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Système National de Conseil Agricole
Le présent document, a pour but de : 1 -- Fédérer les dispositifs disparates de Conseil Agricole sous le pilotage de l’état, 2 -- Renforcer les nouveaux acteurs du Conseil Agricole, 3 -- Fournir des orientations pertinentes pour que le Conseil soit complet et réponde à l’ensemble des besoins des acteurs des chaînes de valeur dans toute leur diversité et, 4 -- Régionaliser et adapter les interventions aux spécificité locales. Ce modèle nigérien est différent des autres de la sous région -
Concepts and practices in agricultural extension in developing countries: A source book
This source book, a joint effort of ILRI and IFPRI/ISNAR, compiles available and recent literature on developments in the agricultural extension approaches and practice, mainly focusing on developing countries. This will help both practitioners and students of extension to access knowledge regarding various changes in various parts of the world and help learning from these experiences. -
Le conseil aux irrigants en Afrique de l'Ouest
Ce document constitue une base de travail pour les ateliers de lancement du projet APPIA. Il est établi à partir d’entretiens et de documents recueillis dans les 5 pays de la zone d’étude (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal).
Il se propose :
-- D’établir une typologie des systèmes existants d’appui conseil aux irrigants,
-- De décrire l’évolution des besoins en appui conseil des irrigants depuis 30 ans,
-- D’envisager, sur la base des expériences acquises, les perspectives du conseil aux irrigants. -
Techniques de coaching
Ce document est destiné aux prestataires de services en charge du renforcement des capacités des producteurs et de leur organisation dans le domaine de la PI . Il donne aux formateurs des références théoriques et pratiques pour mettre en oeuvre des actions de formations destinées aux producteurs et leurs organisations. Ce manuel est complété par un support pédagogique et un cahier de formateur. -
Guide et recommandations pour la réalisation d'un bon diaporama Powerpoint
Cette présentation borde les techniques de réalisation et de présentation d'un bon diaporama. -
Aménagement et préparation du terrain en maraîchage. Pratiques paysannes au Niger
Cette note présente les explications du choix des planches de 10 m2 et fait un tour des pratiques paysannes que l’on rencontre au Niger. Ces pratiques peuvent s’expliquer, dans la majorité des cas, par les contraintes que rencontrent les producteurs et productrices et donc des choix raisonnés pour s’adapter. -
Conseiller en maraîchage / visite du site de Tabalak (Région de Tahoua)
Du 12 au 16 avril 2016, une équipe composée de deux chercheurs de l’INRAN et d’un ingénieur du RECA a effectué une mission de suivi pour la surveillance de la mineuse de la tomate (Tuta absoluta) à Tabalak, Tahoua ville, Konni et Doguéraoua dans la région de Tahoua, et Gaya dans la région de Dosso (activité menée sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest / PPAAO).
La mission a rédigé le compte rendu des visites des sites maraîchers en trois parties : (1) une note spécifique présentant les observations réalisées sur la présence de Tuta absoluta, objet principal de cette mission, (2) une note « conseiller en maraîchage » pour les sites d’Agagar et Tabalak et (3) une note « conseiller en maraîchage » pour le site de Tadis / Tahoua et Doguéraoua). Les notes de la série « conseiller en maraîchage » présentent les observations réalisées sur le terrain et les entretiens avec les acteurs rencontrés, ainsi que des analyses et commentaires de l’équipe réalisant le suivi. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (3) Gérer les résidus de culture
Au Niger de nombreux maraîchers abusent des pesticides pour faire face aux multiples attaques des ravageurs. Cependant, tout le monde est unanime, il faut utiliser moins de pesticides pour la protection des cultures et faire recours à la « lutte intégrée ». Mais comment faire ? -
Référentiels des métiers connexes - compétences dans les corps de métiers connexes à la petite irrigation
Le présent document s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du PSRCA-PI. Conformément aux orientations de la SPIN, le PromAP a appuyé le Ministère de l’Agriculture à développer une démarche stratégique de la formation des prestataires de service étatiques et privés sur la base des analyses de besoins des acteurs dans le cadre de la petite irrigation à tous les niveaux. -
Conservation farming
La formation aux techniques de Conservation Farming s’adresse aux producteurs adultes qui ont acquis un savoir et un savoir-faire agricole traditionnel. Ces producteurs ne viennent pas à la formation avec zéro connaissance. Il sera alors utile d’être très modeste et de parler de la technique sans trop entrer dans les détails technico-techniques qui, souvent, sont bien maîtrisés par les producteurs. La formation sur le Conservation Farming se veut très pratique et non théorique. C’est pourquoi elle sera autant que possible séquentielle, principalement pour des auditeurs producteurs amenés à mettre en œuvre le CF : c’est-à-dire découpée en petits modules de quelques heures répartis sur la saison (des modules peuvent être regroupés et dispensés à la suite). Le présent guide se veut un outil de formation des producteurs : il propose de façon simple ces modules pour leur déroulement auprès des producteurs. -
Quelques repères pour cerner la spécificité et les différentes dimensions de ce que l’on appelle une « exploitation familiale »
Cette note est tirée d’un document de l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) intitulé « Ce qu’ont appris les exploitation familiales des membres de l’APESS » rédigé par Loïc Barbedette en mars 2013. -
Note conceptuelle pour le stage d’insertion professionnelle des étudiantes de l’UAC (ENEAM) dans les structures du MEF et du MPD
Le Girls’ Day, est une initiative démarrée depuis les années 2001 en Allemagne par le Ministère fédéral de l’éducation et de la recherche ainsi que le Ministère fédéral de la famille, des personnes âgées, de la femme et de la jeunesse grâce à de nombreux partenariats au sein des entreprises et institutions. Réalisée chaque année, il s’agit d’un jour d’orientation professionnelle pour les filles qui met l’accent sur les professions dominées par les hommes. Il a retenu très rapidement l’adhésion de plusieurs pays en Europe et en Asie. C’est en 2014 que cette initiative a été réalisée pour la première fois en Afrique en Ethiopie puis plus tard en 2016 en Egypte. En 2014, une première expérience sectorielle a eu lieu aussi au Bénin avec le projet eau de la GIZ sur le thème : « la mixité professionnelle dans le secteur eau et assainissement à l’intention des jeunes filles scolaires ». Cette année ce sont les étudiantes de l’ENEAM qui vont à la découverte des professionnels de la politique économique du Bénin. -
Prévision climatique saisonnière pour une meilleure planification de la campagne agro-pastorale
Situé dans la zone sahélo-saharienne de l’Afrique de l’Ouest, Le Niger a une économie largement tributaire de l’agriculture et de l’élevage qui malheureusement dépendent essentiellement de la pluviométrie qui connait une forte variabilité spatio-temporelle. Cette variabilité déjà préoccupante est exacerbée par le changement de son climat dû au réchauffement climatique quasi-constant de ces dernières décennies engendrant l’occurrence de plus en plus fréquente des phénomènes hydro- climatiques extrêmes. La prise en compte de l’information climatique dans les décisions de production est fondamentale dans ce contexte de variabilité et de changement climatique. De ce fait, le partage des prévisions climatiques saisonnières avec les producteurs revêt un caractère prioritaire pour l’adaptation des communautés aux effets néfastes du climat et le renforcement de leur résilience. CARE Niger et AREN sont les deux partenaires du consortium qui mettent en œuvre cette composante avec l’appui de la DMN et du CRA. Ils ont conçu ce pagivolte pour faciliter l’accès et la compréhension des informations climatiques pertinentes relatives aux prévisions de la qualité des saisons des pluies et des paramètres agro-météorologiques permettant de cerner le profil de la saison pour une meilleure prise de décision dans la planification des activités de la saison des pluies pour les agriculteurs et les éleveurs. -
Résultats du conseil de gestion à l’exploitation agricole pour la culture de l’oignon / campagne 2015 -2016
L’oignon est une des principales cultures irriguées de la région de Maradi avec la tomate, la pastèque et le moringa. Il est produit sur la majorité des sites d’irrigation de la région. Les données du Ministère de l’Agriculture pour la campagne 2011-2012 annoncent 780 ha pour une production de 24.150 tonnes d’oignon, soit un rendement de 30 tonnes par ha. Cela mettrait la région de Maradi en 5ème position pour la production d’oignon, juste devant Diffa, Niamey et Agadez (surprenant dernier). Celles pour la campagne de 2012-2013 annoncent 954 ha pour une production de 26.700 tonnes soit un rendement de 28 tonnes par ha. Le classement est identique. -
Transfert de technologies dans un contexte des moyens d’existence
Le projet PICS a été mis en œuvre dans le cadre Livelihoods, qui est partie intégrante de la stratégie nationale de différents pays World Vision pour le bien-être des enfants, à travers la sécurisation des ménages. Ce document traite des leçons tirées de la mise en œuvre et l'utilisation hermétique des triples sacs plastiques en Afrique de l'Ouest par World Vision International -
Caractérisation de la brousse tigrée du Niger occidental
Dans la zone semi-aride, les formations végétales tendent à se contracter chaque fois que des conditions particulières du milieu interviennent pour modifier la circulation et la distribution de l’eau à la surface du sol (dépressions inter dunaires, fonds de vallées sèches, etc.). La brousse tigrée est le faciès le plus caractéristique des formations contractées. Sur les photos aériennes, elle forme des bandes alternativement claires et foncées à l’image du pelage d’un tigre. Au Niger, elle est inféodée aux plateaux gréseux du Continental Terminal, parcourue par les troupeaux pendant l’hivernage, habitat du dernier troupeau de girafes d’Afrique de l’Ouest, elle constitue la réserve essentielle de bois de feu et est menacée par : La coupe du bois de feu pour l’approvisionnement des centres urbains ; La recherche de nouvelles terres de culture. -
Stratégie nationale et plan d’actions pour la conservation durable des éléphants au Niger
Au Niger, les populations d’éléphants d’Afrique (Loxodonta. africana) estimée entre 1000 et 1100 individus, sont confinées d’une part dans le parc W qu’il partage avec le Bénin et le Burkina et d’autre part dans la partie sud de la réserve de Faune de Tamou et dans le centre- sud du pays (Madarounfa) en partage avec le Nigéria. Les éléphants symbole de puissance et de force, jouent un rôle important dans divers domaines, notamment l’écologie, l’économie, les arts et les cultures. Ils sont reconnus pour leur contribution significative dans le maintien de la physionomie des écosystèmes forestiers et savanicoles et dans la régénération des espèces végétales. Ils constituent également un potentiel important pour le développement du tourisme surtout dans les zones de savanes et dans les clairières des zones forestières. Cependant cette espèce est sujette à plusieurs problèmes liés à sa conservation qui sont, entre autre le braconnage et la diminution de son espace vital ainsi liée particulièrement à la croissance démographique, aux défrichements, aux déboisements, aux sécheresses récurrentes et aux changements climatiques. Ces phénomènes font que l’homme et l’éléphant se partagent le même espace, ce qui entraine des conflits de cohabitation. Les dégâts causés aux cultures, aux greniers, aux bétails et autres infrastructures sans oublier les blessures ou la perte de vies humaines poussent les populations à percevoir l’éléphant comme un fardeau économique et social qui pèse sur eux. La survie à long terme de l’éléphant ne dépendra pas seulement de la science, mais aussi des solutions qui tiennent compte de la dimension politique, économique et sociale. -
