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Caractérisation de la brousse tigrée du Niger occidental
Dans la zone semi-aride, les formations végétales tendent à se contracter chaque fois que des conditions particulières du milieu interviennent pour modifier la circulation et la distribution de l’eau à la surface du sol (dépressions inter dunaires, fonds de vallées sèches, etc.). La brousse tigrée est le faciès le plus caractéristique des formations contractées. Sur les photos aériennes, elle forme des bandes alternativement claires et foncées à l’image du pelage d’un tigre. Au Niger, elle est inféodée aux plateaux gréseux du Continental Terminal, parcourue par les troupeaux pendant l’hivernage, habitat du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest, elle constitue la réserve essentielle de bois de feu et est menacée par : La coupe du bois de feu pour l’approvisionnement des centres urbains ; La recherche de nouvelles terres de culture. -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
Agriculture familiale saine et durable (agroecologie) comme modèle d’agriculture en Afrique
Le présent guide porte sur l'agriculture familiale saine et durable (agroecologie) au Sénégal comme modèle d’agriculture en Afrique. -
Agriculture durable et dynamiques territoriales dans les pays du sud
Le présent guide porte sur l'agriculture durable et les dynamiques territoriales dans les pays du sud -
Produire plus avec moins : guide à l'intention des décideurs sur l'intensification durable de l'agriculture paysanne
Guide à l’intention des décideurs sur l’intensification durable de l’agriculture paysanne -
La pomme de terre et la biodiversité
Le présent guide porte sur la pomme de terre et la biodiversité -
Rapport de mission de l’état de référence du Bassin Versant de Badaguichiri - Flore et végétation
Cette étude vise à accélérer la finalisation du document de la situation de référence de la zone d’intervention du PGBV/B à travers la collecte et l’analyse des données plus précisément, il s’agit de : collecter les données relatives au taux de recouvrement des espèces ligneuses, la biomasse, la diversité biologique (l’abondance et fréquence des herbacées) et, analyser et consolider les données collectées eu vue d’établir une situation de référence.
La zone d’étude correspond à au bassin versant de Badaguichiri apparaissant de fait comme une extension de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri Nord. -
Caractérisation des unités de végétations dans le bassin versant de Badaguichiri – Rapport d’étude
La présente étude est conduite en partenariat avec le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) dans la région de Tahoua plus précisément dans le Bassin Versant de Badaguichiri. Le but de cette étude est de procéder à la caractérisation des unités de végétation rencontrées dans le bassin. Les familles les mieux caractérisée sont constituées des épineux et des combrétacées. -
Systèmes de production durables en zones sèches : quels enjeux pour la coopération au développement ? - Synthèse
Le rapport sur les systèmes de production durables en zones sèches a été rédigé par un bureau d’études, sur la base d’un travail collectif qui a réuni des représentants d’organisations de la société civile, d’organismes de recherche, de l’administration et des établissements publics, avec un double objectif :
• rendre visibles les contraintes, les opportunités, et le potentiel pour un développement rural et agricole durable des zones sèches ;
• faire des recommandations en direction des décideurs et des acteurs de la coopération internationale au développement pour renforcer les politiques de soutien à la durabilité des systèmes de production de ces zones.
Ce rapport s’appuie sur un ensemble d’études de cas qui valorisent des expériences concrètes de coopération au développement et permettent d’étayer des propos plus théoriques. L’objectif est de proposer des pistes d’actions pour une gestion durable des agro-écosystèmes des zones sèches et leur intégration dans des stratégies d’adaptation et d’aménagement des territoires ruraux. Le rapport permet ainsi d’avancer sur la définition des enjeux de ces zones, notamment en termes de développement d’innovations techniques, de gouvernance des ressources naturelles et foncières, de mobilisation des communautés locales, d’appui aux agricultures familiales, de valorisation des produits agricoles des zones sèches et de renforcement des politiques publiques. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Diversité Inter Décennale de la végétation de la vallée De Goulbi N’Kaba
La présente étude est conduite dans la zone sylvo-pastorale (ZSP) et la zone agricole (champs sur les terrasses adjacentes) de de la vallée de Goulbi N’Kaba, au centre sud du Niger. L’objectif de l’étude est d’évaluer la biodiversité végétale interdécennale (2004-2014). Ainsi,les relevés phytosociologues (Daget et Poissonet, 1971) ont été effectués dans des placettes de 2500 m², le long des transects de 6,5 km suivant l’échantillonnage stratifié. Une classification hiérarchique ascendante, suivie d’une ordination par Nonmetric Multidimensional Scaling (NMS) ont permis d’identifier les groupements végétaux. La diversité de chaque groupement a été évaluée. Les résultats montrent que les familles des Poaceae et des Fabaceae sont les plus abondantes en 2004 (15,58% et 11,69%) et en 2014 (18,75% et 7,29%). -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Guide pratique de conception de systèmes de culture tropicaux économes en produits phytosanitaires
Face aux nombreux enjeux environnementaux, sanitaires, économiques et sociaux engendrés par l’utilisation de produits phytosanitaires pour la protection des cultures, le plan national Ecophyto prévoit de diminuer le recours à ce type de produits. En incitant les professionnels des filières agricoles à faire évoluer leurs pratiques, il s’agit de réduire l’usage des produits phytosanitaires tout en limitant l’impact de ceux qui resteront indispensables pour protéger les cultures des ravageurs, des adventices et des maladies et tout en maintenant des systèmes de cultures économiquement performants.
