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Entre discours et réalité du terrain : l’approche participative dans la Stratégie de Développement Rural du Niger
Ce document démontre le degré d’implication des OP dans l’élaboration de la SDR et de leur participation à sa mise en œuvre ?
L' étude vise à identifier les divers obstacles qui subsistent quant à la participation effective des OP au processus de définition et de mise en oeuvre des politiques de développement rural -
Pratiques et technologies pour une Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Bénin
La présente étude a été initiée en vue d’approfondir les connaissances et d’apporter des éléments scientifiques sur l’adéquation des pratiques agricoles au regard des piliers de l’AIC au Bénin et d’en déduire les bonnes pratiques. L’étude vise spécifiquement à :
1) faire l’état des connaissances disponibles sur les technologies et bonnes pratiques relatives aux trois piliers de l’AIC,
2) faire la compilation et une analyse des différentes technologies et bonnes pratiques par sous-secteur,
3) proposer des options recommandées de pratiques tenant compte des contextes environnementaux et sociaux économiques spécifiques. -
Developing climate-smart agriculture to face climate variability in West Africa: challenges and lessons learnt
This paper reviewed the prospects for climate-smart agriculture (CSA) development and promotion in West Africa as well as lessons learnt and challenges with a focus on climate change and variability. It was evident from the literature that West Africa is vulnerable to climate change and variability, on account of its socio-economic and physical characteristics. As climate change and variability persists, the region’s quest to use agriculture as the mainstream opportunity to deliver on set targets of the sustainable development goals will be strongly challenged without appropriate interventions. Adopting CSA seems to be a suitable strategy to achieving food security while also mitigating and adapting to climate-related risks. Among numerous CSA technologies, the review found (1) agroforestry (farmer-managed natural regenerations), soil and water conservation technologies (zai, half-moon, tie/contour ridges, conservation agriculture) and (3) climate information services as highly valued promising options for climate change adaptation and risk management in West Africa. -
L’agriculture intelligente face au climat, une solution gagnante pour relever le défi de l’insécurité alimentaire et la lutte contre la désertification au Sahel et en Afrique de l’Ouest !
Note aux décideurs
La menace climatique se précise et risque de perturber l’agriculture ouest africaine. En effet, à l’horizon 2050, sans mesures d’adaptation, les rendements des céréales baisseront de 10 à 50 % en Afrique soudano sahélienne.
Si les politiques publiques agricoles au Sahel et en Afrique de l’Ouest se fixent comme cible de restaurer 10% des superficies agricoles par an avec des techniques climato-intelligentes, le coût des investissements nécessaires se chiffreraient entre 50 à 170 millions de dollars par an. Selon les pays, le retour sur investissements est évalué entre 50 et 70%.
Il est donc urgent d’agir. -
Risques climatiques et agriculture dans le Sahel
Quantification des risques climatiques sur le sahel et impacts sur l’agriculture et les agriculteurs. La prise en compte de l’adaptation de l’agriculture ouest africaine au changement climatique via les techniques d’agriculture intelligente face au climat (AIC) et le renforcement du soutien financier pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés au changement climatique. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agroforestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Promotion de technologies d'agriculture intelligente face au climat
L’équipe ICRISAT-CCAFS apporte son appui technique au PASEC dans l’identification et la mise à l’échelle des options d’AIC, l’élaboration de plans et projets d’investissement dans l’AIC dans dix communes choisies comme sites d’actions pilotes.
Durant cette période d’octobre à décembre 2018 et comme prévu dans le PTBA 2018, l’équipe à travailler sur les activités suivantes : la conduite de l’Etude de base dans cinq communes prioritaires du PASEC, la restitution des résultats des tests sur les systèmes intégrés de production, la promotion des technologies de compostage et des cultures de case, la formation des acteurs du PASEC sur les approches et outils de mise en œuvre de l’AIC, l’échantillonnage des sols sur les sites des SIP pour des analyses de laboratoire.
Le présent rapport rend compte des activités et résultats obtenus. -
Agroécologie : capitalisation d’expériences en Afrique de l’Ouest
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée dans le cadre du projet Capitalisation d’expériences d’acteurs pour le développement de techniques agro écologiques résilientes en Afrique de l’Ouest (CALAO). Le projet CALAO a été coordonné par l’association Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) et mis en oeuvre par les associations AVSF, Gret, CARI, Agrisud International, ENDA Pronat (Sénégal), ARFA (Burkina Faso), RAFIA (Togo), Inades Formation Togo, ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD, Dakar), l’Université Nazi Boni (UNB, anciennement UPB, Bobo Dioulasso), l’Ecole Supérieure d’Agronomie du Togo (ESA-UL) et l’association Inter-réseaux Développement rural. L’étude s’est également appuyée sur un partenariat avec l’Unité de Formation et de Recherche Agriculture comparée et Développement agricole d’AgroParisTech. A l’instar des autres régions du monde, les agricultures familiales de la région ouest-africaine sont confrontées à des défis et difficultés auxquels le modèle de la révolution verte, basé sur l’usage intensif d’intrants de synthèse (pesticides, engrais) et le recours à des variétés commerciales à haut potentiel de rendement, ne semble pas en mesure d’apporter de solutions durables et adaptées aux besoins et capacités des familles paysannes. -
Pour une agriculture intelligente face au changement climatique au Sénégal: Recueil de bonnes pratiques d'adaptation et d'atténuation
Ce travail est le résultat d’une analyse multicritère d’expériences de lutte contre la variabilité climatique, la sécheresse et la désertification, et la dégradation des terres d’une part, et d’adaptation au Changement Climatique au Sénégal d’autre part. Il est réalisé sur l’initiative de la plateforme nationale de dialogue science politique pour l’adaptation de l’agriculture et de la sécurité alimentaire au changement climatique (C-CASA) pour le renforcement des capacités et la prise de décision bien informée pour l’adaptation au changement climatique. Ce travail a reçu l’appui technique et financier du Programme CCAFS (www.ccafs.cgiar.org). Il est conçu pour servir aux acteurs de terrain, dans le domaine de l’adaptation au changement climatique, de guide sur les technologies et les outils d’adaptation aux impacts du changement climatique dans le secteur de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire. Le manuel repose sur : les expériences vécues par les acteurs aussi bien institutionnels que du monde paysan; les recommandations issues des rapports du Groupe inter gouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ; le manuel des procédures d’évaluation des impacts des changements climatiques et des stratégies d’adaptation ; les résultats de «projets de développement et de recherches appliquées». -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
Note sur la disponibilité des semences améliorées dans la région de Maradi pour la campagne 2019
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi est engagée, dans le cadre des activités du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC), à informer et sensibiliser les producteurs de la région sur la pratique de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). On note parmi les techniques AIC recommandées, l’utilisation de semences améliorées. L’utilisation de ces semences améliorées contribue à l’adaptation de notre agriculture aux changements que connait aujourd’hui le climat et cela grâce à certaines de leurs caractéristiques : précocité, résistance au stress hydrique, résistance à des maladies, résistance au striga, résistance à certaines attaques, bon rendement… L’objectif visé par la CRA est de contribuer à rehausser l’utilisation des semences améliorées par les producteurs de la région. Ainsi, la CRA informe les producteurs sur l’importance de l’utilisation des semences améliorées, leur disponibilité, les prix et également les points de vente. Cette information se fait via plusieurs canaux à savoir des émissions radio, des notes d’information et l’application WhatsApp. -
Suivi des sites PASEC Site de Tokaraoua (commune de Gabi)
Le site de Tokaraoua se situe dans la commune de Gabi dans une forêt classée à une distance d’environ 5 km de la ville de Gabi. Il une vocation pastorale. Cinq villages sont riverains et bénéficiaires de ce site, à savoir : Tokaraoua Tabodi, Takaraoua Tagabas, Tokaraoua Tajaé, Hassaou, Dan Takobo. Ce site était envahi par le Sida cordifolia qui est une plante non appétée par les animaux. Ce fléau a pu bien se développer dans la zone et a couvert les espaces d’aires de pâturage pour les animaux. Les peuplements de cette espèce sont parvenus à dominer les autres espèces herbacées appétées par les animaux. -
Interactions entre la variabilité des écotypes de l’oignon (Allium cepa L.) et les facteurs agro-climatiques au Niger
L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à près de 561.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains derrière le Nigeria. Une collecte portant sur des cultivars locaux d’oignon du Niger réalisée en 2008 a été suivie d’une étude de leur interaction avec les facteurs agro-climatiques du Niger. Les méthodes classiques de collecte de matériel végétal (localisation des sites de collecte sur la carte, identification et description des échantillons, historique des écotypes, conditions culturales, etc..) ont été utilisées. L’aspect variétal vis-à-vis des facteurs agroclimatiques des différentes zones de collecte a été mis en évidence. Le travail a permis de réunir 21 écotypes locaux d’oignon comprenant le Violet de Galmi répartis sur toute la zone de collecte. Il a également permis de montrer que certaines caractéristiques variétales comme la couleur des bulbes, le cycle sont liées aux différences agro-climatiques et géomorphologiques des sites de collecte tandis que d’autres se révèlent indifférentes. -
Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger - Volume 2
Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger
- Volume 1Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Adaptation face aux changements climatiques et agriculture intelligente face au climat au Niger
Ce rapport porte sur l'adaptation face aux changements climatiques et l'agriculture intelligente face au climat au Niger. -
Plan de Développement Economique et Social 2017-2021
Ce rapport porte sur le plan de Développement Economique et Social au Niger, Horizon 2017-2021 -
Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin
Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire. -
Plan de Développement Économique et Social 2017-2021
Le PDES 2017-2021 est articulé autour de cinq chapitres. Le premier chapitre analyse le contexte et dresse le bilan-diagnostic actuel de la situation du pays. Le deuxième chapitre présente les orientations stratégiques qui en découlent, tout en se référant au Programme 2030 des Nations Unies, à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et le Document d’Orientations Économiques. Le troisième chapitre porte sur la structure programmatique du PDES, le quatrième chapitre présente les mécanismes de mise en œuvre et de suivi évaluation et le cinquième porte sur l’analyse et la mitigation des risques et facteurs de succès. -
Climate-smart agriculture : pour une agriculture climato-compatible
