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Arrondissement de Gaya : potentialités et contraintes au développement local
Ce document fait l'inventaire des potentialités et contraintes de l' Arrondissement de Gaya en matière de développement local, afin de dégager plus tard des programmes prioritaires de développement local. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
Tirka daboobi
Cibiyar kira domin samun bayyanai da shawarwari kan al’amuran noma da kiwo mai suna ISALAN da kungiyoyin RECA suka girka na samun kira lokaci zuwa lokaci kan yadda ya kamata ayi Tirka. Manoman kasar Nijar maza da mata sun san tirka kuma sunayin tirkar bisashe tamkar sana’a. Saboda haka ya kamata su maida hankali kan shawarwarin da muka basu don su samu kinkawan sakamako, don kar suyi da na sani. Da farko dai tirka,ita ce ka samu dabba ko ka sayi dabba mai kimanin shekaru biyu rago ko bunsuru), ka rinka cida ta don ta kasaita. To domin a samu sakamako mai kew, ya kamata a kiyaye wa’adin tirka,kada ya wuce watanni uku(3). Idan aka wuce wannan lokacin to maimakon a samu riba to faduwa za’ayi. -
Almaney biiri ga neera goyo tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Sooro boobo kulu no RECA ce yaù nango kaù se i ga ne Issalan ga du hayaù almaney biiri yaùey bon. Iri Niizeer laabu, alfarey nda kurkey kulu no ga almaney biiri ga neera fondey bay. Wo-din si ganji, iri ga sanni yaù filla kaù ga naù biiriyano ma boori. Sintina jina, iri ga borey fongandi kaù almaney biiri ga neera goy no kaù ga arzaka boriyandi. Almano kaù boro ga suuban, alman no kaù mana je, a gonda sanda jiiri hinka deedandi, da feeji gaaru no wala binde hincini jindi no. Da boro na almano suuban, ni ga a naasandi no, hay kaù ga naù a ma te nooru. Da boro ga ba biiri ga neeraa ma te nafa, boro mana hima ga almano biiri ga ba handu hinza (3). Da biiriyaù alwaato bisa ya-din, da boro laasabu, goyo sinda albarka kulu. -
Une économie stimulée par la frontière: l’exemple de Guidimouni dans le sud-est du Niger
Longtemps négligé dans l’analyse des territoires, les espaces frontaliers constituent des zones d’intenses activités socio-économiques. Guidimouni (Niger) dépend fortement du contact avec la frontière nigériane. La fréquence des échanges commerciaux et des mouvements migratoires illustre parfaitement cette dépendance. Plusieurs facteurs participent à cette dynamique, dont la proximité avec la frontière nigériane, la multifonctionnalité du marché de Guidimouni et l’importance des ressources agro-pastorales, etc. En dépit de ces atouts favorables, plusieurs facteurs perturbent le déroulement des échanges, notamment la fluctuation de la monnaie nigériane, les tracasseries douanières, l’état des routes, etc. Eu égard à l’importance des échanges entre Guidimouni et plusieurs localités nigérianes, il importe de redynamiser les réseaux d’échanges avec le Nigéria. Il s’agit de permettre à la commune de Guidimouni de mieux profiter des retombées des échanges, et que celles-ci participent aux efforts de développement local à l’oeuvre. -
Bâche élevage Niger 2015
Activité principale ou secondaire, l’élevage occupe 87¨% des populations du Niger. Plus de 41millions de tètes toutes espèces confondues soit: 3451 milliards de capital bétail. L’élevage contribue à hauteur de 11% du PIB du pays et 24% au PIB agricole 1er rang des recettes totales d’exportation des produits Agro sylvo pastoraux (22%)
2ème source de revenu d’exportation du pays, juste après les ressources minières. -
Document cadre pour l' amélioration de la résilience de l'élevage face à la variabilité et au changement climatique
au Niger.La variabilité et les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risquent de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Or, l’intégration des CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. -
L’élevage ovin D’man en pratiques
Le guide « l’élevage ovin D’man en pratiques » est le résultat d’un travail de capitalisation de la démarche et des pratiques mises en oeuvre dans le cadre de notre collaboration avec AGRISUD. Il a pour objectif de partager l’expérience avec nos autres partenaires pour une mise en cohérence de nos interventions au profit des populations. Je ne doute pas de son utilité pour tous ! -
Manuel de formation pour l'insémination artificielle chez les caprins
Ce manuel présente des techniques d'insémination artificielle mobilisables en élevage caprin -
Emploi et travail non salarié à Maradi
Cette étude de la structure de l’emploi renvoie à l’examen de la structure sociale de la ville et aux relations entre les différents groupes sociaux. La bourgeoisie bureaucratique et la bourgeoisie marchande qui la contrôlent tant au niveau politique qu’économique et social, n’ont-elles pas intérêt à ce que le système actuel d’exploitation de la force de travail se maintienne? -
Enjeux et contraintes de l’élevage urbain et périurbain des petits ruminants à Maradi au Niger : quel avenir ?