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Développement durable de l'agriculture urbaine en Afrique francophone : enjeux, concepts et méthodes
L'ouvrage a pour objectif de familiariser le lecteur avec les approches et les outils appliqués aux problèmes posés par le développement de l'agriculture urbaine. Il s'inscrit dans une démarche de recherche-développement : améliorer la rigueur scientifique des diagnostics (recherche) et privilégier les interventions concrètes visant à maintenir ou à transformer les systèmes pour répondre à la demande des acteurs concernés à court, moyen et long terme (développement durable). Il est issu des travaux d'un atelier, qui a été l'occasion à la fois de présentations à caractère didactique et de discussions sur les projets de recherche développement des participants. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Cartographie des potentialités agricoles et forestières de la région Maradi
La présente étude vise à identifier les différents types de sols, les zones climatiques, les classes d’occupation des sols et les aires protégées de la région de Maradi. L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. -
Biodiversité végétale au Niger : état des connaissances actuelles
Ce document est une synthèse des données disponibles sur la flore du Niger. Il s’appuie sur plusieurs travaux de thèse de Doctorat réalisés sur cette flore pendant la période allant de 1976 à 2005. L'analyse de ces travaux donne des indications sur la structure générale, la consistance de la flore et son spectre taxonomique en fonction des zones bioclimatiques. La flore du Niger comporte environ 2217 espèces dont 1575 Phanérogames, 14 Ptéridophytes, 10 Bryophytes, 71 champignons et 547 Algues. La flore phanérogamique est dominée par les thérophytes (43%) et les microphanérophytes (19%). -
Flore : nom scientifique, usuel et vernaculaire
Cette note rassemble des plantes en donnant des précisions sur leur nom scientifique, noms usuel et vernaculaire. -
Mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton : vers un cadre d'orientation
Le présent rapport expose les résultats d’une étude visant à mesurer la durabilité des systèmes de culture du coton. C’est l’aboutissement de plusieurs années de coopération pour mener à bien une évaluation rigoureuse, sur des bases scientifiques, d’un éventail de conventions, de normes et de critères pertinents. L’étude s’est caractérisée par un processus consultatif qui a, par sa nature ouverte et scientifique, stimulé un dialogue intersectoriel et transfrontalier, et contribué à créer un consensus autour de questions critiques de durabilité et de l'approche chiffrée qui s’y rapporte. -
Évolution de la végétation spontanée sur plateaux latéritiques traités par des travaux anti-érosifs dans le département de Dosso (Niger)
Les sols très superficiels des plateaux latéritiques du Niger occidental sont très sensibles à l'érosion, dès que la couverture végétale, en général contractée disparait pour des raisons climatiques ou anthropiques. Dans certains villages, les paysans mettent en application des techniques de récupération des glacis dénudés. -
Étude ethnobotanique des plantes médicinales vendues sur les marchés du centre ouest du Niger
L’étude ethnobotanique a été menée à l’échelle de la région de Tahoua avec pour objectif la capitalisation des connaissances endogènes des tradipraticiens sur les différentes utilisations des espèces végétales vendues dans les marchés. -
Guide des pratiques agroécologiques : département de Mbour, Sénégal
Ce guide capitalise un ensemble de pratiques agroécologiques mobilisées au Sénégal -
La régénération naturelle assistée (RNA) pour lutter contre la désertification
L’avancée du désert depuis les années 70 combinée à la forte croissance démographique (103 habitants au km2 à Aguié et Gazaoua) accentuent la pression foncière. -
Precision agriculture technology for crop farming
Precision agriculture technologies have developed over the last three decades to aid plant agriculture. This book reviews what has happened in the past, what the cur rent situation is, and predicts what the future may hold for these technologies. Top experts who have contributed to the development of precision agriculture provide the information. Agriculture must provide an ever-increasing amount of quality food, fiber, feed, and fuel for humankind. And it must do this in a manner that is environmentally, economically, and sociopolitically sustainable. This will become even more challenging in the future as there is no single technology that can solve this problem. The development and proper implementation of precision agriculture therefore can be a great help toward achieving this very important task. -
Zéro pesticide : un nouveau paradigme de recherche pour une agriculture durable
