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Culture et entretien de la nigelle (Nigella)
La nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753) ou cumin noir est une plante annuelle de la famille des Renonculacées originaire du sud-ouest de l'Asie. Les graines sont utilisées comme remède traditionnel ou comme épice dans de nombreux pays du monde (particulièrement dans le monde musulman). -
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
La tomate au Niger
Au Niger, la tomate est produite dans les régions du fleuve Niger, l'Ader-Doutchi-Magia, le Goulbi de Maradi, la Korama et autour des mares et autres retenues d'eau. Elle est produite principalement pendant 6 mois au maximum (Janvier à Juin). Le Niger importe de la tomate fraîche du Burkina Faso (principalement) du Nigeria, du Bénin, du Ghana et depuis 2015 du Maroc. Le Niger exporte aussi vers le Bénin et le Nigeria. Le Niger achète également du concentré (plus de 10.000 tonnes par an) sur le marché international. -
Le sésame dans le département d’Aguié au Niger : analyse d’une culture aux atouts non-négligeables dans une zone agricole à forte potentialité
Les conditions agro-écologiques sahéliennes et le contexte socio-économique constituent les principaux facteurs qui influencent la dynamique des systèmes de production agricole de la zone d’Aguié au centre du Niger. Dans cette région, l’augmentation de la pression démographique et la compétition pour les ressources naturelles entre les cultures et les animaux accentuent la pression foncière. Les faibles superficies par habitant engendrent un remaniement des systèmes agraires. Les agriculteurs privilégient des cultures à la fois vivrières et de rente. Pour eux, la diversification des cultures est une des stratégies de minimisation des risques et de sécurisation du foncier. Cet article étudie l’intérêt de la culture du sésame dans la région d’Aguié. Il a été réalisé à partir d’une revue bibliographique, de données des services techniques du département d’Aguié et d’enquêtes et d’observations auprès de producteurs et des organisations concernées. Il en ressort que la culture du sésame constitue une opportunité pour sécuriser les besoins alimentaires et financiers des ménages locaux. De par la proximité de la région avec le Nigéria, cette culture est un atout économique pour les ménages ; comme le prouve l’analyse de ses comptes d’exploitation. -
Note sur les activités de la CdV arachide
La région de Zinder avec une capacité moyenne de production de 100.000 T d’arachide par an (soit 40% de la production nationale) était le premier « bassin arachidier » du pays, doté de deux unités industrielles de production d’huile (Magaria et Matamèye). Le développement d’autres productions oléicoles au niveau mondial, les changements climatiques (déjà) et des problèmes parasitaires ont contribué à une chute de la production arachidière et à la fermeture de ces unités industrielles dans les années 90. Actuellement, le Niger importe 80% de sa consommation d’huile, essentiellement de l’huile de palme des pays asiatiques. Toutefois, à partir de la fin des années 2000, on assiste à un retour de la culture d’arachide dans les systèmes de production, au regard des efforts de recherche variétale et d’une demande du Nigeria de plus en plus importante. A signaler qu’il n’existe pas d’étude récente sur la filière arachide au Niger. Selon les résultats du diagnostic des CdV réalisé par la CRA et le RECA en août 2015, une période de baisse de production a été encore enregistrée durant les 4 dernières années au niveau du principal bassin de production (Département de Kantché) de la région de Zinder. La production annuelle de la région en 2015 s’élève à 121 412 tonnes. -
Le poivron, chaine de valeur principale de la région, un accompagnement continu de la CRA de Diffa
La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a commencé à fonctionner en 2008. Depuis cette date, elle a été impliquée dans les différents programmes qui ont concerné l’appui à la filière poivron. Cette note fait le point des différentes actions mises en place depuis 2006 dans la région de Diffa qui ont concerné la production de poivron. Le poivron rouge est la culture « locomotive » de la vallée de la Komadougou (150 km de long de Tam au Lac Tchad) avec plus de 6.000 producteurs et apporte des revenus pour environ 40.000 personnes. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 8 à 10.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron rouge de Diffa est une épice. Il se consomme en poudre principalement comme condiment. Il s’agit en fait d’un poivron piquant ou d’un piment doux, un « paprika ». C’est une culture récente, introduite vers 1956 du Nigeria et qui s’est réellement développé que dans les années 90. -
Importance socio-économique de la culture du niébé
Cette note est tirée de la thèse intitulée « Déterminants et effets socio-économiques de l’adoption des variétés améliorées de mil et de niébé dans les exploitations agricoles des régions de Tillabéry et Zinder (Niger) » soutenue par Monsieur M. OUMAROU HALADOU Issoufou en mars 2018. Université Abdou Moumouni. En Afrique, les rendements moyens varient considérablement de 500 à 550 kg/ha en fonction des variétés utilisées, du degré d’utilisation d’engrais et de pesticides, du système de culture en association ou culture pure et des conditions agro-climatiques. L'Afrique représente environ 95 % de la production mondiale du niébé, 80 % de la part de l'Afrique étant produite en Afrique de l'Ouest. Avec une part estimée à 50 % de la production mondiale de niébé, le Nigeria est le plus grand producteur (et consommateur) du monde de niébé, suivi par le Niger. -
Les céréales au Niger
Ce livre est publié comme un rapport basé sur des études et recherches effectuées au Niger dans le cadre du projet de collecte d'information de base « Recherche sur la Culture de Subsistance » pour les pays en voie de développement. Selon le rapport de zone d'agroécologie de la FAO, beaucoup parmi les régions sous activité agricole au Niger sont situées sous les tropiques semi-arides dont la période de possibilité culturale est de 75 à 120 jours, et où la température mensuelle moyenne est au-dessus de 18 ℃ tout au long de l'année Au plan mondial, 55 pays sont situés dans la zone tropique semi-aride où vivent 1,4 milliard de personnes. 40 % d'entre eux sont des démunis gagnant moins de 1 dollar par jour et 70% d'entre eux résident en zones rurales. La précipitation moyenne annuelle dans ces zones est de 500 à 700 mm, ce qui est très bas et ce n’est peut-être pas exagéré de les considérer comme des régions marginalisées où se pratique une agriculture dépendant entièrement de la pluie. -
Fiche technique production de sésame
Le sésame (Sesamum indicum L.) cette petite graine ovale symbole d’immortalité en Inde, provient d’une plante d’un peu plus de 1 mètre de hauteur. Les graines varient du blanc crème au gris foncé et contiennent 50% d’huile. Le sésame est produit et utilisé depuis des millénaires : 7500 ans en Inde, 5000 ans en Chine. On en fait de l’huile depuis au moins 3000 ans (Turquie). Le sésame s’est ensuite répandu à travers l’Asie, le Moyen et le Proche-Orient, le pourtour méditerranéen et l’Afrique : E.M. kafiriti et J. Dekers dans Agriculture en Afrique Tropicale. -
Document de démarrage équipe chaine de valeur Proposition : Liste brute des filières (chaînes de valeur) à analyser Commentaires 3 / filière sésame
Dans le cadre du démarrage des études préalables rentrant dans le cadre de l’identification de la deuxième phase de l’appui au secteur agricole de la coopération danoise, une étude sur les chaînes de valeur est en cours. L’objectif de cette étude est de mener une analyse des chaînes de valeur du secteur agricole afin de proposer des axes d’orientation pour la formulation du nouveau programme. Les produits permettront d’alimenter la rédaction du document du programme d’appui et de description des composantes. Le RECA a commencé la rédaction de notes pour chacune des chaînes de valeur qui ont été retenues lors de la réunion de cadrage de l’étude, à partir de son expérience et de celle des Chambres d’Agriculture. -
Document de démarrage équipe chaine de valeur Proposition : Liste brute des filières (chaînes de valeur) à analyser Commentaires 4 / filière arachide
Dans le cadre du démarrage des études préalables rentrant dans le cadre de l’identification de la deuxième phase de l’appui au secteur agricole de la coopération danoise, une étude sur les chaînes de valeur est en cours. L’objectif de cette étude est de mener une analyse des chaînes de valeur du secteur agricole afin de proposer des axes d’orientation pour la formulation du nouveau programme. Les produits permettront d’alimenter la rédaction du document du programme d’appui et de description des composantes. Le RECA a commencé la rédaction de notes pour chacune des chaînes de valeur qui ont été retenues lors de la réunion de cadrage de l’étude, à partir de son expérience et de celle des Chambres d’Agriculture. -
Quelques nouvelles variétés du niébé précoces productives et résistantes aux ravageurs
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp est la principale culture légumière au Niger. Chaque année plus de 5 millions d’hectares sont emblavés avec une production de 1.5 millions de tonnes. Cette légumineuse réprésente le quart de la production agricole nationale et 80% des productions de rente (MAG, 2012). Le niébé est aussi une culture d’importance alimentaire par sa teneur en protéine 3 à 4 fois plus élevée que celle du mil ou du sorgho. C’est donc une culture à promouvoir en raison de son importance économique et sociale, mais ses rendements en milieu paysans sont bas en raison des facteurs suivants : 1) l’inadaptabilité des variétés locales, 2) les attaques des ravageurs, 3) le faible niveau de fertilité des sols. La présente fiche technique présente quelques génotypes de niébé et les conseils d’utilisation pour l’amélioration de la sécurité alimentaire des producteurs nigériens. -
Fiche technico-économique sésame
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. Ces 5 dernières années, les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les Départements de Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa. Selon les Services Départementaux de l’Agriculture, la culture du sésame occupe environ 1 500 ha. Le sésame est produit en culture pure ou en association avec d’autres cultures comme l’arachide, le sorgho et le mil. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. Les femmes transforment des petites quantités en gâteaux vendus à 20 Nairas /unité soit environ 25 F.CFA pour la consommation locale. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Diversification des systèmes de culture : cas du sésame et du Guar et estimation des rendements par la méthode de télédétection à basse altitude.