Une étude a été menée à Maradi (Niger) pour déterminer les caractéristiques socio-économiques et les contraintes techniques de l’élevage urbain et périurbain de petits ruminants. Elle a montré que 60,9 p. 100 des ménages urbains et 81,1 p. 100 des ménages périurbains pratiquaient cet élevage. L’insécurité alimentaire dans les ménages, les vols, le manque d’intérêt et l’aspect contraignant de l’activité ont été les raisons évoquées par ceux qui ne le pratiquaient pas. -
Etude des pratiques d’élevage des moutons Peulh du Niger : le Peulh blanc et le Peulh bicolore
Les ovins nigériens représentent 28,4% du cheptel national et se rencontrent dans toutes les zones agro-écologiques. Ils occupent une place importante dans la vie socioéconomique et culturelle du pays. Dans une dynamique de meilleure connaissance de cette espèce, une enquête transversale a été conduite dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Dosso afin d’étudier les pratiques d’élevage des moutons Peulh. Des questionnaires ont été administrés sur les pratiques d’élevages. Au total, cent neuf (109) éleveurs ont été choisis au hasard selon leur disponibilité à collaborer -
Aspects socioculturels et pratiques d’élevage des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger
Au Niger, l’élevage participe à hauteur de 15% au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes. Cela place l’élevage comme première activité contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans ce pays. En dépit du poids de l’élevage dans l’économie du pays, le système de production reste dominé essentiellement par l’exploitation des parcours naturels tributaires de la pluviométrie. Dans ce contexte, les caprins jouent un rôle important car il s’agit d’une espèce à cycle relativement court, facilement adaptable aux divers changements. -
Caractérisation de la race ovine Balami au Niger par analyse descriptive et multivariée des paramètres morpho-quantitatifs
L’objectif principal visé par cette étude est d’établir les caractéristiques phénotypiques quantitatives du mouton Balami au Niger. Elle a pris pour cible la zone de prédilection de la race, notamment la Région de Maradi (commune d’Azagor, Bermo, Dakoro) et celle de Tahoua (commune de Madaoua). Dix-sept paramètres morpho-biométriques quantitatifs ont été mesurés sur 311 Balamis
appartenant à 99 exploitations sur 10 sites choisis au hasard, en fonction de l’adhésion volontaire des éleveurs. -
Guide de l'élevage d'ovins méditerranéens et tropicaux
Cet ouvrage traite de l'anatomie, de la physiologie, des techniques d'élevage, des productions et des principales maladies des troupeaux d'ovins tropicaux, principalement en Afrique (sauf l'Afrique du Sud) -
La Chèvre Rousse de Maradi. Son exploitation et sa place dans l'économie et l'élevage de la République du Niger
Au carrefour du Sahel, nomade et pastoral, et du Sud, sédentaire et agricole, ses habitants s'adonnent depuis des siècles à l'une et l'autre de ces activités et notamment à l'élevage d'une race caprine dont la peau sous des noms divers a acquis une réputation mondiale -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
Guide d'élevage sur l'embouche ovine pour la Tabaski - module 1 - généralités
Ce premier module est destiné à répondre aux préoccupations d’ordre général sur l’opération d’embouche ovine à savoir les différents types d’embouche ovine, ses intérêts pour l’entrepreneur et le consommateur, etc. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Note sur la visite des parcs d’élevage « Garké » de la ville de Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont effectué les 25 et 26 juillet 2018, la visite de 5 Garké dans la commune urbaine de Zinder (carte ci-dessous) afin de comprendre leur mode de fonctionnement et d’évaluer leur disponible en lait cru en vue d’une mise en relation avec la laiterie Darido qui va démarrer ses activités. Les Garké, ou parcs, sont des espaces mis à la disposition des associations d’éleveurs des quartiers de Zinder par la mairie pour y abriter les bovins des riverains notamment les vaches laitières. Les animaux sont surveillés, conduits aux pâturages et traits par quelques éleveurs couramment appelés « Makiyayi ». Les Makiyayi sont rémunérés selon des modalités bien définies avec les propriétaires d’animaux du parc. La mairie, quant à elle, ne perçoit aucune taxe au niveau des Garké. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale.
Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Le développement du Lac Tchad : Situation actuelle et futurs possibles
Cette étude est née du besoin de clarification liée à l'image brouillée que renvoie le Lac Tchad, qui freine les politiques de développement en sa faveur. Depuis quelques années, le lac Tchad suscite un intérêt international accru. Ce géosymbole ancien, qui fascina géographes arabes du Moyen-Age puis explorateurs européens du XIXe siècle - qui croyaient y trouver les sources du Nil (Krings et Platte, 2004; Bouquet, 2012) - est évoqué dans de nombreuses conférence internationales sur l’environnent, l'eau, le climat et le développement. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Photos de quelques réalisations du Programme d'Actions Communautaires
les objectifs globaux décrits dans ce document ont pour objectif d'aider l'Etat du Niger à mettre en place et à rendre opérationnels des mécanismes de financement décentralisés, participatifs et transparents, permettant aux communautés de base et aux collectivités décentralisées de concevoir et de mettre en œuvre leurs plans et développement : Promouvoir une gestion communautaire intégrée des écosystèmes afin d'induire des effets positifs sur l'environnement. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (4)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise d’embouche en milieu pastoral » et se déclinent comme suit : Embouche bovine - Embouche ovine -Commercialisation des animaux embouchés. -
Rapport annuel 2019 : Les statistiques du secteur de l'élevage
L'élevage au Niger par la grande diversité d'espèces et races élevées joue un rôle important dans l'économie nationale avec une contribution variant de 11 à 14% du PIB au cours de cette dernière décennie. En 2019, le cheptel est estimé à 50.528.787 têtes toutes espèces confondues soit 19.921.981 UBT pour une valeur du capital estimé à plus de 400 milliards de francs CFA. -
Appui à la sélection, la promotion et le diffusion de la chèvre rousse de Maradi
L'élevage de caprins représente une activité économique de première importance en bordure sahélienne. Le Sud du département de Maradi est à ce titre le berceau de la Chèvre Rousse de Maradi. Cette race se caractérise par une rusticité moyenne à bonne, une excellente prolificité, une bonne production laitière et une exceptionnelle qualité de peau qui lui vaut un label reconnu sur les marchés internationaux.Actuellement, l'élevage de la Chèvre Rousse est en déclin du fait de l'absence de bons boucs reproducteurs en milieu villageois et d'un métissage croissant avec les chèvres sahéliennes. En outre, le mode très extensif de cet élevage ne permet pas l'expression de ses bonnes potentialités productives. -
Comment élever au mieux mes animaux?
La détention des animaux de ferme de toutes espèces en leur
donnant de bonnes conditions de vie favorise leur bien-être et
leur santé sans recours aux traitement chimiques. -
Élevage
L’élevage animal bio implique que les animaux soient détenus de manière naturelle et favorisant leur bien-être de même que leur santé. Cela ne signifie pas que les animaux doivent être détenus dans un environnement entièrement naturel, mais qu’il faut leur offrir la possibilité d’exprimer des comportements et un mode de vie naturels. Chaque espèce animale possède des organes spécialisés qui leur donnent des capacités fonctionnelles et des caractéristiques spécifiques ainsi qu’un mode de vie particulier. Ces différences sont intrinsèques, immuables, et il convient de les respecter. -
Pratiques et contraintes de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi en milieu rural au Niger
Au Niger, l’élevage caprin occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux. Une étude a été conduite dans la région de Maradi afin de caractériser les pratiques de gestion des élevages des chèvres rousses et analyser leurs contraintes. Ainsi, 180 agro-éleveurs répartis dans 12 villages de la région ont été questionnés. Les thèmes abordés au cours des interviews ont porté sur : les caractéristiques du ménage, les objectifs de production, le mode de conduite des animaux, la gestion de l’alimentation, la santé animale ainsi que les contraintes auxquelles les producteurs font face. Les résultats ont révélé que la majorité (72,8%) des propriétaires des caprins sont des femmes. Les caprins sont élevés en priorité comme épargne pour subvenir aux besoins du ménage. Pendant la saison sèche, plus de la moitié (51%) des éleveurs font recours à l’achat du son de blé pour la complémentation des animaux. -
Patrimoine génétique animale du Niger : Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche au Niger
La chèvre du sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
Fiche technique : patrimoine génétique du Niger - Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche
La chèvre du Sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
L'élevage au Niger
Le Niger a une économie essentiellement basée sur l'agriculture et surtout l'élevage, qui représente plus de 35% du PIB afférent au secteur rural et constitue la seconde recette d'exportation (17,8% en 1992) derrière l'uranium. La valeur du capital-bétail est évalué à 400 milliards de francs CFA. -
Étude sur l'évaluation de la capacité des services déconcentrés de l’État à accompagner les collectivités territoriales