Evolution des paysages Sahéliens au cours des six dernières décennies dans la région de Niamey : de la disparition la de brousse tigrée à l'encroûtement de surface des sols.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail, est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur une cartographie diachronique d’une aire de 100 km2 près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009). Il est apparu ainsi qu’entre 1950 et 2009, la végétation de la brousse tigrée a été complètement déboisée. Dans les vallées sableuses, les surfaces cultivées ont connu une extension passant de 20.7 % à 69.4 % entre 1950 et 1975. Ceci a favorisé l’emprise des érosions éolienne et hydrique qui ont abouti à une dégradation des terres par encroutements des sols. Celui-ci est à l’origine de la baisse des surfaces cultivées entre 1975 et 2009 (de 69.4 % à 54.4 %). Dans les bas-fonds, la tendance est au comblement du fait d’un taux de sédimentations de plus de 4 cm par an. -
La race de mouton Koundoum au Niger : étude morpho biométrique et description du système de production
La diffusion des races très productives entre les pays en développement va de pair avec une négligence des races locales, qui sont bien adaptés à leur milieu, mais souvent montrent de faibles rendements. Ainsi, au Niger, le troupeau de moutons Koundoum diminue rapidement. Le Koundoum est l'un des rares races de moutons de laine d'Afrique et montre d’importantes qualités d'adaptation à son milieu d’origine, à savoir les pâturages humides sur les rives du fleuve Niger. -
Lexique illustre de quelques plantes du Niger
Le développement durable, la gestion durable des ressources naturelles, etc. sont actuellement des notions courantes dont l’application passe par un minimum de connaissances des espèces végétales. Les agents du développement rural notamment les services techniques de l’Etat, les ONG et parfois les scientifiques (nationaux ou d’autres pays) qui interviennent sur la diversité biologique éprouvent le besoin d’identifier les espèces qu’ils rencontrent. Mais très souvent ils manquent d’outil pratique de cette identification Devant les nombreuses demandes émanant d’organismes ou de personnes intéressés, l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger a assuré la 2e réédition du lexique des plantes du Niger de M. PEYRE de FABREGUES. Du fait des légères modifications apportées, il est intitulé lexique illustré de quelques plantes du Niger (3e édition). Il s’agit surtout de photographies en couleur de certaines espèces pour faciliter une meilleure identification car lorsque sur le terrain on a le plant et un nom local, la vérification à l’aide du lexique peut confirmer avec plus de certitude l’identification faite. -
Ovins de race koundoum
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton Koumdoum qui est une race menacée et localisée dans la région de Tillabéri. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
Conseiller en maraîchage - Site de Falki
La mare de Falki se situe à 4 km au Sud-Est de la ville de Mirriah. Cette mare est un site important de cultures irriguées. -
Conseiller en maraîchage / des cas pratiques (2)
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers et animateurs maraîchers (OP, services techniques, GSC, GIE, projets …). Il s’agit d’une ferme installée dans le dallol Bosso à l’entrée de Birni Ngaouré (Région de Dosso), avec un système d’irrigation goutte à goutte pour les cultures de tomate, poivron, piment et melon principalement. Le 6 février, date de la visite, il y avait des parcelles de tomates en production et des parcelles de poivron en floraison. -
Conseiller en maraîchage - Visite site de Gafati
Gafati est une commune rurale située à 15 km à l’Est de la ville de Zinder. Ce 12 février 2016, les producteurs de Gafati signalent des attaques fortes des plants de piment, jeunes et adultes, se traduisant par des déformations, des décolorations ou chlorose des feuilles (principalement des jeunes feuilles mais aussi des feuilles adultes) et un rabougrissement des plants. On dénombre 40 à 50% de plants attaqués alors que la production n’a pas encore commencé. -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Formation maraîchage : la pépinière Conseiller en maraîchage
Cette note a été rédigée par l’équipe technique de la Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso avec l’appui du RECA. Cette note est produite à l’intention des conseillers et animateurs maraîchers des dispositifs d’appui conseil (OP, ONG, GSC, STD), notamment dans le cadre du programme de formation de jeunes agriculteurs et agricultrices. -
Conseil en maraîchage - Site maraîcher de Gourdjia (Maradi)
Les 4 et 21 mars 2016, une équipe technique composée de la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi et du RECA a rendu visite à l’Union des producteurs de Gourdjia sur le site de production maraîchère de Darto. Gourdjia est une vallée où la culture principale est le poivron. En 2014, les producteurs de Gourdjia Darto ont bénéficié d’un champ école paysan du PPI Ruwanmu sur la culture de l’oignon. Les producteurs participant au CEP ne pratiquaient pas cette culture. -
Atelier de validation des « fiches conseil » pour les matières actives utilisées au Niger
Cet atelier à pour objectif d’échanger entre les équipes techniques du RECA et des CRA afin de valider les différents TDR et les activités à conduire par ces equipes. -
Système national de conseil agricole (SNCA)
Ce rapport propose une stratégie de relance du conseil agricole au Niger -
L’état de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture en Niger : premier rapport national
Ce rapport de pays a été préparé par les autorités nationales dans le cadre de la publication de la FAO intitulée L’État de la biodiversité pour l’alimentation et l’agriculture dans le monde. Ce rapport a été rendu disponible par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à la requête de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Les informations qui y sont contenues n’ont pas fait l’objet de vérifications de la part de la FAO, et les opinions qui y sont exprimées sont celles du/des auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement celles de la FAO ou de ses membres. Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de la FAO aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminés ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. -
Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
Flore et végétation des parcours naturels de la région de Maradi, Niger
Cette étude analyse la flore, la végétation et la relation entre la végétation et les variables environnementales des pâturages naturels de la région de Maradi. Les relevés de végétation ont été effectués dans 150 placettes de 1000 m² suivant l’approche sigmatiste de Braun-Blanquet. En plus des échantillons composites de sol prélevés pour des analyses pédologiques au laboratoire, les coordonnées GPS, la géomorphologie et la texture du sol ont été relevées dans les mêmes placettes. Au total 156 espèces végétales dont 22 espèces ligneuses soit 14,1 % et 134 espèces herbacées soit 85,9 % ont été recensées. Ces espèces sont reparties dans 37 familles botaniques dont la plus importante est celle des Poaceae suivie par les Leguminosea-Papilionoideae, les Convolvulaceae et les Leguminosae-Caesalpinoideae. L’analyse des types biologiques et phytogéographiques révèle respectivement une prédominance des Thérophytes et des espèces à large distribution telles que les Paléotropicales et les Pantropicales. L’AFCD et la CHA ont permis de distinguer 10 groupements végétaux repartis suivant le gradient climatique de la zone d’étude. L’ACC et le test de Monte-Carlo ont permis de mettre en relation ces groupements végétaux et les variables environnementales. Les variables environnementales qui ont un effet significatif sur la distribution des espèces et la structuration de la végétation sont, outre la pluviométrie, la texture du sol (taux de sable) et le pH. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (1)
Dans la région de Diffa, la production du riz hors aménagement se fait le long de la vallée de la Komadougou et autour des mares permanentes. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. Elle compte environ 700 ha en hors aménagement (ONAHA, 2015) grâce au développement des forages PVC et aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. Le riz est une culture qui nécessite une bonne maîtrise des techniques mais également une réelle capacité de gestion. En effet, un hectare de cette culture demande d’investir entre 200.000 et 350.000 de F.CFA. -
Effets du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) sur la production et les rendements des cultures de pomme de terre, oignon blanc de Soucoucoutane, et oignon Violet de Galmi au niveau des exploitations maraichère de 5 sites de production.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) depuis 2014 avec l’appui du Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI) financé par la Coopération Suisse. Au démarrage de cette activité des conventions étaient signées entre la CRA et les unions d’organisation de producteurs (OP) / faitières de la région avec un dispositif mixte comprenant à la fois des conseillers de la CRA et des animateurs endogènes des OPs qui avait reçu une formation par le cabinet CORADE. Malheureusement, après 2 années d’activités le dispositif n’arrivait pas à donner les résultats escomptés (questionnaire trop complexe, producteurs non alphabétisés, animateurs des OP ayant d’autres tâches). Vu cet état de fait, la CRA n’a pas renouvelé les conventions avec les OPs et a réfléchi sur un nouveau dispositif basé uniquement sur ses conseillers agricoles et des animateurs endogènes de certaines OPs qui vont s’engager volontairement dans le CGEF. A nos jours, suite aux suivis faits de 2017 à 2019 des résultats ont été produits. -
Effets du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) sur la maitrise des coûts de production et l’augmentation des revenus par les producteurs de pomme de terre, oignon Blanc de Soucoucoutane, et oignon Violet de Galmi au niveau de exploitations maraichères de 5 sites de production.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Dosso s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) depuis 2014 avec l’appui du Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI) financé par la Coopération Suisse. Au démarrage de cette activité des conventions étaient signées entre la CRA et les unions d’organisation de producteurs (OP) / faitières de la région avec un dispositif mixte comprenant à la fois des conseillers de la CRA et des animateurs endogènes des OPs qui avait reçu une formation par le cabinet CORADE. Malheureusement, après 2 années d’activités le dispositif n’arrivait pas à donner les résultats escomptés (questionnaire trop complexe, producteurs non alphabétisés, animateurs des OP ayant d’autres tâches). Vu cet état de fait, la CRA n’a pas renouvelé les conventions avec les OPs et a réfléchi sur un nouveau dispositif basé uniquement sur ses conseillers agricoles et des animateurs endogènes de certaines OPs qui vont s’engager volontairement dans le CGEF. A nos jours, suite aux suivis faits de 2017 à 2019 des résultats ont été produits. -
Note sur les effets des pratiques recommandées dans le cadre du conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) et sur l’amélioration des rendements des cultures et des marges brutes
