Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées.
Espèce recommandée pour la création de haies-vives défensives, fourragères ou ornementales. Il y a environ 9.000 graines par kg. Elles se conservent bien à température ambiante. Les graines sont prétraitées par ébouillantage puis trempage de 18 à 24 heures dans l’eau ou par acide sulfurique concentré pendant 30 à 60 minutes. Les graines prétraitées sont semées directement en pot.
Arbuste de la famille de Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur grise pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alterne.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes.
Les formateurs sont souvent qualifiés d'animateurs. Animer signifie "stimuler", un animateur est donc quelqu'un qui stimule les discussions, échange de vues et participe activement à l'apprentissage.
Le dispositif d’appui conseil post indépendance, entièrement exécuté par les services de
l’Etat est essentiellement orienté vers les cultures de rente et le contrôle des épizooties qui ravageaient le cheptel. Le transfert de technologies en direction des producteurs a été assuré par des structures étatiques de formation (centres de perfectionnement technique, centres de promotion rurale, centres de multiplication de bétail).