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La tomate au Niger
Au Niger, la tomate est produite dans les régions du fleuve Niger, l'Ader-Doutchi-Magia, le Goulbi de Maradi, la Korama et autour des mares et autres retenues d'eau. Elle est produite principalement pendant 6 mois au maximum (Janvier à Juin). Le Niger importe de la tomate fraîche du Burkina Faso (principalement) du Nigeria, du Bénin, du Ghana et depuis 2015 du Maroc. Le Niger exporte aussi vers le Bénin et le Nigeria. Le Niger achète également du concentré (plus de 10.000 tonnes par an) sur le marché international. -
Note sur les activités de la CdV arachide
La région de Zinder avec une capacité moyenne de production de 100.000 T d’arachide par an (soit 40% de la production nationale) était le premier « bassin arachidier » du pays, doté de deux unités industrielles de production d’huile (Magaria et Matamèye). Le développement d’autres productions oléicoles au niveau mondial, les changements climatiques (déjà) et des problèmes parasitaires ont contribué à une chute de la production arachidière et à la fermeture de ces unités industrielles dans les années 90. Actuellement, le Niger importe 80% de sa consommation d’huile, essentiellement de l’huile de palme des pays asiatiques. Toutefois, à partir de la fin des années 2000, on assiste à un retour de la culture d’arachide dans les systèmes de production, au regard des efforts de recherche variétale et d’une demande du Nigeria de plus en plus importante. A signaler qu’il n’existe pas d’étude récente sur la filière arachide au Niger. Selon les résultats du diagnostic des CdV réalisé par la CRA et le RECA en août 2015, une période de baisse de production a été encore enregistrée durant les 4 dernières années au niveau du principal bassin de production (Département de Kantché) de la région de Zinder. La production annuelle de la région en 2015 s’élève à 121 412 tonnes. -
Le poivron, chaine de valeur principale de la région, un accompagnement continu de la CRA de Diffa
La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a commencé à fonctionner en 2008. Depuis cette date, elle a été impliquée dans les différents programmes qui ont concerné l’appui à la filière poivron. Cette note fait le point des différentes actions mises en place depuis 2006 dans la région de Diffa qui ont concerné la production de poivron. Le poivron rouge est la culture « locomotive » de la vallée de la Komadougou (150 km de long de Tam au Lac Tchad) avec plus de 6.000 producteurs et apporte des revenus pour environ 40.000 personnes. Avant 2014, les surfaces en poivron étaient estimées à 8.000 ha pour une production de poivron sec de 8 à 10.000 tonnes et une valeur de 7 à 10 milliards de F.CFA. Le poivron rouge de Diffa est une épice. Il se consomme en poudre principalement comme condiment. Il s’agit en fait d’un poivron piquant ou d’un piment doux, un « paprika ». C’est une culture récente, introduite vers 1956 du Nigeria et qui s’est réellement développé que dans les années 90. -
Guide d’exportation « cuirs et peaux »
Le Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX) est une initiative du Gouvernement du Niger financée par la Banque Mondiale à travers l'IDA (crédit N° IDA 45520) pour un montant de 40 millions USD. L’objectif de développement du PRODEX est d’accroître la valeur de certains produits commercialisés par des producteurs soutenus par le projet. Les filières cibles du projet sont l’oignon, le niébé, bétail viande cuirs et peaux, le sésame, la gomme arabique et le souchet. Les cuirs et peaux du Niger, pour peu qu’ils aient été sélectionnés, sont compétitifs sur le marché sous régional le plus important, celui du Nigéria, en raison de leur qualité et de la proximité. -
Guide méthodologique d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger
Au Niger, la promotion du lait local est au centre des politiques et stratégies nationales de développement, telles que la Stratégie de Sécurité Alimentaire Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable (SSAN/DAD) (dite « Initiative 3N ») et la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2012 - 2035). L’élaboration d’un guide d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger permet aux utilisateurs d’avoir un outil officiel approuvé par le Ministère de l’Agriculture et d’Elevage, répondant à deux finalités : capitaliser la démarche éprouvée d’implantation de centres de collecte, testée dans le cadre du PSEAU à Hamdallaye, puis de Nariindu-Aprolan à Kollo et aujourd’hui de DIRRECT à Birni N’Gaouré et Nariindu 2 à Namaro ; harmoniser les approches dans un contexte de multiplication des interventions sur la filière lait local. Nous osons espérer que ces politiques contribueront à l’atteinte de l’objectif « Faim zéro » des Objectifs de Développement Durable (ODD) prônés par les Nations Unies d’ici à 2030. -
Etude des chaines de valeur de la filière lait dans les régions de Tahoua et Dosso
Selon les statistiques de la CEDEAO, la production régionale de lait est estimée à quelques 5 millions de tonnes en 2013. Cette production est assurée à plus de 70% par l’élevage pastoral qui est le système dominant ; le reste est assuré par les systèmes agropastoraux et les systèmes intensifs. Les plus grands producteurs de lait dans la région sont par ordre d’importance le Nigeria (environ 32%) le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. La valeur des importations de lait de la région sont passées de 371 millions de dollars 2001-2003 à 968 millions en 2012-2014. Une attention particulière est accordée aux produits animaux (lait et viande) qui sont considérés comme des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour ces deux catégories de produits, la politique agricole prescrit des actions fortes, des initiatives décisives pour réduire la dépendance de la région vis-à-vis des importations extrarégionales. Pour le cas du Niger, la production nationale reste insuffisante face à la demande d’une population en forte croissance qui s’urbanise rapidement et le recours aux importations massives de la poudre du lait contribuant à accentuer le déficit de la balance commerciale constitue le véritable enjeu du développement de l’Elevage au Niger. -
L’expérience des centres de collecte paysans Multi-services au Niger
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement valorisé, du fait de la très forte saisonnalité de la production et d’un réseau de commercialisation peu développé, alors que les besoins urbains sont importants et en constante aug¬mentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Cette forte dépendance des importations rend le pays potentiellement vulnérable aux chocs exogènes de prix et à une insécurité alimentaire grave, comme l’a prouvé la crise économique et alimentaire de 2008. -
La CDV « Datte » du Manga
Au Niger, les zones sahariennes et pré-sahariennes où le palmier est cultivé depuis plusieurs siècles : oasis du Djado, du Kawar, de l’Agram au Nord-est, et les vallées de l’Aïr (Centre-Nord). La zone sahélienne comprenant les cuvettes Damagaram et du Manga : sud de la Région de Zinder, l’Ouest de la Région de Diffa. La variété la plus appréciée lors des cérémonies est la datte claire d’Algérie, variété Tergal. Les dattes du Nord Niger (Kawar, Djado, Dagram) sont plus commercialisées dans l’Est du pays. -
Synthèse sur les filières laitières au Niger
Parmi les activités génératrices de revenu qui se placent au coeur des stratégies de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages, la vente du lait occupe une place centrale. -
Stratégie nationale de développement de la filière riz
Le Niger est un pays sahélien sans accès à la mer avec une superficie de 1.267.000 km² dont seul 12% sont cultivables et 4 % exploité du fait de l’irrégularité spatiotemporelle des pluies. Les 2/3 de la superficie du pays sont désertiques. La population actuelle est estimée à 13 millions d’habitant avec une densité de 6,5 habitants au km² mais avec une disparité telle que 75 % de cette population est concentrée sur les terres cultivables. -
Répertoire des distributeurs d'intrants agricole du Niger
L'édition de ce premier répertoire des distributeurs d'intrant agricole du Niger par le Consortium Sol a été possible grâce aux bases de données des institutions collaboratrices -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche ovine
L’embouche ovine est une activité génératrice de revenus pratiquée généralement en saison sèche après les récoltes par toutes les couches socio-culturelles en les occupant en cette période de contre saison. Les principales contraintes de l’embouche ovine sont la cherté des fourrages et des sous-produits agro-industriels (SPAI), la faible disponibilité des jeunes animaux d’embouche au cours de certaines périodes l’année car ils sont aussi recherchés pour l’exportation, le faible professionnalisme des commerçants de bétail, la forte variabilité des prix des animaux sur le marché du fait de l’intervention des commerçants des pays de la sous-région (Bénin, Nigeria, etc.). -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande - Production de kilichi
A l’origine, le « kilichi » était fabriqué pour pallier au problème de conservation des invendues de viande des bouchers Nigériens. Le temps évoluant, ceux-ci ont pris conscience de sa valeur marchande et ont décidé de le produire à grande échelle, tout en ajoutant à l’assaisonnement des épices et de la pâte d’arachide afin de le rendre facilement comestible.