Au Sahel, compte tenu de la dégradation de l’environnement agraire due à la péjoration climatique et la baisse de la fertilité des sols, la diversification des cultures apparaît comme une solution majeure pour assurer la sécurité alimentaire et financière des producteurs. Dans cette optique un essai variétal sur le sésame et la guar a été conduit sur le site expérimental de Sadoré (ICRISAT), dans un dispositif factoriel split plot comprenant deux répétitions. Chaque répétition comprend dix huit parcelles principales dans lesquelles sont randomisés trois facteurs : fertilité (30 U DAP1 +5 T ha-1 fumier, 2 g DAP poquet-1 et 5 T ha-1 fumier), densité de semis (0.25 m x 0.25 m et 0.5 m x 0.5 m pour le sésame et 0.25 m x 0.25 m, 0.5 m x 0.5 m et 1 m x 1 m pour le guar) et variété : neuf variétés de sésame et neuf variétés de guar. -
Plan d'actions opérationnel de la filière niébé du Niger
Le Gouvernement du Niger a obtenu de l’Association Internationale de Développement (IDA), le financement du Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo Pastoraux (PRODEX) afin de traduire concrètement un des objectifs de la Stratégie de Développement Rural (SDR) à savoir « favoriser l’accès des producteurs ruraux aux opportunités économiques pour créer les conditions d’une croissance économique durable en milieu rural ». Cela se fera à travers : (1) la structuration des filières et la commercialisation des produits d’exportation ; (ii) le renforcement des capacités, (iii) l’accès au financement pour la commercialisation et l’exportation des produits, et (iv) les infrastructures de mise en marché. Le PRODEX dont l’objectif de développement est centré sur l’augmentation de l’accès des produits agricoles et d’élevage au niveau des marchés locaux, régionaux et internationaux, reprend les enseignements et acquis du Projet de Promotion des Exportations Agro-pastorales (PPEAP) et du Projet de Promotion de l’Irrigation Privée (PIP2). -
La filière niébé au Niger / Les axes d’amélioration proposés dans l’Etude diagnostique sur l’intégration commerciale (EDIC)
Le RECA vous propose un extrait de la partie consacrée à la filière niébé de l’Étude Diagnostique sur l’Intégration Commerciale Niger, Programme du « Cadre Intégré » / La Modernisation du Commerce pendant un Boom Minier. Il s’agit principalement des recommandations de l’étude pour améliorer la compétitivité de la filière niébé. L’initiative dite du « Cadre intégré » a démarré en 1997. Elle est l’oeuvre de la Banque mondiale, de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), du Centre du commerce international (CCI), du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), du Fonds monétaire international (FMI). Les partenaires au développement bilatéraux et multilatéraux s’y sont associés pour répondre aux besoins des Pays les moins avancés (PMA) en matière de développement du commerce. -
Dynamique de production et de consommation des cultures vivrières pluviales en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale
Ces pages sont extraites d’une étude intitulée « Cadre opérationnel d'intervention pour un développement des cultures vivrières pluviales en Afrique de l'Ouest et du Centre / Juillet/ 2010 » réalisée par l’Agence française de Développement (AFD), le Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD) et le Fonds International de Développement Agricole (FIDA). Il s’agit d’une initiative ayant pour vocation de fournir un cadre commun d’intervention à l’AFD et au FIDA sur les filières vivrières pluviales, dans la zone de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Plus spécifiquement, ce cadre a pour objectif de définir tous les paramètres devant être réunis simultanément pour un développement efficace et durable des cultures vivrières pluviales. Il a vocation à s’inscrire dans les politiques agricoles régionales définies par l’UEMOA, la CEDEAO et la CEMAC (la PAU, l’ECOWAP et la Stratégie Agricole Commune de la CEMAC) et dans les programmes d’investissement nationaux et régionaux qui les soutiennent. -
La culture de souchet (Cyperus esculentus) au Niger : Origine, atouts et contraintes
Le souchet (Cyperus esculentus) est une plante alimentaire à tubercules, appartenant à la famille des Cypéracées. Au Niger, la culture du souchet prend de plus en plus d’ampleur mais les études sur ce produit sont quasi-inexistantes. Cette étude la première du genre vise à valoriser la culture du souchet au Niger en traçant son historique, son importance et ses contraintes. Des entretiens en focus groupe dans les marchés des régions productrices ont été conduits pour répertorier les terroirs villageois producteurs et situer les zones de production du souchet au Niger. Ainsi, parmi les villages répertoriés, dix sites ont été visités. Dans chaque site, des entretiens individuels sur les aspects socio-économiques de la culture ont été conduits. Les données des investigations ont révélé que la culture du souchet se pratique essentiellement sur l’ancien bassin arachidier de la région de Maradi et dans la région de Dosso. Selon la typologie locale, le souchet est composé de type à gros tubercules et de type à petits tubercules. Selon les producteurs, le souchet à gros tubercules a été introduit il y a plus de 100 ans. Par contre le souchet à petits tubercules serait plus récent et résulte d’une domestication de la forme sauvage. L’apport des revenus est la principale raison qui pousse les paysans à s’adonner à cette spéculation. Les principales contraintes de la culture du souchet sont : L’insuffisance d’engrais minéraux, la pénibilité de la récolte et la commercialisation du souchet. -
Caractérisation agro-morphologique des écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger
La présente étude porte sur la caractérisation agro-morphologique des cinq (5) (quatre (4) cultivés et un (1) de type de sauvage) écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger. L’étude est conduite au laboratoire et sur le terrain expérimental de la Faculté d’Agronomie de Niamey. Le dispositif expérimental est constitué des blocs aléatoires complets en 5 répétitions. Le suivi des caractéristiques agronomiques porte essentiellement sur les paramètres de croissance et de rendements. La caractérisation morphologique des tubercules au laboratoire a concerné la couleur, la taille et la forme. Les résultats montrent que les caractères agro-morphologiques les plus distinctifs au niveau de tous les écotypes sont la couleur, le taux de la levée, le cycle de production et le nombre de tubercules. Des différences significatives ont été observées entre les écotypes cultivés et l’écotype sauvage notamment sur le taux de levée, l’intensité de la floraison et les rendements en tubercules. Le rendement en tubercules est plus faible chez l’écotype sauvage (1,7 t/ha) que chez les écotypes cultivés. Aussi le rendement en tubercules des écotypes cultivés du petit souchet (8,86-9,53 t/ha) est plus élevé que celui des écotypes cultivés du gros souchet (7,79 t/ha). En sommes, L’étude a révélé l’existence d’une très grande variabilité agro-morphologique entre les écotypes étudiés. Les caractères agro-morphologiques de l’écotype sauvage se différencient largement de ceux des écotypes cultivés. Les écotypes du souchet cultivé du Niger ont des rendements en tubercules satisfaisant. -
La CDV « Datte » du Manga
Au Niger, les zones sahariennes et pré-sahariennes où le palmier est cultivé depuis plusieurs siècles : oasis du Djado, du Kawar, de l’Agram au Nord-est, et les vallées de l’Aïr (Centre-Nord). La zone sahélienne comprenant les cuvettes Damagaram et du Manga : sud de la Région de Zinder, l’Ouest de la Région de Diffa. La variété la plus appréciée lors des cérémonies est la datte claire d’Algérie, variété Tergal. Les dattes du Nord Niger (Kawar, Djado, Dagram) sont plus commercialisées dans l’Est du pays. -
Le sésame une culture à bonne valeur ajoutée
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. En effet, ces 5 dernières années les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les départements de Goudoumaria, Mainé Soroa, Chétimari et Diffa. C’est pourquoi la CRA de Diffa s’est intéressée depuis trois ans à cette culture à bonne valeur ajoutée. -
Rapport de la mission de cadrage RVO sur l'emploi des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles: Niger Catalystas
Le Niger est l'un des pays les moins développés du monde, avec les indicateurs socio-économiques et de développement les plus pauvres (0,364 Indice de Développement humain, PNUD 2017) et la plus forte croissance démographique (7,6 enfants par femme en moyenne). Au cours de la mission au Niger et sur la base de recherches ultérieures, Catalystas Consulting a découvert que les jeunes et les femmes sont confrontés à des contraintes différentes pour "trouver un travail productif et décent. -
La culture du soja et d’autres légumineuses
Cet Agrodok a pour objectif d’aider les cultivateurs et conseillers agri-coles à faire les bons choix en fonction des circonstances spécifiques à leur région. -
Guide pratique sur la culture du niébé pour le Burkina Faso
L’Institut international d'agriculture tropicale (IITA) est le principal acteur de la recherche en Afrique pour la résolution de la faim et de la pauvreté. Notre recherche pour le développement (R4D) s’intéresse aux besoins de développement des pays tropicaux. Nous travaillons avec nos partenaires pour améliorer la qualité, la productivité des cultures et réduire les risques afin de générer des richesses venant de l’agriculture à la fois pour les consommateurs et les producteurs. L’IITA est une organisation à but non lucratif fondée en 1967, dirigée par un conseil d’administration et financée par plusieurs pays. L'IITA est membre du consortium CGIAR. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Analyse approfondie des chaines de valeur « porte d’entrée » au pecea 2014-2018
Dans le contexte actuel du Niger, caractérisé par une paupérisation croissante de l’immense majorité d’une population en proie à l’insécurité alimentaire (devenue quasi chronique), il reste indéniable que la promotion de l’économie locale constitue une alternative pour l’amélioration des conditions de vie des populations. En effet, convaincu qu’aucun développement durable n’est possible sans une implication effective des populations rurales et un accompagnement conséquent des acteurs ruraux en vue du renforcement de leurs capacités, la Coopération danoise au Niger envisage d’apporter un appui considérable dans la promotion des Chaines de Valeur Ajoutée par notamment, le renforcement des initiatives et des capacités des acteurs au niveau des différents maillons. Ceci permettra ainsi, de développer la production de valeur ajoutée créatrice de croissance et d’emploi, conditions somme toute nécessaires pour l’amélioration du niveau de vie des populations bénéficiaires des actions du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA). -
Amélioration de la production de niébé au Niger
L’objectif de développement du programme est de générer et d’accélérer l’adoption de technologies améliorées dans les domaines des filières agricoles prioritaires retenus par le Niger, conformément aux priorités dégagées par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF). Ces domaines portent sur les filières agro sylvo-pastorales -
Etude sur les possibilités de développer la culture du blé et du maïs dans la région d'Agadez - Communes de Tchirozérine, Dabaga et Agadez
Le défi du développement ou de l’intensification des cultures du blé et maïs dans le département de Tchirozérine pourrait être relevé à travers la mise en œuvre des priorités ci- après :
-Intensification de la production du blé et maïs à travers l’introduction des nouvelles variétés performantes,
-Structuration de la commercialisation du blé et du maïs par la création d’un pôle de commercialisation
-Soutien aux initiatives de transformation du blé et maïs -
Contribution à la valorisation des sous-produits agricoles en bioproduits
La pollution environnementale, l’un des soucis majeurs de chaque gouvernement, s’est accrue dans les pays en développement où, contrairement aux nations industrialisées, une grande partie des polluants environnement aux est constituée de sous-produits agricoles considérés comme déchets. Cette situation résulte du mode de nutrition des populations, de la performance des systèmes agricoles et, le plus souvent, du manque de valorisation de ses sous-produits.