Le Programme Prioritaire de Recherche (PPR) « Cultiver et Protéger Autrement » se situe dans une perspective originale, en posant le scénario extrême d’une agriculture « sans pesticides », non prescriptif, mais qui oblige à explorer de nouvelles voies de recherche. Scénario non prescriptif, car le PPR ne donne pas, a priori, le chemin à suivre aux agriculteurs, chemin qui devrait être mis en débat avec les agriculteurs et la société au regard des connaissances disponibles aujourd’hui. L’objectif est d’entreprendre des recherches dans ce cadre « sans pesticides » afin d’explorer de nouveaux fronts de science et de développer des connaissances et des solutions disponibles à la fois pour une réduction significative de l’usage des pesticides à court terme et pour des innovations futures. À plus long terme, et grâce à ces innovations, l’objectif est bien de développer une agriculture sans pesticides, pour toutes les productions et sur tous les territoires. Se fixer un tel cap permet ainsi à la fois d’ouvrir des fronts nouveaux de recherche et de produire dès aujourd’hui des connaissances pour construire demain l’ensemble des solutions permettant de répondre à la demande sociétale d’une agriculture sans pesticides. -
Agriculture, développement rural, biodiversité : cadre d'intervention sectoriel
Ce document a pour objectif de présenter les orientations du groupe AFD dans le secteur de l’agriculture, du développement rural et de la biodiversité. Ces orientations s’inscrivent dans la droite ligne de différents engagements internationaux, français et spécifiques à l’AFD décrits plus loin. Elles constituent une déclinaison de la stratégie territoriale et écologique de l’Agence pour les secteurs concernés. Elles sont complétées par plusieurs notes thématiques, notamment sur les forêts et les océans. S’agissant de la biodiversité, ce document traite des interventions de l’AFD directement dédiées à la préservation, la restauration et la gestion des écosystèmes naturels, et décrit les modalités d’intégration des enjeux de biodiversité dans le secteur de l’agriculture et du développement rural. La prise en compte transversale de la biodiversité dans l’ensemble des secteurs d’intervention de l’AFD est abordée dans d’autres documents de référence, et en particulier dans la feuille de route transversale «biodiversité » de l’Agence. -
Analyse de la vulnérabilité des ressources végétales ligneuses : Cas du département de Guidan-Roumdji, Niger
Dans le département de Guidan-Roumdji au Niger, les populations rurales dépendent fortement des ressources végétales ligneuses pour la satisfaction de leurs besoins quotidiens. La présente étude conduite à des villages de Dogon-Farou, Dandaji-Makaw de Koki vise à inventorier les espèces ligneuses vulnérables, et identifier celles qui s’adaptent le mieux dans le milieu d’étude. La méthodologie de collecte des données a consisté à un inventaire floristique au niveau de 191 placettes dans différents types d’occupation de sols et des enquêtes ethnobotaniques sur un échantillon de 108 ménages. Il ressort de l’étude, que selon la perception des enquê tésl’utilisation du bois de chauffes (30%) et l’artisanat (23%) et l’agriculture (21%) sont les activités qui dété riorent plus la végétation. Les enquêtes ethnobotaniques ont montré que cinq (5) espèces sont classées très vulnérables : Guiera senegalensis ; Pilostigma reticulatum ; Bauhinia rufescence ; Prosopis africana et Faidherbia albida. De même les inventaires floristiques après croisement de l’indice de valeur d’importance et l’indice spécifique de régénération fond ressortir cinq (5) espèces très menacées de disparition. -
Les pratiques agroécologiques dans les exploitations agricoles urbaines et périurbaines pour la sécurité alimentaire des villes d'Afrique subsaharienne
L’agriculture maraîchère urbaine et périurbaine peut cependant offrir plusieurs bénéfices importants pour les citoyens et la gestion écologiques des villes. Elle participe d’une part à l’approvisionnement en aliments frais localement produits pour les citoyens urbains de diverses classes sociales. Elle a des impacts positifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur les conditions économiques des ménages à faible revenu. La proximité des marchés et des services urbains offrent aussi des avantages intéressants pour les producteurs qui peuvent écouler leur marchandise hautement périssable sur les marchés urbains et s’approvisionner en intrants dans les commerces et les industries urbaines. -
Pratique pastorales et biodiversité des parcours dans le Canton de Dantchandou (Fakara)
Cette étude consiste à identifier et comprendre le fonctionnement des pratiques pastorales pour garantir la durabilité de la production. Plus précisément, il s’agit d’analyser l’état de la biodiversité et des stratégies mises en œuvre par les agro-éleveurs dans les pratiques d’alimentation du bétail. Ce qui nous a conduit à évaluer la composition floristique, le potentiel fourrager, les différentes pratiques pastorales liées à l’alimentation des animaux. -
Politiques et pratiques de développement