L’agriculture intelligente face au climat (climate-smart agriculture – CSA) a comme objectifs d’être adaptée au changement climatique et de l’atténuer, tout en contribuant de manière durable à la sécurité alimentaire. -
Facing climate variability in sub-Saharan Africa: analysis of climate-smart agriculture opportunities to manage climate-related risks
In the literature, a lot of information is available about climate change perceptions and impacts in sub-Saharan Africa. However, there is limited attention in the region to emerging initiatives, technologies and
policies that are tailored to building the adaptive capacity of agricultural systems to climate change and
variability. In this paper, we discuss the prospects for climate-smart agriculture technologies and enabling
policies in dealing with climate change and variability at different sub-regional levels of sub-Saharan Africa to sustain farm productivity and livelihoods of agrarian communities -
Plan de construction d'un abri fixe en bois
Le présent guide présente la méthode de montage d'un abri fixe en bois -
Plan de développement économique et social
Avec le présent plan de développement économique et social ( PDES) 2012-2015 ,le Niger renoue véritablement avec l'exercice de planification économique après plusieurs décennies d'affaiblissement de la fonction de planification -
Plan de développement économique et social ( PDES ) 2012-2015 plan d'action prioritaire
Le gouvernement du Niger a adopté le 1er août 2012, le plan de développement économique et social 2012-2015.dans le cadre des modalités de sa mise en oeuvre,il est prévu l'élaboration d'un plan d'action prioritaire. -
Plan de développement économique et social (PDES) 2012-2015 cadre de mesure des résultats stratégiques
Comme indique dans le document du PDES, son dispositif de suivi et évaluation s'inspire des acquis et des enseignements tirés de la mise en œuvre de ceux de la SDRP et des stratégies sectorielles. -
Plan de développement économique et social 2012-2015 : plaquette de présentation
Les choix stratégiques pour le Niger ,tels qu'exprimés par les plus hautes autorités nationales,visent à concilier les impératifs de court terme-consistant en la recherche de solutions aux préoccupations urgentes-et la nécessité d’élaborer et mettre en oeuvre une stratégie à moyen terme permettant d'optimiser la gestion des ressources naturelles et d'assurer un développement économique et social inclusif équilibre,équitable et durable -
Plan de développement économique et social au Niger
Ce plan constitue une édition intermédiaire nécessitée par les besoins par la table ronde de Genève -
Plan de développement économique et social 1987-1991
Aide-memoire pour le suivi de la table ronde sur le secteur du développement ruraleA l'occasion de la confèrence de la table ronde sur le secteur du développement rural qui s'est tenue à niamey du 24 au 26 mars 1988 -
Projet d'appui au développement rural dans les régions de Dosso : rapport d'éxécution du devis programme n°1 de croisière
Dans le cadre de la coopération entre la république du Niger et l'Union Européenne, la convention de financement n°NE/FE/D/023-065 du projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder . -
Projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder : PASDR Dosso
Dans le cadre de la coopération entre la République du Niger et l'Union européenne, le projet d'appui au développement du secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder a été signé par les deux parties . -
Programme de développement rural de l'ader doutchi maggia ( projet intégre keita) : document de projet phase quatre
Dans le cadre de la formulation de la quatrième phase du programme de développement rural ader doutchi maggia, une mission s'est rendue sur le terrain du 29 septembre au 12 octobre 2002. -
Rapport Plan Stratégique (2016 -2025) FUGPN-Mooriben
La Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger (FUGPN-Mooriben) compte parmi les toutes premières organisations paysannes constituées librement, par les paysans eux-mêmes, en dehors du système coopératif contrôlé par l’Etat qui avait marqué l’organisation économique et sociale du Niger pendant les années 1970-80. Le nom « Mooriben » a été choisi par les fondateurs de la Fédération pour exprimer, en un seul mot, leurs attentes vis-à-vis de cette structure. Mooriben, en Djerma-Sonraï, signifie « la misère est finie ». C’est donc dans l’optique de la lutte contre la pauvreté, l’ignorance et leurs conséquences que la fédération a été fondée. -
Document de politique et stratégie de promotion coopérative au Niger
De nombreux discours sur le progrès social dans le monde présentent la coopérative comme un moyen privilégié de lutte contre la pauvreté. Grace à l'auto emploi, à la création d'emplois et à la promotion des activités génératrice de revenus dans les milieux défavorisés,elle constitue un important outil d'auto assistance des personnes économiquement exclues de nos sociétés. En effet, il est aisé de comprendre que le regroupement des efforts et des moyens par des individus disposant des moyens limités permet d'accroitre leurs capacités individuelles et collectives.Le système coopératif dont l'une des règles de base est l'équité en est un outil important qui incite à la promotion de l'effort individuel et permet une meilleure répartition des revenus. -
Documents introductif à l'atelier de révision des programmes de formation à l'IPDR de Kollo
L'Institut Pratique de Développement Rural (IPDR/Kollo), unique école de formation des cadres moyens de développement rural, est un établissement d'enseignement professionnel technique de l’État doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. -
Étude de faisabilité du projet de développement rural
Ce document présente une étude de faisabilité du projet de développement rural; basse vallée du Tarka et Sud Zinder. -
Étude préalable à la régionalisation des programmes de la stratégie de développement rural
La Stratégie de Développement Accéléré et de la Reduction de la Pauvreté (SDRP) et les stratégies sectorielles qui la déclinent, dont la Stratégie de Développement Rural (SDR), sont au centre d'une reforme profonde des institutions qui participent au développement du Niger. -
Mission d'appui au comité interministériel de recrutement des cadres clés de la cellule de coordination nationale du Programme d'Actions Communautaires (PAC)
La mission a débuté le 25 janvier à Niamey comme prévu et des rencontres ont été organisées le 27 janvier avec M. Adamou SALAO, Secrétaire Général du Ministère des Finances et de l’Économie ainsi qu'avec M. Sani YAKOUBOU, Commissaire chargé du Développement. Une réunion du comité interministériel de recrutement a été organisé le mardi 28 et les différents documents (termes de références, notes et courriers, dossiers de candidatures, etc.) ont été transmis officiellement aux Consultants. -
Mission de formation des cadres des Ministères de la SDR en budget programme et approche programme
La stratégie de Développement accéléré et Réduction de la Pauvreté (SDRP), a été élaborée et adoptée de manière participative en 2007. Pour l'opérationnalisation et la mise en œuvre efficace de la SDRP, des stratégies et politiques sectorielles ont été élaborées. -
Plan annuel de travail 2017 de la SDS Sahel-Niger
La mise en œuvre de la SDS SAHEL NIGER se poursuivra en 2017 dans un contexte marqué par la persistance de défis au plan de la sécurité et de développement. Il s'agit notamment de : L'insécurité due aux actions terroristes dans la région de Diffa et zones frontalières avec le Mali dans les régions de Tillabéri,Tahoua et Agadez; la prévention et lutte contre l'immigration irrégulière notamment dans la région d'Agadez; l'impact de la lutte contre le terrorisme sur le budget de l’État. -
Présentation du Projet de Développement Rural dans l'Arrondissement d'Aguié (PDRAA)
La zone d'intervention du Projet de Développement Rural d'Aguié (PDRAA) correspond aux limites administratives de l'Arrondissement d'Aguié. La population totale de la zone était estimée à 172.287 habitants au démarrage du Projet sur la base des données démographiques officielles de 1986/1987. Cette population est repartie dans deux cantons (Aguié et Gangara) et deux groupements peulh (Baoudéta et Hawandawaki) -
Principes d'orientation du code rural : Ordonnance N° 93-015 du 2 Mars 1993
La présente ordonnance fixe le cadre juridique des activités agricoles, sylvicoles et pastorales dans la perspective de l'aménagement du territoire, de la protection de l'environnement et de la promotion humaine. Elle assure la sécurité des opérateurs ruraux par la reconnaissance de leurs droits et favorise le développement par une organisation rationnelle du monde rural. -
Projet d'appui au développement au secteur rural dans les régions de Dosso et Zinder
Le présent rapport d'exécution a trait à la mise en œuvre du devis programme démarrage de la convention de financement n°NEFED/2012/023-085, entre la République du Niger et la Commission Européenne, portant sur " l'appui au développement rural dans le région de Zinder. Un dévis programme portant sur une durée de 6 mois exécutée sur la période allant du 1er Novembre 2012 au 1er Mai 2013 pour un montant de Cent trente Sept Millions Huit Cent Quatre Vingt Sept Mille Quatre Cent Cinquante Huit francs (137.887.458). -
Projet de promotion de l'initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) AP N° 597-NE et AD N°BG-38*NE
Le présent document relève les différentes activités de développement rural effectué dans la commune rurale d'Aguié durant l'année 2012. -
Projet d'urgence pour l'appui à la sécurité alimentaire et le développement rural - Financement additionnel (PUSADER+)
Le PUSADER+ est né de la volonté du Gouvernement de consolider et/ou d'amplifier les impacts positifs du PUSADER dans le domaine de désenclavement de bassins de production, à travers la réhabilitation/construction de pistes rurales. Le projet, basé sur un financement additionnel - OFID (Pret 1559P) de 6 millions d'USD, est entré en vigueur le 21 Février 2014 pour une durée de 3 ans. La date d'achèvement initialement prévue au 31 Décembre 2016 a été prolongée au 30 Juin 2017 à la demande de l'Emprunteur. -
Projet de développement rural intégré de la Vallée de Keita : GCP/NER/028/ITA
A travers les incertitudes et difficultés de tout ordre, le Projet a vécu une période qui n'a pas été celle d'un Projet qui achève sa première phase pour entamer la deuxième. Tout cela, dans le cadre d'un pays qui est entrain de se réorienter et de se réorganiser. -
Projet NER/04/01/05
Le présent rapport présente les activités effectuées dans le domaine du bien être familial au Niger par la mise en œuvre d'éducation à la vie familiale qui prend en compte l'équilibre de l'environnement et qui suscite des comportements familiaux responsable. -
Rapport annuel de suivi technique et financier au 31 décembre 2013
Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 2 ( appui au développement rural des région de Diffa et Zinder en application de la Stratégie de Développement Rural "SDR") de programme d'Appui au Secteur Rural (PASR), la Société Sahélienne de Financement (SAHF) a été sélectionnée comme Opérateur Financier (OF), suite à une offre technique et financière répondant aux exigences des termes de références. -
Rapport de la deuxième mission conjointe DAC et Sous/Programme Développement Rural de Supervision des Activités du Programme de Pays du PAM Niger 2009-2013 dans le cadre du PTA 2013 dans les régions de Tahoua et Maradi (du 02 au 12 Janvier 2014)
Cette mission est la deuxième exécutée conjointement par la Direction du Sous/Programme Développement Rural et la Direction et Direction des Appuis au Développement Communautaire. Elle s'inscrit dans le cadre du PTA 2013 et a pour but la supervision d'un échantillon de Banques Céréalières (BC) et Banques de Soudure (BS) mises en place entre 2009 et 2012 dans les Régions de Tahoua et Maradi. -
Rapport de la première mission conjointe DADC, Sous/Programme Développement Rural de supervision des Activités du Programme de Pays du PAM Niger 2009-2013 dans le cadre du PTA 2013 dans les Régions de Tillabéry et Dosso.