La Côte d’Ivoire, ayant bâti une partie de son économie sur l’agriculture, est aujourd’hui confrontée à la gestion de ses déchets. -
La culture du niébé
Cette fiche technique explique comment cultiver le niébé -
Coopératives et valorisation des blés de qualité au Maroc (2007–2009)
Cette affiche porte sur la production et la valorisation du blé tendre de qualité au Maroc -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Analyse de la filière maraichage au Burkina Faso
Etude des filières maraîchères au Burkina Faso -
Le sorgho
Ce nouvel ouvrage de la série végétale traite d’une céréale d’origine africaine d’importance, le sorgho, qui occupe la 5e position au monde (venant après les quatre céréales principales que sont le maïs, le riz, le blé et l’orge). Le sorgho est néanmoins, dans bien des régions intertropicales, en Afrique surtout, une culture vivrière primordiale dans les agricultures familiales des zones semi-arides et subhumides où il joue un rôle de culture alimentaire de subsistance. Sa rusticité, ses exigences modérées en eau et la résistance à la sécheresse des variétés locales utilisées sont des qualités essentielles pour les agriculteurs dotés de moyens techniques modestes. -
La culture du haricot nain au Sénégal
Ce guide synthétise les connaissances acquises sur la culture du haricot nain au Sénégal -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Production du niébé en Afrique de l’Ouest : Guide du paysan
Ce guide se fonde sur les travaux menés par l’ITTA et les partenaires de la recherche pour le développement, ainsi que sur les expériences qu’ils ont accumulées en matière de systèmes à base de niébé en Afrique de l’Ouest. L’objectif de ce manuel est d’aider les paysans, agents vulgarisateurs et chercheurs du Nigeria, du Niger, du Mali et d’autres pays ouest-africains à cultiver le niébé à profit. -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Effets de I'apport de bouses de zébus sur les composantes
du rendement du mil, sur les mauvaises herbes et sur l'encroûtement superficiel
du sol au NigerCe présent document porte sur les effets de I'apport de bouses de zébus sur les composantes du rendement du mil, sur les mauvaises herbes et sur l'encroûtement superficiel du sol au Niger -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger
Le présent guide porte sur la connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger -
Étude diagnostique des principales contraintes de la culture du niébé (Vigna unguiculata L. Walp) dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata L. Walp) est une culture alimentaire importante au Sahel. Son rendement est bas par rapport au potentiel de la plante. Pour identifier les principaux facteurs responsables de la baisse de rendement, une enquête a été conduite au niveau de 22 villages des régions de Maradi et Zinder. La pression parasitaire a été évoquée par 31,6 % des répondants, la sécheresse de fin de cycle par 31,6 %, la pauvreté des sols par 30,2 %, l’utilisation des matériels agricoles rudimentaires par 1,8 %, le conflit foncier par 1,6 % et le manque de variétés améliorées par 3,5 %. -
Analyse de la Chaine de Valeurs d’oignon (Allium Cepa L.) Blanc de Soucoucoutane au Niger
La production d’oignon est une activité très rependue au Niger avec une diversité de variétés. Ce travail s’intéresse à l’oignon blanc « El Soucoucoutane », une variété peu connue. L’objectif de cette étude est de mettre en évidence les principaux acteurs ainsi que leurs activités à travers l’approche chaîne de valeurs. Pour évaluer les contraintes et les opportunités de cette filière oignon, la méthode SWOT a été utilisée. -
La filière oignon du Niger - Analyse des capacités des petits agriculteurs familiaux et identification des stratégies qui leur permettent de capter plus de valeur ajoutée
La présente étude concerne la filière oignon du Niger et est structurée en 3 chapitres :
• Le premier chapitre propose une « Présentation de la filière de l’oignon du Niger »;
• Le deuxième chapitre vise « Les différents types de marchés agricoles et les caractéristiques des marchés importants pour la commercialisation de l’oignon » ;
• Le troisième concerne une « Evaluation des capacités des petits agriculteurs familiaux engagés dans la production de l’oignon et de la part de la valeur ajoutée qu’ils captent »
ainsi que l’« Identification des stratégies qui leur permettent d’obtenir une meilleure part de la valeur ajoutée ». -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
Stratégie nationale de développement de la filière riz
Le Niger est un pays sahélien sans accès à la mer avec une superficie de 1.267.000 km² dont seul 12% sont cultivables et 4 % exploité du fait de l’irrégularité spatiotemporelle des pluies. Les 2/3 de la superficie du pays sont désertiques. La population actuelle est estimée à 13 millions d’habitant avec une densité de 6,5 habitants au km² mais avec une disparité telle que 75 % de cette population est concentrée sur les terres cultivables. -
Guide d'utilisation de "Normal GPS"
Que vous soyez forestier, agronome, pastoraliste. Que ce soit pour le plaisir, pour sauver des vies, pour se rendre plus rapidement à un endroit, ou pour tout ce dont vous pouvez rêver, la navigation GPS se banalise chaque jour.
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Répertoire des distributeurs d'intrants agricole du Niger
L'édition de ce premier répertoire des distributeurs d'intrant agricole du Niger par le Consortium Sol a été possible grâce aux bases de données des institutions collaboratrices -
Etude filière coton
La culture cotonière moderne commence à se développer au Niger en 1956. A la fin de cette première année,la production s'élève à 112 tonnes de coton graine -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du comptoir de commercialisation du niébé de Magaria (financement PECEA)
Le niébé, appelé en haoussa waké, est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Mirriah, Magaria, Gouré, Kantché, Doungass et Tanout.
La production de niébé de la région de Zinder est estimée à 525 000 tonnes sur une production totale de 2 380 000 tonnes au Niger (MAGEL), soit 22%. La région de Zinder est, avec Tillabéri, la région de plus forte production.
Le comptoir de commercialisation du niébé de Magaria a été construit sur financement du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), financé par la Coopération Danoise et l’Etat du Niger en 2020. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Zinder a réalisé un diagnostic sur la chaine de valeur niébé qui a permis de distinguer différents bassins de production. Lors de ce diagnostic, les acteurs de cette chaine de valeur ont exprimé la demande de construction d’un comptoir de commercialisation à Magaria compte tenu de l’importance de cette culture dans le département. -
Multiplication de la variété de mil Chakti en irrigation par un semencier de Tagazar/Tillabéri
Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. Cette variété a été mise au point par des techniques conventionnelles d’amélioration des plantes (ce n’est pas une plante OGM). Chakti a été homologué au Niger en 2018.
Chakti contient plus de 65 mg/kg de fer alors que les autres variétés des agriculteurs sont à environ 47 mg/kg. En plus la variété est précoce (68 jours). Elle est également tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Atelier preparatoire pour la mise en place d'un observatoire regional de la filière oignon en Afrique de l'Ouest et du Centre
Il m'est particulièrement agréable, de présider ce jour , la cérémonie d'ouverture de l'atelier pour la mise en place d'un observatoire de la filière oignon en afrique de l'ouest et du centre -
Étude diagnostique de la filière sésame au niveau de l’Union GarbeyKorou, membre de la FCMN-Niya, département de Gothèye
Le sésame est une filière dont la culture est en pleine expansion dans la zone de la Sirba. Une activité modeste existe pour transformer le sésame de la zone en huile, afin de faire bénéficier la région d’une plus grande plus-value.
Cette production concerne deux groupements d’une même union de la fédération FCMN-Niya, à savoir Wafakeye de Tallé et Sirba-Bonkaney de Garbey-Korou (Département de Gothèye). Cependant, la production actuelle est caractérisée par des faibles volumes de ventes et un manque de synergies émanant de l’action coopérative. Les équipements actuels, avec le changement de quelques pièces, suffisent pour augmenter sensiblement la production actuelle.
