquences sur la production agro-sylvo-pastorale.
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Vulnérabilité et stratégie d'adaptation des agro-pasteurs face aux aléas climatiques dans la commune de Falwel (Dosso) au Niger
La variabilité et le changement climatique influencent beaucoup le secteur de l’Agriculture au
Niger. Conscients de cette situation, les agro-pasteurs initient des stratégies de résiliences pour s’adapter. C’est dans ce contexte que se situe le présent travail qui vise principalement à renforcer la capacité de résilience des agro-pasteurs de la commune rurale de Falwel face aux impacts néfastes des aléas climatiques. Pour ce faire, 180 agro-pasteurs et des personnes ressources ont été enquêtés dans sept (7) villages de la commune et une séance de « focus group » a été organisée dans chaque village. Les données météorologiques de la pluviométrie, la température moyenne minimale et maximale de la période de 1981 à 2020 de la station MESA de l’ARHYMET de Falwel ont été analysées. Les résultats des analyses climatiques montrent une tendance des précipitations à la baisse tandis que celle des températures est à la hausse. Selon une forte majorité des enquêtés (99,7 %), les phénomènes extrêmes climatiques majeurs perçus sont la sécheresse, la hausse des températures, les inondations et les vents violents causant la dégradation des ressources fourragères. Le tarissement des points d’eau temporaires est perçu par 95,6 % des enquêtés. La disparition de certaines espèces végétales plus appétées par les animaux et l’apparition d’autres envahissantes sont perçus également par la quasi-totalité des agropasteurs. Ainsi, la baisse des productions fourragères et l’exacerbation des conflits ont été observées par 88,9 %, 57,2 % respectivement des agropasteurs. En réponse à ceux-là, plusieurs stratégies d’adaptation ont été développées par les agropasteurs, les services techniques de l’état et les ONG. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
Etude du marché lait de chamelle dans la zone sud de la région de Tahoua selon une approche « chaîne de valeurs »
Cette présente étude du marché du lait de chamelle fait suite à une mission exploratoire de la SNV dans le Nord Tahoua qui a révélé l’existence d’un vrai potentiel en lait de chamelle qui malheureusement n’est pas valorisé. Dans le but de développer cette filière, il y a eu nécessité d’évaluer le marché. En vue de regrouper les éléments aussi bien de l’offre que de la demande dans les principales zones afin d’analyser le marché, une enquête de vingt (20) jours a été menée dans les départements de Tahoua, Illéla, Konni et dans la ville de Niamey. -
Association Nigérienne des Fédérations Interprofessionnelles du Lait au Niger (ANFILAIT)
La filière lait du Niger mobilise plusieurs catégories d’acteurs. On distingue les éleveurs producteurs de lait, les collecteurs et commerçants de lait et les acteurs dans l’industrie du lait sans oublier les fournisseurs d’aliments, de produits et de services vétérinaires et zootechniques. Avec les problèmes auxquels la filière est aujourd’hui confrontée, un besoin de renforcement et de structuration de son interprofession s’est révélé incontournable. Aussi, l’Interprofession lait du Niger (Association Nigérienne des Fédérations Interprofessionnelles du Lait, ANFILAIT) qui vit le jour le 23 Novembre 2021 a-t-elle engagé une réforme qui fort heureusement a bénéficié du soutien technique et financier du Programme d’Appui au Développement de l’Élevage (PRADEL). -
Guide pratique de contrôle de la qualité du lait à la réception
Le lait est un aliment très riche en éléments nutritifs et en eau. Il
représente une matière première essentielle pour la fabrication
de divers produits. Toutefois, en raison de sa nature fragile, il est
exposé à une variété de microbes et constitue un excellent milieu
de culture pour leur prolifération. Parmi ces microbes, certains,
tels que L. bulgaricus et S. thermophilus, sont recherchés en
raison de leurs propriétés bénéfiques pour la santé et sont utilisés
dans la fabrication de divers produits tels que le yaourt. En
revanche, d'autres microbes indésirables (pathogènes), comme
les Salmonelles, la Listéria, le Staphylocoque…, peuvent altérer
le goût, l’odeur, et la qualité des produits finis, voire les rendre
dangereux pour la consommation. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des
populations au Niger. Il constitue une source importante de
nutriments tels que les protéines, les vitamines, les
minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de
transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le
lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces
entreprises se procurent principalement du lait cru collecté
localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour
garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Dynamiques générales dans les communautés pastorales au Niger
Le Niger dispose d’une population majoritairement jeune et féminine. Cette frange importante de la société n’est pas totalement impliquée dans les activités économiques. Ce qui crée une disparité sociale en termes de genre. Les femmes et les jeunes du milieu rural sont les plus concernés. Face à cette situation, des initiatives au niveau national et local sont entreprises en vue d’une meilleure implication de ce groupe important de la population nigérienne. L’objectif de cette étude est de dresser un état des lieux de la situation, en identifiant les dynamiques genres (économiques et associatives) porteuses en milieu pastoral au Niger, propices à l’insertion socioéconomique des femmes, des jeunes et autres groupes défavorisés. L’approche qualitative a été privilégiée notamment les entretiens avec les ONGs, Projet de développement et associations, croisés avec les dires et les perceptions des acteurs du terrain (femmes et jeunes). L’étude a fait ressortir les initiatives visant à réduire les inégalités dans la participation de genre en milieu agropastoral, qui sont entre autres l’émergence des associations féminines et de jeunes, la création de club d’écoute et réseaux féminins dynamiques tels le MMD (Mata Massu Dubara ou femmes ingénieuses). Toutes ces initiatives sont l’œuvre des organisations nationales et internationales et dynamiques locales. -
