L’un des paradoxes les plus déconcertants de la dernière décennie, c’est que l’Afrique a enregistré une croissance sans précédent mais qu’une bonne partie de sa population végète dans la pauvreté économique, et pâtit d’un chômage rampant et de l’inégalité. Le continent à enregistré une croissance moyenne de 5 % durant la dernière décennie, certains pays réalisant même plus de 7 %.
La gestion efficiente et durable des ressources en eau dans les zones d’intervention fait parti des préoccupations majeures d’intervention du projet petite irrigation PPI RUWANMU. Cette gestion durable passe avant tout par une responsabilisation des usagers à travers un appui à leurs structurations et un transfert de compétences dans le domaine de la gestion et du suivi de la ressource. Le mot «RUWANMU » en langue Haoussa qui consacre le nom du projet, trouve sa signification dans ce souci permanent de cette responsabilisation des usagers dans l’utilisation, la gestion des ressources en eau qui, il faut le rappeler conditionne leur exploitation de manière durable à des fins diverses, particulièrement dans les domaines des productions agro-sylvo pastorales et halieutiques.
Une étude a été menée durant sept semaines (Août-Octobre 2013) dans la communauté urbaine de Niamey au Niger, afin d’évaluer les aspects socioéconomiques de l’utilisation des résidus de cultures et des sous-produits agroindustriels sur le développement de l’élevage urbain et périurbain de Niamey. En plus des directeurs des services techniques en relation avec ces secteurs, l’étude a intéressé 49 vendeurs de résidus de culture (RC), 19 vendeurs de sous-produits agroindustriels (SPAI) et 205 éleveurs qui ont été interviewés. Il a été identifié 113 sites de vente de RC pour 415 points de vente (285 actifs et 130 inactifs), 16 sites de vente de SPAI pour 72 points de vente (63 actifs et 9 inactifs) et les acteurs impliqués dans ces 2 chaînes.