La Région de Zinder comptait en 2012, environ 460.000 ménages agricoles (exploitations familiales) (RGPH 2012). Les principales espèces en culture pluviale sont les céréales (mil, sorgho) et des cultures dites de rentes (arachide, niébé et sésame). Les superficies moyennes par exploitation varient de 0,02 à 7 ha avec des rendements très faibles allant de 100 à 400 kg par hectare (données CGEF CRA-Zinder 2015-2018). Cette fluctuation de la production agit directement sur les revenus des producteurs. -
Premiers résultats de l’analyse des données du conseil de gestion a l’exploitation familiale (CGEF) sur Maradi
Au cours de la campagne maraîchère 2014 / 2015, la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi a suivi 20 producteurs maraîchers des sites de Tarna et Soumarana (Goulbi Maradi) en conseil de gestion à l’exploitation familiale. Cette note présente les premiers résultats obtenus. Attention, le nombre limité de producteurs suivis pour cette première expérience ne permet pas de tirer des conclusions généralisables de ces premiers enregistrements. De plus, le lecteur s’apercevra à la lecture de cette note qu’il y a plus de questions que de réponses pour cette première année. Mais pour les équipes de la CRA, et de la FCMN Niya qui est associée à ce travail, c’est un apprentissage de la lecture des résultats et performances d’une exploitation maraîchère. -
Cahier du formateur « Techniques de coaching »
Le présent document est élaboré dans le cadre de la mise en œuvre du plan Stratégique de renforcement des Compétences des Acteurs de la Petite Irrigation (PSRCA-PI) initié par le Ministère de l’Agriculture avec l’appui financier de la Coopération Allemande. Il s’inscrit dans les activités de la composante 2 du PromAP : Renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation qui a pour objectif d’améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et privés dans le domaine de la petite irrigation. -
Le dispositif d’appui conseil mis en place pour accompagner les producteurs de niébé sur les aspects technico-économiques de leur production : formations et suivi technique des producteurs
Le projet de développement de la filière niébé dans la province du Sanmatenga au Burkina Faso a été mis en oeuvre par Fert et Accir de juillet 2008 à juin 2011 et s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de long terme entre Fert, Accir et les Unions départementales de Producteurs de niébé de Pissila, Dablo et Pensa. La capitalisation des actions mises en oeuvre depuis 2004 a permis de réaliser ce livret sur la démarche d’appui conseil technico économique. Il est à destination des organismes d’appui aux organisations paysannes et aux organisations elles-mêmes (appuyées ou non par Fert et Accir). La démarche générale de l’appui conseil technico-économique de Fert et Accir se base sur un dispositif de recherche-développement et de diffusion des technologies au profit des producteurs et sur l’amélioration de leur capacité d’analyse des activités de la campagne. En termes de ressources humaines, des producteurs et productrices sont aptes à fournir des services à tous les groupements : le réseau comprend une centaine de producteurs pilotes (PP), des producteurs recenseurs et ceux formés pour le traitement des cultures. L’appui conseil se fait également avec les animateurs terrain salariés qui accompagnent d’une part ces personnes ressources dans leurs tâches, et qui apportent d’autre part un appui conseil technico-économique aux producteurs dans les groupements et l’assistance technique aux bureaux des unions. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Etude diagnostique des potentialités du Conseil Agricole en Petite Irrigation dans les 3 régions d’intervention du PromAP : Tillabéri, Tahoua et Agadez
Dans le cadre de la Stratégie de Développement Rural (SDR), stratégie sectorielle nationale de référence entre 2002 et 2012, une tentative a été entreprise pour mettre en place un dispositif national d’appui conseil. Sur la base d’une étude diagnostic appuyée par la FAO, ce dispositif intègre l’ensemble des évolutions contextuelles, en proposant un appui conseil à la demande, fourni par des prestataires de service, à travers une coordination par les services de l’Etat et un cofinancement des bénéficiaires de l’appui-conseil, selon leur capacité économique (notamment par rapport aux filières portées sur le marché). Compte tenu des évolutions institutionnelles dans la période, ce dispositif bien qu’approuvé en 2011, n’a jamais été mis en oeuvre. Il contient cependant des éléments pertinents, qui sont d’actualité et qui pourraient constituer le socle du nouveau dispositif à mettre en place. A l’absence d’un dispositif structuré de conseil fourni par l’Etat, les projets de développement mettent en oeuvre des actions ponctuelles de conseil agricole, en s’appuyant souvent sur les services techniques de l’Etat. Bien que celles-ci ne s’inscrivent pas tout à fait dans une approche d’émergence durable des services de conseil, ils ont comme mérite de développer et de tester des nouvelles approches. Il convient notamment de citer l’approche « Champ école », dont les principaux promoteurs sont la FAO et le FIDA. -
Le dispositif d’appui / conseil aux producteurs et productrices de Mooriben
Cette note est réalisée à partir des documents fournis par la Fédération des Unions de Groupements Paysans du Niger - Mooriben. -
État des Ressources Génétiques Animales dans le Monde : rapport national
Le Comité Consultatif National sur les Ressources Zoogénétiques a eu pour mandat l’élaboration d’un plan national de Gestion des Ressources Génétiques des animaux d’Elevage, le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des programmes portant sur entre autres l’inventaire et la caractérisation de toutes les espèces et races animales domestiques, la capitalisation des expériences en matière de promotion des races animales et l’élaboration des plans nationaux et des stratégies en matière de Gestion des ressources Génétiques Animales d’élevage. -
La pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole
Ce présent guide porte sur la pratique de la vulgarisation pour l’adaptation agricole -
Richesses médicinales du Burkina Faso : 59 recettes éprouvées !
Ce présent guide porte sur des recette médicinales du Burkina Faso -
Restitution des résultats de conseil de gestion aux producteurs d’oignon Campagne d’hivernage 2019) de Fachi (commune de Tabalak)
La Chambre d’Agriculture de Tahoua s’est engagée dans le conseil de gestion à l’exploitation familiale (CGEF) au cours de la campagne irriguée 2018 – 2019. Le site de Fachi est situé dans la commune rurale de Tabalak au sud de la mare de Tabalak. En mars 2019, campagne saison sèche, il totalisait environ 275 ha de cultures irriguées. Il fait partie des sites retenus pour le suivi en CGEF. En saison des pluies, une bonne moitié du site est recouvert par les eaux de la mare.
Compte tenu de son importance dans la région, l’oignon a été choisi pour le suivi de la campagne d’hivernage 2019. Le suivi a été effectué par un animateur endogène en partenariat avec la Société coopérative (SCOOP) Zumuntchi de Fachi.
Qu’est-ce qu’on a appris ?
- 7 producteurs sur 11 (64%) ont perdu de l’argent ;
- Seulement 1 producteur sur 3 a gagné faiblement avec l’oignon ;
- Les rendements enregistrés sont très faibles compris entre 300 kg/ha et 7.200 kg/ha ;
- La fusariose a été la principale préoccupation des producteurs pendant la campagne ;
- Le problème de disponibilité de semences des variétés d’oignon d’hivernage ;
- Les rendements obtenus sont vraiment trop faibles pour gagner de l’argent sur l’oignon d’hivernage. -
Taxonomie locale et analyse des critères des paysans pour caractériser les différents écotypes d'oignons (Allium cepa L.) du Niger
L’oignon est une production maraıîchère bien ancrée au Niger qui a acquis depuis longtemps une réputation de qualité. Au Niger, de nombreuses études ont porté sur la production et la filière de l’oignon. En revanche, très peu de recherches ont été consacrées à la diversité nommée des écotypes d’oignons. Ce travail a pour but d’inventorier les différents types d’oignons cultivés au Niger. Ainsi, 11 sites situés dans les principales zones
de production d’oignon au Niger ont été visités. -
Les différentes techniques de préparation des plantes médicinales
Cette note réalisée par Mil'école présente les différentes façons de préparer des plantes médicinales -
Recueil de plantes médicinales et leurs vertus : expériences des paysans du Togo et du Bénin
Le recueil des plantes médicinales en Afrique de l’Ouest est élaboré par le Secaar suite aux expériences des paysan-e-s impliqué-e-s dans l’exécution du programme de promotion de la souveraineté alimentaire et réseau des fermes agro écologiques au Togo et au Bénin pour la période 2016 - 2018. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
Conseil de gestion aux TPE agricoles familiales
Ce guide capitalise des expériences de conseil de gestion aux TPE agricoles familiales menées dans 22 pays du sud -
Insect atlas : Facts and figures about friends and foes in farming
Ce guide porte sur les insectes, leur utilité et leurs impacts -
La pomme de terre et la biodiversité
Le présent guide porte sur la pomme de terre et la biodiversité -
Contribution à l'étude de la Flore du Massif de l'Aïr (Sahara méridional)
Le présent mémoire est le fruit des observations et collectes réunies au cours de plusieurs séjours dans le massif de l'Aïr. -
Usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger
Ce présent document porte sur les usages, représentations, évolution de la biodiversité chez les Haoussa du Niger -
Interactions du genre, de la biodiversité agricole et des savoirs locaux au service de la sécurité alimentaire - manuel de formation
Ce manuel de formation représente un guide conceptuel
pour les formateurs qui peut être utilisé pour les guider dans les questions de genre et de savoirs locaux qui sont des éléments importants pour la gestion de la biodiversité agricole et la sécurité alimentaire -
Contribution à la connaissance de la reproduction de quelques espèces d'intérêt halieutique dans le delta central du Niger
Des études bio-écologiques axées sur la reproduction des poissons ont été entreprises sur les principales espèces présentant un intérêt halieutique dans le Delta Central du Niger. Il s'agit de comprendre les caractéristiques du renouvellement des stocks dans cette région, soumise à des aléas climatiques, un effort de pêche élevé et sollicitée par de nombreux aménagements hydro-agricoles. -
Les poissons du Niger
Ce présent guide porte sur les différents poissons au Niger -
Agro Biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger
Cette présente thèse porte sur l'agro biodiversité et élaboration d’un modèle architectural du palmier dattier au Sahel : cas du Sud Niger -
L'état de l'alimentation et l'agriculture au Niger
L’agro-biodiversité est essentiellement exploitée par une agriculture vivrière de subsistance dominée par la culture pluviale des céréales (mil, sorgho, riz, blé, maïs et fonio) et les cultures de rente (niébé, arachide, voandzou, sésame, souchet, oseille) -
Projet de Charte de la Qualité de la CAR
Cette présente charte de la qualité du CAR s'inscrit dès lors dans le sillage de la mise en place concerté et négociée d'un certains nombre d'outils normatif et méthodologique du CAR, pour aider à l'élargissement démocratique du CAR, à l'harmonisation des interventions dans le champs du CAR et à la transparence dans la régulation du marché de CAR -
Manuel des Procédures de Contrôle et de Certification de la Qualité des prestations de Conseil agricole et rural au Sénégal
Les procédures qui déterminent l'aptitude et certifie un prestataire comme capable à fournir du conseil agricole et rural -
Ethical Code of Conduct for Agricultural Extension and Advisory Services Providers
En 2016, le ministère de l'agriculture, de l'industrie animale et de la pêche, a formulé le programme national de développement agricole.