Cette étude pour relancer la chaine de valeur huile de sésame a été réalisée dans le cadre du projet « Trois Frontières » qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone du Liptako Gourma, en appuyant son développement socio-économique, et en veillant à un renforcement de la cohésion sociale entre les communautés au Burkina Faso, Mali et Niger. Il est co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère Français de l’Europe et des Affaires Etrangères -
Itinéraires techniques de production de niébé de qualité
Le raccourcissement de la saison pluvieuse et la mauvaise répartition des pluies au Niger dû aux manifestations des changements climatiques, exigent que les pratiques agricoles soient revues et adaptées à ces nouvelles conditions afin d’assurer une résilience des agriculteurs. Ces pratiques d’adaptation peuvent se faire à travers une bonne maîtrise des itinéraires techniques des principales cultures (mil, sorgho, niébé, etc…). C’est dans ce cadre que cette fiche a été élaborée pour décrire ainsi les itinéraires techniques à suivre par les producteurs pour une production de niébé de qualité au Niger. -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Analyse des chaines de valeur porteuses au Niger
Dans les pays en voie de développement, le secteur rural est le premier pourvoyeur d’emploi et constitue la principale source de revenus des ménages en milieu rural.
Au Niger, le secteur rural occupe une place primordiale dans l’économie nationale. Il contribue considérablement à la formation du PIB (39,8% en 2009 et 42,7% en 2010) et aux recettes d’exportation (26,8%). Cependant, ce secteur fait face à des majeurs défis. En effet, souvent on note une absence d’un dispositif institutionnel qui pourrait lier et coordonner l’ensemble des producteurs, industriels, prestataires de services, négociants et distributeurs d’un produit spécifique. -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Fonctionnement de la filière mangue dans la communauté urbaine de Niamey
La communauté urbaine de Niamey est une localité implantée dans la vallée du fleuve Niger. Les potentialités qu’offre ce type de milieu ont favorisé le développement de la filière mangue. Mais celle-ci reste moins intéressée par les chercheurs. C’est ce qui a motivé le présent travail de recherche qui se veut une contribution à l’analyse du fonctionnement de la filière mangue dans la communauté urbaine de Niamey. La réalisation de ce travail suppose étudier quelques segments de la filière mangue à Niamey à savoir : la production, la commercialisation, la transformation et consommation qui sont autant des variables qu’on peut utiliser pour analyser une filière. La méthodologie adoptée est basée sur la recherche documentaire et les travaux du terrain. Les enquêtes (questionnaires et entretiens) constituent l’essentiel de ces travaux de terrain. Le traitement et l’analyse des données collectées ont permis d’avoir des résultats portant sur le nombre d’hectares implantés des manguiers et le nombre des manguiers productifs. Elles rapportent aussi des informations non seulement sur la quantité des fruits mangues qu’on peut récolter au niveau des vergers de Niamey par année, mais aussi de la quantité importée pour satisfaire les besoins des populations urbaines. Cela a donné également une idée de prix aux consommateurs surtout par unité de mesure exprimée en kg. L’étude a également permis de relever que la transformation reste jusqu’à présent artisanale à cause de manque des moyens techniques et financiers. En ce qui concerne la consommation, elle est considérable du fait de la demande croissante de la population urbaine qui ne cesse d’augmenter. -
Axes d'intervention sur quelques filières porteuses
Depuis une dizaine d'années,la République du Niger continue de subir des revers économiques qui perturbent sérieusement le processus de son développement économique et social. Ces difficultés résultent notamment des termes de l'échange, de la dégradation des écosystèmes, sous les effets combinés des facteurs naturel, anthropiques et des insuffisances de la gestion de l'économie nationale. En dépit de certains résultats découlant des programmes économiques déjà exécutés, la situation économique nationale n'a cessé de se dégrader . C'est pour y faire face que les autorités ont décidé de prendre les dispositions qui s'imposent afin de relancer la croissance de l'économie. -
Filières oignon en Afrique de l'Ouest : étude comparée des filières nigérienne et béninoise
Afin de comprendre la relation entre les filières nigérienne et béninoise et les mécanismes permettant à l’oignon nigérien d’être vendu sur les marchés côtiers à un prix concurrentiel par rapport à l’oignon local, l’étude propose une analyse comparée des aspects liés à la production et à la commercialisation de ces deux filières, a` partir des pôles de production de Keita (Niger) et Malanville (Bénin) qui approvisionnent le marché de Dantokpa à Cotonou (Bénin). L’étude montre que les deux filières sont à la fois concurrentielles et complémentaires et que la filière nigérienne a un avantage comparatif net au niveau de la production, avec des coûts inférieurs et un bénéfice au producteur supérieur. -
Étude de faisabilité d'un observatoire régional de la filière oignon en Afrique de l'ouest et d'un observatoire de la filière racines de tubercules en Afrique centrale
Les développements récents intervenus dans le domaine des technologies de la communication offrent aux opérateurs agricoles un accès immédiat à l'information de marché et aux connaissances sur les nouvelles techniques de production et de commercialisation des produits agricoles. Si, dans ce contexte, les observatoires de filière font partie intégrante de notre environnement, les avantages qu'ils offrent aux utilisateurs restent souvent mal perçus par les acteurs du développement agricole en Afrique. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
La culture du sorgho de décrue en Afrique de l'ouest et du Centre
Le sorgho de décrue est cultivé traditionnellement dans de nombreuses localités isolées du Sahel. Les principales zones de culture de ce sorgho sont majoritairement situées dans les lits des fleuves Sénégal et Niger, les cuvettes et les barrages. L'irrigation introduite à la suite de la sécheresse des années 70 et 80 occupe aujourd'hui une bonne partie des lits des fleuves. L'expansion de la culture se fait en Mauritanie à travers l'aménagement de barrages et le contrôle des décrues. -
Faisabilité du projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua
La présente Étude succède à une pré-identification réalisée par l’AFD avec le concours des partenaires nigériens lors d’une mission réalisée au Niger début février 2014. Le Comité d’Identification de l’AFD, dans sa session du 20 juin 2014, a confirmé la pertinence des activités proposées et a demandé que soit lancée l’instruction de leur financement en vue d’une présentation aux instances de décision en 2015.
Les termes de référence de la présente Étude ont fait l’objet d’une réunion de travail, organisée le jeudi 13 novembre 2014, ayant impliqué les différentes institutions directement concernées par le projet (Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, Ministère de l’Agriculture, Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur Privé, Ministère des Finances, Ministère de l’Elevage, Ministère du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, RECA).
L’Étude a pour objectif de réaliser une faisabilité pour le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement de filières agricoles/agro-pastorales afin de sécuriser la production (dans la région d’Agadez) et de développer des pôles d’activités rurales autour des marchés de regroupement et de collecte de deux régions (Agadez et Tahoua). Cela implique de prolonger l’appui à la production par une action coordonnée en aval de la production, à la fois en termes de possibilités de débouchés pour écouler les produits destinés à la commercialisation, à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures de desserte, de stockage/conservation et de marchés, mais aussi par rapport à l’accès de ces possibilités aux populations rurales vulnérables. -
L'économie mondiale du sorgho et du mil: Faits, tendances et perspectives
L'économie mondiale du sorgho et du mil: faits, tendances et perspectives est le résultat d'une étude menée en collaboration par la FAO et l'ICRISAT. Ce document examine la structure actuelle de l'économie mondiale de ces deux cultures,et analyse la situation de l'offre et de la demande, actuelle et projetée. Plusieurs tendances ressortant de cette analyse sont examinées, ainsi que leurs éventuelles implications pour la recherche. Le document examine également les principaux obstacles à la production de sorgho et de mil, ainsi que les options en matière de politique qui pourraient contribuer à accroître la production et la qualité de ces cultures dans l'ensemble des régions tropicales semi-arides. -
Plan d'action opérationnel de la filière oignon du Niger
La filière oignon est devenue aujourd’hui un enjeu essentiel non seulement pour le Niger, mais pour toute la région de l’Afrique de l’Ouest. En effet, le Niger est le premier pays producteur d’oignon de l’Afrique de l’Ouest. L'oignon constitue la principale spéculation agricole pour laquelle le Niger possède un réel avantage comparatif par rapport aux autres pays de la sous région, et sa compétitivité sur ces marchés sous régionaux lui confère une place importante dans les cercles familiaux et dans l'économie nationale. -