L'objectif visé par la présente étude initiée par le Haut Commissariat à la Modernisation de l'Etat, est de contribuer à adapter l'organisation et le fonctionnement des circonscriptions administratives et des services techniques déconcentrés aux exigences de la décentralisation pour in exercice et un accompagnement efficace des collectivités territoriales. De manière pratique, doit permettre de faire le diagnostic global de la question de l'accompagnement des collectivités territoriales. -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impact socioéconomique et environnementaux de l'importation des mélanges MGV européens en Afrique de l'Ouest
L’étude permet de fournir un certain nombre d’indicateurs au vu des données déjà publiées. Mais elle identifie aussi les travaux de recherche nécessaires pour compléter ces connaissances et pour répondre aux questions soulevées par cette situation inédite. Cette revue souligne aussi que les stratégies de développement durable nécessitent des arbitrages entre plusieurs objectifs et doivent donc être guidées par plusieurs indicateurs. -
Définition d'un outil d'aide à la décision spatiotemporel structurant et articulant les potentialités de développement agricole : cas du Niger
Le ciblage des potentialités de développement agricole en milieu rural doit être repensé et adapté à l’ensemble des conditions de vie des ménages d’un point de vue d’une échelle spatiale concentrée et d’une analyse sur une longue période. Ce ciblage identifie des territoires sur une échelle plus fine que le niveau national afin de répartir les objectifs de développement agricole et de les articuler sur des zones ayant un haut potentiel. Ce niveau d’analyse permettra aussi de regrouper les actions menées à une échelle plus « micro » afin de structurer l’ensemble des activités menées sur la zone. -
Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey
Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’œuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. -
Étude morpho-biométrique du mouton soudanais Kababich et du mouton Balami élevés au Centre Secondaire d’Élevage Ovin (CSEO) de Déréki au Niger
Cette étude a été conduite au centre secondaire d’élevages ovins de Déréki sur 217 moutons de race Kababich (importée) et 203 moutons Balami (race locale). L’objectif général est de contribuer à la caractérisation de ces deux races pour leur meilleure gestion. Il s’agit spécifiquement de mener une étude comparative de leurs traits physiques par des mesures corporelles et une évaluation qualitative. Au plan qualitatif, sur 217 Kababich, seulement 25% des animaux ont une robe uniformément blanche, contre 100% pour les 203 Balami. Les Kababich possèdent 19% de couleur fauve tachetée de blanc, 19% de couleur blanche tachetée de fauve, 17% de couleur brun fauve, 7% de couleur fauve clair tachetée de blanc, 4% de couleur blanche tachetée de fauve claire et 9% de couleur fauve pure alors que la couleur fauve est absente chez les Balami. -
Développement communautaire et réduction de la pauvreté dans un contexte de décentralisation
Ce document est composé de cinq parties. La première présentera le contexte socioéconomique des pays des pays francophones de l’Afrique de l’Ouest. Elle sera suivie de la présentation du concept de développement communautaire et de son utilisation dans la lutte contre la pauvreté. La troisième partie se focalisera sur la présentation de quelques études de cas (Burkina Faso, Mali et Niger). La dernière partie portera sur la présentation des leçons apprises sur l’amélioration des conditions de vie des populations, la réplication des expériences réussies et l’amélioration de la gouvernance. -
Le développement communautaire un concept, une histoire, des valeurs
Dans le champ du travail social actuel, le développement communautaire apparaît comme une méthodologie de plus en plus plébiscitée, sinon par les travailleurs sociaux eux-mêmes, en tout cas par les mandataires politiques, régionaux pour la plupart, qui proposent depuis dix à quinze ans des programmes de développement en tout genre. Mais que recouvre donc ce concept, souvent présenté comme novateur ? A quelles réalités renvoie t-il ? Quels sont ses enjeux idéologiques, politiques, institutionnels, organisationnels, éthiques… ? C’est à l’exploration de ces questions que se propose, modestement, de contribuer cet article. -
Etat d'avancement de la mise en œuvre du plan d'activités
La mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement de l’Elevage. PRADEL, « Kiyo Arziki» a démarré officiellement ses activités le 24 janvier 2018, date de la session du comité de pilotage d'ouverture. Conformément au dossier technique et financier, une session du COPIL est prévue chaque semestre pour faire le point des activités. Le Présent rapport s'inscrit dans cette logique et concerne le bilan de l'exécution du PRADEL pour la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2019. Il est un rapport d'activités. Il ne fait pas le point de l'évolution des indicateurs des objectifs et des résultats qui est la vocation du rapport annuel de résultats prévus pour début 2020. Il fait le point des activités dans un premier temps, avant de préciser l'exécution financière dans un second temps. Les difficultés majeures et les perspectives sont ensuite présentées succinctement. -