Dans le cadre de l'exécution du Plan Annuel (PTA) 2013 du Programme de Pays du PAM Niger 2009-2013, le Sous/Programme Développement Rural act2 et la Direction des Appuis au Développement Communautaire (DADC) ont entrepris, du 09 au 21 décembre 2013, une mission de supervision des banques céréalières appuyées en vivres PAM de 2009 à 2012 dans les régions de Tillabéry et Dosso. -
Rapport de mission au Projet de Développement Rural de Tahoua (PDFT-financement GTZ,KFW)
Dans le cadre de la clôture définitive du Projet de Développement Rural de Tahoua (PDRT - Financement Coopération Allemande), une mission composée comme suit a séjourné du 27 novembre au 02 décembre 2003 à Tahoua : M.Harou Adamou : SMPL/DAAF/MDA ; M. Mouha Mahamadou : DEP/MDA -
Rapport de suivi de la mise en œuvre de la SDRP 2008 : Secteur développement rural et sécurité alimentaire
Ce rapport s'inscrit dans le cadre global de suivi de la mise en œuvre de la SDRP 2008. Il est le fruit d'un processus itératif et participatif entre les cadres des ministères techniques, ceux des ONG et les partenaires techniques et financier du secteur. -
Rapport de synthèse du concours de proverbe
Organisé conjointement par la Direction de la population et le projet bien être familial et communautaire dans les coopératives (NER/92/P02) en vue de cibler un certain nombre de proverbes en Haoussa et en Djerma pouvant servir à la sensibilisation sur l'espacement des naissances et la parenté responsable; un concours a été ouvert en juillet 1993 et la date de clôture fixée pour le 6 aout 1993. -
Rapport du contrôle interne : du 1er Juillet au 30 Septembre 2014
La mission de contrôle interne du PRODEX a pour but d'un coté d'assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information et de l'autre l'application des instructions de la Direction et de favoriser l'amélioration des performances. Il vise fournir une assurance raisonnable quant aux objectifs suivants : 1) Optimisation des processus d'activités et des activités d'un service , 2) Fiabilité des informations financières et de gestion ; 3 (Conformité aux lois et aux réglementation en vigueur. -
Rapport mensuel d'activités : Logistiques décembre 2013
La Direction des Appuis au Développement Communautaire (DADC), étant la contrepartie nationale du Programme Alimentaire Mondial (PAM), résume ses activités logistique à la gestion des vivres mobilisés par le PAM et suivi des exonérations. -
Rapport mensuel d'activités : Logistiques Juin 2014
La Cellule PAM, étant la contrepartie nationale du Programme Alimentaire Mondial (PAM), résume ses activités logistique à la gestion des vivres mobilisés par le PAM et suivi des exonérations. -
Situation alimentaire, nutritionnelle et socio-éducative du Département de Ouallam
Dans le Département de Ouallam, l'installation de la campagne agricole d'hivernage 2011-2012 a démarré à la deuxième décade de Juin 2011 et s'est poursuivi jusqu'à la troisième décade de Juillet où 100% des villages ont effectué les semis humides. Deux périodes de sécheresses ont été enregistrées; la première s'est étalée de la 3em décade de Juin à la 2em décade de Juillet et la seconde, de la 3em décade d'Aout à la 3em décade de Septembre. -
Synthèse du rapport d'évaluation finale du projet de promotion des exportations agro-pastorales (PPEAP)
Le projet de promotion des exportations Agro-Pastorales (PPEAP) a réalisé un certain nombre de résultats pendant que sa phase actuelle prend fin le 31 octobre 2005. C'est dans cette perspective que le Ministre du Développement Agricole a crée un Comité National d’Évaluation Finale par arreté N°056/MDA/CAB du 03 juin 2005 et a nommé les membres dudit comité par arrêté N°059/MDA/CAB du 30 juin 2005 en lui assignant des termes de référence bien définis. -
Plan de formation triennaux 2012-2014 des ministères : Thèmes de formation communs aux directions centrales et aux directions régionales
Dans la mesure où les départements ministériels partagent un champs commun d'intervention qui est le secteur rural, il est apparu au terme du processus d'élaboration des plans de formation continue qu'un certain nombre de thèmes sont communs aux directions centrales et aux directions régionales des ces départements ministériels. -
Audit technique des micros projets financés par le PAC 2
L'Inspection Générale des Services du Ministère de l'Agriculture (IGSIMAG) figure parmi les institutions nationales impliquées dans la mise en œuvre du PAC2. Elle effectue des missions de contrôle de qualité, dans le cadre d'une convention de partenariat, en collaboration avec les Inspections Générales des Services des Ministères de l’Élevage, de l'Hydraulique et de l'Environnement et les Directions du Génie Rural et de l’Étude et de la Programmation (Division Crédit rural). -
Élément de formation N° II : L'organisation du suivi des activités des groupements précoopératifs féminins
Dans le cadre de sa première Phase, le Projet SEN.82.oo4. parvenait à équiper 120 groupements féminins. Dans le cadre de sa deuxième Phase en cours, le Projet devait étendre le bénéfice de disposer dl un équipement de traitement des produits agricoles, à quelque 347 nouveaux groupements. L'organisation comptable, mise en place depuis la Phase I, pour 11 exploitation par les groupements féminins, de Ces différents équipements, ne prévoyait pas de documents transmissibles, par le moyen de copies. -
Assistance et formation en faveur du développement rural
Le Développement économique et social ne peut se concevoir sans une véritable participation volontaire des populations. Beaucoup de programmes ou de projets ont été voués à l'échec parce qu'ils avaient nié cette réalité, privilégiant les aspects techniques au détriment du facteur humain. Il est clair que cette participation passe par un préalable la formation; elle doit être convaincante, adaptée, efficace. Conscient de cet impératif, le Gouvernement du Niger fait de la formation, sous toutes ses formes, une imposante privilégiée des projets de développement. -
Bilan diagnostic des activités de 1974 à 1990
Pays à dominance rurale (85% de la population) dont l'économie est essentiellement basée sur l'Agriculture et l’Élevage, le NIGER a connu plusieurs phases de politiques agricoles liées aux conjonctures économiques et écologiques. Marqué par une situation alimentaire excédentaire durant les dix (10) premières années de son indépendance, le NIGER est passé à une situation d'insécurité alimentaire après les années 70, caractérisée par une alternance de campagnes agricoles déficitaires, excédentaires et d'équilibre. -
Préparation de la table ronde sur le secteur développement rural
La consultation sur le Développement rural qui se tiendra à Niamey les 24-25-26 Mars 1988 s'inscrit dans ce qu'il est convenu d'appeler le processus de la table ronde du Niger. La première consultation a eu lieu à Niamey, du 31 Mars au 3 Avril, 1987. Elle a permis d'exposer aux représentants des Bailleurs de fonds le Plan de Développement Économique et social (PDES) 1987-1991 (Ordonnance No. 87-015 du 30.04.87). La deuxième tenue à Genève du 30 Juin au 2 Juillet 1987, a eu pour objet de consulter les bailleur~ de fonds sur les politiques et les stratégies du plan, ainsi que sur les schémas alternatifs de financement souhaités. -
Développement rural
Les drames récents concernant la situation alimentaire 'de nombreux pays ont montré que ceux-ci étaient mal préparés à faire face aux problèmes de tous ordres qui se posent en cas d'urgence. L'amélioration conjoncturelle de la situation alimentaire [aide alimentaire. meilleurs conditions climatiques] ne doit pas faire oublier les graves menaces qui existent pour le moyen et le long terme. -
Le projet d'appui au développement rural du département de Dosso
Le Projet d'Appui au Développement Rural du Département de Dosso a été identifié en Mai-Juin 1989 et son évaluation est intervenue en Octobre-Novembre 1990. L'Accord de Prêt a été signé le 16 Décembre 1993 et sa mise en vigueur finalement prononcée le 29 Août 1997. De l'évaluation du Projet à la mise en vigueur de l'Accord de Prêt, il s'est passé près de sept (7) ans. -
Projet Mékrou : Enquête sur les ménages; présentation des données et analyse préliminaire
Le tourisme durable, en particulier dans les pays en développement, est promu par la Convention sur la biodiversité et est inclus dans les Objectifs du Développement Durable (Objectif 15). La mise en œuvre du programme Agenda 21 contribue également à la promotion et au développement du tourisme durable. Les parcs naturels en Afrique constituent des atouts naturels qui jouent un rôle essentiel dans le bien-être des populations locales grâce aux différents services écosystémiques qu'ils génèrent. Ceux-ci drainent chaque année un flux significatif de visiteurs qui en font également des atouts économiques; d'où la nécessité de préserver leur biodiversité. L'évaluation économique de la valeur récréative de ces actifs naturels peut contribuer à estimer une valeur plus concrète de ces services souvent difficiles à appréhender et ainsi appuyer/stimuler la prise de décision en matière de protection leur biodiversité et leur développement durable. -
Construction et/ou réhabilitation de 108,44 km de pistes rurales dans les régions de Maradi et Tahoua
Le présent avis d'appel d'offres fait suite à l'avis général de passation de marchés du Ministère de l'Agriculture pour l'année 2015 publié dans le journal Sahel Dimanche N° 1631 du 27 février 2015. 2. Dans le cadre de l'exécution du financement additionnel au Projet d'Urgence pour l'appui à la sécurité alimentaire et le développement rural (PUSADER+) sur financement du Fonds de l'OPEP pour le développement international (OFID) dans le cadre du Programme Niger FIDA , le Ministère de l'Agriculture lance un Appel d'Offres International pour la réalisation des travaux de construction/ réhabilitation de 108,44 km de pistes rurales dans les régions de l"1aradi et Tahoua. -
Programme de développement rural de l'Ader Doutchi Maggia (Programme intégré Keïta)
Dans le cadre de la formulation de la quatrième phase du Programme de Développement Rural Ader Doutchi Maggia, une mission s'est rendue sur le terrain du 29 Septembre au 12 Octobre 2002. Cette mission était composée de plusieurs spécialistes Nigériens du secteur rural et de l'équipe du programme. Elle avait pour mandat, de déterminer les capacités locales d'appropriation des réalisations, d'examiner les conditions de transfert des acquis du programme et de formuler un programme d'actions permettant un désengagement efficace au bout de deux ans de la future phase. Au cours de son séjour sur le terrain, la mission a visité toute la zone d'intervention du programme et a rencontré les populations, les autorités administratives et traditionnelles ainsi que les services techniques. -
Analyse des déterminants de conflits dans les communes de