Rapport de synthèse du concours de proverbe
Organisé conjointement par la Direction de la population et le projet bien être familial et communautaire dans les coopératives (NER/92/P02) en vue de cibler un certain nombre de proverbes en Haoussa et en Djerma pouvant servir à la sensibilisation sur l'espacement des naissances et la parenté responsable; un concours a été ouvert en juillet 1993 et la date de clôture fixée pour le 6 aout 1993. -
Etude de la filière fruits et légumes de Niamey
Quelle est la place de la femme dans l’approvisionnement de Niamey ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle l’enclavement du Niger est un obstacle pour le développement du commerce de produits frais. L’objectif principal de cette étude est de démontrer l’implication de la femme dans la filière fruits et légumes de Niamey. Ce travail s’est intéressé à soixante (60) vendeurs dont une partie est composée de natifs de Niamey et d’autres qui sont d’origine de l’intérieur du pays. Une démarche exploratoire a été privilégiée pour sa réalisation. Elle est accompagnée d’une enquête au cours de laquelle un questionnaire est adressé aux différents vendeurs. Les résultats obtenus ont permis de montrer l’existence de trois circuits dans la filière fruits et légumes. -
La S.E.D.E.S et les études des filières céreales
L'étude de filière est un outil privilégié de la politique agricole: elle donne un cadre de référence dans lequel il est possible d'analyser les conséquences des politiques envisagées pour un produit donné. Les études de filière céréales sont donc l'instrument d'élaboration des stratégies alimentaires. Elles permettent de définir les indicateurs nécessaires aux systèmes d'alerte. De plus les études de filières céréales permettent d'affiner les analyses d'impact de l'aide internationale. -
Principaux ennemis du mil au Niger et leur controle
Le mil chandelle ou pénicillaire, Pennisetum typphoides, est une graminée particulièrement éprouvée par les insectes au Niger, ainsI que partout au Sahel. Environ une centaine d'espèce nuisible ont été répertoriées au pays sur cette culture dont, toutefois, seulement une vingtaine sont commettre des dégâts ayant une certaine importance économique. Ces dernières font l'objet du présent document, lequel traite de leurs diagnose, de leurs importance, de leurs biologie et des moyens de lutte préconisée pour les combattre. -
Identification des pôles de production de tomate dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéri
Cette note a été rédigée suite à une mission effectuée en deux étapes du 19 au 22 juin et du 10 au 12 juillet 2015 par une équipe du RECA et de l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) pour identifier les principaux pôles de production de la tomate dans les régions de Tahoua et Dosso et interroger les producteurs sur une éventuelle présence de la mineuse de la tomate Tuta absoluta 1. Les visites ont été facilitées au niveau de chaque région par la Chambre régionale d’Agriculture (CRA) à travers ses animateurs de terrain et ses membres consulaires. Au total, 10 sites ont été visités dont 3 à Tahoua, 2 à Dosso et 5 à Tillabéri. Cette mission fait partie d’un programme collaboratif réunissant l’INRAN, le RECA et la DGPV pour lutter contre la mineuse de la tomate sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO Niger). -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Culture du fonio dans le Dallol Maouri (Région de Dosso) Fiche technico-économique
Le fonio est une petite céréale herbacée annuelle pouvant mesurer de 30 à 80 cm de hauteur. Appelé ‘’Intaya ‘’ en Haoussa, le fonio est une culture ancestrale du Dallol Maouri pratiquée sur des sols dunaires (pauvres). Avec un peu plus de 6.000 tonnes (MAG/EL 2018), il représente 0,7% de la production de céréales de la région de Dosso en 2018, loin derrière le mil et le sorgho mais juste devant le riz. En Afrique de l’Ouest, la Guinée est de loin le premier producteur suivi du Nigeria et du Mali. -
Gomme arabique : Une source de revenus pour les ménages ruraux vulnérables
En Afrique sub-saharienne, de nombreuses communautés rurales vivent de l’exploitation des ressources naturelles forestières dont les produits forestiers non ligneux (PFNL). La gomme arabique figure en bonne place parmi les produits forestiers non ligneux générateurs des revenus importants pour les ménages ruraux en particulier les ménages pauvres et très vulnérables (agropasteurs et pasteurs). De ce fait, il est important d’évaluer la contribution de l’exploitation de la gomme arabique à la sécurité alimentaire des ménages ruraux. C’est dans ce contexte que cette étude a été conduite avec pour objectifs: établir les structures démographiques des gommeraies ; caractériser les modes traditionnels et modernes de production de la gomme; estimer la quantité de la gomme produite; déterminer sa contribution à la formation des revenus des ménages ruraux. Pour cela, des mesures dendrométriques ont été effectuées dans 62 placettes sur trois gommeraies et une interview individuelle semi-structurée a été conduite sur l’ensemble de trois bassins de production de la gomme arabique au Niger. -
L’importance de l’oignon dans la vie socioéconomique du Niger : contexte et agendas d’action
Depuis l’Indépendance, la production et la valeur marchande de l’oignon nigérien ont connu une croissance impressionnante. La production nationale tend vers le cap de 500.000 tonnes1. Le chiffre d’affaires des producteurs est autour de 47 milliards FCFA. C’est pourquoi on l’appelle l’or violet nigérien : il a conquis le marché sous-régional et constitue un des piliers économiques les plus importants du pays. D’une manière directe et indirecte, la filière procure des revenus importants pour une multitude acteurs. La filière contribue ainsi à l’emploi et au cadre de vie de plus d’un million de personnes, dont les producteurs sont les plus nombreux. Bien que les évolutions économiques soient impressionnantes, la filière se trouve toutefois devant de multiples d’enjeux qui requièrent des actions concertées de l’ensemble des parties prenantes. -
La filière oignon au Niger / Les axes d’amélioration proposés dans l’Étude diagnostique sur l’intégration commerciale
L'histoire de la production et de la commercialisation de l‟oignon remonte au lointain passé du Niger, bien avant la colonisation. On pense que des oignons du Niger étaient expédiés par les routes commerciales transsahariennes dès le VIIIe ou IXe siècle. On estime que le Niger, lors de l‟indépendance en 1960, produisait de 25 à 30 mille tonnes d‟oignon par an. Au cours des 10 dernières années (1996-2005) la production a été en moyenne d‟environ 270.000 tonnes1. Ceci représente une multiplication par 10 en 45 ans. -
Évaluation sous-régionale de la chaine de valeurs oignon/échalote en Afrique de l'Ouest
La présente étude de la chaîne de valeurs commanditée par le Projet Agribusiness and Trade Promotion (ATP), aborde essentiellement le commerce de l'oignon et de l’échalote en Afrique de l’Ouest. Le but de l'étude a été de : 1) identifier les principaux acteurs qui interviennent dans la chaîne et la nature de leurs activités ; 2) évaluer les principales contraintes et opportunités ; et sur la base de cette évaluation, 3) proposer les investissements ciblés que le projet ATP pourrait effectuer à court terme en vue d’éliminer efficacement les principales contraintes tout en maximisant les opportunités, et de manière à assurer le développement cohérent et mesurable de la chaîne de valeurs. -
L’histoire de l’oignon- témoignage de deux pionniers de la filière
La culture d’oignon remonte aux années 1950. Les origines se trouvent dans la zone de Sabon Guida. Le village de Kumasa, à 15 minutes de marche de Sabon Guida, est mentionné comme la source de l’oignon violet qui est réputé aujourd’hui. Les noms des premiers cultivateurs étaient Arzeka, Alhou, Danyashi et Tanahou, le dernier étant le chef de village de Kumasa. Ces pionniers de la culture d’oignon sont les pères et grand-pères des responsables de la filière oignons aujourd’hui, qui sont eux aussi âgés maintenant. Au début, les oignons étaient échangés contre des vivres ou contre l’arachide et le coton, les produits commerciaux de l’époque. Les oignons étaient transportés par dos d’âne. L’unité de mesure était le mangala, une sorte de container fabriqué avec des nattes tressées avec des feuilles de palmier doum. -
Manuel pour le renforcement des chaines de valeur
L’objectif principal de ce manuel est d’exposer et de diffuser la méthodologie pour le renforcement des chaînes de valeur développée par le Siège Sous-régional au Mexique de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (cepalc). Dans ce document, les concepts, les processus et les bonnes pratiques dérivées de cette stratégie sont expliqués. L’objectif poursuivi est qu’ils servent d’outils de travail, en particulier pour les preneurs de décisions dans le secteur public, les fonctionnaires des organismes internationaux ainsi que les spécialistes du sujet intéressés à disposer d’une méthodologie systématisée et prouvée (voir encadré I.4). Son élaboration répond à des demandes spécifiques, exprimées par les gouvernements de la région, de disposer d’un instrument didactique qui puisse aider à reproduire dans d’autres chaînes les processus dans lesquels la cepalc a participé de manière conjointe. -
Combien d’oignons sont produits au Niger… c’est (très) difficile à savoir !