Contribution des cultures maraichères dans le renforcement de résilience sociale : cas de commune de Malbaza dans la Région de Tahoua
Le maraichage est une activité très pratiquée dans la commune de Malbaza. Dans cette étude l’effet de maraichage dans le renforcement de la résilience sociale a été étudié. Des fiches d’enquêtes ont été administrées auprès des producteurs maraichers de site de Malbaza. Au total 40 producteurs ont été enquêtés. L’ensemble des données collectées est soumis à des traitements. L’analyse des données collectées a permis de faire l’état de lieu de la contribution de maraichage à la sécurité alimentaire. Ainsi cette activité présente des incidences socioéconomiques non négligeables. Le revenu annuel moyen généré par cette activité s’élève à 434328, 75FCFA, ce qui montre que le maraichage est non négligeable dans la commune. L’oignon, tomate et chou sont les spéculations les plus faites dans la commune. Ainsi les maraichers rencontrent des problèmes dans la pratique de cette activité, ces problèmes sont liés à la source d’eau, d’écoulement des produits maraichers, insuffisance de l’encadrement, l’accès aux crédits agricoles et les attaques des ravageurs. Par ailleurs pour bonne marche de cette activité la création des marchés agricoles, encadrement techniques, l’approfondissement des puits et l’accès aux crédits agricoles afin d’accroitre leurs productions sont les recommandations proposées par les producteurs. -
Dynamique actuelle impacts socio-économiques du barrage de Kassama dans la région de Zinder au Niger
L’objectif du présent travail est, d’une part, étudié le fonctionnement et le comportement hydrologique du barrage de Kassama et, d’autre part, les impacts socio-économiques de cette retenue. Dans la partie occidentale du Niger, les recherches portées sur le fonctionnement hydrodynamique de plusieurs bassin verssants ont conclu que l’augmentation du ruissellement (malgré la diminution des précipitations) [16] est générée par des modifications des états de surface du sol. Les champs de cultures ou les glacis en général sont le théatre de cette modification. Dans le secteur de Kassama, cette unité géomorphologique (glacis) couvre une superficie de 9 950 ha soit 55 % par rapport aux autres unités géomorphologiques. Les sols de cette unité sont constitués sur le matériau granitique où le ruissellement est important. De ce fait, les unités hydrogéomorphologiques du bassin versant de Kassama s’expliquent par la conjugaison des activités anthropiques et la nature du sol (en général nu) [17]. D’après l’analyse du paysage et les entretiens avec la population locale, les aménagements antiérosifs installés dans le cadre du barrage, ont joué un rôle significatif sur la dynamique hydro-érosive. Autrement dit, ces aménagements ont réduit la ménace d’ensabement du barrage. -
Décentralisation et développement : la reconstruction du développement local : cas de la commune rurale de Guidimouni (Niger)
Depuis son lancement en 1993, le processus de décentralisation connaît plusieurs reports liés à la persistance des troubles politiques (cohabitation gouvernementale en 1995, Coup d’État et révision de la constitution en 1996 et 1999) ; il ne connaîtra sa concrétisation qu’en 2004 avec l’organisation des élections municipales. Si l’adoption de la décentralisation suscite beaucoup d’espoir, sa mise en œuvre est objet de questionnements. La commune rurale de Guidimouni dans le centre-est du pays nous livre un aperçu sur ce point. L’analyse de la conduite du processus de décentralisation dans cette commune interpelle sur la participation des acteurs locaux dans la conception 10 du projet. L’implication des acteurs locaux est indispensable pour impulser une dynamique de changement dans le quotidien des populations de cette commune. -
Charte de Développement Durable des parcs d'activités
Le manque de stratégie cohérente de développement local et d’aménagement du territoire a trop souvent conduit à une grande banalité du développement urbain et plus particulièrement des zones d’activités. -
Productivité et rôles socio-économiques des cultures maraîchères dans les Communes de Tibiri Gobir et de Madarounfa (Niger)
Le maraîchage est une activité prépondérante qui prend de plus en plus de l’ampleur en milieu urbain et péri-urbain. Les communes urbaines de Madarounfa et Tibiri gobir ne sont pas en reste. Dès lors, l’objectif général de cette étude est d’évaluer la productivité et les rôles socio-économiques des cultures maraîchères sur les sites d’étude. La méthode de collecte des données a essentiellement concerné des enquêtes individuelles et des focus groupes sur chacun des deux (2) sites. Au total 50 producteurs ont été retenus sur chaque site. En vue de confronter les expériences des producteurs, des focus groupes ont été faits. Il ressort de cette étude que dix-huit (18) et dix-sept (17) cultures maraîchères sont pratiquées respectivement à Tibiri gobir et à Madarounfa. Les cultures les plus pratiquées à Madarounfa sont l’oignon avec une proportion de 23% suivi de la tomate (15%), le chou (15%) et de l’anis (15%). Par contre, dans la commune de Tibiri gobir c’est la tomate (28%) qui est la représentée puis viennent l’oignon (18%) et la citrouille (13%). -
Formation sur les techniques d'embouche bovine / ovine