La politique d'extension (NAEP) qui a été approuvée par le Cabinet le 26 octobre 2016 et lancée le 6 Décembre de la même année. La politique envisage un système de prestation pluraliste avec de multiples fournisseurs.
Pour garantir que le large éventail de prestataires de services de vulgarisation agricole offre un service de qualité aux agriculteurs et autres bénéficiaires, le PNEA prévoyait l'élaboration des lignes directrices, y compris un code de conduite éthique pour guider la conduite des prestataires de l'AEAS dans l'exercice de leurs fonctions, et est considéré comme un code de conduite recommandé, auquel des ajouts ou des modifications peuvent être apportés en tant le besoin s'en fait sentir.
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Extension guidelines and standards
En 2016, le ministère de l'agriculture, de l'industrie animale et de la pêche, a formulé la politique nationale de vulgarisation agricole (NAEP) qui a été approuvé par le Cabinet le 26 octobre 2016 et lancé le 6 décembre de la même année. -
Aspects socio-économiques et techniques de la conservation du mouton Koundoum au Niger
Le mouton Koundoum représente le principal mouton à laine du Niger et est exclusivement élevé dans les îles et sur les bords du fleuve Niger, depuis la frontière du Mali jusqu’à Niamey. Il constitue une source de nourriture et de revenus pour les agriculteurs ruraux de cette zone. Cette race est reconnue pour sa production de laine et sa remarquable adaptation à l’humidité dans la vallée du fleuve Niger. Peu d’informations sont disponibles sur les caractéristiques de cette race alors qu’on assiste à une régression drastique de son effectif. La documentation des caractéristiques d’une race est importante pour son utilisation et sa conservation. Cette étude a été entreprise pour documenter (i) le système de production et les caractéristiques morphobiométriques du mouton Koundoum, (ii) les préférences des éleveurs et leur disposition à payer ou à recevoir une compensation pour les caractéristiques des ovins, (iii) les caractéristiques de reproduction du mouton Koundoum et (iv) les points de vue des parties prenantes potentielles susceptibles de contribuer à la réussite de la gestion et la conservation de la biodiversité des animaux d'élevage au Niger. -
Quelques espèces locales au Niger
Transcription de diverses espèces végétales nigériennes, avec les noms vernaculaires, en zarma, et en haoussa -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Le conseil aux irrigants en Afrique de l’Ouest sahélienne
Le projet APPIA, à travers sa composante 2, propose de mobiliser les professionnels de
l’irrigation sur la question de la mise en place de nouvelles formes d'appui-conseil aux
irrigants, rendues nécessaires par les évolutions du secteur irrigué depuis une trentaine
d’années.
Le document suivant constitue une base de travail pour les ateliers de lancement du projet APPIA. Il est établi à partir d’entretiens et de documents recueillis dans les 5 pays de la zone d’étude (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal). -
Rapport de la mission de l’état de lieu du dispositif d’appui conseil agricole dans la zone d’intervention du promovare
La population du Niger est estimée à plus de 17 129 076 habitants (RGPH, 2012). Une population à plus de 80% rurale avec comme principale source de subsistance les activités agrosylvopastorales. Avec le taux d’accroissement actuel de (3,9%), cette population atteindra 55 millions en 2050. -
Rapport de la mission de l'état de lieu du dispositif d'appui conseil agricole dans la zone d'intervention du promovare
La population du Niger est estimée à plus de 17 129 076 habitants (RGPH, 2012). Une population à plus de 80% rurale avec comme principale source de subsistance les activités agrosylvopastorales. Avec le taux d’accroissement actuel de (3,9%), cette population atteindra 55 millions en 2050. Et le secteur agricole considéré comme le principal pilier pour l’alimentation et source d’emploi de cette population a une contribution en deçà du potentiel existant pour diverses raisons dont entre autres les risques climatiques, écologiques, et même sociaux et parfois l’insuffisance dans les politiques et stratégies mises en place pour accompagner les producteurs. -
Cahier du formateur Formation sur les « rôles et compétences d’un conseil »
Le Niger est un pays à forte potentialité pour l’agriculture irriguée, qui dispose d’un potentiel irrigable de 270.000 ha dont seulement 30% sont jusqu’ici exploités (MAG, 2012). De plus, les cultures irriguées occupent une place de choix dans la production agricole du pays. La valeur monétaire des cultures irriguées est estimée à plus de 354 milliards de francs CFA en 2013 (MAG, 2013) soit environ 9,7 % du PIB et 24% du PIB agricole du Niger en 2013. C’est dire d’une part que les cultures irriguées ont une importance capitale dans l’économie du pays et d’autre part qu’il existe encore un grand potentiel irrigable. Fort de ce grand potentiel irrigable encore existant et de l’importance économique des cultures irriguées, il est important de mener des actions pour le mettre en valeur afin d’augmenter la richesse générée par ce sous-secteur et ainsi sa contribution à la formation du PIB agricole. -
Manuel du formateur Formation sur les « rôles et compétences d’un conseil »
« Le conseil » est un concept à multiples facettes dont la définition varie en fonction du domaine professionnel. Dans la coopération au développement, il n’existe jusqu’à présent pas de définition uniforme.
La coopération au développement sert à l’amélioration de l’efficience des hommes et des organisations. Il s’agit pour l’essentiel de processus de changement chez les partenaires qui sont soutenus par des consultants pendant une durée limitée. Les consultants se différencient des décideurs et des exécutants des organisations avec lesquelles ils travaillent. Dans ce contexte, la définition suivante nous semble appropriée : -
Guide du formateur : Entreprenariat Agricole
L’entrepreneuriat agricole est une thématique importante des services d’accompagnement des producteurs de cultures des périmètres encadrés par le PromAP. La majeure partie du contenu de l’appui conseil agricole est actuellement dominée par les techniques de production agricole. -
Curriculum sur l’entrepreunariat agricole dans la petite irrigation au niger
Pour asseoir une base durable au sous-secteur de la petite irrigation, le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL), a élaboré une stratégie spécifique dénommée « Stratégie de la Petite Irrigation au Niger » (SPIN) dont l’objectif est de doter le pays d’un cadre d’orientation en matière de petite irrigation en tant que vecteur important pour la sécurité alimentaire et l’adaptation de l’agriculture nigérienne aux changements climatiques. Suite à l’adoption de ce document clé, la composante 2 du PromAP appuie le développement des curricula conformément à la SPIN, à travers son plan stratégique de renforcement des compétences des acteurs de la petite irrigation pour une validation par le comité technique pluri institutionnel.
-
Rongeurs urbains et invasion biologique dans le sud ouest du Niger : écologie des communautés et génétique des populations
Les invasions biologiques semblent pouvoir suivre des modalités et des dynamiques
spatio-temporelles extrêmement variées. De très nombreux cas de figure sont possibles dans
la nature : ils dépendent de multiples paramètres géographiques, historiques,
environnementaux et évolutifs qui interagissent et qui, de plus, varient au cours des
différentes phases de l’invasion (Facon et al., 2006). Néanmoins, Facon et al. (2006)
proposent de classifier ces différents scénarios d’invasion biologique en trois catégories
théoriques (et extrêmes) principales, basées sur leprocessus à l’origine de l’invasion (voir
aussi Wilson et al., 2009) : -
La flore adventice dans le sud du Bassin arachidier (Sénégal) :
structure, dynamique et impact sur la production du mil et de l'arachideLe mil et l'arachide constituent les principales cultures vivrières au Sénégal. Mais leur production est faible à cause de l'impact des adventices qui constituent après l'eau la principale contrainte. Cette étude sur la flore, la germination des graines, la dynamique et la concurrence, a été entreprise pour réunir les informations utiles
permettant de réduire l'impact des adventices sur la production de ces cultures dans le sud du Bassin arachidier. Les résultats obtenus indiquent que la flore adventice est constituée de 125 espèces réparties en 81 genres et 31 familles. Elle est caractéristique des flores et végétations des zones semi-arides. Les espèces les plus représentatives sont essentiellement.des thérophytes (85,6%) appartenant pour plus de 50% aux familles des Poaceae, Cyperaceae, Légumineuses herbacées, Convolvulaceae et Rubiaceae. Les espèces pérennes plus rares (12,8%) sont représentées par des nanophanérophytes, composées de Combretaceae et Mimosaceae arbustives qui sont des témoins de la savane actuelle. En raison de la situation géographique du Sénégal et depuis l'introduction de nouvelles cultures vivrières, cette flore semble avoir subi beaucoup de modifications marquées par l'influence des espèces pantropicales (32,8%) au détriment des espèces africaines (32%). -
Gestion intégrée des nuisibles en production maraîchère : Guide pour les agents de vulgarisation en Afrique de l’Ouest
Très souvent, les agents de vulgarisation ne connaissent pas la cause des problèmes communs des nuisibles dans les cultures. Les problèmes de nuisibles surgissent généralement quand les processus biologiques, écologiques et sociologiques qui soutiennent l’agriculture sont perturbés.
Ce guide aide à pallier ce manque d’information. Il s’agit là de l’une des nombreuses mesures de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) pour permettre aux agents de vulgarisation de développer et d’utiliser les technologies. Ce guide porte avant tout sur l’identification correcte et sur la meilleure compréhension de la biodiversité dans le développement et dans l’application des options de gestion intégrée des nuisibles (GIN) contre les nuisibles des légumes. La GIN est une approche à forte concentration de savoir qui a pour but d’augmenter la profitabilité des systèmes agricoles tout en réduisant au minimum les menaces pour la santé humaine et l’environnement.