Dans les « résultats définitifs » de la campagne agricole 2009 – 2010 (Ministère du Développement agricole – Direction des statistiques) paru en février 2010, il est donné une production de 384.309 tonnes d’oignon. Les pertes et semences sont évaluées à 76.862 tonnes et les exportations à 100.000 tonnes. Il s’agit cependant de la campagne oignon 2008 – 2009. Sur cette base la consommation des nigériens se monterait à 207.447 tonnes, soit 14 kg par habitant et par an. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Etude de référence sur la filière niébé dans la région de Zinder (SNV Zinder)
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp., est une plante morphologiquement proche du haricot, et appartient comme celui-ci à la famille des légumineuses. C’est une plante annuelle à port variable buissonnant, érigé, prostré, rampant, voire volubile et à croissance déterminée ou indéterminée. Sa hauteur atteint 30 à 60 cm avec une tige pouvant être à section circulaire, grêles, parfois légèrement cannelées, glabre. Les feuilles sont trifoliolées et les inflorescences en grappes axillaires, souvent une seule paire donne des gousses. Les fleurs peuvent être de couleur blanche, jaunâtre, bleu pâle, rose, violet. Les gousses du niébé sont dressées par paire, formant un V, non déhiscentes de dimension allant de 8,5-30 cm x 0,5-1,2 cm selon les variétés. Les graines de tégument blanc, blanc-rosé, brun, rosé sont au nombre de 8 à 20 par gousse (Maisonneuve et Larose, 1989). -
Le système d’information sur la filière sésame du Burkina Faso
Dans cette note, le RECA vous propose un aperçu des informations dont ont bénéficié les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso et les liens nécessaires pour approfondir ces informations. Ce sont des idées à réfléchir, éventuellement, pour nos programmes au Niger. -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
Étude sur la chaîne de valeur oignon au Niger
La filière oignon au Niger a une longue histoire, qui remonte au XVIIe siècle. Compte tenu du contexte du pays, qui est majoritairement agricole, la production d’oignons est devenue une activité traditionnelle dont les pratiques, y compris la production de semences, sont transmises de génération en génération. Ainsi, la chaîne de valeur comporte également un aspect socioculturel important, avec un rôle prépondérant joué par de grands et puissants commerçants. Le Niger est le premier exportateur d’oignons d’Afrique de l’Ouest, oignons particulièrement appréciés pour leur goût piquant et leurs qualités culinaires. Des routes commerciales ont été établies au fil des ans, grâce à des réseaux sociaux et des contacts solides. Néanmoins, les exportations du Niger sont éclipsées par celles des Pays-Bas, qui sont de 7 à 10 fois plus élevées selon les données officielles disponibles. -
La production d'oignon au Sénégal
L’oignon est une plante bisanuelle appartenant à la famille des alliacées. Au Sénégal, il est cultivé au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal, essentiellement à Podor et dans les Niayes. Ces zones éco-géographiques présentent des conditions culturales favorables à une meilleure conduite de la culture. Cette culture peut être faite en contre saison froide (CSF) et en contre saison chaude (CSC) avec des variétés adaptées. -
Liste des notes et documents sur la filière oignon sur le site du RECA (32)
Cette liste fournie les liens des ressources sur la filière oignon mises en ligne sur le site du RECA. -
La production de céréales et de niébé en Afrique de l’Ouest, et la place du Niger
Le volume des céréales a été multiplié par 2,9, passant de 16 millions de tonnes en 1980, à 49 millions de tonnes en 2006, pour atteindre la barre des 52 millions de tonnes en 2009 (CILSS, 2009). En général, le rythme d’accroissement des productions agricoles estimé à environ 4% est supérieur à celui de la population, estimé à 2,6%. Dans le cas des céréales, l’augmentation des productions s’explique par le doublement des surfaces cultivées, alors que les rendements ne progressent que de 14%. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Système de culture à rotation voandzou - riz pluvial (oryza sativa) sur les hautes terres de Madagascar. Role du voandzou (vigna subterranea) sur la biodisponibilité du phosphore dans les ferralsols
Face à la pression démographique et la paupérisation sévissant les pays en développement comme le cas de Madagascar, atteindre la sécurité alimentaire n‘est plus une option mais une étape que les agriculteurs et les chercheurs devraient franchir afin d‘affronter la compétition nationale et mondiale. La valorisation des « tanety » peu exploités de type Ferralsols qui représentent la majeure partie des terrains potentiellement cultivables dans les hautes terres malgaches est actuellement une des meilleures alternatives pour sécuriser les agriculteurs et la population de la grande île. En collaborant étroitement avec les agriculteurs, les chercheurs notamment les agronomes devraient proposer un nouveau système agricole qui intègre les contraintes d‘ordre agronomique à savoir d‘une part, les déterminants socio-économiques, mais également les déterminantes biophysiques du système sol-plante. -
Étude d'identification et de promotion d'unités industrielles régionales dans la filière coton de l'UEMOA
La matrice de portefeuille stratégique démontre que la zone UEMOA possède un potentiel très important dans la filière industrielle coton textile. -
Fiche technique : itinéraire technique de l'arachide
L’arachide, originaire d’Amérique du Sud et centrale (Arachis hypogaea L.) donne des grains oléagineux. Il est surtout cultivé dans plusieurs pays mais particulièrement en Asie et en Afrique notamment au Nigéria, au Sénégal, en République du Congo Démocratique et au Bénin. L’arachide est une plante d’avantages multiples et usages divers. L’amélioration de la productivité agricole et de la compétitivité nécessite l’adoption de bonnes pratiques agricoles. C’est pour répondre à cette nécessité que la présente fiche est proposée pour servir d’élément de support de formation des producteurs et des productrices. -
Filière oignon : diagnostic et proposition de programme d'intervention
L'approche de cet atelier se situe délibérément dans le cadre d'une participation et responsabilisation accrue des producteurs et d'une redéfinition du rôle de l’État... reposant sur l’émergence d'opérateur économique privé et la structuration du milieu rural autours des groupement d'associations et coopératives bâties sur des intérêts communs économiques. -
Inventaire des documents disponibles au service analyse des politiques et coordinations des statistiques au 1er Avril 2002
Le présent document est un inventaire disponible au service analyse des politiques et coordination des statistiques. L'inventaire documentaire concerne les secteurs des Statistiques Agricoles, du Secteur privé, de la Sécurité alimentaire, de la Pauvreté, de l'Irrigation, de l'Environnement, de l’Éducation et Santé, des Politiques Agricoles, des Politiques Économiques, de l'UEMOA. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013 fiches technique de production du sésame, livret 3
Le sésame est une des productions annuelles les plus attractives pour les producteurs et productrices individuels car la mise en culture se situe après toutes les autres cultures (céréales, coton, niébé, arachides). Les coûts de production sont peu élevés comparés aux autres cultures et sa commercialisation est rapide. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Identification de variétés de niébé à double usage et adaptées à la culture de contre saison au Niger
Le niébé Vigna unguiculata L. Walp, est l’une des plus importantes légumineuses cultivées dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Au Niger, cette culture occupe la deuxième place en termes de production et de surface cultivées après le mil (FAO, 2017). Le niébé joue un rôle déterminant dans l’alimentation, la nutrition (taux élevé de protéine), dans l’approvisionnement en fourrage et dans l’amélioration du revenu des producteurs. Cependant, sa production souffre d’importants problèmes surtout avec l’avènement du changement climatique. -
Étude sur L’état des lieux et documentation sur les importations et dons de riz, utilisation des fonds des recettes pour la promotion de la filière riz et l'application du quota du riz local sur les importations
L’étude comporte une analyse de l’environnement institutionnel et ses implications sur la filière riz en général et sur la commercialisation de la production locale en particulier. Elle comporte également une appréciation du cadre d’application des mesures non tarifaires d’appui à la filière riz, du cadre d’affectation des ressources générées par la monétisation des dons en riz. Enfin, elle propose des actions en vue de la promotion du riz local. -
Compte rendu de mission au Niger : étude en vue d'une relance de la culture cotonnière autour de Gaya
La production cotonnière s'est développée au Niger à partir de 1956 dans les départements de Tahoua et Maradi et s'est étendue en 1964 à Gaya dans la région de Dosso. Le coton y est cultivé en décrue, irrigué et en pluvial. -
Les déterminants socioéconomiques de l’adoption des technologies améliorées de production du niébé diffusées par les champs écoles paysans dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une denrée de base en Afrique subsaharienne. Le projet champ école paysan en a introduit des nouvelles technologies améliorées afin d’accroître son rendement dans les régions de Maradi et Zinder. Cette étude qui a concerné un échantillon de 300 producteurs a pour dessein d’identifier les contraintes entomologiques de la culture du niébé et de déterminer les facteurs affectant l’adoption des technologies agricoles. Le modèle de régression LOGIT a été utilisé comme outils d’analyse et les principaux résultats suivants ont été obtenus : 1) la punaise brune (Clavigralla tomensicollis Stall) et le puceron (Aphis craccivora Koch) sont les principaux insectes ravageurs de la culture pour 53 à 61% des répondants ; 2) les taux moyens d’adoption par technologie sont de 74,9% pour les variétés améliorées, 57,2% pour les pesticides chimiques, 20% pour la combinaison fumure organique/NPK ; 21.7% pour l’engrais NPK seul, 7,4% pour les biopesticides à base de graines de Neem et 5,7% pour le respect de la densité de semis. Ces ratios sont 2 à 16 fois plus élevés chez les producteurs formés par rapport aux non formés ; 3) les variables « formations par les champs écoles paysans » et « l’accès au crédit » ont influencé positivement l’adoption des variétés améliorées, des biopesticides et des fertilisants ; 4) le genre a été positivement déterminant dans le respect de la densité de semis et l’utilisation des fertilisants ; 5) l’âge des répondants a eu une influence significative dans le respect des écartements entre les poquets. -
Filière poivron à Diffa, un vrai pôle économique, un potentiel de croissance, mais quoi et qui appuyer ?
Le Programme d’Appui au Secteur Rural (PASR) est le troisième financement de la Coopération danoise dans les régions de Diffa et Zinder. Cette communication n’a pas pour objet de vous raconter l’histoire de ces interventions mais d’aborder les problèmes de « mémoire », de capitalisation et d’appropriation de ces interventions. La nouvelle corde se tisse sur l’ancienne dit un proverbe, encore faut-il que quelqu’un ait pris soin de garder l’ancienne corde. -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
Étude sur les normes et standards dans la filière sésame
Le projet SESAME (acronyme pour SESAme Marketing and Exports) a pour objectif d’améliorer la production et d’optimiser le rendement de la chaîne de valeur du sésame afin d’accroître les opportunités d’exportation. Ceci sera réalisé à travers l’appui aux agriculteurs, aux transformateurs et aux exportateurs du sésame à un niveau industriel ainsi qu’à travers l’amélioration de la qualité et de la traçabilité pour répondre aux normes du marché international -
Les phosphates, une richesse pour l'agriculture Ouest africaine : résultats pour le mil et le niébé au Niger
Cette note est tiré du bulletin « Coraf Action n°59 / 2ème trimestre 2011 » dont le titre est : « Les phosphates, une richesse pour l’agriculture Ouest africaine » qui présente les résultats obtenus par ce projet dans chacun des pays. La note présente les résultats du Niger. -
Potentiel de Moringa Oleifera en agriculture et dans l'industrie
Moringa est l’un des arbres tropicaux les plus utiles. Il se propage relativement facilement, aussi bien de manière végétative que sexuée, et il est peu exigeant en eau et matières minérales. Ainsi, sa production et son entretien sont aisés. L’introduction de cette plante au sein d’une ferme dans un environnement riche en biodiversité peut être bénéfique à la fois pour l’exploitant et pour l’écosystème environnant. -
L'arbre moringa
Le Moringa est l'un des plantes plus utiles et les plus polyvalents qui existe. En raison de sa richesse en vitamines, minéraux et protéines de Moringa est une riche source d'éléments nutritifs. Par gramme, les feuilles fraîches de Moringa contiennent 7 fois la vitamine C des oranges, 4 fois le calcium de lait, 4 fois la vitamine A de la carotte, le potassium 3 fois de bananes, 3 fois fer de l'épinard et autant de protéines que dans des oeufs. -
Analyse des Potentialités de l’Exploitation du Moringa en Haïti
Le Moringa, un arbre à usages multiples, est passé en une décennie du statut de plante marginale, voire inconnue, à celui de nouvelle ressource alimentaire et économique. En effet, chaque partie de l’arbre de Moringa possède un énorme potentiel et a des propriétés bénéfiques pour l’humanité. Il est très riche en éléments nutritifs (vitamines, minéraux et protéines). Il a des vertus diététiques, agronomiques et médicinales et peut servir à la purification de l’eau pour la rendre potable. Les médecins utilisent l’arbre Moringa pour traiter le diabète et l’hypertension ; il est également efficace contre les infections de la peau. Il peut aider à reconstruire les os fragiles, combattre les anémies et la malnutrition, et permettre à une mère d’allaiter son nourrisson. Le Moringa sert également de fourrage pour les animaux et elle produit également une huile de haute qualité. De plus, le Moringa peut assurer la protection du sol quand il est produit dans des zones de pente. -
Manuel de culture de papayer
Le papayer (Carica papaya), de la famille des Caricacées, est une plante tropicale arborescente originaire d’Amérique centrale et du Sud. Il est cultivé pour son fruit, dont la pulpe est consommée en hors-d’oeuvre, en dessert ou en salade mélangée avec d’autres fruits. Verte, elle peut être consommée en gratin. La papaye est riche en vitamine A et C ; elle favorise la digestion et ses graines sont vermifuges. Quand elle est incisée, la peau de la papaye verte laisse perler un liquide blanc qui coagule rapidement. Ce latex desséché contient un principe actif, la papaïne, dont les propriétés se rapprochent de celles de la pepsine et de la tryspine. L’action digestive et dissolvante des protéines qui caractérisent la papaye est utilisée en thérapeutique, dans l’industrie du cuir, de la laine et de la soie, en brasserie et dans les industries alimentaire et pharmaceutique. -
Évaluation de l'effet de l'approche champ école paysan sur l'adoption des technologies améliorées de production du mil et du niébé au centre sud du Niger
La diffusion des technologies améliorées par l’approche champ école paysan (CEP) interroge sur le taux d’adoption par les producteurs. L’objectif de cette étude et de connaître les déterminants de l’adoption des technologies et son impact sur le rendement et le revenu agricole. Il a été interviewé 380 producteurs dont 150 apprenants de CEP, 150 producteurs n’ayant pas participé au processus mais résidants des villages CEP et 80 producteurs des villages témoins. Le modèle de régression Logit a été utilisé pour l’analyse des données. Il ressort de cette étude que l’approche CEP influence l’adoption des technologies. Cette adoption a permis une augmentation de rendement du mil de 99 % et de celui du niébé de 136 % ainsi qu’une hausse de revenu de 97 % pour le mil et 120 % pour le niébé. Les facteurs déterminants les résultats de ce travail pourront être mis à profit pour renforcer les programmes de vulgarisation de technologies agricoles de production. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Le semis à sec et à l'enrobage des semences au Burkina Faso
L’enrobage des semences était déjà pratiqué dans l’Égypte ancienne et a été remis au goût du jour au XXème siècle par Fukuoka, un agriculteur japonais pionnier, connu pour son engagement en faveur de l’agriculture naturelle. Cette technique, appelée « boulette » ou « bombe » de graines, consiste à enrober les graines à l’aide d’argile et éventuellement d’autres éléments pour favoriser la germination et la pousse des plantules. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. -
Les cultures maraichères
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches. L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment : Les cultures maraîchères : c’est la production intensive de légumes et primeurs, et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles. On parle aussi des cultures maraîchères primeurs, de saisons et contre saison. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiches sur la Bambara, Vouandzou (Vigna subterranea)
Le pois bambara [Vigna subterranea (L.) Verdc.] est une légumineuse à grains de la famille des Papillionacées cultivée principalement par les agriculteurs en Afrique sub-saharienne. Il est originaire d'Afrique précisément du nord-est du Nigeria et du nord du Cameroun. Les noms communs sont l'arachide bambara, la noix bambara, le haricot bambara, le goober du Congo, le pois de terre, le haricot moulu ou l'arachide de porc (voir Kambou et al. 2020). C'est la troisième légumineuse la plus importante en Afrique semi-aride après l'arachide (Arachishypogaea) et le niébé (Vignaunguiculata). La noix de bambara est une légumineuse importante au Burkina Faso où elle occupe la deuxième place économique après le niébé. L'arachide bambara est aussi appelée pois de terre, haricot jugo ou haricot nyimo1. -
Analyse prospective de la chaine de valeur gomme arabique au Niger 2021-2030 : une dimension environnementale à valoriser
Les forêts d’acacias ne sont pas seulement une source pertinente de moyens de subsistance pour de nombreux ménages du Sahel, elles jouent également un rôle clé dans l’atténuation du changement climatique et la résilience – séquestrant une quantité importante de carbone et fournissant d’importants services écosystémiques, notamment la conservation de l’eau, le contrôle de l’érosion et l’amélioration des sols. Il existe au Niger des conditions écologiques particulières, favorables et localisées permettant le développement de ressources forestières dont l’acacia qui méritent d'être valorisées. C’est pourquoi le gouvernement de la 7ème République accorde une place importante à la promotion des Produits forestiers ligneux et non ligneux qui constitue le Programme 7 de l’initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » -
Guide pour la production de semences d’aubergines africaines
Ce guide présente brièvement les itinéraires de production de semences d’aubergines africaines pour une disponibilité des semences en quantité et en qualité. -
Fiche technico-économique pour la culture de courge en saison sèche chaude
La courge, « KABEWA » en Haoussa ou « LABTENDA » en Zarma, est une spéculation que l’on cultive principalement dans les bassins de production des départements de Doutchi (Matankari, Makera II, et Kolifo)) et de Falmey (Boumba Bossia, Karey Kopto, Birgamba, Talan Tégou). La courge peut être cultivée toute l’année, mais cette fiche concerne la culture de la courge en saison sèche chaude dans la région de Dosso. -
Fiche Technique pour la variété de niébé Dan Hadjia
Cette nouvelle variété de niébé est déjà disponible au niveau de plusieurs multiplicateurs de semences principalement dans la région de Maradi, mais aussi dans celles de Zinder et Dosso (Annuaire National 2020 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger / MAGEL). -
Introduction et diffusion du manioc en Afrique
Du XVe au XVlle siècles, les explorateurs portugais ont établi des forts, des comptoirs commerciaux et des colonies sur les côtes africaines et les iles voisines. Avant 1600, ils ont commencé à introduire le manioc dans ces zones. A partir de là, celui-ci a été diffusé par les africains vers de nombreuses régions de l'intérieur en l’espace de deux ou trois cents ans. A présent, on trouve le manioc presque partout en Afrique tropicale ou les conditions sont propices à sa culture. Lors de sa propagation il traverse le continent, le manioc a remplacé des denrées traditionnelles dans diverses parties d’Afrique tropicale, et son impact social et écologique est considérable même s'il n'est pas encore entièrement appréhendé. Par conséquent, il est extrêmement important, pour comprendre les transformations agricoles contemporaines en Afrique, que soient expliqués les raisons de son adoption rapide. -
Fiche technico-économique culture de la courge en hivernage
La courge est l’une des cultures pratiquées au niveau des sites situés autour de la vallée de Telwa. Il s’agit des sites des communes de Dabaga, Tchirozérine et Agadez. La variété la plus cultivée est une variété locale dénommée Bagobira Son cycle de production varie entre 120 et 150 jours. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale (CGEF) par la CRA d’Agadez que les superficies exploitées varient entre 700 m² et 6 500 m² par producteur, avec une moyenne cultivée de 2 720 m2 par exploitation agricole (EA). -
Rapport étude des chaines de valeurs niébé dans la zone d'intervention du programme lahia (commune de Gangara, Aguié, Tchadoua, Guidan Sory, et Sae Saboua)
L’étude des CVA de la filière niébé initiée par le programme LAHIA vise la promotion de chaînes de valeurs ajoutées profitables à son groupe cible. Il faut rappeler que le niébé été choisi parmi six filières (mil, sorgho, niébé, arachide, moringa et sésame) suite à un processus de sélection conduite au cours de l’étude et basée sur des critères socio- économiques. -
Le sésame au Niger : diagnostique
La relance des cultures de rente en particulier celle du sésame est l'une des priorités du gouvernement du Niger pour la promotion du secteur de l'agriculture. L'Institut de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a donc été saisi pour engager des activités de recherche sur cette culture afin que très rapidement les services de vulgarisation puissent disposer de technologies à transmettre aux agriculteurs. Cependant, avant d'engager toute activité de recherche, il est indispensable de connaître les contraintes et les potentialités liées à la production et à la commercialisation de cette culture au Niger. -