Accès aux ressources naturelles et gouvernance locale dans le Niger oriental
L’objectif de ce travail est d’analyser l’accès et gestion des ressources naturelles dans le Niger oriental et de démontrer comment les municipalités établissent la conduite à tenir. Les pratiques qui touchent à la structuration et à l’organisation du territoire méritent d’être analysées en tant que telles car elles sont aussi importantes que les pratiques portant sur les animaux. Les pratiques d’utilisation du territoire chez l’éleveur visent, au cours du temps, à occuper tel ou tel espace et à mobiliser ses ressources. La méthodologie adoptée porte sur la collecte de données qualitatives et quantitatives à travers une approche géographique auprès des populations, autorités coutumières et administratives. -
Interdépendance des filières laitières ouest-africaine et française : pistes de réflexion pour une relation durable
Alors que l’impact de la concurrence extérieure sur le développement de la filière laitière ouest africaine est un débat de longue date parmi les acteurs du développement international, Afdi initie depuis 2015 des travaux sur ce sujet1. Constatant que l’analyse développée par les ONG et la recherche se concentre globalement sur le commerce de produits laitiers entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest, Afdi propose, à travers cette note, d’analyser plus spécifiquement les interdépendances entre les filières laitières française et ouest-africaine afin de renforcer leurs complémentarités. Ce document contextualise les enjeux commerciaux entre les filières, analyse les initiatives des principaux exportateurs français et propose une série de recommandations. -
Les centres de collecte de lait au Niger, pour une dynamique territoriale au service des éleveurs
Affiche sur la filière lait local en bref au Niger. -
La filière laitière périurbaine de Niamey : des dynamiques favorables aux pratiques agroécologiques ?
L’élevage au Niger représente un enjeu majeur en termes d’emploi, de revenu des ménages ruraux et de sécurité alimentaire. La demande en lait des consommateurs est en constante augmentation, mais elle reste essentiellement satisfaite par des importations. Il existe cependant de réelles opportunités pour développer la filière lait local dans la périphérie de Niamey. À quel niveau de transition agroécologique se situe-t-elle ? Cet article propose une lecture au niveau de l’exploitation, de l’agroécosystème et du système alimentaire en se basant sur les principes de transition de l'échelle de Gliessman. -
Perception des impacts du changement climatique des agropasteurs et adoption des innovations au Niger
L’objectif de cet article est de déterminer l’importance des stratégies introduites auprès des agropasteurs dans le cadre de la résilience climatique en vue d’évaluer l’incidence de certains facteurs sur l’adoption des technologies. Pour atteindre cet objectif, une enquête est conduite auprès de 239 agropasteurs dans la zone périurbaine de Tahoua. Les données collectées ont été analysées avec la méthode Maximum Différence. Concernant les principaux paramètres climatiques et anthropiques affectant la production de biomasse des parcours, la majorité des producteurs a indiqué que c’était le retard et la fin précoce des pluies (42%), la mortalité prématurée des espèces annuelles (30%) et le ramassage de la paille (46%). Les stratégies d’adaptation les plus importantes étaient : ensemencement des aires des pâturages (1,00), culture fourragère à double usage (0,88) et banques d’intrants zootechniques (0,72). Les mesures les moins préférées sont résidus de ménage (0,32), blocs multi-nutritionnels (0,33) et traitement de la paille à l’urée (0,39). Les contraintes freinant l’adoption des stratégies etaient la disparition espèces végétales des sites ensemencées, la faiblesse du respect des règles des cadres de concertations villageoises et le déficit de l’approvisionnement en aliments bétail. Ces résultats constituent des pistes pour l'évaluation des obstacles à l'adoption des stratégies afin d’accroitre l’efficacité de la vulgarisation des innovations en Afrique. -
Analyse des trajectoires des politiques et du droit foncier agropastoral en Afrique de l’Ouest
L’objectif de cette publication est de rendre compte des trajectoires contrastées des politiques de sécurisation du foncier pastoral en Afrique de l’Ouest. La sécurisation du « foncier pastoral » relève d’enjeux spécifiques que le Comité technique « Foncier & développement » a souhaité approfondir en s’appuyant sur une analyse comparative de trajectoires contrastées des processus législatifs engagés dans différents pays. Ces réflexions s’inscrivent dans la continuité de différents travaux du Comité sur les effets des politiques de formalisation des droits, l’analyse des trajectoires des politiques foncières et la manière de promouvoir des approches par les communs, pour ne citer que les principaux.