Tchintabaraden et TassaraDans le cadre de la mise en œuvre du projet « Paix et Développement des Jeunes dans la Zone de Tahoua », le Fonds des Nations pour l’enfance (UNICEF) au Niger a mandaté Search for Common Ground (SFCG) pour conduire une étude destinée à identifier les principaux déterminants des conflits dans les communautés d’intervention du projet dans la région de Tahoua. C’est ainsi qu’une étude a été réalisée entre octobre et décembre 2013 dans les 2 communes de Tchintabaraden et Tassara. L’étude s’est basée sur une méthodologie mixte combinant groupes de discussion (11), entretiens individuels (32) et enquêtes à échantillonnage aléatoire avec 840 personnes (511 hommes et 329 femmes), afin de collecter des données qualitatives et quantitatives présentées dans ce rapport. Ces entretiens, groupes de discussion et enquête ont visé à capturer les informations relatives aux perceptions des populations par rapport aux conflits, aux acteurs de conflits, mais aussi aux mécanismes de résolution des conflits existants. -
Schéma de développement et d'aménagement du département de Keïta : Bilan diagnostic
Keita est un des 8 départements composant la Région de Tahoua. En 2001 il comptait 218 337 habitants dispersés en quatre communes sur une superficie totale de plus de 4 962 km2. Département enclavé, soit par rapport au chef lieu régional, soit par rapport à la RN 1, Keita souffre de cette condition surtout pour déboucher ses productions de rente, notamment l’oignon et la tomate. Par rapport aux autres départements de la région, Keita se caractérise par le relief accidenté, qui rend les 38 % du territoire tout à fait inapte à l’utilisation agro-sylvo-pastorale. Les aléas de faible ou irrégulière des précipitations jettent plusieurs villages du Département en condition de déficit céréalier. A ce propos la distribution des pluies est très importante. Souvent les « évènements intenses », qui apportent en moyenne 57% de l’eau, sont concentrés dans une période trop brève pour le développement optimal des cultures. Dans ce cadre l’exode marque sensiblement Keita, en particulier lors de la sécheresse du 1984, et continue aujourd’hui, à caractériser le Département comme une des zones à plus faible croissance démographique du Niger. -
Schéma de développement et d'aménagement du département de Keïta : Volet II ; axes stratégique et actions prioritaires
Le deuxième volet du SDADK résume les stratégies que le Département de Keita à défini en juin 2008 pour améliorer les conditions de vie de ses population à l’horizon 2020. Le Niger est en train d’entrer dans une époque de changements sans précédents. Tout d’abord la communalisation intégrale de son territoire et la gouvernance locale. Et dans les derniers années l’exploitation de nouvelles ressources minières et la réalisation du grand barrage de Kandadji permettrons dans quelques année l’autonomie énergétique. Le Département de Keita ne dispose pas de ressources minières. En plus il doit faire face à une augmentation très forte de population dans un environnement avare de ressources naturelles renouvelables. -
Bonne gouvernance et gestion des programmes de développement rural
Dans les pays du sud, le développement de l'agriculture est d'une importance cruciale si l'on veut réduire l'extreme pauvreté des populations vivant en milieu rural dont les 3/4 de la population dépendent directement ou indirectement de l'agriculture pour la survie. Cette agriculture reste fortement tributaire des changements climatiques et la dégradation de l'environnement caractérisée par le persistance des systèmes de productions traditionnels. -
Projet d'Appui au Développement du Secteur Rural dans les régions de Dosso et Zinder : PASDR Zinder
Le présent devis programme de démarrage est élaboré dans le cadre de mise en œuvre du << Projet d'appui au développement rural dans les régions de Dosso et Zinder>>. L'objectif général du projet est de contribuer à assurer la sécurité alimentaire en favorisant un développement agricole durable et en améliorant l'accès des populations rurales aux opportunités. -
Étude pour le projet de développement rural centre sur les habitants pour la lutte contre la désertification dans le sud de la région de Ségou en République du Mali
La zone d'étude concerne une partie de la région de Ségou située dans le bassin central du Mali. Cette zone est entourée du fleuve Niger et son affluent, le Bani, et forme une plaine relativement propice à l'agriculture. -
Note de Présentation de l'Equipe d'Arrondissement, PGRN/Say : 7èm édition conjointe de supervision Gouvernement du Niger, Banque Mondaile
L'arrondissement de Say est une zone agricole qui connait de forte pression démographique due l'affluence des populations qui sont à la recherche des meilleures terres de cultures. Ce peuplement inquiète les populations autochtones qui souvent vendent leur terre sans informer les populations allochtones qui les mettent en valeur. Ceci est l'une des causes principales de la baisse drastique de la fertilité des sols dans l'arrondissement. -
Plan de Développement Économique et Social : sous secteur agriculture (2000-2004)
L'agriculture représente la principale activité de plus de 85% de la population active du pays. Sa part au PIB national a représenté, au cours de ces quatre dernières années. -
Préparation des consultations sur le secteur du développement rural : département d'Agadez
La présente étude s'inscrit dans le cadre de la préparation des consultations sur le secteur du développement rural. A cet effet, des équipes ont séjourné dans les départements du 15 Octobre au 7 novembre 1987 pour rassembler les informations nécessaires permettant de préparer un dossier par région. -
Système d'irrigation par gravitation du nord de l'inde : le rôle du capital social dans la gestion locale des ressources communes
La gestion sociale de l'eau est l'un des nouveaux défis auxquels devra répondre l'Inde. Après la remise du rapport de la Commission nationale sur la gestion intégrée des ressources en eaux1, les débats qui ont actuellement cours en Inde sur la politique de l'eau en général, et de l'irrigation en particulier, marquent un changement d'orientation important. L'amélioration de la gestion des ressources en eau et des infrastructures existantes devra être prioritaire, plutôt que le développement de nouvelles capacités2. En effet, la politique des grands travaux d'irrigation (barrages-réservoirs et canaux) et la multiplication incontrôlée des forages individuels (puits tubés) sont sérieusement remis en cause au vu des coûts économiques, écologiques et humains qui leurs sont associés aujourd'hui. -
L'agriculture climato-intelligente (ACI)
L’agriculture climato-intelligente (ACI) repose sur trois piliers : la sécurité alimentaire et le bien-être des agriculteurs, l’adaptation au changement climatique,l’atténuation du changement climatique. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique. -
Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2022-2026 : Rapport d'analyse diagnostique globale
Le présent rapport d’analyse diagnostique constitue la première phase du processus de formulation du PDES 2022-2026. Cette analyse porte sur la situation de la gouvernance, du développement du capital humain, des infrastructures, équipements et secteur privé, de la modernisation du monde rural et des contributions régionales. Il procède également à une hiérarchisation des défis majeurs auxquels le pays fait face, en tenant compte des contraintes, difficultés, potentialités et moyens mobilisables. Cette analyse, qui résulte de la contribution des différents acteurs permet de déterminer les orientations stratégiques globales, sectorielles et régionales pour accélérer le rythme des progrès économiques et sociaux, en vue de répondre aux aspirations de développement des populations. -
Développement communautaire et réduction de la pauvreté dans un contexte de décentralisation
Ce document est composé de cinq parties. La première présentera le contexte socioéconomique des pays des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Elle sera suivie de la présentation du concept de développement communautaire et de son utilisation dans la lutte contre la pauvreté. La troisième partie se focalisera sur la présentation de quelques études de cas (Burkina Faso, Mali et Niger). La dernière partie portera sur la présentation des leçons apprises sur l’amélioration des conditions de vie des populations, la réplication des expériences réussies et l’amélioration de la gouvernance. -
Le développement communautaire un concept, une histoire, des valeurs
Dans le champ du travail social actuel, le développement communautaire apparaît comme une méthodologie de plus en plus plébiscitée, sinon par les travailleurs sociaux eux-mêmes, en tout cas par les mandataires politiques, régionaux pour la plupart, qui proposent depuis dix à quinze ans des programmes de développement en tout genre. Mais que recouvre donc ce concept, souvent présenté comme novateur ? A quelles réalités renvoie t-il ? Quels sont ses enjeux idéologiques, politiques, institutionnels, organisationnels, éthiques… ? C’est à l’exploration de ces questions que se propose, modestement, de contribuer cet article. -
Etude de faisabilité : Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Version Finale
Le Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales de la Région du Liptako-Gourma est né du rapprochement des projets nationaux suivants : - projet de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales dans les régions du Nord et du Sahel au Burkina Faso ; - projet de gestion durable des terres et amélioration de la résilience des populations locales dans les communes frontalières des régions de Gao, Mopti et Tombouctou au Mali ; - projet de renforcement de la résilience des communautés rurales riveraines du W dans le secteur d’Aïnoma au Niger. -
Etude sur l'approfondissement du diagnostic et l'analyse des systèmes de production agrosylvopastoraux dans le cadre de la mise en oeuvre de la stratégie de développement rural
Le présent rapport est le résultat de la consultation pour l'approfondissement du diagnostic du secteur rural et pour l'analyse des systèmes agro-sylvo-pastoraux au niveau de la région de Diffa.
Le rapport est établi sur la base des informations fournies par les différents cadres régionaux. La collecte de données a été effectuée suivant des fiches établies conformément aux besoins d'information dans chaque volet du secteur rural. Le consultant n'a pas eu toutes les informations voulues et ce malgré les entretiens qu'il a organisés avec chacun des responsables des services concernés en vue de repréciser certaines questions et d'obtenir des informations qui ne sont pas
consignées sur papier. Ce rapport qui est issu de l'exploitation des fiches et de la compilation des données recueillies lors des entretiens comprend six parties essentielles. Le chapitre 1 est descriptif. Il donne la position géographique de la région et sa superficie. Il donne également le découpage administratif, le zonage agro-écologique, les infrastructures rurales et les aspects démographiques de la région.
Dans le second chapitre il est décrit les principaux systèmes de production et les activités y afférentes, allant de la production jusqu'à la commercialisation. Il spécifie pour chaque système les unités de production, les filières, les différents marchés, les acteurs et leurs stratégies ainsi que les contraintes et potentialités de développement.
