De par sa situation géographique, Dabaga est le carrefour des routes de l’Aïr arrivant à Agadez : les pistes des deux principaux bassins de production (Timia et Tabelot) de l’Aïr profond se croisent à Dabaga. C’est par ces pistes que sont transportées les productions maraichères pour alimenter les comptoirs de commercialisation de la ville d’Agadez.
Dabaga est aussi un site de grande production des produits maraichers grâce à ses ressources en eau. De plus, plusieurs autres sites, et pas de moindres, gravitent autour de Dabaga parmi lesquels on peut citer Boghol, Indoudou, Assa, Tassalam-Salam, Intatat, Tédéné, Egandawel, Mardane.
Malgré cela, le marché de Dabaga, qui s’anime tous les samedis, ne draine pratiquement pas de produits maraichers en quantité.
Le centre de collecte de Tchirozérine a été construit en 2013 avec l’appui du projet PRODEX avec comme objectifs de collecter et commercialiser l’oignon produit au niveau des bassins de production de Tchiro, Tamazalak, Tidene, Egadawel, Sakafat, Tafadeck et Agrous. En effet, l’oignon produit au niveau de ces bassins passe par Tchiro en empruntant la route « Marraba-Agadez ». Mais le fonctionnement d’un centre de collecte ne dépend pas que des distances. Il est conditionné par le développement d’un partenariat financier, d’affaires et de confiance entre acteurs économiques : producteurs, collecteurs / intermédiaires et commerçants.
L’utilisation du gaz butane pour l’irrigation, à la place de l’essence, est une innovation qui avait été présentée par un inventeur nigérien au dernier SAHEL 2018. Cette technologie a commencé à se développer dans la Région d’Agadez au cours du premier semestre 2018. Elle est en train de prendre de l’ampleur au vu des avantages économiques par rapport à l’essence. La présente note présente les avantages de l’utilisation de cette technologie, les inconvénients et les mesures à prendre pour minimiser les risques.
L’élaboration et la mise en œuvre de cette stratégie par la Chambre Régionale d’Agriculture d’Agadez (CRA/AZ) a été guidée par les constats suivants :
• Saturation du marché et la mévente,
• Baisse drastique des prix de l’oignon sur les marchés,
• Manque à gagner pour les producteurs, transporteurs, les mairies et les faîtières (comptoirs) ;
La stratégie a consisté à identifier et appliquer des mesures visant non seulement à réguler l’entrée de l’oignon jusqu’à écoulement des stocks sur les comptoirs mais aussi à contrôler la desserte des marchés d’oignons d’Agadez. Ceci visait un double objectif : rehausser les prix dans un premier temps et les stabiliser par la suite.