L’embouche est une activité qui consiste à fournir aux animaux une alimentation suffisante et de bonne qualité afin de mieux les préparer à l’abattage. L’embouche, quel que soit sa forme, permet de mettre, sur une période relativement courte, une quantité appréciable de viande sur des carcasses maigres et d’améliorer de façon sensible la qualité de cette viande. -
Techniques d'embouche ovine, choix de l'animal et durée
En Afrique de l'Ouest l'embouche de béliers dans un but lucratif est en passe de devenir une activité courante aussi bien en milieu rural qu'en zones urbaines et périurbaines. Cela est essentiellement lié à la demande croissante de viande de bonne qualité concomitante à l'accroissement des populations des zones urbaines. Le pic de cette demande se situe autour des périodes de fêtes religieuses (Tabaski, Noël, etc.). Plusieurs méthodes d'embouche, particulièrement d'embouche ovine, sont utilisées pour répondre qualitativement et quantitativement à cette demande. La différenciation entre ces méthodes porte plus sur les modes d'alimentation et les durées de l'embouche que sur les races animales qui, comme il est connu, sont la race Djallonké localisée en zones subhumides et humides et les races du Sahel élevées dans les zones semi-arides et arides. -
Profil national genre des secteurs de l'agriculture et du développement rural
Au Ministère de l’Agriculture, l’intégration institutionnelle du genre a été matérialisée par la création de la Cellule Genre de ce Ministère le 2 août 2012. Cependant, les activités de cette Cellule sont concrètement au point mort. Les agents de l’administration centrale du Ministère et ceux des services déconcentrés n’ont jamais été formés et sensibilisés sur le genre. Auparavant, l’élevage était un Ministère à part entière. Selon le point focal, la Cellule Genre de l’époque avait le soutien du Ministre et de son Secrétaire général, ce qui a contribué à son dynamisme. La Cellule avait permis de former toutes les directions centrales et régionales ainsi que les agents de terrain à intégrer le genre dans les projets de développement. Actuellement, élevage et agriculture sont un même département : le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage, avec un point focal par domaine de spécialisation. Cependant, on note des dysfonctionnements au niveau des Cellules genre. -
Réferentiel technico-économique de l'embouche ovine commerciale
L’embouche ovine est une activité prévue par le PRODEX pour booster la production de viande de qualité et compétitive pour répondre à la forte demande nationale, sous régionale et internationale de viande de mouton d’origine nigérienne. Le potentiel est énorme, puisque le Niger compte en 2010 un important cheptel ovin estimé à 10 191 357 têtes en 2008. Cette sous filière apporte énormément à l’économie au regard de la place de choix qu’elle occupe dans les chaînes d’approvisionnement y afférentes savoir : la chaîne d’approvisionnement des moutons sur pied, la chaîne d’approvisionnement de la viande de mouton, la chaîne d’approvisionnement en peaux. -
Paramètres démographiques des troupeaux ovins Peulhs du Niger
Les ovins représentent 26,1% du cheptel national (50 528 782 têtes) en 2019 et jouent un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle nigérienne. L’étude a pour objectif d’analyser les paramètres démographiques des Moutons Peulhs nigériens. Ainsi, une enquête transversale portant sur la connaissance des éleveurs, a été réalisée. L’étude menée sur deux périodes de deux années successives auprès de 88 et 100 éleveurs respectivement en 2018 et 2019 a porté sur la structure (distribution des troupeaux par taille, l’inventaire des animaux, % d’animaux par sexe et classe d’âge) et la reproduction du troupeau (le nombre de mis bas, d’avortement, de mort-né, de né vivant), les entrées et les sorties d’animaux lors des douze derniers mois. Les éleveurs enquêtés ont été choisis selon les critères suivants: être un chef de ménage ou son suppléant; avoir un troupeau homogène de Mouton Peulh de taille; et être disponible à répondre aux questions. L’étude a été réalisée dans quatre villages de la commune de Méhanna. -
Systèmes d'élevage et transferts de fertilité
La fumure animale est, dans la zone des savanes, la technique la plus fréquemment utilisée par les paysans pour maintenir la fertilité des champs permanents. La fonction fertilisante ainsi assurée par les herbivores domestiques met en jeu diverses fonctions physiologiques de l'animal : ingestion, digestion et excrétion, mais aussi mobilité. Dans la première partie de cette communication, les auteurs rappellent quelques grandes caractéristiques de la réalisation de ces fonctions biologiques en milieu tropical, en insistant sur les bilans organique, carboné et azoté de la digestion, ainsi que sur le cout énergétique de la mobilité animale. -
Capitalisation du projet “ Or blanc du Haut Atlas ” : projet d’élevage caprin pour les femmes rurales du territoire de Ouarzazate