Le programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest (Asanao) couvre cinq pays : le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Il a été initié en 2018 par le Gret, en impliquant des structures historiquement partenaires, comme la Maison guinéenne de l’entrepreneur et la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal. Outre l’appui à des actions sectorielles (agriculture ou nutrition), des activités transversales de renforcement de capacités, de capitalisation et d’échanges permettent le développement de passerelles entre les deux dimensions à travers une dynamique régionale. Asanao est ainsi le levier d’un rapprochement durable entre agriculture et nutrition dans les stratégies, les actions et les contributions au débat public du Gret et de ses partenaires dans les pays concernés, mais aussi plus largement à l’échelle régionale. -
Les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin
Au Bénin, nombreux sont les acteurs d'horizons divers, qu'ils soient producteurs, membres d'ONG, chercheurs, ou bien dans les sphères institutionnelles ou politiques, qui parient et s'engagent sur le déploiement de l'agroécologie, sa mise en pratique, s'appuyant sur les réalités locales et les savoirs endogènes, dans un dialogue entre pairs mais aussi multi acteurs, parfois international. En outre, à l'image du continent africain, le Bénin fait face à de multiples défis (sociaux, économiques, environnementaux,) quant à son agriculture, et à la formation agricole et rurale, avec une importante réforme institutionnelle en cours. La présente étude a pour objectif principal de questionner les enjeux de l'enseignement de l'agroécologie au Bénin. -
Les 10 éléments de l'agroécologie : guider la transition vers des systèmes alimentaires et agricoles durables
Les systèmes alimentaires et agricoles actuels parviennent à fournir de grandes quantités d’aliments sur les marchés mondiaux. Cependant, les systèmes agricoles à forte intensité d’intrants externes et de ressources sont à l’origine d’une déforestation massive, de pénuries d’eau, d’une perte de biodiversité, d’un épuisement des sols et d’importantes émissions de gaz à effet de serre. En dépit des progrès significatifs accomplis récemment, la faim et l’extrême pauvreté demeurent des problèmes cruciaux au niveau mondial. Même là où la pauvreté a reculé, la persistance des inégalités empêche son élimination. -
Stratégie et Plan d'Actions d'Approvisionnement en intrants pour une Agriculture Durable (SIAD)
En Août 2012, le Gouvernement a adopté le Plan de Développement Economique et Social (PDES-2012-2015). Le PDES constitue l’instrument d’opérationnalisation du Programme de Renaissance du Niger et prend en compte la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement (DPG) présentée par le Premier Ministre, Chef de Gouvernement. Il se veut le cadre unique de référence des interventions au titre de l’agenda de développement du Niger pour le moyen terme et est aligné sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). -
Étude sur la végétation mellifère de la zone d’intervention du Projet « Lait et miel – AICS - AID 011451 » : liste des espèces végétales
Cette étude dresse une liste des espèces végétales recensée de la zone d'intervention du Projet ACRA dans le cadre du Projet Lait et Miel. -
Revue sur l'agriculture durable à faible apports externes
Les sols assurent des fonctions essentielles, ils sont non seulement le support de l'agriculture, l’élevage et des forêts. Mais aussi, ils fournissent de l'eau, permettent le captage du dioxyde de carbone de l'atmosphère, en plus de nombreux autres services écosystémiques. Cette ressource stratégique est aujourd’hui affectée par une dégradation causée d’une part par l’action de l’Homme, et d’autres parts par les effets du changement climatique et de la sécheresse. Pourtant des solutions innovantes sont mises à profit pour renforcer la santé des sols et assurer la sécurité alimentaire des peuples et de leur bétail. De son côté, la recherche explore de nouvelles sources de matière organique plus durables et plus préservatrices de la qualité des sols. -
CORAF et UEMOA rendent les filières coton, maïs, bétail-viande, aviculture et aquaculture plus compétitives
A la suite de l’accord de coopération signé en 2006 entre le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) et la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), des priorités de recherche agricole ont été identifiées et définies dans la zone UEMOA. Sur cette base, les deux institutions ont procédé à la signature d’une convention d’un montant de 1 500 000 000 de francs CFA pour la mise en œuvre d’un programme collaboratif qui cadre avec les objectifs de la Politique Agricole de l’Union (PAU) et avec ceux du deuxième Plan Opérationnel (2014-2018) du CORAF. Ce programme régional d’appui à la recherche agricole, est financé par la Commission de l’UEMOA eu égard au rôle stratégique du secteur agricole dans l’économie des Etats membres à travers l’alimentation des populations, la création d’emplois, la réduction de la pauvreté en milieu rural, la promotion d’une agriculture durable et l’atteinte des objectifs de la PAU.