La troisième partie du document traite des productions spécifiques à la région. Elle est présentée sous fonne d'encadré. Quant à la quatrième partie, elle aborde les autres activités rurales qui ne sont pas des domaines de l'agriculture, de l'élevage et de l'environnement. Le chapitre 5 est lui consacré aux conditions de vie et de production du monde rural dans la région. Il précise les sources de revenu, la vulnérabilité, les conflits fonciers, l'organisation des acteurs ruraux, la disponibilité et la circulation de l'information. La dernière partie donne les perspectives de développement de la région. Il y est aussi rappelé les problèmes majeurs que connaît la région sur la base desquels les propositions d'orientations stratégiques ont été formulées. -
Projet RESILAC (Redressement Économique et Social du Lac Tchad) : note de présentation
Le lac Tchad est un pôle rural attractif en ressources et en emplois, essentiel pour la vie des millions d’habitants de son arrière-pays. Alors qu’il constitue une zone emblématique des menaces du changement climatique et de ses enjeux dans les pays pauvres, il est désormais aussi au centre d’une crise sécuritaire régionale liée au groupe Boko Haram. Les défis de développement de la région sont donc multiples : politiques, socio économiques, écologiques, hydrologiques et de gouvernance. Pour que son potentiel puisse contribuer durablement au développement économique régional, les mesures d’urgence déjà déployées devront être prolongées par des actions à moyen terme et de plus grande ampleur. -
Faisabilité d'un projet de résilience et de sécurité alimentaire dans les régions de Zinder et Diffa, Niger : le Projet d'Appui à la sécurité alimentaire (PASAM 4)
Le présent rapport est structuré conformément au plan type proposé en annexe des termes de référence. Il comprend huit chapitres, à savoir : (1) Présentation de l’étude (contexte, objectifs, déroulement, organisation du rapport), (2) Cadre général d’intervention (secteur rural, expériences et stratégies nationales, initiative du projet), (3) Problématiques de développement régional (ressources, acteurs, dynamiques, enjeux), (4) Résultat du diagnostic : synthèses des actions du même type ou complémentaires, (5) Contenus du projet (stratégie, objectifs, résultats attendus, activités, mode opératoire), (6) Organisation et moyens (montage institutionnel, budget et plan de financement par composante, suivi-évaluation), (7) Faisabilité (analyse économique, impacts, risques) et (8) Annexes (termes de référence, personnes ou institutions rencontrées, documents consultés, cartes, cadre logique, budget détaillé). -
Rapport de synthèse de l'analyse diagnostique transfrontalière : partie nigérienne du Bassin du Lac Tchad
Ce document sur les ressources en eau de la portion nigérienne du bassin du Lac Tchad doit contribuer à l’élaboration de la partie consacrée aux Données de Base dans le Bassin Conventionnel, tel que décrit dans les grandes lignes de l’ADT. L’élaboration de l’ADT est un processus participatif impliquant les acteurs locaux, nationaux et régionaux. Aussi, ce rapport a-t-il servi de base de discussions à l’atelier national ADT/PAS auquel ont pris part les membres du Comité National Inter-Ministériel de Pilotage tenu les 28 et 29 juin 2006. -
Étude complémentaire et d’actualisation pour la caractérisation des sites menacés de dégradation et leurs enjeux environnementaux dans les Sept (7) Pôles de Développement Economique (PDE) du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) dans la région de Tahoua
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), le renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique constitue une des priorités majeures pour l’atteinte des résultats en matière de développement de l’agriculture familiale. A ce titre, le ProDAF s’est assigné objectif global de contribuer à assurer durablement la sécurité alimentaire des ménages ruraux et au renforcement de leurs capacités de résilience aux crises, tout en inscrivant dans la Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI).. Le programme vise Spécifiquement à accroitre durablement les productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux, à améliorer les activités de post-production et de commercialisation des productions des petits producteurs agro-sylvo-pastoraux organisés des régions de Maradi, Tahoua et Zinder. -
Household socio-economic factors and soil fertility management on millet fields of southwestern Niger
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education. -
Projet de Recherche-Développement pour la Sécurité alimentaire et l'adaptation au changement climatique : rapport de la revue interne
L’objectif global de cette revue interne est de montrer et mesurer les changements opérés du fait des actions du projet REDSAACC à travers l’évaluation des effets/impacts de la mise en œuvre de l’approche du projet dans le transfert des technologies et le partage des innovations locales pour une adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques. -
Étude sur l’amélioration de l’inclusion économique dans les filières agricoles en Afrique sub-saharienne : analyse des dispositifs publics/privés de mise à disposition d’informations pour les agents économiques des zones rurales
La présente étude répond donc à la nécessité de mieux orienter l’intervention publique en matière de mise à disposition d’informations à destination des acteurs économiques du monde rural d’ASS. Il s’agit donc de formuler un ensemble de recommandations basées sur un inventaire et une analyse des dispositifs publics et privés les plus significatifs sur le continent. -
Projet de relance et de développement de la région du Lac Tchad (PROLAC) : cadre de politique de réinstallation (CPR)
La région du Lac Tchad fait partie des zones d’Afrique les plus troublées où sévit une insécurité chronique et une dégradation des conditions de vie des populations. Jadis, considéré comme un exportateur net de produits alimentaires et un pourvoyeur d’emplois saisonniers, le bassin du lac Tchad est aujourd’hui confronté à des problèmes de pauvreté, d’insécurité physique et alimentaire. Si la région du Lac représentait un centre de production alimentaire, c’est parce qu’elle offrait tout au long de l’année une source relativement sûre d’eau, de fourrage et de terres fertiles. De plus, ses systèmes agricoles et halieutiques principalement familiaux correspondaient à des activités à forte intensité de main-d’œuvre et généraient un nombre important d’emplois (transformation, commerce, artisanat et transport). -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de résilience sociale : cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Des fiches d’enquêtes ont été administrées auprès des producteurs maraichers de site de Malbaza. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’ensemble des données collectées est soumis à des traitements. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution de maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434328, 75FCFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune. L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement techniques, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs. -
Cadre de Politique de Réinstallation des Populations du Projet Village Intelligent au Niger
Le Projet Villages Intelligents, initié par le Gouvernement du Niger avec le soutien financier de la Banque mondiale, vise à combler la fracture numérique entre le milieu urbain et rural et accélérer le développement rural du pays grâce à la pénétration du numérique. Le PVI contribuera à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales par le développement des services d'administration en ligne tels que l'agriculture, la santé et l'éducation, ainsi que le renforcement de l’inclusion financière grâce une meilleure utilisation des services numériques par tous les groupes sociaux.
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Nourrir l'Afrique : stratégie pour la transformation de l'agriculture africaine 2016-2025
La présente Stratégie vise à intensifier les efforts antérieurs, et non à faire double emploi avec ceux-ci, à travers la mise à l’échelle des interventions en cours et couronnées de succès sur le continent, tout en développant davantage les capacités requises des acteurs, tant publics que privés, intervenant dans l’ensemble du système, de façon à pérenniser les impacts positifs de ces interventions. Le Groupe de la Banque africaine de développement est bien placé pour jouer un rôle particulièrement important dans une telle transformation, à travers la présente Stratégie, en agissant comme catalyseur de tels efforts, notamment à travers l’utilisation, entre autres atouts, aussi bien de son levier financier pour mobiliser les investissements nécessaires que de son pouvoir de mobilisation pour amener les différents partenaires autour d’une même table et renforcer l’obligation de rendre compte. -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Le GAFSP permet-il de toucher les petits producteurs agricoles du Niger?
Au Niger, le GAFSP soutient le Projet de Mobilisation des Eaux pour le Renforcement de la Sécurité Alimentaire dans les Régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERSA-MTZ). Ce projet a pour objectif le renforcement de la sécurité alimentaire par l’augmentation, de façon durable, de la production et de la productivité agricole à travers la mobilisation des eaux de surface et souterraine. Il cible 213 000 producteurs partenaires directs et 460 000 producteurs partenaires indirects des régions de Maradi, Tahoua et Zinder, où vivent près de 60% de la population du Niger. Les trois régions sélectionnées présentent des taux particulièrement élevés de malnutrition, de pauvreté et d’insécurité alimentaire par rapport à l’ensemble du Niger. -
Dynamique actuelle impacts socio-économiques du barrage de Kassama dans la région de Zinder au Niger
L’objectif du présent travail est, d’une part, étudié le fonctionnement et le comportement hydrologique du barrage de Kassama et, d’autre part, les impacts socio-économiques de cette retenue. Dans la partie occidentale du Niger, les recherches portées sur le fonctionnement hydrodynamique de plusieurs bassin verssants ont conclu que l’augmentation du ruissellement (malgré la diminution des précipitations) [16] est générée par des modifications des états de surface du sol. Les champs de cultures ou les glacis en général sont le théatre de cette modification. Dans le secteur de Kassama, cette unité géomorphologique (glacis) couvre une superficie de 9 950 ha soit 55 % par rapport aux autres unités géomorphologiques. Les sols de cette unité sont constitués sur le matériau granitique où le ruissellement est important. De ce fait, les unités hydrogéomorphologiques du bassin versant de Kassama s’expliquent par la conjugaison des activités anthropiques et la nature du sol (en général nu) [17]. D’après l’analyse du paysage et les entretiens avec la population locale, les aménagements antiérosifs installés dans le cadre du barrage, ont joué un rôle significatif sur la dynamique hydro-érosive. Autrement dit, ces aménagements ont réduit la ménace d’ensabement du barrage. -
Projet intégré de désenclavement des zones de productions transfrontalières Hamdara-Wacha-Doungass-Frontière Nigeria
Le Gouvernement de la République du Niger va obtenir de la Banque Africaine du Développement un appui financier pour la mise en œuvre du Projet Intégré de Désenclavement des Zones de Productions Transfrontalières Hamdara-Wacha-Doungass-Frontière Nigéria (PIDZPT). Dans ses efforts inlassables de lutte contre la pauvreté, d’améliorer le capital humain et les conditions de vie des populations, surtout du monde rural, le Gouvernement du Niger s’est doté d’une politique nationale de développement économique et social, qui s’est fixée comme but principal, le développement socioéconomique durable qui passe indélébilement par la construction d’infrastructures routières durables. C’est dans cette optique que s’inscrit la mise en œuvre de la composante B du projet. -
Décentralisation et développement : la reconstruction du développement local : cas de la commune rurale de Guidimouni (Niger)
Depuis son lancement en 1993, le processus de décentralisation connaît plusieurs reports liés à la persistance des troubles politiques (cohabitation gouvernementale en 1995, Coup d’État et révision de la constitution en 1996 et 1999) ; il ne connaîtra sa concrétisation qu’en 2004 avec l’organisation des élections municipales. Si l’adoption de la décentralisation suscite beaucoup d’espoir, sa mise en œuvre est objet de questionnements. La commune rurale de Guidimouni dans le centre-est du pays nous livre un aperçu sur ce point. L’analyse de la conduite du processus de décentralisation dans cette commune interpelle sur la participation des acteurs locaux dans la conception 10 du projet. L’implication des acteurs locaux est indispensable pour impulser une dynamique de changement dans le quotidien des populations de cette commune. -
Développement communautaire et gestion des connaissances pour l'initiative Satoyama au Niger
L’objectif principal du programme est de développer une bonne gestion durable de la biodiversité et des activités durables de subsistance avec les communautés locales dans les paysages de production socio-écologique pour maintenir, reconstruire et revitaliser les paysages, en conformité avec les cinq perspectives suivantes de l’Initiative Satoyama à savoir : (i) l’utilisation des ressources dans les limites de la capacité de charge et de la résilience de l’environnement ; (ii) l’utilisation cyclique des ressources naturelles ; (iii) la reconnaissance de la valeur et de l’importance des traditions et des cultures locales ; (iv) le gestion des ressources naturelles par les différentes entités participantes et coopérantes et (v) les contributions aux activités socio-économiques locales. -
Profil des moyens d’existence région de Zinder Magaria et Dungass – Zone agricole centrale de culture de céréales et des légumineuses Niger
L’agriculture se pratique sur le sol sablonneux, bien qu’on y trouve de l’argile dans certaines parties de la zone. Malgré que cette zone présente certaines potentialités agricoles modérées, elle n’est pas autosuffisante en matière de sécurité alimentaire, même au courant d’une année des bonnes récoltes. Les principales cultures vivrières sont le mil, le sorgho. Il faut noter que la production du sorgho a diminué ces dernières années en raison de la dégradation progressive des sols et des déficits pluviométriques ne permettant aux cultures de boucler leur cycle normal de culture. Cependant, le niébé, l’arachide et le sésame sont les principales cultures de rente dans cette zone. En effet, le sésame est en train de prendre la place de l’arachide suite à la forte demande de ce produit sur les marchés surtout du Nigeria. Pourtant cette zone était autrefois la première zone de production d’arachide au Niger qui a conduit à la création d’une usine de transformation de l’arachide. -
Etude de cas pour la validation du standard CCB (Volet Communautés)
La présente étude réalisée sur un échantillon de 4 grappes (Chabaré dans la région de Maradi, commune rurale de Maïjirgui, Chéri dans la région de Diffa, commune urbaine de Maïné Soroa, Lido dans la région de Dosso, commune rurale de Guéchémé et Tchida dans la région de Tillabéry, Commune rural de Dantchiandou) a été commanditée pour évaluer l'évolution du bien-être économique et social des communautés et comparer le scénario "avec projet" à celui "sans projet" en vue d’élaborer un document d'informations sur les avantages du projet, en conformité avec les standards CCB. Pour l’exécution de la tâche, des outils d'enquête ont été au préalable élaboré puis, validés par l’Unité de Gestion du Projet. Ces outils, composés de quatre guides d'entretien, étaient destinés aux : (i) Membres de la grappe ; (ii) Pépiniéristes ; (iii) Charretiers et (iv) autres bénéficiaires. La mission terrain pour la collecte d’informations s'est déroulée avec l'assistance d'enquêteurs pluridisciplinaires recrutés pour la circonstance. -
Projets d’aménagements hydro agricoles avec des pratiques d’agriculture intelligente résilientes au changement climatique - cadre de gestion environnementale et sociale
L'objectif global du projet est de contribuer à l'augmentation de la production agricole nationale en renforçant la résilience des populations aux effets néfastes du changement climatique. Les objectifs spécifiques du projet sont : (i) intensifier la production agricole de manière durable en améliorant les rendements des cultures grâce à des aménagements hydro-agricoles conçus avec des systèmes innovants d'irrigation et de pompage solaire; (ii) protéger le capital productif contre les menaces des effets du changement climatique (ensablement, inondations, etc.); (iii) assurer le fonctionnement et la pérennité des infrastructures par le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des opérateurs et des services techniques. -
Investir dans la gestion durable des terres au Niger pour un développement économique effectif
Le présent rapport est rédigé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
La conservation des fruits et des légumes
Cet Agrodok présente quelques techniques de conservations simple et relativement bon marché qui peuvent être utilisées à petite échelle au niveau individuel ou par petit groupe ( de famille par exemple). Le chapitre 2 fournit des informations générales sur la détérioration des aliments, sur ses causes et ses effets dangereux ainsi que sur les mesures à prendre pour l’empêcher. -
Charte de Développement Durable des parcs d'activités
Le manque de stratégie cohérente de développement local et d’aménagement du territoire a trop souvent conduit à une grande banalité du développement urbain et plus particulièrement des zones d’activités. -
Mesurer le développement durable
Le concept de développement durable englobe trois dimensions du bien-être – économique, environnementale et sociale – unies par un jeu de synergies et d’arbitrages complexes (graphique 1). Cette édition des Cahiers statistiques fait le point sur les progrès accomplis en matière d’élaboration d’indicateurs du développement durable et décrit certains des défis qui restent à relever. -
La gouvernance du développement durable
En 2011, l’Institut de la Francophonie pour le Développement durable (IFDD), organe subsidiaire de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF)a produit, en partenariat avec la chaire en éco-conseil de l’université du Québec à Chicoutimi, des fiches techniques (profils nationaux) regroupées dans un ouvrage unique sur l’état de la gouvernance du développement durable dans chacun de ses États et gouvernements membres1. Depuis ce temps, de nouveaux enjeux sont apparus et les États ont adopté le 27 septembre 2015 le Programme de développement durable à l'horizon 2030 dans lequel on retrouve les 17 objectifs du développement durable (ODD) et leurs 169 cibles. -
Productivité et rôles socio-économiques des cultures maraîchères dans les Communes de Tibiri Gobir et de Madarounfa (Niger)
Le maraîchage est une activité prépondérante qui prend de plus en plus de l’ampleur en milieu urbain et péri-urbain. Les communes urbaines de Madarounfa et Tibiri gobir ne sont pas en reste. Dès lors, l’objectif général de cette étude est d’évaluer la productivité et les rôles socio-économiques des cultures maraîchères sur les sites d’étude. La méthode de collecte des données a essentiellement concerné des enquêtes individuelles et des focus groupes sur chacun des deux (2) sites. Au total 50 producteurs ont été retenus sur chaque site. En vue de confronter les expériences des producteurs, des focus groupes ont été faits. Il ressort de cette étude que dix-huit (18) et dix-sept (17) cultures maraîchères sont pratiquées respectivement à Tibiri gobir et à Madarounfa. Les cultures les plus pratiquées à Madarounfa sont l’oignon avec une proportion de 23% suivi de la tomate (15%), le chou (15%) et de l’anis (15%). Par contre, dans la commune de Tibiri gobir c’est la tomate (28%) qui est la représentée puis viennent l’oignon (18%) et la citrouille (13%). -
Revue synthétique des résultats 2009-2020 , Niger renforcer la résilience
La présente revue synthétique des résultats au Niger examine les progrès de développement du pays au cours des dix dernières années et la manière dont la Banque a contribué à ces résultats. Le rapport s’intéresse en particulier aux cinq priorités de l’Institution, les High 5, à savoir : « Éclairer et fournir de l’énergie à l’Afrique », « Nourrir l’Afrique », « Industrialiser l’Afrique », « Intégrer l’Afrique », et « Améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Le présent rapport passe en revue la réalisation de ces cinq priorités dans le contexte du Niger, en se basant sur une série d’indicateurs extraits du Cadre de mesure des résultats de la Banque. Le chapitre introductif donne une vue d’ensemble de la situation économique du Niger et s’intéresse à l’appui de la Banque dans les domaines transversaux et stratégiques. Les cinq chapitres suivants examinent consécutivement les High 5, tant au niveau des progrès du Niger qu’au niveau de l’appui de la Banque. Enfin, le chapitre 6 analyse l’efficacité avec laquelle la Banque gère ses opérations au Niger. -
Revue de la littérature sur l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Niger
L'agriculture intelligente face au climat (AIC) est une approche qui aide les personnes gérant les systèmes agricoles à faire face au changement climatique de manière efficace. L'approche de l'AIC vise trois objectifs, à savoir l'augmentation durable de la productivité et des revenus, l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lorsque cela est possible. Cela ne signifie pas que chaque pratique appliquée au niveau de chaque endroit doit atteindre ce triple objectif. L'approche de l'AIC vise plutôt à minimiser les contreparties (corrélations négatives) et à promouvoir les synergies en tenant compte de ces objectifs pour éclairer les décisions du niveau local au niveau mondial, à court et à long terme, dans le but d'obtenir des solutions localement acceptables. Au Niger la mise en œuvre du PANA a été l’élément précurseur dans la pratique d’AIC puisqu’ayant permis déjà en 2006 d’identifier les options d’Adaptation. En effet l’arrivée du concept d’AIC a servi de tremplin pour démultiplier et vulgariser les options identifiées lors de l’élaboration du PANA. -
Le maraichage : technique de production et difficultés, rencontrées par les producteurs de moundou au Tchad
Cette étude analyse la contribution du maraichage à l’amélioration des conditions d’existence des ménages pauvres, dans la ville de Moundou au Tchad. Les ménages qui s’adonnent au maraîchage sont généralement les plus pauvres, contraints à rechercher quotidiennement les revenus monétaires et la nourriture. Cette étude a pour objectif de contribuer à la réflexion sur l’état de connaissance de la contribution du maraîchage à la sécurité alimentaire. Les données et informations ont été collectées par l’observation directe, les entretiens de groupe et les entretiens individuels à travers un questionnaire. Les résultats ont montré que les maraîchers sont majoritairement originaires de la province dont Moundou est le chef-lieu. -
Cadre de gestion environnementale et sociale
Au Sahel, sous le leadership du CILSS, la Banque Africaine de Développement (BAD) a initié depuis 2014 le financement et la mise en œuvre du Programme régional de résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Une solution durable à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel nécessite l’amélioration de la résilience au changement climatique, le maintien de la productivité des terres, le financement à long terme du secteur agricole, le développement du commerce et l’intégration régionale. En apportant des investissements soutenus à plus long terme pour la résilience des ménages, on réduira considérablement les coûts de l’aide d’urgence et à terme, on aboutira ainsi à la rupture du cycle des famines récurrentes. C’est dans ce cadre que le P2RS a été conçu. -
La capitalisation par et pour le RBM : Conseils pratiques à l'attention des leaders et techniciens du Réseau Billital Maroobe
De nombreuses initiatives visant à capitaliser les expériences au sein des organisations paysannes (OP) tant aux échelles locale, nationale et régionale se mettent en place depuis quelques années. Qu’ils soient impulsés par les partenaires au développement ou nés de la volonté des acteurs eux-mêmes, ces processus de capitalisation s’avèrent essentiels à la vie de toute organisation, et plus particulièrement pour les OP, dans le domaine de la gestion et de la valorisation des connaissances intrinsèques de ces organisations. L’utilité des résultats de la capitalisation se confirme de plus en plus tant pour la valorisation du savoir-faire existant – mais parfois ignoré -, pour le renforcement des capacités des acteurs que pour la consolidation des actions de plaidoyer politique. -
Agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre : réalités et perspectives
Ce numéro de Grain de sel consacré à l’agroécologie en Afrique de l’Ouest et du Centre tente de répondre à ces différentes questions, en faisant participer au débat une diversité d’acteurs, chercheurs et praticiens, du Nord et du Sud. Le numéro s’attache tout d’abord à examiner le concept d’agroécologie, son origine, ses évolutions et ses définitions pour les acteurs de la région. Des articles présentent ensuite une série d’expériences, au niveau national et local, illustrant les réalités, les succès et les limites des pratiques agroécologiques sur le terrain. La dernière partie du numéro interroge plus précisément les obstacles et les leviers à un changement d’échelle des pratiques agroécologiques en Afrique de l’Ouest et du Centre. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Systèmes d’innovation agricole
La production et l’utilisation de nouvelles connaissances sont importantes pour toutes les entreprises, y compris dans l’agriculture. Mais, bien souvent, le nouveau savoir susceptible d’accroître la productivité, la compétitivité et la viabilité d’une exploitation agricole n’est pas adopté à grande échelle. Ce manque d’innovation dans l’agriculture a conduit à une quête de nouveaux plans cadres tels que des « systèmes d’innovation » qui aident à comprendre comment se déroule le processus d’innovation agricole et comment augmenter sa pertinence et sa qualité. -
Promouvoir des services de conseil rural sensibles à la nutrition
Les services de vulgarisation et de conseil rural (SCR) aident les petits producteurs à améliorer la productivité et l’efficience de leur exploitation et à prendre des décisions concernant les perspectives de leur entreprise. Les SCR englobent non seulement les services publics de vulgarisation mais aussi des services organisés et financés par des sociétés privées le long de leurs chaînes d’approvisionnement – par exemple, une entreprise de transformation de produits alimentaires ou un groupement d’achats de produits peut établir un système de sous-traitants satellites et employer ses propres agents de vulgarisation. -
Comment pérenniser les acquis de la lutte antivectorielle ?
En Afrique de l’Ouest comme dans d’autres régions, l’échec de la plupart des projets de développement de première génération a souvent été attribué à l’incapacité des bénéficiaires à poursuivre les actions, une fois ces projets arrivés à terme. Les problèmes de développement, auxquels on a cru avoir trouvé des solutions durables, se posent de nouveau, souvent avec plus d’acuité. C’est le cas notamment des campagnes de lutte contre la trypanosomose animale où la ré infestation rapide des zones assainies s’est toujours révélée désastreuse pour l’élevage bovin en particulier. Parmi les causes des nombreux échecs, le manque d’implication des populations dans la conception et la mise en œuvre des programmes figure en première place. -
Les championnes de la résiliences
Le Sahel, de part de nombreux facteurs écologiques, structurels, économiques, politiques et sociaux, est l’une des régions les plus vulnérables au monde. Depuis 2005, les périodes de sécheresse répétitives, l’appauvrissement du sol, l’accroissement de la population, et la dégradation des ressources naturelles, contribuent aux crises alimentaires et nutritionnelles qui exposent les plus vulnérables à un risque accru d’insécurité alimentaire. -
Agriculture, développement rural, biodiversité : cadre d'intervention sectoriel
Ce document a pour objectif de présenter les orientations du groupe AFD dans le secteur de l’agriculture, du développement rural et de la biodiversité. Ces orientations s’inscrivent dans la droite ligne de différents engagements internationaux, français et spécifiques à l’AFD décrits plus loin. Elles constituent une déclinaison de la stratégie territoriale et écologique de l’Agence pour les secteurs concernés. Elles sont complétées par plusieurs notes thématiques, notamment sur les forêts et les océans. S’agissant de la biodiversité, ce document traite des interventions de l’AFD directement dédiées à la préservation, la restauration et la gestion des écosystèmes naturels, et décrit les modalités d’intégration des enjeux de biodiversité dans le secteur de l’agriculture et du développement rural. La prise en compte transversale de la biodiversité dans l’ensemble des secteurs d’intervention de l’AFD est abordée dans d’autres documents de référence, et en particulier dans la feuille de route transversale «biodiversité » de l’Agence. -
Profil national genre des secteurs de l'agriculture et du développement rural
Au Ministère de l’Agriculture, l’intégration institutionnelle du genre a été matérialisée par la création de la Cellule Genre de ce Ministère le 2 août 2012. Cependant, les activités de cette Cellule sont concrètement au point mort. Les agents de l’administration centrale du Ministère et ceux des services déconcentrés n’ont jamais été formés et sensibilisés sur le genre. Auparavant, l’élevage était un Ministère à part entière. Selon le point focal, la Cellule Genre de l’époque avait le soutien du Ministre et de son Secrétaire général, ce qui a contribué à son dynamisme. La Cellule avait permis de former toutes les directions centrales et régionales ainsi que les agents de terrain à intégrer le genre dans les projets de développement. Actuellement, élevage et agriculture sont un même département : le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, avec un point focal par domaine de spécialisation. Cependant, on note des dysfonctionnements au niveau des Cellules genre. -
Proposition d'actions pour le développement des de chaines de valeurs et de micro-entreprises agroalimentaires au Niger
Ce document est le dernier volet d’une étude réalisée en 2021-2022 dont l’objectif a été de sélectionner puis d’étudier en profondeur six Chaînes de Valeur (CDV) Agro Alimentaires prometteuses en vue d’appuyer leur développement durant les 5 à 10 années à venir. En conclusion de ces études, le présent document présente les diverses interventions réalisables pour développer ces six Chaînes de Valeur. 21 Chaînes de Valeur ont d’abord été présélectionnées, puis analysées selon de nombreux critères pour déterminer lesquelles étaient les plus à-même de pouvoir se développer rapidement dans un proche futur, une fois leurs contraintes courantes levées par la mise en œuvre d’interventions ciblées. Ce processus de sélection a fait intervenir un panel de spécialistes nigériens de toutes origines, afin d’en valider les résultats, avant de débuter les analyses approfondies. -
Financement agricole : un puissant outil de contribution à la sécurité alimentaire des populations
Dans les pays en développement, la pauvreté est un phénomène concentré en zone rurale où la grande majorité des exploitations agricoles maintiennent des pratiques culturales rudimentaires. Pourtant, dans ces pays, l'agriculture contribue de façon importante à l'économie nationale et ce, tant au niveau de l'emploi2 que du PIB3 « Pour une grande partie du milliard de personnes vivant dans la pauvreté la plus absolue, la croissance économique basée essentiellement sur l'agriculture et sur les activités rurales non agricoles est essentielle pour améliorer leurs moyens d'existence. La majorité des pauvres vivent en milieu rural. Pour atténuer la pauvreté et la faim, il est essentiel de promouvoir l'essor de l'agriculture dans les zones rurales et de fournir aux ruraux un meilleur accès à la terre, à l'eau, au crédit, à la santé et à l'éducation. ». Ceci fait du développement agricole une stratégie prioritaire des gouvernements de plusieurs pays pour combattre l’insécurité alimentaire et réduire la pauvreté. L’insécurité alimentaire et la pauvreté sont également des enjeux pour la communauté internationale, et ont d’ailleurs contribué à faire de l’accès des petits agriculteurs à des services financiers adéquats une des questions les plus largement débattues au cours des dernières décennies dans le secteur de la finance de proximité. -
Financement alternatif et innovant de l’Agriculture en Afrique
En Afrique, les méthodes de financement alternatives et innovantes ne sont guère utilisées en agriculture, parce qu’elles sont nouvelles et que beaucoup de parties prenantes ne les connaissent pas. Cependant, les avantages qu’elles peuvent apporter à l’agriculture africaine sont considérables. Notamment, les engagements d’investissements privés massifs dans l’agriculture, l’intensification de l’innovation agricole, la formation et le renforcement des capacités des agriculteurs, la fourniture d’un environnement agricole infrastructurel fondé sur le développement, la mobilisation des finances, des marchés et de l’agriculture en faveur des pauvres, des régions rurales, des femmes et de jeunes par le biais d’une croissance inclusive. -
Programme d'appui au développement de l'élevage (PRADEL)
Le programme d´appui au développement de l´élevage – Kiyo Arziki, d’un montant de 14 millions d’euros, et d’une durée de 4 ans a pour objectif général de renforcer la sécurité alimentaire, la résilience et les revenus des populations liées à un élevage familial. Ce programme vise à rendre les systèmes d´élevage plus résilients, performants et durables, dans lesquels des emplois, surtout des jeunes et des femmes sont créés ou renforcés ; qui contribuent à la sécurité alimentaire et la résilience des populations vulnérables ; et qui peuvent faire face aux défis croissants du secteur (changement climatique, pression foncière, croissance démographique, dégradation des ressources naturelles, problèmes sécuritaires, ...). -
Développement des petites exploitations d’élevage : note sur la transposition à plus grande échelle
D’après les estimations, il faudra accroître de 50 à 70% la productivité alimentaire mondiale pour nourrir neuf milliards de personnes à l’horizon 20501. L’élevage fournit environ 26% des protéines consommées par l’homme et 13% du total des calories. On estime que la demande de produits animaux devrait plus que doubler au cours des 20 prochaines années, en raison de l’urbanisation, de la croissance économique et des changements des modes de consommation dans les pays en développement2. Le secteur de l’élevage représente près d’un milliard de petits éleveurs dans les pays en développement, contribue au PIB agricole à hauteur de 40% et assure de 2% à plus de 33% du revenu des ménages3. -
Étude de faisabilité du projet de développement rural
L'étude a pour objectif d'établir le dossier d'exécution (technique, financière et économique) d'un futur programme de développement rural sur la base des résultats et évaluations des trois projets cités (PBVT, PPISZ et PPOAF) et des actions identifiées pour la vallée de la Maggia. -
Étude sur la mise en place d'un dispositif intégré d'appui conseil pour le développement rural au Niger
L'étude a pour objectif de : (i) proposer une méthodologie d'appui-conseil orientée vers une réponse à la demande paysanne accordant une place importante au renforcement des capacités des producteurs et de leurs organisations ; (H) proposer des options pour un dispositif institutionnel et organisationnel d'appui-conseil au développement rural déconcentré jusqu'au niveau communal s'appuyant sur les services étatiques et les acteurs non étatiques tels que les ONG, le secteur privé ; (iii) proposer un système de mobilisation des ressources nécessaires au fonctionnement du dispositif. -
Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2022-2026 : Volume I Diagnostic stratégique
Le présent rapport d'analyse diagnostique constitue la première phase du processus de formulation du PDES 2022-2026. Cette analyse porte sur la situation de gouvernance, du développement du capital humain, des infrastructures et équipements, du secteur privé et de la modernisation du monde rural. Elle prend en compte les contributions régionales et sectorielles, ainsi que différentes études réalisées dans ces domaines. -
Plan de développement Économique et Social
Le PDES 2017-2021 est articulé autour de cinq chapitres. Le premier chapitre analyse le contexte et dresse le bilan-diagnostic actuel de la situation du pays. Le deuxième chapitre présente les orientations stratégiques qui en découlent, tout en se référant au Programme 2030 des Nations Unies, à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et le Document d’Orientations Economiques. Le troisième chapitre porte sur la structure programmatique du PDES, le quatrième chapitre présente les mécanismes de mise en œuvre, de suivi-évaluation et de coordination, et la cinquième porte sur l’analyse et la mitigation des risques et facteurs de succès. -
Niger 2035 : Un pays et un peuple prospères. Tome - II : Scénarii, Vision et Orientations Stratégiques - Stratégie de Développement Durable et de Croissance Inclusive (SDDCI)
Le diagnostic relève que le Niger dispose des atouts significatifs, en particulier, son potentiel humain, ses ressources agro sylvo pastorales et halieutiques et minières, la résilience de sa population et la ferme volonté politique qui anime ses élites. Mais il a été également souligné dans ce diagnostic, l’ampleur des contraintes qui pourraient entraver la réalisation des objectifs de développement et la mise en œuvre des réformes qui s’imposent. -
Stratégie de développement durable et de croissance inclusive (SDDCI) Niger 2035
Cette stratégie de long terme est portée par le peuple nigérien dans toutes ses composantes ainsi que par ses dirigeants à tous les échelons. Ce condensé met en exergue les éléments suivants : le processus d’élaboration de la SDDCI Niger 2035, les défis de développement, la vision à l’horizon 2035, l’objectif de développement, les résultats stratégiques, les axes stratégiques, les risques, les mécanismes de mise en œuvre et le suivi-évaluation. -
Rapport sur les Objectifs de Développement Durable
Le Rapport sur les objectifs de développement durable 2018 donne un aperçu des progrès accomplis durant la troisième année de mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Il met en relief les progrès et les lacunes qui subsistent pour chacun
des 17 objectifs, en se basant sur les dernières données disponibles, et examine les liens existant entre certains objectifs et cibles. Les chapitres qui suivent approfondissent les six objectifs qui seront examinés en juillet 2018, lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable. -
Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC) : bilan de mise en œuvre
Le Gouvernement du Niger a reçu un crédit IDA de III millions USD pour financer les coûts du Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux risques Climatiques (P ASEC). L'Accord de financement du Projet a été signé le 21 juin 2016 et mis en vigueur le 30 Novembre 2016. Le PA SEC s'inscrit dans le cadre de l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) et ses actions s'inscrivent aussi dans le cadre de la réalisation des objectifs de l'Alliance mondiale pour une agriculture climato-intelligente (Climate Smart Agriculture) dont le Niger est un des membres fondateurs. En effet, l'Alliance vise à adapter les pratiques agricoles, les filières alimentaires et les politiques sociales pour qu'elles prennent en compte les changements climatiques et utilisent de manière efficiente les ressources naturelles. Les objectifs de développement du projet (ODP) proposés sont d'accroître la résilience face aux risques climatiques et d'améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées. Le projet aidera aussi à améliorer les capacités du Gouvernement du Niger à répondre promptement et efficacement à toute situation de crise ou d'urgence éligible. -
Note sur la situation économique : renforcer la résilience financière des éleveurs face à la sécheresse
Cette note sur la situation économique du Niger 2023 s’articule en deux chapitres. Le premier chapitre présente les évolutions économiques et de la pauvreté observées dans le pays en 2022 ainsi que les perspectives de 2023 à 2025. Ce chapitre est suivi d’un résumé des analyses d’impact macroéconomique et de pauvreté pour le Niger dans le rapport CCDR du Sahel (2022). Le chapitre 2 propose une analyse approfondie du potentiel du financement des risques de catastrophe et des instruments d’assurance pour réduire les impacts socio-économiques négatifs des chocs climatiques. -
Rapport de l'Étude d'Impact Environnemental et Social du Sous - Projet intégré communal pour une Agriculture Intelligente au Climat (SPIC-AIC) dans la commune rurale de Guidan Sori (région de Maradi) : aménagement de 5 ha de site maraicher à Kouka Maikogo et de 5 ha à Sanguérawa
L'objectif visé par le sous projet est d'améliorer l'obtention du triple gain de l'AIC dans la Commune de Guidan Sori à travers (i) l'Appui au développement de l'irrigation au moyen de technique et technologies AIC, (H)I' Amélioration de la fertilité des sols et la gestion de l'eau au moyen des actions de GDTE dans les zones de plaines de la grappe de Sanguérawa et les bassins versants de Rafin wada, (iii) l'Amélioration de l'accès aux infrastructures pastorales, (iv) la création d'opportunité d'autonomisation des femmes de la commune et (v) le Renforcement des capacités des acteurs de la grappe dans les filières agrosylvopastorales et ceux de la commune à la mise en oeuvre du SPIC-AIC. -
Gestion communautaire et développement local : résultats GESFORCOM
Au Niger, le bois constitue la principale source d’énergie pour 90% des ménages. Il est un produit de première nécessité pour des popula tions urbaines qui s’accroissent de plus de 3% par an. Jusqu’à la fin des années « 80 », l’État et les commerçants-transporteurs détenaient le monopole de son exploitation et de sa commercialisation. Les populations rurales étaient exclues de la jouissance des revenus financiers générés. À partir de 1989, par l’adoption du décret 92-137 relatif à l’organisation de la commercialisation et du transport de biens dans les grandes agglomérations et la fiscalité qui lui est applicable, l’État s’est engagé dans une réforme pour la conception et la mise en œuvre d’une Stratégie Energie Domestique fondée sur le transfert de gestion des forêts aux communautés villageoises. -
Évaluation finale du Projet d'Appui au Développement du Nord Niger phase 2 (PADNN2)
Ce rapport développe les constats et propose des recommandations plus détaillées. Il intègre également, dans la mesure du possible, les remarques jugés recevables qui ont été formulées lors de la restitution provisoire, tant au siège de l’ONG Tilat à la fin de la mission de terrain, que dans le cadre de la formation en suivi-évaluation de projet de développement à Niamey. -
Implication des populations à la gestion des terroirs : analyse d'une expérience sahélienne : le projet gestion des terroirs Filingué au Niger
La présente réflexion se propose d'approfondir les différents aspects de la question en partant de l'expérience concrète d'un projet gestion de terroir. Implantée aux confins septentrionaux de la zone agro-pastorale du Sahel nigérien, confrontée aux rigueurs d'un système agraire soumis à de fortes contraintes écologiques, économiques et sociales, l'opération de développement concernée 1 permet de replacer notre analyse sur un pas de temps relativement large. Entre 1986 et 1994, les équipes engagées sur ce terrain ont eu, à diverses reprises, à remettre en question leur manière d'agir, puis à ajuster leur démarche pour mieux s'adapter aux réalités complexes du milieu. A l'origine de cette construction progressive de la démarche, figurent certes les apports extérieurs liés à des missions d'appuis ou à la prise en compte d'autres expériences. Mais une part tout aussi importante de ce qui a motivé les changements apportés, reste celle des comportements paysans perçus au travers de l’action : réactions d'engagement laissant espérer une appropriation des réalisations dans certains cas, mais aussi résistances ou passivité masquant mal un refus des acteurs face à d'autres entreprises. -
Projet d'Appui à la sécurité alimentaire et au développement dans la région de Maradi (PASADEM)
L’objectif général du PASADEM est d’améliorer les conditions des vie et de renforcer les capacités de résilience aux crises des populations rurales dans la région de Maradi avec comme objectif de développement d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 65,000 ménages ruraux autour des cinq pôles de développement économique ruraux centrés sur les marchés intermédiaires (demi gros) de céréales, de produits maraîchers et de bétail dans les 18 communes de la région de Maradi. -
Résilience des communautés rurales face à la crise écologique et foncière du Sahel : l'exemple de la vallée d'Arewa (Niger central)
La vallée d’Arewa se situe dans l’arrondissement de Madaoua au sud de la région de Tahoua, à environ 80 kilomètres de la frontière nigériane, pays avec lequel les échanges commerciaux sont très importants (cf. figure 1). Elle appartient à une des plus grandes zones de production agro-pastorale du Niger. Incisée dans la bordure orientale des plateaux de l’Ader Doutchi, elle rejoint la basse vallée de la Tarka dont elle est un des principaux affluents. S’allongeant sur environ 30 kilomètres, elle présente, de l’amont vers l’aval, différents faciès morpho-pédologiques et différentes conditions hydrodynamiques, d’où une certaine diversité des systèmes d’exploitation. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 21 : Réaliser le transfert de compétences en GRN pour assurer l’effectivité de la décentralisation et consolider la démocratie - Le cas du Mali
Au Mali, la protection de l’environnement et la gestion foncière font partie des compétences partagées entre l’État et les collectivités locales. Mais le transfert de compétences est bloqué, ce qui empêche les collectivités locales de jouer leur rôle. Or, les ressources naturelles sont une base essentielle de la vie des populations rurales, et une source importante de revenus pour les communes. Il convient dès lors de dépasser les blocages. -
Dynamiques des activités d’ingénierie sociale dans le pole de développement économique (PDE) de bande (région de Zinder)
Dans le cadre de son intervention au Niger, le programme FIDA a adopté, depuis 2012, une approche innovante en termes d’appui à la commercialisation des produits agro–sylvo- pastoraux. Elle est axée sur les pôles de développement économique (PDE). Il s’agit à travers cet article de saisir la dynamique des activités d’ingénierie sociale dans le développement des infrastructures routières et marchandes au niveau du pôle de développement économique de Bandé dans la région de Zinder. L’ingénierie sociale suppose la concertation de tous les acteurs autour des centres de collectes et des PDE. Le cadre de concertation, communément appelé « Hadin Gwiwa », est mis en place par le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF) du FIDA. L’étude a porté sur les marchés hebdomadaires de Bandé et de Babban Roua. -
Étude sur les activités d'adaptation réalisées et en cours entre 2006 et 2019
Projet, « Régionalisation de l’Adaptation à Base Communautaire au Niger » dénommé ABC-Maradi, est mis en œuvre dans le cadre du Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) aux changements climatiques. Il est financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Le projet ABC est la suite logique du projet PANA « Renforcement de la résilience au secteur agricole » mis en œuvre sur la période 2010-2014. Le Niger voudrait expérimenter une mise à l’échelle et la diffusion aux niveaux national et régional des pratiques d’adaptation qui ont donné de bons résultats dans le cadre du PANA Résilience. -
Irrigation advisory system : pratiques et outils pour améliorer l’efficacité de l'irrigation en agriculture et s'adapter aux changements climatiques
L’Irrigation Advisory System (IAS), ou système de conseil en irrigation, renvoie à un ensemble de mesures à mettre en place pour améliorer l’efficacité de l’irrigation. Ce système se décline à travers la formation des agriculteurs à des compétences techniques en matière de pratiques agroécologiques afin de réduire les besoins en eau des cultures et la mise en place d’un système de conseil en irrigation qui permet de fournir aux agriculteurs des recommandations spécifiques en matière d’irrigation pour une sélection de culture.