Les exemples spécifiques dans ce guide portent sur le Bénin, mais les méthodologies et les informations générales s’appliquent à d’autres sites de production maraîchère en Afrique de l’Ouest. -
Rapport annuel des activités de la CRA de Zinder dans le cadre du partenariat avec le PASEC
Ce rapport présente les activités menées par la CRA de Zinder du mois de mars au mois de décembre 2018 dans le cadre de son partenariat avec le Projet d’Appui à l’Agriculture sensible aux risques Climatiques (PASEC).
Il est composé des points suivants : situation des semences améliorées, diffusion des émissions radios, conseils aux producteurs sur les traitements phytosanitaires, enrôlement des producteurs, situation du Centre d’appels sur le financement, participation au CRAP / Ateliers / missions, autres activités (production du bourgou, inventaire motopompes, suivi des sites de récupération des terres, capitalisation des pratiques de haies vives, publications Facebook et notes rédigées). -
Hausa names for plants and trees
Ce guide vise à fournir des noms de plantes haoussa dans une transcription aussi précise que possible, avec des noms scientifiques à jour. Lorsque la plante a été identifiée, le nom latin et le nom anglais commun, s'il en existe un, sont indiqués. Les singuliers et les pluriels sont également donnés pour autant de plantes que possible. De plus, tout ce que l'on sait sur l'utilisation de la plante est ajouté à la définition. Choix des entrées : la richesse de la terminologie haoussa concernant les plantes cultivées est telle que les entrées ont dû être sélectives. Le principe général guidant le choix a été d'inclure ;
a) noms génériques des plantes sous toutes les formes régionales
a) Termes spécifiques pour les parties d'une plante, à la fois sauvages et cultivées. -
Rapport final volume II: étude sur le rôle de l'agent forestier au Niger
Cette étude a été réalisée par la Direction de l'Environnement avec le concoure technique et financier de l'USAID à travers le programme SDSA II. -
Conseiller en maraîchage / Visite du site de Lougoudjam
Lougoudjam est un village qui se situe dans l’arrondissement communal Niamey 5 sur un grand kori qui se jette dans le fleuve Niger juste en amont de Niamey (rive droite). Ce village regroupe de nombreux maraichers avec comme source d’eau d’irrigation des puits traditionnels confectionnés par eux-mêmes.
Les producteurs ne sont pas membres d’une organisation de producteurs. Les sites maraichers sont connus pour leur production d’aubergine. La note traite des sujets suivants : des apports de fertilisants sur aubergine sans enfouissement, la calebasse – courge de moins en moins cultivée, les orientations à donner et actions à mettre en place.
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Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Tchingal Bangou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’État et les Chambres d’Agriculture.
La visite a permis un suivi de la formation reçu, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 16 producteurs. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Neini Goungou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et la Fédération des Coopératives Maraichères du Niger dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de la formation reçue, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 15 producteurs. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Yaowaré
Le site maraicher à Yaowaré est situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey. En saison sèche, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. En saison sèche, dans leur grande majorité, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. On trouve quelques parcelles de chou en culture pure (photo ci-contre), mais le chou est surtout cultivé en association avec le moringa. Les producteurs cultivent une seule variété, le chou Oxylus. -
Appui conseil agricole paysan (ACAP)
L’appui-conseil agricole paysan est l’un des outils de vulgarisation agricole participative mis en œuvre par le PPILDA. En particulier, il s’agit de l’outil destiné à assurer la pérennité du dispositif de vulgarisation agricole du projet. L’ACAP agit sur plusieurs contraintes qui caractérisent la zone d’intervention du PPILDA : d’un côté des contraintes liées au milieu naturel, comme la pluviométrie aléatoire et la basse fertilité des sols ; de l’autre des contraintes sociodémographiques, dont la principale est la forte pression foncière qui limite l’accès à la terre pour les catégories les plus vulnérables : les femmes et les jeunes. -
Rapport annuel du programme E-Extension - Année 2020
Dans le cadre du Projet d’appui à l’agriculture sensible aux risques climatiques (PASEC), le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de développer un dispositif e-Extension d’informations et de conseils agricoles en direction des producteurs et productrices. Ce programme a démarré en septembre 2017 avec la mise en place du Centre d’Appels pour un conseil agricole. Ce rapport présente les activités et les résultats de la troisième année du programme. -
Note de capitalisation l’approche champs école pastoral : quelles opportunités pour les pays du PRAPS ?
Dans le cadre de ses missions de capitalisation et diffusion des bonnes pratiques et des innovations pertinentes pour améliorer la durabilité, la résilience et la productivité des systèmes pastoraux sahéliens, l’URC/PRAPS a entrepris de capitaliser les expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel et en Afrique de l’Est. L’objectif de la capitalisation était de faire une analyse critique des premières expériences de champs écoles pastoraux ou agro-pastoraux (CEAP) dans les pays du Sahel, mais aussi de tirer des enseignements des CEAP en Afrique de l’Est y compris dans la Corne de l’Afrique, afin de juger de la pertinence de l’approche avant que le PRAPS en fasse la promotion auprès des pasteurs et agro-pasteurs dans sa zone d’intervention.
Les champs écoles agro-pastoraux sont une adaptation de l’approche Champs Ecole Producteurs (CEP) développée par la FAO dans les années 80. Les CEAP sont une approche novatrice de vulgarisation auprès des pasteurs et agro-pasteurs qui, se basent sur la pratique et un apprentissage axé sur les problèmes diagnostiqués au sein des systèmes de production agricoles de la localité. L’approche CEAP est relativement récente au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Elle a été introduite à partir des années 2010. -
Evaluation des dispositifs (CEP/ACAP/CEPM) de renforcement des capacités des producteurs dans l’amélioration de la productivité et de la production agricole dans le cadre du ProDAF
Conscient que l’agriculture familiale est au coeur de la production de subsistance des ménages vulnérables face aux changements climatiques, le ProDAF a accordé une place de choix au renforcement des capacités des acteurs à travers les approches les Champs Ecoles Paysans (CEP) pour les cultures pluviales, Champs Ecoles Paysans Maraichers (CEPM), l’Appui Conseil Agricoles (ACAP) pour booster la productivité et les productions agricoles.
Après quatre ans de mise en œuvre des approches de renforcements de capacités des producteurs à travers les CEP, CEPM, ACAP, avec les partenaires comme les Groupements de Services conseils (GSC) et les Groupements d’Appui Conseil (GACAP), plusieurs réalisations ont été enregistrées.
Ainsi, dans le cadre de la préparation de la revue à mi-parcours du programme, il s’avère nécessaire de procéder à l’évaluation de ces approches pour bien apprécier la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la durabilité du dispositif. C’est dans ce cadre que l’étude, objet du présent rapport a été initiée. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Formation des micro entrepreneurs de systèmes pico photovoltaïques
Le présent module qualifiant, constitue le premier volet de formation de techniciens spécialisés dans l’exploitation et la distribution des produits pico photovoltaïques en zone rurale africaine.
Ce module porte sur les astuces et compétences qui permettrons aux petits
entrepreneurs:
- d’identifier les produits pico PV de bonne qualité
- d’évaluer le besoin énergétique d’un client et de lui proposer le produit adapté
- d’assurer un service après vente en ce qui concerne l’utilisation, le déploiement
et l’entretien des produits pico PV
- d’informer et conseiller les usagers actuels et futurs -
Étude sur la mise en place d’un dispositif intégré d’appui conseil pour le développement rural au Niger : Décembre 2010
Le Niger a adopté en janvier 2002 une Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) précisée pour le secteur rural par une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui a été adoptée en novembre 2003. La SRP a été révisée en 2007 et a été rebaptisée SDRP (Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté). Au cours de cette révision, huit (8) priorités de l’action publique dans le domaine du développement rural pour la période 2007-2009 ont été dégagées, parmi lesquelles, la mise en place d’un dispositif intégré d’appui conseil pour le développement rural. En effet, le dispositif actuel d’appui conseil au développement rural au Niger, essentiellement composé par des structures étatiques dominantes du point de vue de l’occupation de l’espace et des ONG et Privés, est très peu fonctionnel du fait de plusieurs contraintes. -
Proposition de Système National de Conseil Agricole
L’analyse historique du conseil Agricole au Niger montre qu’après une longue période de forte mobilisation de l’Etat de 1960 à 1998, culminant avec la mise en oeuvre du Programme de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture, les pouvoirs publics se sont partielle-ment désengagés du conseil Agricole et les services techniques se sont repositionnés de fait sur leurs fonctions régaliennes. -
Étude sur l’expérience du conseil agricole dans les périmètres nouveaux (Kandadji, Famalé et Gabou) et anciens (Namardé Goungou et Konni) au Niger
Au Niger, l’ONAHA, Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, est un outil de développement contribuant à la réalisation, au développement, à la gestion durable des Aménagement hydro-agricoles et à la promotion de l’agriculture irriguée au Niger [ONAHA, 2015]. Cet office a sollicité l’appui de la Global Water Initiative (GWI), qui a une expérience régionale en matière d’accompagnement des dispositifs de Conseil Agricole dans la grande irrigation, afin d’examiner comment rendre plus performantes les exploitations agricoles familiales sur les AHA.
Dans le souci d’améliorer les dispositifs de conseil agricole sur les AHA, la présente étude est menée à travers un diagnostic sur six aménagements hydroagricoles (Konni 1, Konni 2, Namardé Goungou, Famalé, Gabou et Kandadji) afin d’identifier les forces et les faiblesses dans la mise en oeuvre du CA et de la gestion de l’eau selon l’âge (ancien, nouveau) et les types de productions (riziculture, polyculture) des AHA. -
Répertoire de la faune aquatique de la zone d’intervention du projet
Les ressources halieutiques du Niger sont concentrées dans le fleuve Niger et ses affluents, la Komadougou Yobé, le Lac Tchad, 970 mares naturelles et 69 retenues d’eau artificielles. Ce document présente les spécimens de la faune aquatique de la zone du projet avec leurs noms scientifiques et vernaculaires. -
Rapport de mission de l’état de référence du Bassin Versant de Badaguichiri - Flore et végétation
Cette étude vise à accélérer la finalisation du document de la situation de référence de la zone d’intervention du PGBV/B à travers la collecte et l’analyse des données plus précisément, il s’agit de : collecter les données relatives au taux de recouvrement des espèces ligneuses, la biomasse, la diversité biologique (l’abondance et fréquence des herbacées) et, analyser et consolider les données collectées eu vue d’établir une situation de référence.
La zone d’étude correspond à au bassin versant de Badaguichiri apparaissant de fait comme une extension de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri Nord. -
Etude complémentaire sur la diversité de la faune dans le bassin versant de Badaguichiri et analyse des expériences de gestion
Cette étude tente de tracer à travers la documentation existante, la présence, la dynamique et la diversité de la faune dans le bassin versant de la vallée de Badaguichiri, principalement dans les Départements de Illéla, Bagaroua, Keita et Bouza concernés par le projet. Sur la base de documentations de politique nationale ou de mise en oeuvre de différentes interventions de gestion ayant eu cours durant les trente dernières années, elle met l’accent plus particulièrement sur : une analyse de la présence, de l’état et de la diversité de la faune terrestre et aquatique dans le bassin versant de Badaguichiri étendu à toute la région de Tahoua, une analyse des expériences de gestion locale appliquées en y relevant les forces et les faiblesses, l’identification des besoins d’amélioration de la gestion appliquée, une proposition de gestion des ressources fauniques propre au bassin versant de
Badaguichiri. -
Caractérisation des unités de végétations dans le bassin versant de Badaguichiri – Rapport d’étude
La présente étude est conduite en partenariat avec le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) dans la région de Tahoua plus précisément dans le Bassin Versant de Badaguichiri. Le but de cette étude est de procéder à la caractérisation des unités de végétation rencontrées dans le bassin. Les familles les mieux caractérisée sont constituées des épineux et des combrétacées. -
Rapport du voyage d’étude sur le conseil agricole et le transfert de technologies au Maroc
Dans le cadre du plan d’activités du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest
(PPAAO-Niger), le RECA a organisé un voyage d’étude sur la diffusion et le transfert des technologies au Maroc.
Le Maroc est un pays qui présente une avancée significative dans le domaine de l’innovation technologique, de la formation, du transfert de technologies au service d’une agriculture irriguée tournée, en partie, vers l’exportation à destination de l’Europe. C’est un pays qui peut nous servir d’exemple pour améliorer le dispositif et les contenus en matière de conseil agricole. Ce pays est dans une nouvelle phase dynamique de conseil agricole. Le conseil agricole type Maroc est différent du modèle traditionnel que l’on trouve en Afrique de l’Ouest.
Ce rapport est long pour essayer de partager un maximum des rencontres instructives faites par l’équipe. Il comprend trois parties : la première partie (paragraphe 3) présente le dispositif de conseil agricole au Maroc, la seconde partie (paragraphe 4 à 10) présente les différentes structures visitées lors de la mission en essayant de mettre en avant les innovations qui ont été vues (innovations par rapport aux pratiques et expériences du Niger) et la troisième partie (paragraphe 11 et 12) répond aux termes de référence pour présenter la synthèse des visites qui ont été faites dans l’optique de comprendre l’organisation du conseil agricole au Maroc, et les recommandations de la mission.
Pour que le lecteur puisse visualiser certaines descriptions, l’équipe de rédaction a inclus des photos, certaines prises lors de la mission et d’autres « empruntées » sur Internet. -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri (Tahoua/Niger)
Le présent travail entre dans le cadre de l’étude de référence de l’observatoire de l’Azawak (Tahoua) et porte sur la diversité des peuplements ligneux des champs du Bassin versant de Badaguichiri. L’objectif général de cette étude est d’évaluer la diversité des peuplements ligneux des champs pour une meilleure intégration de la composante ligneuse dans l’aménagement et la gestion durable du dit bassin versant. Les objectifs spécifiques se résument à : dresser la liste floristique de toutes les espèces ligneuses dans les champs du bassin versant ; déterminer les types biologiques et phytogéographiques ; établir la structure en diamètre et en hauteur du peuplement ligneux des champs du bassin versant ; évaluer la densité à l’hectare et le recouvrement moyen des individus ligneux ; évaluer la diversité alpha de la végétation ligneuse du bassin versant et en particulier celle des différentes unités géomorphologiques. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
Étude sur l'expérience du conseil agricole dans les périmètres nouveaux (Kandadji, Famalé et Gabou) et anciens (Namardé goungou et Konni) au Niger
Au Niger, l’ONAHA, Établissement Public à Caractère Industriel et Commercial (EPIC), placé sous la tutelle du Ministère chargé de l’Agriculture, est un outil de développement contribuant à la réalisation au développement, à la gestion durable des Aménagement hydro-agricoles et à la promotion de l’agriculture irriguée au Niger [ONAHA, 2015]. Cet office a sollicité l’appui de la Global Water Initiative (GWI), qui a une expérience régionale en matière d’accompagnement des dispositifs de Conseil Agricole dans la grande irrigation, afin d’examiner comment rendre plus performantes les exploitations agricoles familiales sur les AHA. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Rapport des études de référence sur des Champs Ecole Paysans pluviaux et Maraichers (CEP/CEPM) dans les trois Unités Régionales de Gestion du Programme (URGP)
Financé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole et l’Etat du Niger, Le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), intervient dans trois régions du Niger à savoir Maradi, Zinder et Tahoua. La zone d’intervention du ProDAF est répartie dans 21 Pôles de Développement Economique (PDE), qui est l’unité géographique et échelle d’intervention du programme.
La mise à la l’échelle des bonnes pratiques des projets précédents financés par le FIDA (PASADEM et PPI Ruwanmu) dans le cadre du ProDAF passe par l’intensification des champs école paysans (pluvial et maraîcher) qui permettront d’accroitre le nombre de paysans formés à cet effet et à même de diffuser les meilleures pratiques auprès de leurs pairs.
Ainsi pour le passage à l’échelle du dispositif de vulgarisation agricole à travers les Champs Ecole Paysan, une étude pour l’établissement d’une situation de référence a été conduite au niveau des trois URGP Maradi, Tahoua et Zinder pour capitaliser les acquis des anciens CEP et CEPM.
Le présent rapport consolidé donne le déroulement de l’étude et les principaux résultats obtenus. -
L’expérience du PASADEM en matière de vulgarisation agricole – Note de capitalisation
Maradi est une région vulnérable, au centre des enjeux de sécurité alimentaire où l’agriculture souffre d’un certain nombre de contraintes liées surtout à l’insuffisance de l’encadrement au profit des producteurs et aux aléas climatiques. Le PASADEM a développé dans sa stratégie d’intervention, l’extension et la diffusion à large échelle des acquis du projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) et ayant démontré leur efficacité en matière de vulgarisation agricole (les Champs Écoles Paysans (CEP), l’appui conseil agricole paysan (ACAP)). -
Les Démonstration d’initiatives paysannes en élevage (DIPE) dans la zone d’intervention du PASADEM : un outil de renforcement des capacités des agro éleveurs– Note de capitalisation
Faible capacité technique des agro éleveurs dans la conduite de l’élevage, qui se traduit par des hécatombes fréquentes liées aux épizooties, la fréquence des avortements, le retard de croissance des jeunes animaux et le faible gain pondéral chez les adultes, la faible prolificité à cause des espacements entre les mises bas, etc. Toutes ces contraintes impactent négativement les revenus du petit élevage, en particulier dans les ménages vulnérables d’où la nécessité de la mise en œuvre de ce dispositif d’encadrement (DIPE). -
Les jeunes et l'agriculture : Principaux enjeux et solutions concrètes
On estime que l'humanité pourrait atteindre 9 milliards de personnes vers 2050 avec un pourcentage de jeune (15-24 ans ) d'environ 14 pour cent de ce total. Alors que la population de jeunes tend à s'accroitre, leurs opportunités d'emploi et de création d'entreprises restent limitées, mal payées et de mauvaises qualités. Cela est particulièrement vrai dans les pays en voie de développement pour les jeunes vivant dans des zones rurales à faible développement économique. -
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde
L'état des ressources zoogénétiques pour l'alimentation et l'agriculture dans le monde est la première évaluation de la biodiversité des animaux d'élevage. Basé sur 169 Rapports nationaux, sur des contribution de plusieurs organisations internationales et sur 12 études thématiques spécialement mandatées, il présente une analyse de l'état de la biodiversité de l'agriculture dans le secteur de l'élevage- origines et développements, utilisations et valeurs, distribution et échange, état de danger et menaces. -
Quel accompagnement proposer à une organisation paysanne pour choisir une activité de conseil a l’exploitation familiale (CEF) ?
Ceux qui ont démarré des activités CEF au Sud depuis une quinzaine d’années ont défriché un terrain nouveau, donc rencontré des difficultés inédites et essayé de les résoudre. Les paysans participant à ces activités ont beaucoup apprécié les apports qui leur ont permis d’être plus responsables et ils jugent qu’aujourd’hui « le CEF » est indispensable pour être « professionnel ».
Cependant, un bilan de l’ensemble des démarches fait apparaître une réflexion préalable à leur mise en place insuffisante. Les volumes de travail, les besoins en formation des techniciens et animateurs, la nécessité de l’appui d’un cadre expérimenté… sont sous-estimés, d’où un développement du nombre d’adhérents très inférieur aux prévisions (ou aux espoirs), et des abandons nombreux et mal expliqués.
L’idée d’un guide pour animer les réflexions sur le choix d’une activité CEF répondant aux besoins d’une OP a ainsi vu le jour. Il est utilisable par les OP seules, et par les OP avec l’appui d’un partenaire. Ce document est principalement issu des réflexions des membres du groupe gestion d’Afdi. Il se base sur les nombreuses expériences CEF animées par les OP partenaires des Afdi. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Caractérisation de la végétation des dunes dégradées du sud-est du Niger
La dégradation de la végétation en milieu dunaire du sud-est du Niger, source de prolifération de dunes dégradées, constitue l’une des principales contraintes qui place la zone dans des conditions défavorables de production. Ce travail de caractérisation de la végétation des édifices dégradés a pour objectif d’inventorier les différentes formes de dégradation des dunes afin d’adopter un plan spécifique et simplifié de restauration lors des opérations de fixation des dunes. L’étude a décelé quatre principaux types de dunes dont les dunes isolées partiellement fixées, les dunes isolées vives, les champs de dunes partiellement fixées et les champs de dunes vives. Au total, 27 espèces herbacées reparties en 13 familles avaient été recensées sur tous les types de dunes confondus de ce milieu perturbé.
La famille dominante étant celle des Poacées représentant 43,4% des espèces contre 11,32% des espèces pour la seconde famille (Cyperaceaes et Papilionacceaes) en termes d’abondance. Prises individuellement, ce sont les espèces Bulbostylis barbata et Cenchrus biflorus qui ont des fréquences dominantes. Les fréquences moyennes de toutes les espèces confondues et le recouvrement herbacé de la position topographique « Front » sont respectivement 4,58 et 4,63 fois plus importants que ceux de la position topographique « Crête », le « Bas » étant nu. Par conséquent, le taux de sol nu du Bas est de 100% contre 99,9% pour la Crête et 99,6% pour le Front. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Programme minimum d'appui/conseil et d'encadrement agricole 2013-2014
Le potentiel en terres agricoles au Niger est estimé à 15.000.000 ha, représentant le quart de la superficie totale du pays. Les terres cultivées occupent 40% de la superficie agricole totale soit 6.000.000ha; cependant, la production se pratique sur des petites exploitations familiales avec des techniques culturales traditionnelles. En effet, les pratiques paysannes (mauvaises utilisations de la fertilisation minérales,absence d’aménagement des sols, absence d'assolement-rotation, réduction des temps de jachère, utilisation des variétés en dégénérescence, déboisement abusif). -
Rapport de la conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques
La conférence a réaffirmé les engagements de fonds nouveaux ou supplémentaires pris dans le cadre de l'Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et par les Parties à la Convention sur la diversité biologique. Au titre de ces engagements, des fonds devraient être mis à disposition pour financer la mise en œuvre par les pays en développement et les pays à économie de transition, du Plan d'action mondial. -
Lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux des cinq communes de la région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel)
La présente étude expérimentale sur la lutte Biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdadiriffa a été initiée, après deux essais, afin de libérer les aires de pâturage de cette plante envahissante à travers des expérimentations au niveau de cinq (5) communes échantillons de la Région de Dosso (Douméga, Zabori, Dioundiou, Kara-Kara et Falwel).
Cette expérimentation est cofinancée par le Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage Phase 7 (PASEL 7) et la Coopération Luxembourgeoise (NIG 025) avec la collaboration du Conseil Régional, des mairies, la supervision technique de l’Université de Dosso, de la Direction Régionale de l’Elevage et de la Coordination Régionale I3N.
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Fiche technique de lutte biologique contre Sida cordifolia par Hibiscus sabdariffa au niveau des espaces agropastoraux
Accords sociaux, préparation du terrain, semences, traitement -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Biodiversité et carbone organique des sols : entretenir les zones arides
La biodiversité des sols et le carbone organique des sols sont essentiels au fonctionnement des écosystèmes et déterminent en grande partie le rôle de la terre dans la production de nourriture, le stockage de l’eau et l’atténuation des changements climatiques. Ils sont la clé pour débloquer les multiples avantages économiques et environnementaux – la multifonctionnalité – de la terre.
La restauration ou la préservation de la biodiversité des sols et du carbone organique des sols nécessite soit une augmentation des apports en matière organique, soit une réduction des pertes de carbone, ou les deux. Il est particulièrement important de préserver le carbone organique des sols (COS), voire l’augmenter si possible.
Dans les sols des zones arides, les niveaux du COS sont souvent bas et proches du point de basculement où la restauration ne serait plus possible, laissant place à une dégradation irréversible des sols. Cependant, les mesures visant à accroître la biodiversité des sols et le carbone organique des sols peuvent prendre de nombreuses années. La restauration des terres dégradées pouvant être coûteuse, il est préférable a priori d’éviter de sa dégradation et ce par l’adoption de méthodes de gestion durable des terres et la protection durable de paysages agricoles. -
Quatrième Rapport National sur la Diversité Biologique
Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention sur la Diversité Biologique qu'il a ratifiée en Juillet 1995, le Niger a élaboré sa Stratégie Nationale et son Plan d'Actions en matière de Diversité Biologique (SNPA/DB), conformément aux dispositions de l'article 6 de ladite Convention. La stratégie nationale et le plan d'actions ainsi élaborés s'intègrent au Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD) et constituent un de ses programmes majeurs. En vertu de l’article 26 de la Convention sur la Diversité Biologique, les Parties à la Convention sur la Diversité Biologique sont requises de présenter régulièrement un rapport à la Conférence des Parties. Le présent rapport qui est le quatrième du genre, a été préparé conformément aux règles prévues dans le paragraphe 3 de la décision VI/25 et en se basant sur les lignes directrices relatives à l’établissement des rapports nationaux adoptées par la Conférence des Parties au paragraphe 2 de sa décision V/19. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Stratégie nationale et plan d'actions sur la diversité biologique, 2ème édition
En application de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qu’il a signée et ratifiée respectivement le 11 juin 1992 et le 25 juillet 1995, le Niger met en œuvre depuis 1998 sa Stratégie Nationale et son Plan d’Actions sur la Diversité Biologique(SNPA/DB). Cette stratégie élaborée sur la base d’un état des lieux sur la Diversité Biologique au Niger visait trois objectifs spécifiques déclinés à travers 118 actions et couvrant les principaux domaines de la diversité biologique. La réalisation de ces actions devait permettre d’atteindre l’objectif global de «Préserver les multiples fonctions de la diversité biologique et ses éléments pour leur utilisation durable en vue d’améliorer les conditions de vie des ménages ». -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Flore et structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi
Ce travail porte sur la flore et la structure des peuplements ligneux des pâturages naturels de la région de Maradi au Niger. Les données, collectées à l’aide de relevés phytosociologiques de la strate ligneuse ont été soumises à une Analyse des Correspondances Détendancée suivie d’une Classification Hiérarchique Ascendante, ce qui a permis de distinguer les différents peuplements ligneux. Les mesures dendrométriques effectuées sur tous les pieds adultes ont permis d’établir la structure dendrométrique de ces peuplements. Seules 22 espèces ligneuses ont été recensées sur ces pâturages. Elles sont réparties dans 11 familles dont les plus dominantes sont les Combretaceae (18,18 %) et les Mimosaceae (18,18 %). La diversité spécifique est faible dans tous les peuplements ligneux mais augmente avec le gradient climatique sud-nord. La structure dendrométrique montre que ce sont des formations arbustives (72,72 % de microphanérophytes), très ouvertes (4,1 à 11,6 % de recouvrement) et dégradées (structures endiamètres et en hauteurs en dents de scie pour la plupart des peuplements). Le taux de régénération est cependant très élevé dans certains peuplements, ce qui leur confère une grande capacité régénératrice. -
Ecological Drivers of Ecosystem Diversity in Sahelian Rangeland of Niger
Description of vegetation patterns associated with environmental factors such as grazing, climate, landforms, substrate variables etc. are helpful for land management planning. This study used new synecological tools to investigate plants composition and to provide ecological descriptions of plants communities of communal pastures in Sahelian Ecological Zone of Niger. Vegetation and several environmental variables were recorded in 197 plots using the Braun-Blanquet cover-abundance scale. A composite soil sample of about 1 kg from each plot was collected for analysis. A total of 252 species were recorded, belonging to 148 genera from 47 families, in which the angiosperms families counting 251 species are more represented and the pteridophytes are represented by one species belonging to the family of Marsileaceae. Poaceae, Leguminosae-Papilionoideae, Convolvulaceae, Cyperaceae and Leguminosae-Mimosoideae are the largest families. High abundance of the Poaceae species reveal the great potential forage value of the Sahelian rangelands. -
Succession des communautés végétales des jachères protégées en zone sahélienne: cas de Banizoumbou (Niger). [2017]
L'importance de la perturbation (en durée ou en intensité) semble décisive pour determiner l'état de la végétation et la dynamique successionnelle. L'objectif de la présente étude est d'examiner les variations des paramètres écologiques des champs et des jachères protégés de Banizoumbou. Les relevés phyto-sociologiques ont été réalises selon la méthode sigmatiste de Brau-Blanquet (1932). -
Diversité Inter Décennale de la végétation de la vallée De Goulbi N’Kaba
La présente étude est conduite dans la zone sylvo-pastorale (ZSP) et la zone agricole (champs sur les terrasses adjacentes) de de la vallée de Goulbi N’Kaba, au centre sud du Niger. L’objectif de l’étude est d’évaluer la biodiversité végétale interdécennale (2004-2014). Ainsi,les relevés phytosociologues (Daget et Poissonet, 1971) ont été effectués dans des placettes de 2500 m², le long des transects de 6,5 km suivant l’échantillonnage stratifié. Une classification hiérarchique ascendante, suivie d’une ordination par Nonmetric Multidimensional Scaling (NMS) ont permis d’identifier les groupements végétaux. La diversité de chaque groupement a été évaluée. Les résultats montrent que les familles des Poaceae et des Fabaceae sont les plus abondantes en 2004 (15,58% et 11,69%) et en 2014 (18,75% et 7,29%). -
État de dégradation de l'habitat de la girafe (giraffa camalopardalis peralta Linneaeus, 1758) au Niger
Cette étude fait le point sur l'état de l'habitat de la girafe afin de dégager les principales tendances évolutives. La population de girafes est passée de 62 à 175 individus de 1998 à 2007. Pour atteindre cet objectif de connaissance de l'état de dégradation de l'habitat, une évaluation de l'impact de l'occupation des sols (notamment de ceux occupés par la brousse tigrée, habitat principal de la girafe) par analyse diachronique fondée sur l'interprétation des images satelitales Landsat de 1986 et 2003 a été réalisée à l'aide du logiciel Arc View 3.2. -
Influence de la géomorphologie sur la distribution spatiale des peuplements de boscia senegalensis (Pers.) Lam. Ex Poir. dans la commune rurale de Simiri (Ouest Niger)
B.senegalensis est une espèce à très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques particulière lui permettant de résister à la sécheresse, aux hautes températures et aux sols pauvres. Elle présente une répartition très hétérogène dans l’espace suivant les niveaux topographiques, caractéristiques de la partie ouest Nigérienne. La présente contribution vise à évaluer,par la méthode de Ripley, la distribution de B. senegalensis et de ses relations avec les autres espèces ligneuses à travers la description de la distribution spatiale par processus ponctuel de ces peuplements suivant les toposéquences. L’étude a permis de mettre en évidence la distribution grégaire de B. senegalensis et aussi de mettre en évidence les relations d’affinité entre B.senegalensis et les autres espèces. -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Comprendre le processus d’installation des jeunes en agriculture pour mieux l’accompagner: Grille d’analyse et premiers résultats
De manière surprenante au regard de l’acuité des enjeux, il a fallu attendre la fin de la décennie 2000 pour que des efforts de développement soient significativement concentrés sur la formation agricole et que la problématique de l’installation des jeunes agriculteurs émerge à l’échelle internationale comme un enjeu de politique publique et d’appui de développement. Alors que les initiatives de formation et d’accompagnement de l’installation agricole et rurale se multiplient aujourd’hui dans de nombreux pays du Sud, il a urgence à mieux comprendre les conditions de l’installation en agriculture, à débattre des formes et modalités de son accompagnement et à analyser les effets des dispositifs existants. -
Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA)
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP1, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites terrains dans les départements de Say et de Balleyara (zones prisées par les promoteurs et représentant un pourcentage important des investissements de type agrobusiness, du fait de leur caractère propice à l’irrigation ainsi que de la proximité de la ville de Niamey) ont été réalisées par une équipe de la Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri et du RECA. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes. Elles sont centrées autour de promoteurs privés, en particulier ceux possédant un ou plusieurs systèmes techniques innovants au sein de leur exploitation : utilisation de serres « filet » ou en plastique, réseau d’irrigation goutte à goutte ou Hadari avec ou sans réservoir d’eau (château d’eau, bassin de stockage d’eau, ou réseau d’irrigation direct sans retenue d’eau), système californien adapté… -
Comment développer les métiers agroalimentaires en Afrique subsaharienne ?
En Afrique subsaharienne, les arrivées annuelles sur le marché de l’emploi devraient atteindre 32 millions d’actifs d’ici à 2050, soit près du double de celles de 2010, et sur l’ensemble de la période 2010-2050, la population active potentielle devrait doubler voire tripler dans 41 des 48 pays. Cette population est toujours majoritairement rurale et le plus souvent employée dans le secteur de l’agriculture, qui reste le plus gros pourvoyeur d’emplois. La plupart des emplois est constituée d‘exploitations familiales qui commercialisent de petites quantités de produits, ce qui rend complexe l’organisation d’un système d’approvisionnement pour une entreprise alimentaire, plus particulièrement pour les unités industrielles ou les petites et moyennes industries. L’agriculture devra donc gérer ce surplus de main d’œuvre rurale. -
Les investissements dans la terre : les résultats de «l’agrobusiness » en Afrique de l’Ouest sahélienne présentation de deux études
Au Niger, de plus en plus, des personnes venant de secteurs autres que l’agriculture investissent dans le foncier agricole. Dans un contexte d’insécurité alimentaire chronique, soutenir les investissements privés nationaux dans l’agriculture, autrement dit « l’agrobusiness » peut sembler une solution intéressante pour moderniser l’agriculture. Cela repose sur l’idée que ces agro-investisseurs nationaux vont apporter des innovations techniques, produire en quantité, vendre sur le marché local et générer des emplois. Deux études faites dans la sous-région, dont une en partie au Niger, apportent des éléments d’analyse sur ce phénomène : elles montrent que, globalement, les effets attendus ne se produisent pas et que l’installation des agrobusinessmen a des conséquences négatives. -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Structure de la population de Boscia senegalensis (Pers) Lam. Ex Poir suivant la toposéquense dans la commune de Simiri (Niger)
Au Sahel, la végétation spontanée constitue la principale source de revenus et de complément alimentaire pour les populations locales. Parmi les espèces végétales utiles recensées, B o s c i a s e n e g a l e n s i s (Pers) Lam. présente une très large distribution géographique en zone sahélienne, et en particulier au Niger, grâce à ses structures anatomiques lui permettant une grande résistance à la sécheresse et aux hautes températures et sa grande capacité de survie sur sols pauvres à très dégradés. Le but principal de la présente étude vise à caractériser les peuplements de Boscia senegalensis dans la localité de Simiri (Ouallam) au Niger. Trois parcelles de 1 ha (100 x100 m) chacune, ont été délimitées sur un transect suivant la toposéquence corrélée avec le gradient de perturbation, une parcelle sur le plateau, une autre sur le versant et une dernière dans le basfond. L’analyse de la structure en diamètre révèle que B . s e n e g a l e n s i s est en pleine régénération. L’analyse de la régénération révèle que le meilleur préférendum écologique de B. senegalensis est bas fond. La reconnaissance de la nature intrinsèque endogène et la dynamique des structures anatomiques de cette espèce devraient stimuler l’expérimentation et le suivi temporel et spatial, de dresser la carte génétique en vue de caractériser la diversité génétique au sein de l’espèce. -
Structure démographique et répartition spatiale des populations de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. du secteur sahélien du Niger
Cette étude a pour objectif principal d’analyser la structure démographique et la distribution spatiale des populations de Sclerocarya birrea dans les forêts classées de Dan Kada Dodo et de Dan Gado, et dans leurs zones périphériques. La connaissance de ces paramètres constitue une étape indispensable à leur gestion durable. Un échantillonnage stratifié aléatoire sur la base des trois unités d’occupation du sol identifiées (steppe arborée, parc agroforestier, zones agricoles riveraines) a permis la mise en place de placettes d’inventaire de 50 x 20 m. Le diamètre à 1,30 m du sol, la hauteur totale et les deux diamètres perpendiculaires du houppier des individus de S. birrea ont été mesurés. Pour préciser la répartition spatiale des individus de S. birrea, les données ont été collectées par cartographie des individus sur deux parcelles de 1,96 ha chacune (140 x 140 m) dans les unités « steppe arborée » et « parc agroforestier ». -
Caractérisation de la végétation ligneuse et des organisations pelliculaires de surface des agroécosystèmes à différents stades de dégradation de la Commune rurale de Simiri (Niger)
Cette étude a été réalisée en zone sahélienne dans la Commune rurale de Simiri au Niger. Elle visait à identifier les stades de dégradation des agroécosystèmes à travers une caractérisation dendrométrique de leurs peuplements ligneux et une description des organisations pelliculaires de surface orientant leur fonctionnement hydrique. Les données dendrométriques et celles relatives aux organisations pelliculaires de surface ont été collectées sur des placettes de 2500 m² (50 m × 50 m) le long de quatre transects radiaires à partir du village. Deux stades de dégradation (non dégradé et très dégradé) ont été identifiés dans les agrosystèmes et dans les systèmes sylvopastoraux. Les résultats montrent que pour les deux types d’utilisation des sols (agricole et sylvopastorale), la dégradation se caractérise par, d’une part des faibles valeurs de surface terrière (0,27±0,3 m²/ha), de hauteur moyenne de Lorey (2,01 à 2,40 m), de taux de recouvrement des espèces ligneuses (3,01 à 6,18%) et, d’autre part de fréquences élevées en surface productrice de ruissellement (51,3 à 90,54%). La structure en diamètre des peuplements ligneux des agroécosystèmes dégradés se caractérise par une distribution en « J renversé » avec le paramètre de forme (c) de valeur inférieure à 1. Ces résultats montrent l’ampleur de la dégradation de ces agroécosystèmes et la nécessité de les restaurer à l’aide des techniques appropriées afin de maîtriser le ruissellement et améliorer l’infiltration des eaux de pluies. -
Diversité, structure et régénération de la végétation ligneuse de la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, Niger
A la Station Sahélienne Expérimentale de Toukounous, le bétail est nourri essentiellement sur pâturage naturel. En saison sèche, l’herbe devient rare et subsiste à l’état de paille. Les animaux ont recours aux ligneux pour combler le déficit alimentaire. L’état de la végétation ligneuse a été établi à travers la détermination de la diversité, la structure et la régénération des espèces ligneuses par la méthode des transects. L’inventaire floristique a permis de recenser 15 espèces réparties entre 11 genres et 10 familles. La famille des Capparaceae et celle des Leguminosae-Mimosoïdeae sont les plus représentées. Le peuplement est une formation arbustive à Maerua crassifolia avec comme espèces compagnes Balanites aegyptiaca et Acacia raddiana. La densité moyenne est de 172 pieds à l’hectare. La distribution par classes de diamètre montre une prédominance d'individus de petit diamètre. La majorité des ligneux a une hauteur inférieure à 2 mètres (46,4%). Le degré de couverture de la strate ligneuse, estimé à 12,67% est globalement faible. Le taux de renouvellement varie selon l’espèce. Maerua crassifolia (47,9%), Balanites aegyptiaca (17,4%) et Acacia raddiana (14,1%) ont les plus forts peuplements juvéniles. -
Diversité floristique et structure de la végétation dans la zone dunaire du sud-est du Niger : Cas de Mainé soroa
L’étude a été conduite dans le département de Maïné Soroa situé la Région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger dans l’optique d’un plan aménagement avec des travaux de fixation des dunes et de reboisement. L’objectif de celle-ci est de caractériser la composition floristique et la structure de la végétation de la zone. Les méthodes de collecte des données utilisées ont été celles des relevés phytosociologiques de Braun-Blanquet, de la phytomasse épigée et de mesures dendrométriques. Cette collecte a été réalisée sur 108 placettes de 1000 m². Les familles, les types biologiques et phytogéographiques des espèces ont été analysés à l’aide des spectres bruts et/ou pondérés. Méthodologie et résultats : L’analyse des résultats a relevé une faible diversité de 38 espèces végétales reparties en 17 familles et 32 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (26,31%), les Mimosaceae et les Cyperaceae (10,52% chacune). -
Lexique de noms vernaculaires de plantes du Niger
En République du Niger, le dialecte le plus répandu est le hausa (prononcer : haoussa). A l'instar des autres dialectes du pays, bien que très homogène, le hausa présente de nombreuses altérations qui n'ont pas facilité lQétahlissement de ce premier lexique. Ces altérations peuvent être essentiellement dues, soit à l'utilisation de termes ou de consonnances provenant de la langue primitive de la région (ex. le béri- béri dans l'Est, le zarma dans l'Ouest du Niger, etc...), soit à des accents régionaux parfois extrêmement différenciés. Ainsi, par ex. le son '*si*' se dit, selon les lieux ; si, zi, tsi, tchi, shi, ki, etc... -
Situation de référence des producteurs suivis dans le dispositif du Conseil de Gestion aux Exploitations Familiales (CGEF) : Campagne 2019-2020
Le CGEF se définit comme une démarche d’accompagnement de l’exploitant par un animateur endogène d’une OP ou un technicien pour réfléchir sur ses besoins et aux évolutions possibles de son activité de production, programmer ses achats, ses cultures, sa récolte et son utilisation, suivre la mise en œuvre de ses activités productives, trouver des solutions techniques aux problèmes rencontrés, enregistrer les données (superficies, quantités et qualités d’intrants, dépenses réalisées, quantités de production) sur ses activités, traiter, analyser et restituer les données et résultats et faire des choix en vue d’améliorer sa situation.