Elevages sans frontières – ESF - est une association de solidarité internationale spécialisée dans le développement rural et le soutien aux familles paysannes à travers l’activité d’élevage. L’association existe depuis 1999 et a appuyé des projets dans de nombreux pays à travers le monde : en Europe de l’est, à Haïti, au Maghreb ou encore en Afrique de l’Ouest. En 2005, ESF a appuyé la création de l’association Rosa pour le développement de la femme rurale dans la région de Ouarzazate, leur partenariat perdure depuis cette date. Cette région, au Sud du Maroc, est une zone enclavée, marquée par la pauvreté et la précarité. L’exode rural y est très fort, principalement chez les hommes. Les femmes doivent alors assumer, souvent seules, les charges de la famille et des aînés. Les différents projets mis en place par ESF et Rosa cherchent donc à proposer une activité génératrice de revenus aux femmes de la région grâce à l’élevage. Depuis 2005, plus de 2 000 femmes ont bénéficié d’une dotation en animaux et de formations en conduite d’élevage. -
Élevages laitiers à bas intrants : entre traditions et innovations
Les incertitudes économiques associées à la mondialisation des échanges laitiers et à l'arrêt des quotas, ainsi que les questions récurrentes autour de la durabilité des systèmes interrogent l'élevage laitier. Dans ce contexte, les systèmes de production à bas intrants qui s'appuient sur des pratiques traditionnelles pour innover dans l'organisation et les techniques d'élevage proposent des démarches intéressantes à analyser. -
Développement de l'élevage caprin
Depuis 1986, le Centre de Recherche Agronomique des Tropiques Semi Arides de l'Entreprise Brésilienne de Recherche Agronomique (CPATSAjEMBRAPA) et le Département des Systêrnes Agraires du Centre de Coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement (DSAjCIRAD) conduisent un projet de Recherche-Développement dans le district de Massaroca (municipio de Juazeiro, Etat de Bahia, voir carte). Suite à un diagnostic de situation et à l'élaboration d'un programme d'intervention, en concertation avec les producteurs, l'équipe du projet a retenu plusieurs axes de travail, en particulier le développement de I’ élevage et I’ étude des modalités techniques et financières de sa réalisation. Nous nous proposons de réaliser ici une synthèse des acquis dans ce domaine et de définir les orientations actuelles retenues par le projet. -
Caractéristiques socio-économiques des ménages dans la région de Tahoua au Niger
Les analyses des résultats d’enquête diagnostique sur l’insécurité alimentaire des ménages de la région de Tahoua réalisée sur un échantillon de 420 ménages choisis de manière raisonnée ont permis de ressortir quelques caractéristiques socio-économiques des ménages de cette région du Niger. Ces analyses ont aussi porté sur des comparaisons de moyennes au niveau des trois zones agroécologiques de cette région d’étude. A travers des facteurs socioéconomiques, il a été tenté de décrire l’aspect foncier en lien avec l’aspect démographique et socioéconomique de ménages périurbains dans la région de Tahoua. Les principaux résultats indiquent une sérieuse compétition entre l’agriculture, l’habitat, très étalé, et dans une moindre mesure les entreprises et les services institutionnelles. Cette compétition se voit renforcer par l’acquisition de terres dans le périmètre périurbain. En effet, de nombreux notables s’assurent l’acquisition de terrain en périphérie afin de pouvoir les revendre ultérieurement une fois la colonisation de l’espace urbain réalisé. -
Gestion communautaire et développement local : résultats GESFORCOM
Au Niger, le bois constitue la principale source d’énergie pour 90% des ménages. Il est un produit de première nécessité pour des popula tions urbaines qui s’accroissent de plus de 3% par an. Jusqu’à la fin des années « 80 », l’État et les commerçants-transporteurs détenaient le monopole de son exploitation et de sa commercialisation. Les populations rurales étaient exclues de la jouissance des revenus financiers générés. À partir de 1989, par l’adoption du décret 92-137 relatif à l’organisation de la commercialisation et du transport de biens dans les grandes agglomérations et la fiscalité qui lui est applicable, l’État s’est engagé dans une réforme pour la conception et la mise en œuvre d’une Stratégie Energie Domestique fondée sur le transfert de gestion des forêts aux communautés villageoises. -
Le contrôle forestier décentralisé (CFD) dans la commune rurale de Torodi, vers un autofinancement local et durable de la gestion forestière
Au Niger, le cadre de gestion des ressources forestières a été réorganisé à partir de 1989 avec la mise en œuvre du projet Energie II. Après constat de l’échec des politiques forestières basées sur l’exclusion des populations riveraines des massifs forestiers, le Ministère en charge des forêts fit le choix du transfert de gestion de l’État aux communautés organisées en marchés ruraux de bois-énergie et adopta la Stratégie Energie Domestique (SED). -
Améliorer les perspectives et qualité de vie au village
Le présent module est la suite logique des 2 premiers modules (agriculture + élevage) proposés par le Projet Sahel Agro Formation de Swisscontact et par le Centre d'études et d'expérimentations Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest (CESAO). Pour cette animation, plus encore que les deux premières, le formateur / animateur aura à cœur de faire découvrir en faisant observer les différents dessins et photos et en posant des questions. Il ne s'agit plus de sciences exactes mais bien de la nécessité de changer de point de vue et de comportement. Chacun aura à faire ses propres choix ; sans doute d’autres pistes qui ne figurent pas dans le module vous seront proposées. -