Il est préparé en découpant la viande en fines lamelles que l’on sèche, assaisonne et grille. C’est un produit qui peut être conservé pendant plus de six mois lorsqu’il bien séché. Le kilichi est produit sous variantes dont de couleur rouge (Kilichi Mai Yagi Ja), le ou kilichi enrobé mais non pimenté (Roumouzou) et le Kilichi de Tessaoua qui est enrobé d’épices et séché sans subir de grillade. -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Identification des pôles de production de tomate dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéri
Cette note a été rédigée suite à une mission effectuée en deux étapes du 19 au 22 juin et du 10 au 12 juillet 2015 par une équipe du RECA et de l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) pour identifier les principaux pôles de production de la tomate dans les régions de Tahoua et Dosso et interroger les producteurs sur une éventuelle présence de la mineuse de la tomate Tuta absoluta 1. Les visites ont été facilitées au niveau de chaque région par la Chambre régionale d’Agriculture (CRA) à travers ses animateurs de terrain et ses membres consulaires. Au total, 10 sites ont été visités dont 3 à Tahoua, 2 à Dosso et 5 à Tillabéri. Cette mission fait partie d’un programme collaboratif réunissant l’INRAN, le RECA et la DGPV pour lutter contre la mineuse de la tomate sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO Niger). -
Manuel pour le renforcement des chaines de valeur
L’objectif principal de ce manuel est d’exposer et de diffuser la méthodologie pour le renforcement des chaînes de valeur développée par le Siège Sous-régional au Mexique de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (cepalc). Dans ce document, les concepts, les processus et les bonnes pratiques dérivées de cette stratégie sont expliqués. L’objectif poursuivi est qu’ils servent d’outils de travail, en particulier pour les preneurs de décisions dans le secteur public, les fonctionnaires des organismes internationaux ainsi que les spécialistes du sujet intéressés à disposer d’une méthodologie systématisée et prouvée (voir encadré I.4). Son élaboration répond à des demandes spécifiques, exprimées par les gouvernements de la région, de disposer d’un instrument didactique qui puisse aider à reproduire dans d’autres chaînes les processus dans lesquels la cepalc a participé de manière conjointe. -
Combien d’oignons sont produits au Niger… c’est (très) difficile à savoir !
Dans les « résultats définitifs » de la campagne agricole 2009 – 2010 (Ministère du Développement agricole – Direction des statistiques) paru en février 2010, il est donné une production de 384.309 tonnes d’oignon. Les pertes et semences sont évaluées à 76.862 tonnes et les exportations à 100.000 tonnes. Il s’agit cependant de la campagne oignon 2008 – 2009. Sur cette base la consommation des nigériens se monterait à 207.447 tonnes, soit 14 kg par habitant et par an. -
Le système d’information sur la filière sésame du Burkina Faso
Dans cette note, le RECA vous propose un aperçu des informations dont ont bénéficié les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso et les liens nécessaires pour approfondir ces informations. Ce sont des idées à réfléchir, éventuellement, pour nos programmes au Niger. -
La production d'oignon au Sénégal
L’oignon est une plante bisanuelle appartenant à la famille des alliacées. Au Sénégal, il est cultivé au niveau de la Vallée du Fleuve Sénégal, essentiellement à Podor et dans les Niayes. Ces zones éco-géographiques présentent des conditions culturales favorables à une meilleure conduite de la culture. Cette culture peut être faite en contre saison froide (CSF) et en contre saison chaude (CSC) avec des variétés adaptées. -
Liste des notes et documents sur la filière oignon sur le site du RECA (32)
Cette liste fournie les liens des ressources sur la filière oignon mises en ligne sur le site du RECA. -
Filière poivron à Diffa, un vrai pôle économique, un potentiel de croissance, mais quoi et qui appuyer ?
Le Programme d’Appui au Secteur Rural (PASR) est le troisième financement de la Coopération danoise dans les régions de Diffa et Zinder. Cette communication n’a pas pour objet de vous raconter l’histoire de ces interventions mais d’aborder les problèmes de « mémoire », de capitalisation et d’appropriation de ces interventions. La nouvelle corde se tisse sur l’ancienne dit un proverbe, encore faut-il que quelqu’un ait pris soin de garder l’ancienne corde. -
L'arbre moringa
Le Moringa est l'un des plantes plus utiles et les plus polyvalents qui existe. En raison de sa richesse en vitamines, minéraux et protéines de Moringa est une riche source d'éléments nutritifs. Par gramme, les feuilles fraîches de Moringa contiennent 7 fois la vitamine C des oranges, 4 fois le calcium de lait, 4 fois la vitamine A de la carotte, le potassium 3 fois de bananes, 3 fois fer de l'épinard et autant de protéines que dans des oeufs. -
Manuel de culture de papayer
Le papayer (Carica papaya), de la famille des Caricacées, est une plante tropicale arborescente originaire d’Amérique centrale et du Sud. Il est cultivé pour son fruit, dont la pulpe est consommée en hors-d’oeuvre, en dessert ou en salade mélangée avec d’autres fruits. Verte, elle peut être consommée en gratin. La papaye est riche en vitamine A et C ; elle favorise la digestion et ses graines sont vermifuges. Quand elle est incisée, la peau de la papaye verte laisse perler un liquide blanc qui coagule rapidement. Ce latex desséché contient un principe actif, la papaïne, dont les propriétés se rapprochent de celles de la pepsine et de la tryspine. L’action digestive et dissolvante des protéines qui caractérisent la papaye est utilisée en thérapeutique, dans l’industrie du cuir, de la laine et de la soie, en brasserie et dans les industries alimentaire et pharmaceutique. -
Calcul de la rentabilité des fermes
Cette fiche rappelle les principes de base de l’étude de la rentabilité d’une activité agricole. L’analyse économique d’un système d’élevage n’a de sens que dans une situation de forte monétarisation des produits, vers laquelle aspirent ces élevages à orientation commerciale. Elle s’articule autour de quatre chapitres dont les trois premiers se veulent méthodologiques. Ils abordent respectivement le fonctionnement global d’une exploitation agricole, les spécificités du système d’élevage et les principes de base de l’étude de la rentabilité. Le quatrième chapitre donne sous forme d’étude de cas, une comparaison de la rentabilité de deux fermes en cours d’intensification dans la périphérie de Bobo-Dioulasso. -
Le lait local, une chaîne de valeur en construction en Afrique de l’Ouest
En Afrique de l’Ouest, l’élevage est essentiellement développé dans la zone sahélo soudanienne, où il est au cœur de l’économie. L’élevage et la vente de ses produits (lait, viande) sont des sources de revenus importants. Ces produits (dont le lait) constituent également un instrument majeur dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. L’élevage ouest-africain a aussi une importance à plus grande échelle. Au Mali, au Niger et au Burkina Faso par exemple, l’élevage contribue au PIB à hauteur de 11 à 18 % et la production de lait de vache représente 20 à 40 % du chiffre d’affaire de l’élevage (Duteurtre G, & Corniaux 2013). -
Relations Genre dans la filière lait périurbaine de Niamey : cas des bassins liatiers de Hamdallaye, Kollo, Say et Niamey
Dans beaucoup de pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina, Sénégal), la modernisation de la filière laitière à travers la création de centres de collecte, de minilaiteries ou d’industries laitières a entrainé un bouleversement de l’organisation sociale traditionnelle du système laitier. C’est le cas pour la plupart des zones périurbaines de ces pays. Dans la zone périurbaine de Bamako, par exemple, on parle de « déféminisation » de la filière laitière car certaines femmes sont dépossédées de l’activité de collecte - commercialisation et de la gestion des revenus du lait au profit des bergers (collecteurs) ou propriétaires hommes. Ce processus susceptible de contribuer à la perte de l’autonomie financière des femmes entraine de plus en plus les projets de développement laitier à discuter des implications sociales des innovations qu’ils proposent. C’est dans le même ordre d’idées qu’une optique « genre » constitue pour le projet Nariindu une base importante impliquant la prise en compte des relations entre l’ensemble des acteurs hommes/femmes, les questions de genre et les rapports de pouvoir sur le lait au sein des ménages. -
Capitalisation d’expériences de collecte et de mise en marché du lait local par des organisations d’éleveurs pastoraux et agropastoraux
Le présent rapport vise à décrire des expériences de valorisation du lait local au Mali. Les descriptions sont issues des ateliers nationaux et d’entretiens avec des porteurs de projet et des ONG qui les accompagnent. Cette analyse a permis de mieux faire connaître ces initiatives aux partenaires du projet NARIINDU et notamment aux membres du RBM. Elle a permis d’alimenter les échanges lors de l’atelier régional à Niamey. -
Étude de rentabilité du centre de collecte de lait cru de Hamdallaye
Le projet Nariindu, dans la perspective d’apporter un appui aux activités du centre de collecte, et dans le souci d’une efficacité dans les actions, a commandité cette étude. L’objectif de l’étude est de fournir au projet et ses partenaires techniques, des éléments d’aide à la décision quant aux actions à mettre place pour accompagner le centre et promouvoir sa rentabilité pour les populations cibles. -
Étude de rentabilité de l'activité des collecteurs des sous-bassins de Hamdallaye et de Say
La problématique de viabilisation de la filière périurbaine de lait a été au cœur des préoccupations tant au niveau des acteurs locaux que des partenaires internationaux vu la place importante qu’occupe le lait dans l’alimentation, le portefeuille d’activité, la structure des revenus de certains acteurs de la filière. C’est ainsi que beaucoup de projet de développement de la filière ont été mis en place à l’exemple des projets APPLN « Appuis aux Petits Producteur du Lait de Niamey » de 2002-2007, le projet PSEAU en 2007, le projet LSN dans le but de dynamiser les acteurs de la filière par des appuis multiformes. -
Etude de rentabilité du centre de collecte de lait crue de Kollo
La présente étude de rentabilité du centre de collecte de Kollo s’inscrit dans la volonté du consortium IRAM-VSF/Belgique-AREN-RBM-Karkara à mieux appréhender les aspects financiers de la collecte du lait cru, dans le cadre de son partenariat avec la Coopérative d’éleveurs Kawtal de Kollo. Le projet Nariindu mettra en œuvre une approche d’investissement et d’appui conseil, afin de contribuer à la restructuration de la filière lait cru de Kollo autour d’un centre de collecte et par là, de contribuer à l’accroissement des revenus des familles d’éleveurs et la réduction de la pauvreté dans le bassin laitier de Kollo. -
Appui méthodologique et technique
Le projet vise le développement de la filière lait périurbaine de Niamey. Il propose un appui auprès des producteurs pour améliorer l’offre de lait, un appui relatif à l’hygiène pour améliorer la commercialisation et les revenus des producteurs, un appui aux petites unités de transformation et autres acteurs de la filière et enfin un appui organisationnel et techniques des opérateurs de la filière. Cette intervention fait suite à certains constats effectués en 2011. Il apparaît désormais important d’apporter un appui méthodologique et technique aux petites unités de transformation. Ainsi, l’objectif de la mission est d’intervenir sur l’axe spécifique suivant : le renforcement des capacités des petites unités de transformation (gestion technique, comptable et commerciale des mini-laiteries) et des autres acteurs de la filière. -
Mission d’appui au projet Nariindu : Bilan de l’année 2014 des deux centres de collecte et perspectives de viabilité
Hamdallaye et Kollo sont actuellement les plus grands centres de collecte de lait cru auprès des éleveurs au Niger. En pic de collecte ils collectent chacun plus de 1.000 litres / jour. Les volumes collectés sont en augmentation pour les deux centres et devraient continuer à augmenter. Par ailleurs la forte demande en lait cru sur Niamey n’est toujours pas satisfaite et représente une opportunité pour les éleveurs. Un partenariat avec Solani - le principal client des centres qui souligne la qualité du lait fourni par les centres – se développe actuellement. Les quantités collectées sont cependant très variables au cours de l’année avec un pic de collecte en janvier-février-mars et un creux de collecte pendant l’hivernage de mai à septembre. -
Analyse prospective de la chaine de valeur bétail viande (bovins, ovins, caprins) au Niger 2021-2030
La promotion des chaînes de valeur alimentaire représente l’une des stratégies permettant d’améliorer directement la sécurité alimentaire et de réduire significativement la pauvreté en Afrique. La Délégation de l'Union européenne au Niger compte développer pour 2022-2027 un programme de soutien aux chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales les plus porteuses en ligne avec la « Déclaration de Malabo sur l'accélération de la croissance et de la transformation agricoles pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ». La présente étude vise à fournir un état des lieux actualisé de la chaîne de valeur bétail-viande, tout en analysant l’impact d’un scénario prospectif à l’horizon 2030. -
Analyse prospective de la chaine de valeur gomme arabique au Niger 2021-2030 : une dimension environnementale à valoriser
Les forêts d’acacias ne sont pas seulement une source pertinente de moyens de subsistance pour de nombreux ménages du Sahel, elles jouent également un rôle clé dans l’atténuation du changement climatique et la résilience – séquestrant une quantité importante de carbone et fournissant d’importants services écosystémiques, notamment la conservation de l’eau, le contrôle de l’érosion et l’amélioration des sols. Il existe au Niger des conditions écologiques particulières, favorables et localisées permettant le développement de ressources forestières dont l’acacia qui méritent d'être valorisées. C’est pourquoi le gouvernement de la 7ème République accorde une place importante à la promotion des Produits forestiers ligneux et non ligneux qui constitue le Programme 7 de l’initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » -
Guide pour la production de semences d’aubergines africaines
Ce guide présente brièvement les itinéraires de production de semences d’aubergines africaines pour une disponibilité des semences en quantité et en qualité. -
Fiche technico-économique pour la culture de courge en saison sèche chaude
La courge, « KABEWA » en Haoussa ou « LABTENDA » en Zarma, est une spéculation que l’on cultive principalement dans les bassins de production des départements de Doutchi (Matankari, Makera II, et Kolifo)) et de Falmey (Boumba Bossia, Karey Kopto, Birgamba, Talan Tégou). La courge peut être cultivée toute l’année, mais cette fiche concerne la culture de la courge en saison sèche chaude dans la région de Dosso. -
Fiche Technique pour la variété de niébé Dan Hadjia
Cette nouvelle variété de niébé est déjà disponible au niveau de plusieurs multiplicateurs de semences principalement dans la région de Maradi, mais aussi dans celles de Zinder et Dosso (Annuaire National 2020 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger / MAGEL). -
Introduction et diffusion du manioc en Afrique
Du XVe au XVlle siècles, les explorateurs portugais ont établi des forts, des comptoirs commerciaux et des colonies sur les côtes africaines et les iles voisines. Avant 1600, ils ont commencé à introduire le manioc dans ces zones. A partir de là, celui-ci a été diffusé par les africains vers de nombreuses régions de l'intérieur en l’espace de deux ou trois cents ans. A présent, on trouve le manioc presque partout en Afrique tropicale ou les conditions sont propices à sa culture. Lors de sa propagation il traverse le continent, le manioc a remplacé des denrées traditionnelles dans diverses parties d’Afrique tropicale, et son impact social et écologique est considérable même s'il n'est pas encore entièrement appréhendé. Par conséquent, il est extrêmement important, pour comprendre les transformations agricoles contemporaines en Afrique, que soient expliqués les raisons de son adoption rapide. -
Fiche technico-économique culture de la courge en hivernage
La courge est l’une des cultures pratiquées au niveau des sites situés autour de la vallée de Telwa. Il s’agit des sites des communes de Dabaga, Tchirozérine et Agadez. La variété la plus cultivée est une variété locale dénommée Bagobira Son cycle de production varie entre 120 et 150 jours. Il ressort des résultats issus du suivi des producteurs en Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale (CGEF) par la CRA d’Agadez que les superficies exploitées varient entre 700 m² et 6 500 m² par producteur, avec une moyenne cultivée de 2 720 m2 par exploitation agricole (EA). -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à
la santé des animauxL’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation -
Gestion des intrants et genre au Niger
Ce document est une étude de cas sur le genre et le warrantage au Niger. Se basant sur les recherches approfondies des équipes des projets Capitalisation et IARBIC, la présente étude donne en détail les informations sur le warrantage et le genre appliqués par l’union Cigaba de Konkorindo, à Dosso au Niger. -
Soutenir un développement à basse émissions des secteurs laitiers pastoraux et agropastoraux en Afrique de l'Ouest
Cette étude évalue le potentiel d’augmentation de la productivité laitière couplée à une réduction de l’intensité des émissions de méthane entérique, dans le secteur bovin laitier de cinq pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal). L’objectif général de l’étude est d’identifier des stratégies à bas coûts permettant de réduire les émissions de méthane entérique, de contribuer à des bénéfices sociaux et de développement économique à court et long terme, tout en améliorant la résilience face au changement climatique. -
Évaluation externe finale du projet NARIINDU 3 promouvoir le lait local au sahel
Au Niger, le mouvement de création des CDC, s’est inscrit dans le cadre d’une conjoncture nationale très spécifique. Le Niger présente l’exclusivité de receler en sa capitale, un nombre élevé d’opérateurs de la transformation laitière ayant atteint une véritable dimension industrielle. Citons, par ordre alphabétique : Laban, La laitière du Sahel, Niger Lait, Solani, Toukounous. Laban et Toukounous ne travaillent que des poudres à ce qu’il nous fut affirmé. Dans ce contexte de présence industrielle réelle et somme toute efficace, générer de nouveaux ateliers de transformation eut été une mauvaise manière faite à ces entreprises, ce qui aurait immanquablement contribué à renforcer leur intérêt pour les poudres importées et à les détourner du lait local. -
Étude sur les filières agro-alimentaires au Niger : bétail - viande -oignon - niébé
Au Niger, le secteur rural demeure l'un des plus importants secteurs de l'économie, il assure l'emploie de plus de 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). -
Bilan des activités liées à la campagne de production de blé 1997/1998 et perspectives
La structuration et l'organisation du monde rural sont deux mots clés pour une bonne intervention en milieu paysan aux fins d'améliorer les conditions de vie de ses habitants. Il s'agit d'une œuvre de longue haleine qui nécessite beaucoup d'investissements (humain; financier et matériel) et qui comporte des risques qu'il faille oser prendre. La mise en place de l'Association des producteurs de blé de la vallée de la Tarka " Alkama Tarka " s'inscrit dans ce cadre. -
Fiche technico-économique pour la culture de la tomate : 2022
La tomate est l’une des principales cultures de la région de Maradi. Elle est produite en culture irriguée et en décrue le long des Goulbis Maradi et Kabba. Le cycle de production dure entre 110 et 130 jours après repiquage. -
Les bonnes associations de plantes et celles à éviter
Les producteurs ont souvent mal associé les cultures. Cette pratique à des impacts négatifs sur le rendement. Cette affiche vient élucider les producteurs sur les bonnes associations de plantes et celles à éviter. -
Étude de la coagulation du lait par l'extrait de feuilles de Calotropis procera en réponse au contexte laitier dans la région de Maradi, au Niger
L’analyse de la filière laitière dans la région de Maradi au Niger et la coagulation du lait par l’extrait de feuilles de Calotropis procera sont les principaux axes sur lesquels nous avons mené nos travaux. Les objectifs de la thèse étaient dans un 1er temps de collecter des informations sur la production, la transformation, la distribution et la consommation du lait et des produits laitiers dans la région de Maradi. L’enjeu de ce travail était de décrire la filière laitière dans une ville secondaire du Niger afin de faciliter l’orientation des interventions et stratégies en matière d’élevage laitier et de transformation du lait par les politiques du pays. -
Plateforme multi-acteurs d'appui à la promotion à la promotion du lait local en Afrique de l'Ouest : 1er Plan d'action triennal 2023 - 2025
L’objectif général de ce plan d’action est de doter la Plateforme régionale multi acteurs d’appui à la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest et au Sahel, de son premier instrument opérationnel d’appui à la contribution de sa stratégie commune ( son cadre de coopération régionale) à la réalisation de la vision de l’Offensive lait de la CEDEAO d'une "Afrique de l'Ouest qui émerge parmi les bassins laitiers du continent africain et accroît progressivement sa contribution aux échanges régionaux de produits laitiers d'origine communautaire." -
Plateforme Multi-acteurs d'Appui à la Promotion du Lait Local en Afrique de l'Ouest
Le plan triennal 2023-2025 porte sur trois champs d’action : (i) l'impulsion, par le Comité de Pilotage, d'une dynamique régionale de coopération au développement de la filière lait local ; (ii) le développement, par le Secrétariat Permanent, d'outils de concertation, coopération, de coordination et de suivi évaluation ; (iii) la promotion, par les Equipes-pays, des conditions écologiques, technologiques, économiques et financières nécessaires à l'amélioration des capacités des acteurs nationaux (producteurs, transformateurs et distributeurs) des chaînes de valeur lait local;18. Dans le cadre du premier champ d'action, il est attendu : (i) une Plateforme Régionale plus fonctionnelle ; (ii) un leadership renforcé des membres du Comité de pilotage ; (iii) une capacité de plaidoyer renforcée ; (iv) une meilleure maîtrise des problématiques de la filière ; (v) une meilleure capacité d'orientation stratégique des actions de la Plateforme. A cet effet, les activités prévues sont : (i) amélioration de la fonctionnalité de l'instance suprême de la Plateforme ; (ii) renforcement du leadership des membres du COPIL ; (iii) développement de partenariats autour de plans de plaidoyer/communication ; (iv) amélioration de la connaissance des problématiques de la filière. -
La Laitière du Sahel, une société résiliente face à la pandémie de COVI-19
Le Niger est un pays ou l’entreprenariat est en pleine croissance avec l’installation d’unités de transformation agroalimentaire de toutes tailles. Ces dernières sont confrontées à une rude concurrence avec les produits importés. A cela s’est ajoutée la récente pandémie de la COVID-19 qui a fortement impacté les activités de nombreuses entreprises nigériennes et a conduit à l’arrêt partiel voire même la fermeture de certaines entreprises. -
Itinéraire technique du manioc
Le manioc est un produit alimentaire de base vital pour une plus grande partie de population africaine. Au Bénin, la culture du manioc se fait depuis plus d'un siècle. Elle est d'ailleurs une filière et fait partie des filières choisies par le gouvernement dans le PAG (Programme d'Action du Gouvernement) comme prioritaire dans les PDA (Poole de Développement Agricole) 4, 6 et 7. -
Évaluation finale du projet lait sain pour le Niger
Le projet « Lait Sain pour le Niger » vise à améliorer et à sécuriser les revenus des producteurs laitiers installés dans différents sites autour de Niamey. La qualité hygiénique du lait est considérée ici comme vecteur de développement du lait local et de lutte contre la pauvreté : elle permet aux producteurs de s’insérer durablement dans des circuits commerciaux stables et durables ; la sécurité de revenus induit une dynamique d’amélioration des pratiques tant au niveau individuel qu’au niveau des groupes organisés. Les interventions du projet se sont concentrées autour des questions de prophylaxie, hygiène et qualité du lait, appui à l’organisation des acteurs de la filière lait local : producteurs, collecteurs de lait, transformatrices de lait. -
Cartographie provisoire des unités de transformation du lait Région de Tahoua
Cette cartographie prend en compte les unités qui transforment et vendent du lait ou des produits laitiers à base de lait local, tant de vache que de chamelle, mais aussi à base de lait en poudre importé. -
Quel avenir pour le lait local en Afrique de l'Ouest?
Cette note valorise les présentations et les discussions tenues lors d’un évènement proposé par le Gret dans le cadre de la participation de la cité du développement durable à la semaine Européenne du développement durable. -
Caractérisation morphologique de la chèvre rousse
du NigerCette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l’Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l’Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l’Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l’Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes : hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l’indice de gracilité sous sternal (IGS) et l’in dice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d’adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une popu lation, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l’arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l’Est de Maradi (Tessaoua) -
Atelier International sur le lait de chamelle en Afrique
Les données de la littérature sur la productivité laitière de la chamelle sont relativement rares et essentiellement issues d'observations réalisées en station, beaucoup plus rarement en milieu pastoral réel. Par ailleurs, les règles de mesure ne sont jamais mises en œuvre de façon homogène d'un auteur à l’autre : quantité moyenne quotidienne, quantité totale, quantité par an, moyenne de troupeau etc... De ce fait les comparaisons sont quelquefois acrobatiques. Il apparaît par ailleurs une très forte variabilité des productions déclarées laissant supposer un potentiel de sélection sur ce critère tout à fait envisageable, mais rarement entrepris à l'exception de travaux de l'époque soviétique en Asie Centrale. -
Comment vais-je faire pour mieux valoriser ma production de lait ?
Le présent dossier est un guide à l'intention des animateurs appliquant l'approche participa tive. Il permet aux bénéficiaires de parfaire leurs connaissances sur les techniques de fabrication du fromage «Cuku». Le dossier élaboré après identification du problème dont l'action à mener constitue la solu tion. Il nécessite l’utilisation : - d'outils didactiques qui permettent la compréhension et la maîtrise du contenu ; - de matériel pour l'exécution. Le dossier de sensibilisation ne constitue pas un élément isolé de la démarche participative. Il s'insère dans le cheminement pédagogique qui constitue un des outils fondamentaux de l'application de la méthode. -
Etude des jardins de Tabelot et des Bagzan dans le massif de l'Air : contribution au développement local dans le Nord Niger
Cette partie, après avoir présenté l'historique de la création des jardins, propose de décrire le fonctionnement technique des jardins. Pour cela, il est nécessaire de caractériser d'abord les moyens de production nécessaires au fonctionnement d'un jardin, à savoir le foncier, les ressources en eau, la main d'œuvre et le capital. Dans un deuxième temps seront analysés les traits dominants des systèmes de culture en place tout en insistant sur certains aspects singuliers de ces systèmes. Cette présentation se justifie pour plusieurs raisons : les jardins constituent non seulement un objet d'étude pour l'agronome impliqué dans le développement de la région, mais le fonctionnement des jardins est également une composante essentielle du système agraire de l'Aïr. En effet, les systèmes de production sont variés et dépendent de chaque exploitation mais les systèmes de culture (et d'élevage) sont relativement homogènes. Ces derniers sont largement dictés par les conditions d'exploitation du milieu (disponibilité en eau notamment) ainsi que par les marchés et filières en place. Comprendre l'organisation du système agraire régional implique une analyse descriptive détaillée du fonctionnement des jardins et des systèmes de production en place. Cette partie débouche sur un certain nombre d'observations concernant la dynamique actuelle des jardins et sur les orientations que cela implique en termes de stratégies de développement. -
Caractérisation du mouton Koundoum au Niger: description morphobiométrique et détermination d’une formule barymétrique
La race Koundoum, un des rares moutons à laine du Sahel, est victime des croisements avec d’autres races plus productives et de la dégradation de son biotope originel, le fleuve Niger. Cette race possède des qualités intéressantes d'adaptation au milieu ainsi que de production de laine, qui justifient la mise en œuvre d’un programme de conservation de ce patrimoine génétique original. -
Étude de rentabilité du centre de collecte de lait cru de Say
Conformément à sa nouvelle approche d’appui conseil et de développement et partage de connaissances, pour la réduction de la pauvreté, la SNV Niger a choisi, entre autres, la filière lait comme un de ses secteurs privilégié de réflexion et d’action. Elle met en œuvre des activités d’appui technique aux producteurs membres de l’AREN Say. Dans l’optique d’étendre cet appui aux activités du centre de collecte, et dans le souci d’une efficacité dans les actions, la SNV en concertation avec l’Association des Producteurs de Lait (APL) de Say a initié la présente étude. L’objectif de l’étude est de fournir à la SNV et l’APL, des éléments d’aide à la décision quant à la poursuite de ces actions avec le centre de collecte de Say, en analysant d’une part (i) les paramètres de rentabilité interne du centre, d’autre part, (ii) sa viabilité externe par rapport à la motivation économique des fournisseurs (producteurs) à livrer le lait au centre et celle des unités laitières de s’y approvisionner. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Catalogue National des espèces et variétés Végétales (CNEV) : Manioc
Catalogue sur les variétés et les techniques culturales du manioc. -
Unité de production d'aliment bétail made in Tahoua
Il s’est rendu à l’INRAN où la formule pour fabriquer des aliments du bétail avec ces matières premières lui a été expliquée ainsi que des conseils pour la fabrication. Il a aussi visité l’entreprise SALMA à Niamey qui produit des aliments du bétail. C’est sur la base de ces expériences et surtout avec l’appui financier de son oncle que le promoteur s’engagea dans la création de son entreprise. -
Amélioration des productions animales et halieutiques
Le Niger était considéré à l’époque coloniale comme un pays à vocation essentiellement d’élevage de l’Afrique occidentale française (AOF). Aussi, la politique visait-elle à exploiter cet important patrimoine pour ravitailler la métropole en cuirs et peaux, viandes, laine, et lui offrir des devises par l’exploitation des produits d’élevage vers les colonies voisines notamment anglaises. -
Note technique : le grenadier et la production de grenades
Originaire du proche Orient (Iran et régions voisines), le grenadier fait partie de la famille des Punicaceae. En général, on utilise le mot grenade pour le fruit et grenadier pour désigner l’arbre. Le mot « grenadine » est utilisé pour le sirop ou le jus de fruit obtenu avec les fruits. Cependant, au Niger, le mot « grenadine » sert à désigner les fruits. Les grenades sont mondialement reconnues pour leur teneur exceptionnelle en antioxydants et leurs multiples vertus pour la santé. La grenade a pour nom scientifique Punica granatum. En langue Tamasheq elle est nommée jernat, rôeman ou alkadam, d'autres l'appellent kawandan, en langue Haoussa rouman. -
Etude du marché lait de chamelle dans la zone sud de la région de Tahoua selon une approche « chaîne de valeurs »
Cette présente étude du marché du lait de chamelle fait suite à une mission exploratoire de la SNV dans le Nord Tahoua qui a révélé l’existence d’un vrai potentiel en lait de chamelle qui malheureusement n’est pas valorisé. Dans le but de développer cette filière, il y a eu nécessité d’évaluer le marché. En vue de regrouper les éléments aussi bien de l’offre que de la demande dans les principales zones afin d’analyser le marché, une enquête de vingt (20) jours a été menée dans les départements de Tahoua, Illéla, Konni et dans la ville de Niamey. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en Wagassi frais
Le Wagassi est un type de fromage traditionnel mou
fabriqué à base de lait de vache. C’est l'un des principaux
produits laitiers fabriqué à Niamey par les femmes
transformatrices (après le yaourt) et très prisé les
consommateurs urbains. Il est souvent frit ou intégré à
diverses préparations culinaires. -
Capitalisation appui- conseil agricole LUCOP- Ti à travers l’appui à la promotion de la filière sésame
Le programme régional LUCOP- Ti a commandité une étude de base sur la filière sésame dans sa zone d’intervention. Ce qui a permis de disposer des données de référence sur l’ensemble de la filière en général et sur les maillons production et commercialisation en particulier. Il ressort de l’étude que la promotion de cette culture est tout à fait envisageable. Les appuis sont indispensables aussi bien pour la production que pour la commercialisation au niveau de laquelle un prix suffisamment rémunérateur permettrait d’avoir un « effet levier » et serait susceptible d’engendrer une nette amélioration à tous les niveaux. Le sésame est caractérisé par une intervention de petits producteurs, des collecteurs locaux et extérieurs et des commerçants grossistes qui facilitent le transfert du produit sur d’autres marchés nationaux ou étrangers. Il n’existe pas de structures formelles d’acteurs et ceci au niveau de chacun des maillons de la filière. Les acteurs agissent individuellement et de façon isolée. -
Rapport final de la 3ème édition de la journée nationale de l’oignon : Comment assurer une stratégie de production des semences d’oignon au Niger en qualité et quantité ?
Cette rencontre a regroupé les représentants des organisations de producteurs, ceux des Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), des Points d’information villageois (PIV), des services techniques et administratifs de l’Etat, des institutions de recherche agronomique (INRAN, ICRISAT, UAM), des opérateurs économiques et des partenaires au développement (liste en annexe). -
Améliorer le niveau de vie des paysans en Afrique de l’ouest Semi-aride en améliorant les rendements du mil et du sorgho
Les contraintes à la production agricoles sont nombreuses, il est impératif de s’attaquer aux contraintes majeures si non toutes. Les intempéries climatiques font que les variétés locales productives tendent à disparaître à cause de la sécheresse, des attaques des plantes et insectes parasites , de la baisse de la fertilité des sols. C’est pourquoi, il faut s’orienter vers la recherche d’une solution durable contre ces fléaux, afin de permettre aux paysans de subvenir à leurs besoins alimentaire et bien être. C’est ce que le projet PROMISO s’attèle à réaliser à travers son intervention direct en milieu paysans. -
Modules de formation des bénéficiaires en élevage de la chèvre rousse
La chèvre rousse est rencontrée dans le centre du Niger supposé être son berceau (entre les villes de Maradi et Tessaoua) et Sokoto au Nigeria. Au Niger, la superficie du berceau de cette race est estimée à 4000 km2 de la région de Maradi au Sud - Ouest de Zinder entre le 12,5° et 14,5° de latitude Nord, sur une pénéplaine à topographie plate. Du fait des activités de diffusion, la chèvre rousse se retrouve dans les régions de Tahoua, Dosso et même Tillabéry. -
Manuel de culture de cannes à sucre
La reproduction de la canne se fait principalement par boutures mais la reproduction par graines est possible, ce qui permet l’amélioration variétale par croisement. La canne à sucre, graminée, est une machine photosynthétique particulièrement efficace en milieu tropical. Les meilleurs rendements observés sont impressionnants : 200 tonnes de tiges par hectare en douze mois, à 14 % de saccharose. -
Production de biomasse en 2023 : analyses et perspectives 2024
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production de biomasse sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2023. -
Guide pratique de contrôle de la qualité du lait à la réception
Le lait est un aliment très riche en éléments nutritifs et en eau. Il
représente une matière première essentielle pour la fabrication
de divers produits. Toutefois, en raison de sa nature fragile, il est
exposé à une variété de microbes et constitue un excellent milieu
de culture pour leur prolifération. Parmi ces microbes, certains,
tels que L. bulgaricus et S. thermophilus, sont recherchés en
raison de leurs propriétés bénéfiques pour la santé et sont utilisés
dans la fabrication de divers produits tels que le yaourt. En
revanche, d'autres microbes indésirables (pathogènes), comme
les Salmonelles, la Listéria, le Staphylocoque…, peuvent altérer
le goût, l’odeur, et la qualité des produits finis, voire les rendre
dangereux pour la consommation. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des
populations au Niger. Il constitue une source importante de
nutriments tels que les protéines, les vitamines, les
minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de
transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le
lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces
entreprises se procurent principalement du lait cru collecté
localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour
garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Amélioration de la productivité et valorisation du sésame (sesamum indicum L.) au Niger
Ce rapport a pour objectif général de contribuer à l’amélioration des revenus et la sécurité alimentaire des ménages ruraux dans un contexte de variabilité climatique. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le
développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
Amélioration de production des paturages
L’amélioration des ressources fourragères porte sur les masses de fourrage produites, sur la qualité fourragère et/ou sur le calendrier de la mise à disposition des fourrages.
Les voies d’amélioration des ressources fourragères diffèrent entre les terres de parcours et les terroirs cultivés avec un potentiel d’amélioration et des options techniques d’autant plus diversifiées que le climat est plus humide.
L’amélioration des productions fourragères sur les terres de parcours est souvent associée à des aménagements antiérosifs dont la gestion post-aménagement soulève des problèmes de droit d’usufruits qu’il faut adresser avant l’aménagement. -
Production laitière et croissance du zébu Azawak en milieu réel : suivi et évaluation technique à mi-parcours du projet d'appui à l'élevage des bovins de race azawak en zone agropastorale au Niger
Le présent travail réalisé en zone agropastorale s'articule autour de deux parties :
la première, qui est une synthèse bibliographique, traite des généralités sur le zébu Azawak (ethnologie et paramètres zootechniques);
la deuxième est une présentation de la zone d'étude. Elle expose ensuite les objectifs du projet d'appui à l'élevage des bovins de race Azawak au Niger, la méthodologie utilisée pour réaliser cette étude, puis, après avoir présenté et discuté les résultats, avance des recommandations pour une meilleure opérationnalité de la prestation afin de donner un espoir réel pour l'intensification de l'élevage au Niger. -
Caractéristiques de quatre variétés d'arachide
Ce document présente des variétés de l'arachide et les produits dérivés dans la région de Maradi. -
Résultats technico-économiques des producteurs d’oignon en conseil de gestion selon la quantité d’engrais chimique utilisée dans la région de Tahoua (campagne 2022 – 2023)
L’objectif de cette note est de comprendre si la quantité d’engrais utilisée a une influence sur les résultats technico-économiques de la production d’oignon à partir des résultats issus du suivi des producteurs en conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) dans la Région de Tahoua. Pour rappel, le CGEF a été démarré dans la région de Tahoua au cours de la campagne sèche irriguée 2018 - 2019 par la Chambre Régionale d’Agriculture. Le CGEF est conduit sur le terrain avec l’implication des organisations de producteurs (OP) qui assurent la collecte des informations technico-éconmiques auprès des producteurs individuels. -
Guide de bonnes pratiques de production des fruits et légumes
Il est difficile d’estimer l’importance de l’horticulture au Burundi du fait du manque de données récentes. En 1994 le secteur horticole représentait 0,4% du PIB Burundais en 19943, soit le double de la filière Coton. L’estimation la plus récente (2005)4 donne une production de 250.000 t/an de légumes frais et 85.000 t /an de fruits frais. Avec une valeur dépassant 60 millions de dollars, les fruits et légumes se classent en quatrième position des productions agricoles du Burundi, après la banane (banane plantain et banane dessert), le haricot sec, et la patate douce. Les légumes les plus populaires aux Burundi sont la tomate, l’oignon, le chou, la carotte, le petit pois, le piment, les haricots verts et différents types de courges. Une variété de légumes à feuilles – comme les feuilles de manioc et les épinards – complètent la liste des légumes de base présents dans les régimes locaux ruraux et urbains. -
Recherche et étude génétique de la resistance de l’aubergine africaine (Solanum aethiopicum L, spp Kumba) aux acariens phytophages
Les légumes de type africain, qui pendant longtemps ont été considérés comme secondaires, sont de nos jours progressivement pris en compte aux niveaux national et international. Ceci s’explique par leur valeur nutritive dans l’alimentation des zones rurales et le risque réel d’érosion génétique dont ils sont aujourd’hui menacés. Les aubergines africaines regroupent plusieurs espèces dont Solanum macrocarpon,S. anguivi et S. aethiopicum. Cette dernière, appelée jaxatu au Sénégal, est très répandue en Afrique sous diverses formes variétales, et porte différents noms vernaculaires suivant les ethnies et les pays. -
Norme CODEX pour les laits fermentés
Le lait fermenté est un produit laitier obtenu par la fermentation du lait, lequel peut avoir été fabriqué à base de produits obtenus à partir de lait avec ou sans modification de composition, dans la limitation des dispositions de la Section 3.3, par l’action de micro-organismes appropriés et résultant dans la réduction du pH avec ou sans coagulation (précipitation isoélectrique). Ces levains (micro-organismes) doivent être viables, actifs et abondants dans le produit à la date de durabilité minimale. Si le produit subit un traitement thermique après la fermentation, l’exigence portant sur la viabilité des micro-organismes ne s’applique plus. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en yaourt brassé
À Niamey, la capitale du Niger, le yaourt brassé se distingue comme le produit laitier le plus couramment fabriqué parmi les unités de transformation laitières. Cette popularité témoigne de son attrait auprès des consommateurs locaux. C'est pourquoi, dans cette note, notre attention est spécifiquement orientée vers la fabrication du yaourt brassé à partir du lait local. Nous allons décrire le matériel nécessaire, les matières premières utilisées, ainsi que les différentes étapes de sa fabrication à petite échelle. -
Guide de culture du manioc
Le présent guide de culture fait partie d’une série en cours de
production, à l’intention des vulgarisateurs, par le Consortium
africain pour la santé des sols (ASHC). Cette série comporte
également des guides des systèmes de culture banane-café,
maïs-légumineuses, sorgho et mil-légumineuses, et des systèmes
de riz. Cependant, ce guide est consacré au manioc cultivé en
monoculture ou en association. -
Analyse de la chaîne de valeur du niébé en République du Niger
La filière niébé présente un attrait pour de nombreux acteurs. Le niébé est au cœur des systèmes de culture pluviale associé au Niger et il est présent dans l’ensemble des régimes alimentaires du pays. Ses multiples sous-produits (fanes et coques) ainsi que les nombreux produits transformés en font une production majeure du Niger. Le tonnage retenu pour l’année de référence 2022 est d’approximativement 2 725 000 tonnes. Ce tonnage reflète les valeurs d’une année normale excédentaire en termes de pluie, ce qui est le cas depuis 2 ans (2021/2022 et 2022/2023). La saisonnalité de cette production et ses problèmes de conservation impactent fortement sa disponibilité en période de soudure et ce qui crée une forte dynamique de flux durant la période de post récolte engendrant une orientation vers l’exportation, élément majeur de cette filière. -
Analyse de la chaine de valeur arachide en République du Niger
L’étude de la Chaine de Valeur (CV) arachide au Niger a été réalisée à la demande de la Délégation de l’Union Européenne au Niger pour établir un diagnostic de référence sur ses performances économiques, sociales et environnementales en appliquant la méthodologie du projet Value Chain Analysis for Development (VCA4D). -
Formation et renforcement des capacités des acteurs de la chaîne de valeur
Un pesticide est toute substance ou association de substances qui est destinée à repousser, détruire, ou combattre les organismes nuisibles. On distingue plusieurs pesticides qui sont fonction de la cible à combattre. -
Renouvellement arboricole et régénération des palmeraies dans la région d’Agadez
Dans le bassin de production de Timia, la production d’agrumes connaît une progression ces dernières années, si on tient compte des quantités commercialisées qui passent de 253 tonnes en 2013 à 551 tonnes en 2018). Cela liée surtout à la progression des superficies emblavées. Cela est lié à la rentabilité de cette culture malgré certaines insuffisances en techniques de production. Les conditions d’une amélioration de la production et de la rentabilité existent vue l’engagement des producteurs et les disponibilités en terres, en eau et en technologies nouvelles. Cependant, le souci principal des producteurs demeure : comment mieux vendre les agrumes aujourd’hui et demain? Dans les nouvelles zones de production, à savoir Tabelot, Dabaga, Tchirozérine et Ingall (Carte 1), la production est embryonnaire, compte tenu du niveau technique faible des producteurs et de l’insuffisance de l’eau d’irrigation durant une partie de l’année. Dans la Commune Urbaine d’Agadez, un type nouveau de producteurs a fait son apparition, notamment des fonctionnaires et des commerçants, avec des superficies assez importantes et une ambition pour faire une production améliorée et variée. -
Conditions de production défavorables pour le manioc
Le présent document est porte sur les conditions de productions défavorable pour le manioc. Il propose à cet effet, les bonnes pratiques agricoles à mettre en place pour avoir un meilleur rendement. -
Insémination artificielle bovine sur chaleurs naturelles dans des élevages traditionnels extensifs en périurbain de Niamey
La présente étude a été menée sur une période de 6 mois dans des élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Il s’agit de la mise en œuvre d’un protocole d’insémination artificielle (IA) sur chaleurs naturelles dans les élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Ce travail comprend deux parties : la synthèse bibliographique et l’expérimentation. -
Importance socio-économique de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi et sa contribution dans l’économie des ménages producteurs
Une analyse socio-économique a été menée au niveau des éleveuses de chèvres rousses dans de 360 ménages, repartie dans sept villages (deux au Nord, deux au Sud, deux à l’Ouest et un à l’est) de la région de Maradi. La taille moyenne des ménages enquêtés est de 9,25 ± 3,25 individus. L’enquête a montré que 37,5%, 60%, 2,5% des ménages enquêtés ont respectivement comme activité principale l’élevage, l’agriculture et le commerce. 47% pratiquent l’élevage de la chèvre rousse pour la commercialisation des animaux, 13% spécialement pour des raisons alimentaires. 68% des ménages utilisent le lait frais pour autoconsommation et l’activité rapporte 32.401,25 FCFA par ménage et par mois. Le revenu annuel moyen par ménage (uniquement par les recettes d’élevage) est d'environ 388.815 FCFA. -
Interdépendance des filières laitières ouest-africaine et française : pistes de réflexion pour une relation durable
Alors que l’impact de la concurrence extérieure sur le développement de la filière laitière ouest africaine est un débat de longue date parmi les acteurs du développement international, Afdi initie depuis 2015 des travaux sur ce sujet1. Constatant que l’analyse développée par les ONG et la recherche se concentre globalement sur le commerce de produits laitiers entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest, Afdi propose, à travers cette note, d’analyser plus spécifiquement les interdépendances entre les filières laitières française et ouest-africaine afin de renforcer leurs complémentarités. Ce document contextualise les enjeux commerciaux entre les filières, analyse les initiatives des principaux exportateurs français et propose une série de recommandations. -
Mauvaises pratiques de production de bananes
Manuel de formation sur les mauvaises pratiques de production de bananes ainsi que les pratiques d'amélioration. -
La culture de la banane biologique
Selon la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique (IFOAM), l’agriculture biologique est un système de production qui préserve la santé des sols, des écosystèmes et des personnes. Elle s’appuie sur des processus écologiques, la biodiversité et des cycles adaptés aux conditions locales, plutôt que sur l’utilisation d’intrants aux effets néfastes. L’agriculture biologique combine la tradition, l’innovation et la science au profit de l’environnement commun et favorise des relations équitables et une bonne qualité de vie pour toutes les personnes concernées. -
Exigences pour une production dʼagrumes biologiques réussie
Manuel de formation sur les exigences pour une production d’agrumes biologiques réussie. -
Elevage des oies
Les oies appartiennent à un groupe d’oiseaux de la famille des anatidés dans lequel on trouve aussi les cygnes et les canards. L’oie est un oiseau de basse-cour dont le mâle se nomme « jars » et le petit « oison ». Les oies peuvent vivre pendant 25 ans. -
L'élevage des chèvres
II est facile de trouver la nourriture de la chèvre. En tant que ruminant, elle sait très bien tirer profit d'un fourrage, même s'il est de mauvaise qualité. Elle réussit à brouter là où les vaches n'auraient pas eu assez d'herbe. Mais attention la chèvre est aussi délicate : elle n'apprécie pas le fourrage moisi ou entrain de pourrir mais aime recevoir une nourriture variée et pas trop humide. -
L'élevage du mouton
Synthèse, réalisée par le SECAAR, de "Elevage du mouton en zone tropicale humide"
- Institut d'élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux (IEMVT). -
Guide de l'élevage du mouton méditerranéen et tropical
Herbivore de l’ordre des ruminants, le mouton ou Ovis aries Linnaeus 1758 (en anglais sheep) est un des plus anciens animaux domestiques. Il est répandu dans tout le monde, avec des effectifs élevés, montrant par là des facultés d’adaptation aux climats divers et un intérêt universel. C’est un petit ruminant avec la chèvre, le lama, l’alpaga et le guanaco. Il valorise l’herbe qu’il broute, même lorsqu’il s’agit de végétaux riches en fibres. Sa taille plus petite que celle des bovins est à la fois un inconvénient et un avantage. C’est un inconvénient quand on désire disposer de beaucoup de viande à la fois. C’est un avantage pour les pays chauds là où la chaîne de froid est inopérante. Une carcasse suffit aux besoins d’une famille avec très peu de gaspillage. Par ailleurs, une famille pauvre peut plus facilement se séparer d’un mouton que d’une vache. -
Manuel de zootechnie des régions chaudes : les systèmes d'élevage
Ce livre est l'aboutissement d'un long projet (6 ans depuis1987) et d'un travail d'équipe. Ce n'est ni un manuel scientifique ni un traité complet d'élevage en pays tropicaux. De tels ouvrages sont nombreux, mais il manquait au contraire un manuel d'initiation et de vulgarisation vraiment axé sur les systèmes d'élevage. Le sujet en est l'élevage tropical et méditerranéen. Mais la démarche est celle de "l'approche systémique" : il s'agit d'aborder l'élevage d'une région dans son aspect global (milieu-cheptel-éleveurs) et de reconnaître le rôle central de l'éleveur (au sens large, groupe domestique et villageois), en tant qu’ingénieur et pilote" du système d'élevage. La 1ère partie de ce livre développe donc cette manière d'approcher, d'étudier les élevages (chapitres 1 à 5). -
Les centres de collecte de lait au Niger, pour une dynamique territoriale au service des éleveurs
Affiche sur la filière lait local en bref au Niger. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide du marché (ERM) sur les cultures cibles au Niger
Ce document présente les résultats de l'analyse de marché réalisée au Niger dans le cadre des livrables de l'activité 2.1 du projet SUSTLIVES « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérants au stress ». L'activité a été menée au cours de la première et la deuxième année de mise en œuvre du projet avec l’objectif de fournir des informations sur les chaînes de valeur dans les sites du projet et de soutenir la prise de décision pour développer ou renforcer la chaîne de valeur et le marché. -
Fiche technico-économique culture des agrumes
L’agrumiculture est pratiquée dans les vallées de l’Aïr dont les principaux bassins de production sont dans la commune de Timia. Il s’agit de Timia, Teguert, Abarakan et Tefarawt. La Chambre Régionale d’Agriculture d’Agadez, avec l’appui du RECA, a fait le suivi des producteurs des sites de Timia, Teguert et Abarakan. -
Liste des éléments vocaux sur les thèmes « élevage » disponibles en langue Haoussa et Zarma
Que cela soit pour l’agriculture ou pour l’élevage, les Chambres Régionales d’Agriculture et le RECA préparent des supports techniques à destination des agents des dispositifs de conseil Agricole ou des producteurs et productrices. Ces supports techniques sont partagés via des envois mail et sur les sites Web RECA-Niger et DUDDAL Niger. Les écrits sont plus destinés aux conseillers en agriculture et élevage. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture de la patate douce au Niger
La patate douce présente de nombreux atouts dans sa chaîne de valeur, tels qu'un fort potentiel de production, être adaptée au contexte social et cultural, et une popularité croissante parmi les consommateurs. -
Le bissap (Hibiscus sabdariffa L.) : composition et principales utilisations
Hibiscus sabdariffa L. est une plante herbacée, vivace, localisée dans les zones tropicales et subtropicales des deux hémisphères. L’espèce est exploitée pour sa fibre et principalement pour ses calices qui sont de trois types : vert, rouge et rouge foncé. Composition. Les calices de type rouge sont les plus utilisés et se caractérisent par leur concentration élevée en anthocyanes qui peut atteindre 1,5 g·kg–1. La delphinidine 3-sambubioside et la cyanidine 3-sambubioside sont les anthocyanes majoritaires avec, respectivement, (71 et 29) % des anthocyanes totaux. Les acides organiques, minéraux et acides aminés sont présents dans les calices, feuilles et graines d’H. sabdariffa à des teneurs variables suivant la variété et la zone géographique. Utilisations. Les utilisations des différentes parties de l’H. sabdariffa sont nombreuses et variées aussi bien dans l’alimentation que dans la médecine traditionnelle. Les calices, du fait de leur concentration élevée en acides, vitamine C et surtout en anthocyanes, constituent la partie de la plante la plus valorisée. Ils sont surtout utilisés pour la production de boissons désaltérantes et tonifiantes sans alcool. Les graines d’H. sabdariffa de par leur richesse en protéine (26 %), lipides (20 %) et sucres totaux (40 %) sont très utilisées dans l’alimentation dans de nombreux pays africains. Les feuilles constituent une bonne source de nutriments et sont utilisées en Afrique pour la préparation de sauces. -
L'élevage de canards
Dans cet Agrodok, nous traiterons un certain nombre de sujets concernant l’élevage des canards. Chacun d’entre eux décrit un aspect de ce que l’on doit savoir pour élever des canards. Il vous est destiné ainsi qu’aux gens qui travaillent avec vous dans votre communauté ou votre lieu de travail. L’objectif de cette brochure est de donner des conseils pratiques à ceux qui sont concernés par l’élevage des canards. Le cadre théorique permettra aux lecteurs de développer les techniques les mieux adaptées à leur situation particulière. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Fiche technique de la culture de la pastèque bio
Fiche technique sur la production des cultures maraichères. -
Techniques de production du moringa
Moringa oleifera est une plante originaire du sous-continent indien. De là, il s’est propagé dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde. Il s’agit d’un arbre à usages multiples qui attire de plus en plus l’attention des populations tant rurales que citadines. En effet, toutes ses parties sont utilisées pour leurs propriétés nutritionnelles et pharmacologiques. Il peut aussi être utilisé dans l’artisanat et pour la purification de l’eau de boisson. Le moringa peut également jouer un rôle important dans la conservation des sols et de l'eau et dans l'atténuation des effets du changement climatique. Il génère des revenus importants pour les producteurs et sa commercialisation à grande échelle lui fait jouer un rôle économique croissant (Bibata et al., 2023). -
La filière laitière périurbaine de Niamey : des dynamiques favorables aux pratiques agroécologiques ?
L’élevage au Niger représente un enjeu majeur en termes d’emploi, de revenu des ménages ruraux et de sécurité alimentaire. La demande en lait des consommateurs est en constante augmentation, mais elle reste essentiellement satisfaite par des importations. Il existe cependant de réelles opportunités pour développer la filière lait local dans la périphérie de Niamey. À quel niveau de transition agroécologique se situe-t-elle ? Cet article propose une lecture au niveau de l’exploitation, de l’agroécosystème et du système alimentaire en se basant sur les principes de transition de l'échelle de Gliessman. -
SUSTLIVES : Sélection, multiplication et distribution des semences des cultures cibles au Burkina Faso et au Niger
Le projet SUSTLIVES à travers l’activité 1.3 vise à mettre à la disposition des communautés des semences de six NUS dans chacun des deux pays. Il s’agit de l’oseille de Guinée, le voandzou, la patate douce et le moringa commun pour le Niger et le Burkina Faso. En plus de quatre NUS en commun, chaque pays en dispose 2 NUS en plus. Il s’agit de l’amarante et le fabirama pour le Burkina Faso et le manioc et le gombo pour le Niger. La zone d’intervention couvre 11 villages répartis dans 4 provinces au Burkina Faso, 8 communes et un site à Niamey pour le Niger. Lors de la première année du projet, des accessions ayant un bon potentiel de production et répondant aux exigences de la zone cible du projet ont été identifiées au sein des germoplasmes existants et la semence a été multipliée au cours de la saison pluvieuse 2022. Les semences issues de ces accessions ont été utilisées au cours de la campagne agricole 2023 pour la mise en place de parcelles de multiplication de semences dans les sites d’intervention du projet. -
Actes des ateliers de restitution et de discussion avec les parties prenantes et de formation-application de la méthodologie de l’analyse de chaîne de valeur sensible au genre au Niger
L'activité 2.1 du projet SUSTLIVES, intitulée « Analyse participative des chaînes de valeur et des marchés des NUS prioritaires tolérantes au stress » vise à fournir des informations sur les chaînes de valeur dans les sites du projet et à soutenir la prise de décision afin de développer ou de renforcer ces chaînes de valeur et ces marchés pour les cultures cibles. Cette activité est coordonnée par l'Alliance Bioversity International - CIAT et consiste en une analyse participative des chaînes de valeur et des marchés pour les espèces négligées et sous-utilisées (NUS) tolérantes aux stress priorisés par le projet, au Niger, à savoir la patate douce, le manioc, l'oseille de Guinée, le moringa, le gombo et le voandzou. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage. -
Projet de développement intégré des systèmes semenciers au sahel : niébé - Niger
Le Mali et le Niger sont deux pays continentaux sahéliens qui sont à la fois confrontés aux effets du changement climatique et à un accroissement de leur population. Entre 2012 et 2016, la population malienne a augmenté d’en moyenne 0.5 million de personnes par an tandis qu’au Niger ce chiffre atteignait 0.75 million. Paradoxalement à cette augmentation du nombre de bouches à nourrir, la productivité agricole s’affaiblit à cause des difficultés agro-pédo-climatiques. -
Projet de développement intégré des systèmes semenciers au Sahel : sorgho-Niger
Les superficies récoltées en sorgho au Niger sont passées d’environ 2 500 000 ha en 2009 à plus de 3 700 000 ha en 2019 (Figure 1). La production du sorgho a évolué progressivement d’environ 730 000 tonnes à près de 1 900 000 tonnes entre 2009 et 2019 (Figure 2). Enfin, le rendement, à l’instar de la surface récoltée et de la production a progressivement augmenté de 0,3 t/ha à 0,5 t/ha entre 2009 et 2019. -
Rapport sur les résultats de l’évaluation rapide des marchés pour la culture du manioc au Niger
Les producteurs du manioc sont majoritairement des Zarma (93%) et les autres ethnies sont constituées de Haoussa et Peulh (7%). L’âge moyen de ces producteurs est de 47 ans avec 10 ans d’expérience en agriculture. Les hommes dominent très largement l’activité de production (96%). La majorité des producteurs enquêtés disposent d’une formation (79%) résultant de la fréquentation auprès de l’école coranique ou formelle. Donc, 21% des producteurs enquêtées n’ont aucune formation. -
Caractérisation de la chèvre du sahel au Niger par analyse des indices biométriques et des paramètres phénotypiques quantitatifs
Très répandue en Afrique sèche, la chèvre du sahel représente environ 80% du troupeau caprin Nigérien. Conformément aux orienta tions nationales au Niger et dans la perspective d’une meilleure gestion de cette ressource génétique aux niveaux local et national des travaux de caractérisation phénotypique de la race ont été conduits au Nord-Ouest du pays de juillet 2011 à mai 2012. Sur la base de l’adhésion volontaire des éleveurs, des investigations de caractérisation des paramètres quantitatifs (hauteur au garrot et à la croupe, tour de poitrine, profondeur du thorax, largeur du bassin et longueurs du corps, des cornes et des oreilles) ont concerné 443 caprins (77% de femelle, 39% ayant 4 paires d’incisives permanentes) repartis dans 145 exploitations, 60 sites (7,38 ± 6,87 têtes/site), dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Niamey. L’analyse des indices biométriques couplée à l’analyse des variances (ANOVA) et des analyses multivariées (ACP, AFD) ont fait ressortir que le cheptel caprin dans cette zone comporte quatre sous types morphologiques (Tillabéri, Tahoua, Niamey et un sous type intermédiaire Niamey-Tillabéri). Du fait de la coexistence à Niamey de plusieurs races (locales et exotiques) et son corolaire le brassage génétique, la chèvre du sahel correspondrait à deux sous types: celui de Tillabéri de grande taille (64,98 ± 6,77 cm au garrot et 68,27 ± 5,91 cm à la croupe) à oreilles et cornes longues (20,3 ± 3,08 et 14,75 ± 4,43 cm respectivement) et de Tahoua également de grande taille (60,71 ± 10,81 cm au garrot et 62,46 ± 10,65 cm à la croupe) à oreilles et cornes courtes (12,32 ± 3,62 cm et 9,95 ± 4,01 cm respectivement).