Gestion des intrants et genre au Niger
Ce document est une étude de cas sur le genre et le warrantage au Niger. Se basant sur les recherches approfondies des équipes des projets Capitalisation et IARBIC, la présente étude donne en détail les informations sur le warrantage et le genre appliqués par l’union Cigaba de Konkorindo, à Dosso au Niger. -
Étude sur les filières agro-alimentaires au Niger : bétail - viande -oignon - niébé
Au Niger, le secteur rural demeure l'un des plus importants secteurs de l'économie, il assure l'emploie de plus de 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). -
Fondey kai i ga hima ka gana ka haamo alambaana dumiize hanney zaadandi nizeer laabo ra
Dumize zaadandiyaiJ wo goy no kaiJ ga naiJ alfarey duura ma tonton farmo do hare. Dumi kaiJ i mana goy, goyyaiJ hanno wala nongu kaiJ i mana soola, dumo din fattayaiJo gonda karha gumo ; a ga ganji alfaro ma du nafaa kaiJ a miile. Alfarey kulu ma du ga nafa nda dumi Alambaaney se no, INRAN saruuso nda laabo gaakasinayko yaiJ go ga gurjay alfarey baafuna ma boori, me-IJWaaro ma du ka ba gumo. INRAN saruuso no ga haggoy nda kuray nda farmi bol) ceeciceeciyaiJey Nizeer laabo ra. INTSORMIL mo, AMILKA laabo saruusi no kaiJ go ga INRAN gaakasinay a ma ceeci-ceeciyal) te hayni nda haamo dumey boiJ. WINROCK mo, sata no kaiJ ga alfari hina buuney gaakasinay i ma du meIJWaari wasante nda arzaka. -
Bilan des activités liées à la campagne de production de blé 1997/1998 et perspectives
La structuration et l'organisation du monde rural sont deux mots clés pour une bonne intervention en milieu paysan aux fins d'améliorer les conditions de vie de ses habitants. Il s'agit d'une œuvre de longue haleine qui nécessite beaucoup d'investissements (humain; financier et matériel) et qui comporte des risques qu'il faille oser prendre. La mise en place de l'Association des producteurs de blé de la vallée de la Tarka " Alkama Tarka " s'inscrit dans ce cadre. -
ESSAIS EN MILIEU PAYSAN SUR LES SYSTEMES DE CULTURE
DANS LA ZONE AGRICOLE NORD DU DALLOL BOSSO
1984-1987La recherche agronomique appliquée en milieu paysan est
essentielle à un projet de developpement rural comme le projet
Tapis Vert à Chikal, 180km nord-est de Niamey. C'est seulement
avec la participation des paysans dans son propre environnement
écologique que la recherche peut, d'une manière réaliste,
déterminer quels systèmes de production sont les plus productifs, rentables et faisables pour les paysans-cibles. -
Étude portant sur la situation actuelle de l'agriculture en
Afrique de l'Ouest : analyse des filières régionales majeuresLe Niger, pays enclavé et continental de 1.267.000 Km2, connaît un environnement naturel austère, marqué par un régime climatique à pluviométrie faible, une étendue désertique sur les trois quarts du territoire national et une exploitation très limitée des ressources naturelles. Malgré ces contraintes naturelles, le secteur rural occupe une place primordiale dans l'économie nationale et constitue le premier secteur d'activités. Sa contribution à la formation du PIB est chiffrée à 41% en 2005 en prenant en compte uniquement le secteur primaire, c'est-à-dire sans la transformation, les transports, les services, etc. Sa contribution aux recettes d'exportation a passé de 44 % en 2003 à 38,64% en 2005. Le secteur rural occupe la très grande majorité des ruraux qui représentent 83,8% de la population totale. L'économie rurale est caractérisée par une grande diversité et repose essentiellement sur des structures de production de type familial et des techniques traditionnelles peu productives. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate : 2022
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 110 et 130 jours après repiquage. -
Les bonnes associations de plantes et celles à éviter
Les producteurs ont souvent mal associé les cultures. Cette pratique à des impacts négatifs sur le rendement. Cette affiche vient élucider les producteurs sur les bonnes associations de plantes et celles à éviter. -
Le sésame au Niger : étude diagnostique
Le sésame est une pédaliacée comprenant une quinzaine de genres dont 60 espèces annuelles ou pérennes vivant en zones tropicales ou subtropicales. L'espèce cultivée (Sesamum indicum L.) est une plante annuelle dont la tige à section carrée peut atteindre 0.60 à 2 m. Les racines pivotantes, munies de peu de radicelles, pénètrent jusqu'à 1 mètre dans le sol. Les feuilles sont de forme variable et un même plant présente normalement des feuilles de types différents. Les fleurs, de couleur blanche ou souvent légèrement violacée ou lie de vin (violet foncé), se forment à l'aisselle des feuilles supérieures sessiles. Le fruit est une capsule allongée, de section carrée, à 4,6 ou 8 loges, contenant une soixantaine de petites graines oléagineuses. -
Estimation des rendements et de la rentabilité économique de production de trois cultures : le sorgho, le niébé et la dolique à Djirataoua (Maradi – République du Niger)
Un essai de production du sorgho, du niébé et de la dolique a été conduit en 2014 sur le périmètre irrigué de Djirataoua. Il vise à estimer les rendements en fourrage et en grain, déterminer la composition chimique du fourrage et évaluer la rentabilité économique de production des trois cultures. Méthodologie et résultats : L’essai est un bloc complet randomisé de trois traitements en quatre répétitions. Les données sont collectées sur le cycle végétatif des cultures, le coût des intrants utilisés, les coûts de la main d’œuvre pour les travaux et les prix des différents produits et sous-produits obtenus après la récolte. -
Projet de Recherche-Action pour l’Amélioration de la Filière de Pomme de Terre au Niger (PRAAF/PT)
Au Niger la culture de pomme de terre prend de plus en plus de l’ampleur, notamment sur des périmètres où l’eau d’irrigation ne constitue pas une contrainte à la production horticole. En effet, afin d’accompagner les producteurs dans la maitrise de l’itinéraire technique de production, une étude expérimentale axée sur les paramètres ; nombre de tubercules par plant, poids moyen du tubercule, nombre moyen de bourgeons végétatifs par tubercule et du rendement à l’hectare a été conduite. Des résultats obtenus, il ressort que la combinaison de techniques culturales qui assure le meilleur rendement en termes de production pondérale de pomme de terre est la dose d’engrais équivalente à 250-250-250 kg/ha de N-P-K croisée avec la densité de plantation de 20 cm entre plants sur les lignes et 50 cm entre lignes, reflétant un rendement de 62,4 t/ha. C’est aussi la technique recommandable pour les producteurs des semences, en ce sens qu’elle assure un poids moyen du tubercule (62 g) et une grande capacité d’émission de bourgeons végétatifs autours du tubercule (plus de 5 bourgeons végétatifs par tubercule). -
Rapport définitif de l’enquête sur les productions horticoles 2021/2022
Ce document rappelle les grandes caractéristiques de l’enquête horticole avant de donner une analyse synthétique des résultats obtenus en 2021–2022. -
Structuration de la filière blé : diagnostic et plan d'action
Le présent document a pour objet de présenter, à partir d'un diagnostic global des possibilités de structuration de cette filière sur le plan de la production mais aussi et surtout en amont et en aval celle-ci, Au travers des premières séances d',animation avec les producteurs intéressés par la conduite ( cette culture nous avons perçu tout l'intérêt, la motivation et l'engagement de ceux-ci pour le développement d'une production susceptible d'apporter des revenus complémentaires non négligeable. -
Le sésame au Burkina Faso état des lieux 2013 : généralités sur le sésame au Burkina Faso , livret 1
Ce livret fait partie de la collection comprenant des livrets de capitalisation sur les différents segments de la filière. Cette collection se destine aux différents acteurs de la filière et entend contribuer à son essor. Ce livret correspond à une introduction à la filière sésame au Burkina. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013, production et semences, livret 2
Le sésame est une culture de rente qui procure à ceux qui la pratique un revenu substantiel permettant ainsi de lutter contre la pauvreté. Au Burkina Faso une partie de la production nationale est destinée à l’extraction d’huile, à la préparation de gâteaux et de sauces. La seconde partie est exportée vers l’Europe où elle servira pour la fabrication de savon, peinture, insecticide et produits pharmaceutiques. Le sésame est également apprécié pour son huile et pour la garnitures des gâteaux etc. -
Itinéraire technique du soja
L’objectif de cette fiche sur les bonnes pratiques de production du soja est de présenter les conditions et les pratiques culturales recommandées pour une bonne production de soja au Bénin. Il s’agit de mettre à la disposition des producteurs et productrices les outils techniques d’améliorer le rendement, la qualité du soja, la rentabilité et la durabilité par l’adoption de bonnes pratiques agricoles. -
Itinéraire technique du manioc
Le manioc est un produit alimentaire de base vital pour une plus grande partie de population africaine. Au Bénin, la culture du manioc se fait depuis plus d'un siècle. Elle est d'ailleurs une filière et fait partie des filières choisies par le gouvernement dans le PAG (Programme d'Action du Gouvernement) comme prioritaire dans les PDA (Poole de Développement Agricole) 4, 6 et 7. -
BULLETIN DECADAIRE
Mois de juin 2023Une très large couverture des précipitations a été observée
dans les régions Est du pays. Les autres régions ont aussi été
arrosées avec des hauteurs faibles à modérées.
Le taux de couverture des semis quoique partiel, s’améliore
progressivement. Le développement végétatif des cultures
(mil) est largement dominé par la levée avec le tallage
comme le stade le plus avancé. Des ruptures de pluie
prolongées sont observées dans quelques localités ayant
effectué leur premier semis et conduisant aux avortements.
Sur les marchés les niveaux des prix affichent une légère
hausse par rapport à la décade précédente mais en baisse
par rapport à la même décade de 2022. -
Makiayi da Manomi
Sur le plan agricole, cette année malgré un démarrage précoce de la campagne agropastorale et une situation pluviométrique satisfaisante, des déficits importants ont été observés dans certaines localités du pays en raison notamment des retards de semis, des périodes de sècheresse pluviométriques prolongées, et des attaques des ennemis de cultures. Sur le plan pastoral, il a été ainsi enregistré des poches de sècheresse au niveau de plusieurs localités du pays conduisant à un des sèchement total du tapis herbacé, particulièrement en zone pastorale. De ce fait, la campagne agro-pastorale 2022-2023n’a pas répondu aux attentes des pasteurs et agropasteurs sur l’ensemble du territoire national. En effet, il ressort globalement que cette campagne est déficitaire de l’ordre de12 431 806 Tonnes de Matières Sèches(TMS), c’est-à-dire 36,7% des besoins du cheptel du pays non couverts. Face à cette situation, le Gouvernement, ayant mesuré le risque que comporte la présente campagne et les conséquences qui pourront en découler, a un Plan de soutien aux populations vulnérables, l’objectif étant de sécuriser les moyens de subsistance des populations fragilisées et menacées par les déficits fourragers et céréaliers et les autres catastrophes naturelles.