Programme Éducatif et Opérationnel de Développement Durable (PEODD) 2004 - 2009 : commune de Bittinkodji
Durant l’année 2001, le chef de canton de Lamordé et Monsieur Yero Garba (notable de la région) ont pris contact avec le Syndicat mixte de la Vallée de l’Orge Aval (SIVOA) pour attirer son attention sur les difficultés que rencontre le canton de Lamordé Bitinkodji principalement en matière de dégradation de l’environnement. Suite à ce premier contact, une visite de terrain a été effectuée à la fin de l’année 2001 par le Sivoa afin de définir les actions de coopération décentralisée du Syndicat au Niger. Très vite la problématique de la lutte contre l’érosion et de la maîtrise du ruissellement est apparue opportune du fait de l’analogie avec les compétences du Syndicat en France qui sont entre autres la gestion de la rivière « Orge » et la lutte contre les inondations. -
Projet d'appui au développement local dans les zones de N'Guiguimi et Mayahi
Les Projets de Développement Local de N’Guigmi (PADL-N) et de Mayahi (PADL-M) couvrent entièrement deux départements et une partie du département de Diffa (deux communes) avec des différences significatives. Le PADL-N’Guigmi se situe dans des territoires allant de savanes à fertilité moyenne et à des sols sablonneux peu fertiles où l’élevage prédomine et regroupe une population de 128 046 habitants pour une superficie de 118 000 km². Le PADL-Mayahi se situe dans une zone à tendance agro-pastorale regroupant une population d’environ 479 839 habitants sur une superficie de 6500 km² globale provoquant une forte pression sur les sols cultivables. -
L’élevage et les conditions de vie des ménages au Niger : une analyse descriptives de l’enquête sur les conditions de vie des ménages et l'agriculture (ECVMA 2011)
L’étude est basée sur les données de l’Enquête Nationale sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture (ECVMA), réalisée par l’Institut National des Statistiques (INS) entre juin et décembre 2011. L’enquête a été initiée par le Projet sur la mesure des conditions de vie - Enquêtes intégrées sur l'agriculture (LSMS-ISA) de la Banque Mondiale, grâce au financement de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) par l’intermédiaire du Projet Régional « Améliorer les données sur le secteur de l’élevage en Afrique » (LDIAP). L’UNICEF, le Programme Alimentaire Mondiale et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) ont également participé au financement des opérations. L’intégration d’un module sur l’agriculture aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages est une initiative récente qui permet d’obtenir des informations détaillées sur un ensemble d’activités agricoles, notamment sur l’élevage qui nous intéresse plus particulièrement dans ce rapport. -
Impact du transfert d'argent sur la résilience des populations rurales du département de Filingué : cas du village de Louma et de Damana
Les récents changements environnementaux ont eu d’importantes répercussions sur la production des cultures pluviales contraignant ainsi les ménages agricoles à diversifier leurs sources de revenu. Il est analysé dans cet article, l’impact du transfert d’argent sur la résilience des ménages ruraux à travers la satisfaction de leurs besoins essentiels.
La méthodologie est construite autour de la recherche bibliographique, de la collecte des données socioéconomiques et de leur analyse. -
Sensibilité et prévention des conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : aires d'abattage
Une aire d’abattage est une infrastructure de plein air destinée à ce que l’abattage des animaux s’effectue dans un endroit déterminé pour respecter des conditions d’hygiène générale, d’inspection sanitaire vétérinaire ante et post-mortem et de bien-être animal, adaptées à un contexte local où l’activité d’abattage ne permet pas de rentabiliser une infrastructure plus lourde d’abattoir (bâtiment fermé). -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
Visite d’un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam
L’équipe technique de la CRA a visité le mardi 16 mai 2018, un professionnel de l’embouche ovine à Kilakam dans la commune de Goudoumaria. En rappel, l’embouche est une technique d'élevage intensif des bovins ou ovins maigres afin de les engraisser en un temps relativement court (3 à 7 mois) et les vendre sur les marchés. -
Note sur l’activité d’embouche pour la radio
Au Niger, les producteurs et les productrices connaissent et pratiquent l’activité d’embouche. Cependant, il nous a semblé important de reprendre certains conseils pour avoir de meilleurs résultats
ou éviter de mauvaises surprises. -
Au cœur de la marginalisation des femmes en milieu rural nigérien : l’accès à l’eau agricole
La question des droits économiques des femmes s’inscrit dans le cadre plus large des droits de la personne humaine. Aujourd’hui, un dispositif juridique solide la consacre à l’échelle internationale. Et la plupart des États l’ont inséré dans leur droit positif. Le Niger s’est inscrit dans ce mouvement. Il a ratifié les principaux outils existant en la matière. Les plus importants d’entre eux sont intégrés dans sa Constitution comme pour leur donner un caractère fondamental. Il s’agit principalement de la déclaration universelle des droits de l’homme et de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples.