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Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
Promotion de technologies d'agriculture intelligente face au climat
L’équipe ICRISAT-CCAFS apporte son appui technique au PASEC dans l’identification et la mise à l’échelle des options d’AIC, l’élaboration de plans et projets d’investissement dans l’AIC dans dix communes choisies comme sites d’actions pilotes.
Durant cette période d’octobre à décembre 2018 et comme prévu dans le PTBA 2018, l’équipe à travailler sur les activités suivantes : la conduite de l’Etude de base dans cinq communes prioritaires du PASEC, la restitution des résultats des tests sur les systèmes intégrés de production, la promotion des technologies de compostage et des cultures de case, la formation des acteurs du PASEC sur les approches et outils de mise en œuvre de l’AIC, l’échantillonnage des sols sur les sites des SIP pour des analyses de laboratoire.
Le présent rapport rend compte des activités et résultats obtenus. -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
Ovins de race ara ara
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovine du Niger dont la ovine Ara Ara. -
Ovins Oudah variété bicolore
Dans le cadre du projet développement des petits ruminant s au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les race ovine du Niger dont la race peulh Oudah de variété bicolore -
Ovins de race peulh oudah blanc
Dans le cadre du projet développement des petits ruminants au Niger, l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a caractérisé et amélioré les races ovines du Niger dont le mouton peulh Oudah blanc. -
Note sur la disponibilité des semences améliorées dans la région de Maradi pour la campagne 2019
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi est engagée, dans le cadre des activités du Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC), à informer et sensibiliser les producteurs de la région sur la pratique de l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). On note parmi les techniques AIC recommandées, l’utilisation de semences améliorées. L’utilisation de ces semences améliorées contribue à l’adaptation de notre agriculture aux changements que connait aujourd’hui le climat et cela grâce à certaines de leurs caractéristiques : précocité, résistance au stress hydrique, résistance à des maladies, résistance au striga, résistance à certaines attaques, bon rendement… L’objectif visé par la CRA est de contribuer à rehausser l’utilisation des semences améliorées par les producteurs de la région. Ainsi, la CRA informe les producteurs sur l’importance de l’utilisation des semences améliorées, leur disponibilité, les prix et également les points de vente. Cette information se fait via plusieurs canaux à savoir des émissions radio, des notes d’information et l’application WhatsApp. -
Suivi des sites PASEC Site de Tokaraoua (commune de Gabi)
Le site de Tokaraoua se situe dans la commune de Gabi dans une forêt classée à une distance d’environ 5 km de la ville de Gabi. Il une vocation pastorale. Cinq villages sont riverains et bénéficiaires de ce site, à savoir : Tokaraoua Tabodi, Takaraoua Tagabas, Tokaraoua Tajaé, Hassaou, Dan Takobo. Ce site était envahi par le Sida cordifolia qui est une plante non appétée par les animaux. Ce fléau a pu bien se développer dans la zone et a couvert les espaces d’aires de pâturage pour les animaux. Les peuplements de cette espèce sont parvenus à dominer les autres espèces herbacées appétées par les animaux. -
Interactions entre la variabilité des écotypes de l’oignon (Allium cepa L.) et les facteurs agro-climatiques au Niger
L’oignon est la première culture maraîchère au Niger. La production annuelle est estimée à près de 561.000 tonnes, classant le Niger au deuxième rang des producteurs ouest-africains derrière le Nigeria. Une collecte portant sur des cultivars locaux d’oignon du Niger réalisée en 2008 a été suivie d’une étude de leur interaction avec les facteurs agro-climatiques du Niger. Les méthodes classiques de collecte de matériel végétal (localisation des sites de collecte sur la carte, identification et description des échantillons, historique des écotypes, conditions culturales, etc..) ont été utilisées. L’aspect variétal vis-à-vis des facteurs agroclimatiques des différentes zones de collecte a été mis en évidence. Le travail a permis de réunir 21 écotypes locaux d’oignon comprenant le Violet de Galmi répartis sur toute la zone de collecte. Il a également permis de montrer que certaines caractéristiques variétales comme la couleur des bulbes, le cycle sont liées aux différences agro-climatiques et géomorphologiques des sites de collecte tandis que d’autres se révèlent indifférentes. -
Le manioc : une culture de résilience au changement climatique
La culture du manioc est pratiquée par les producteurs pour la vente et la consommation familiale. Dans la région de Zinder, le manioc est cultivé sur les sites maraichers et aussi dans les champs de culture pluviale. Le manioc est de plus en plus cultivé à Zinder, particulièrement dans les communes de Doungou, Magaria et Dan Barto, qui ont été visitées pour ce travail, à cause de sa rentabilité, sa faible exigence d’entretien, sa résistance à des conditions difficiles du milieu (température élevée, stress hydrique, etc.) et son adaptation aux changements climatiques. Sur les sites visités, 80 à 100% des producteurs cultivent le manioc. -
Agricultures familiales en contexte de changement climatique
"Les agricultures familiales en contexte de changement climatique" est le thème utilisé en 2014 au Niger pour célébrer la journée de lutte contre la désertification. La désertification contribue significativement à la dégradation des terres et dont des ressources naturelles. Cette présentation montre en effet, l'impact de la désertification sur la brousse tigrée du Niger. -
Tirka daboobi
Cibiyar kira domin samun bayyanai da shawarwari kan al’amuran noma da kiwo mai suna ISALAN da kungiyoyin RECA suka girka na samun kira lokaci zuwa lokaci kan yadda ya kamata ayi Tirka. Manoman kasar Nijar maza da mata sun san tirka kuma sunayin tirkar bisashe tamkar sana’a. Saboda haka ya kamata su maida hankali kan shawarwarin da muka basu don su samu kinkawan sakamako, don kar suyi da na sani. Da farko dai tirka,ita ce ka samu dabba ko ka sayi dabba mai kimanin shekaru biyu rago ko bunsuru), ka rinka cida ta don ta kasaita. To domin a samu sakamako mai kew, ya kamata a kiyaye wa’adin tirka,kada ya wuce watanni uku(3). Idan aka wuce wannan lokacin to maimakon a samu riba to faduwa za’ayi. -
Almaney biiri ga neera goyo tira sogonanta kaù i te araajiya ma ga
Sooro boobo kulu no RECA ce yaù nango kaù se i ga ne Issalan ga du hayaù almaney biiri yaùey bon. Iri Niizeer laabu, alfarey nda kurkey kulu no ga almaney biiri ga neera fondey bay. Wo-din si ganji, iri ga sanni yaù filla kaù ga naù biiriyano ma boori. Sintina jina, iri ga borey fongandi kaù almaney biiri ga neera goy no kaù ga arzaka boriyandi. Almano kaù boro ga suuban, alman no kaù mana je, a gonda sanda jiiri hinka deedandi, da feeji gaaru no wala binde hincini jindi no. Da boro na almano suuban, ni ga a naasandi no, hay kaù ga naù a ma te nooru. Da boro ga ba biiri ga neeraa ma te nafa, boro mana hima ga almano biiri ga ba handu hinza (3). Da biiriyaù alwaato bisa ya-din, da boro laasabu, goyo sinda albarka kulu. -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Le présent rapport porte sur la composante 2 du PDIPC (appui à la recherche en modélisation et évaluation de vulnérabilité). IL est le résultat d'une étude intitulée Identification des Modèles Climatiques Régionaux les Plus Performants et le Downscaling Statistico-Dynamique des Modèles Globaux les plus Performants pour le Niger. L'étude s'est déroulée en 7 phases distinctes -
Evaluation de la performance des modèles climatiques sur le Niger
Cette étude évalue la performance des modèles climatiques sur le Niger -
Compilation et analyse des informations disponibles sur le climat actuel et futur au Niger et \ ou régional
Cette étude est une compilation des informations climatiques nécessaires pour préparer les analyses de vulnérabilité et les stratégies d'adaptation dans le cadre du plan national d'adaptation. Au début de la mission des entretiens ont été menés avec des personnes clés, ce qui a révélé que le Niger n'avait pas un accès suffisant à des informations climatiques de haute résolution. Ce rapport compile les données climatiques existantes et accessibles au public ainsi que le problème de leur taille, des formats de données inhabituels et des approches de leur analyse. Le rapport suit quatre axes des recommandations -
Analyse des phénomènes climatiques extrêmes dans le sud-est du Niger
Le climat du Département de Gouré et de Mainé Soroa (sud-est du Niger) est de type saharo-sahélien. Les évènements climatiques extrêmes sont des phénomènes météorologiques localisés, à la fois dans l’espace et le temps et qui causent beaucoup de dommages à l’agriculture, à l’élevage et aux ressources naturelles. Afin de qualifier et quantifier régionalement les extrêmes climatiques, l’outil statistique utilisé est la distribution des valeurs extrêmes selon la loi de Gumbel. Ces résultats montrent que l’occurrence des jours et des nuits chauds tend à augmenter et celles des nuits froides à diminuer. -
Climate Facts Sheet - Niger
Cette fiche décrit les tendances d'évolutions du climat au Niger, à partir d'une revue de données internationales -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger - Volume 2
Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Identification et évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger
- Volume 1Ce rapport porte sur l'identification et l'évaluation des options d’agriculture intelligente face au climat prioritaires pour l’adaptation face aux changements climatiques au Niger -
Evaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée
Le présent rapport porte sur l'évaluation désagrégée de l’impact des changements climatiques au Niger sur les risques de dégradation des terres, les rendements agricoles et la production de biomasse herbacée -
Appui à la formulation concertée de la SPN2A pour la République du Niger : Elaboration des projections climatiques désagrégées pour le Niger
Ce rapport porte sur l'élaboration de projections climatiques désagrégées pour le Niger -
Stratégie et Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A) 2020-2025
Ce présent rapport porte sur la Stratégie et le Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole (SPN2A 2020-2035) entendent contribuer à l’intégration de l’adaptation aux effets attendus des changements climatiques dans la planification et dans la mise en œuvre du développement du secteur agricole au Niger. Ils ont pour objectif de guider l’opérationnalisation des actions prévues dans ce secteur prioritaire de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), avec pour finalité l’amélioration de la résilience des populations agricoles du Niger face au climat et à d’autres facteurs de risque. Ce faisant, ils contribuent également à la formulation en cours du Plan National d'Adaptation (PNA). -
Stratégie et Plan National d’Adaptation face aux changements climatiques dans le secteur Agricole : SPN2A 2020-2035
Ce présent rapport porte sur la Stratégie et le Plan National d’Adaptation de l’Agriculture face aux changements climatiques (SPN2A) entendent contribuer à l’intégration de l’adaptation aux effets attendus des changements climatiques dans la planification et la mise en œuvre du développement du secteur agricole au Niger. Elle a pour objectif de guider l’opérationnalisation des actions prévues dans ce secteur prioritaire de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), avec pour finalité l’amélioration de la résilience des populations agricoles du Niger face au climat et à d’autres facteurs de risque. -
Adaptation face aux changements climatiques et agriculture intelligente face au climat au Niger
Ce rapport porte sur l'adaptation face aux changements climatiques et l'agriculture intelligente face au climat au Niger. -
Avant-projet de document de politique nationale en matière de changements climatiques (PNLCC)
Ce présent rapport porte sur L'analyse de la situation en matière de changements climatiques, les actions initiées en réponse aux variabilités et changements climatiques , les objectifs et axes de la Politique Nationale en matière de Changements Climatiques (PNCC) et le dispositif institutionnel de mise en œuvre et de suivi-évaluation -
Troisième communication nationale a la conférence des parties de la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques
Ce rapport porte sur la troisieme communication nationale a la conference des parties de la conventioncadre des nations unies sur les changements climatiques -
Plan d'investissement climat pour la région du Sahel - Volume 2 : plan d’investissement climat pour la région du sahel
Ce présent rapport porte sur le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel, qui tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16 novembre 2016 à Marrakech et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). -
Plan d'Investissement Climat pour la Région du Sahel - Programme régional prioritaire (PRP 2018-2020)
Ce présent rapport porte sur le plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel (PIC-RS), -
Plan d'Investissement Climat pour la région du Sahel -- Annexe 3 : plan de suivi - évaluation pour la mise en œuvre du pic-rs (2018-2030)
Ce rapport porte sur le plan de suivi-évaluation pour la mise en œuvre du PIC-RS -
Plan d'investissement climat pour la région du Sahel - Volume 4 : dispositif institutionnel de mise en œuvre
Le présent volume traite du dispositif institutionnel de mise en œuvre du PIC-RS 20182030, ainsi que des différentes parties prenantes qui y contribuent. Il fait partie intégrante du Plan d’Investissement Climat de la Région du Sahel. -
Contribution Prévue Déterminée au niveau National - CPDN (INDC) du Niger
Ce présent rapport porte sur la Contribution Prévue Déterminée au niveau National - CPDN (INDC) » du Niger -
Programme d’action national pour l’adaptation aux changements climatiques
Le présent document élaboré par le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) constitue le Programme d’Action National pour l’Adaptation (PANA) aux effets néfastes des Changements Climatiques (CC). Son élaboration entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Nationale et du Plan d’Action en matière de Changements et Variabilité Climatiques (SN/PACVC) élaborés en avril 2003 et adoptés en mars 2004. Cette Stratégie entre elle dans le cadre du Programme Changements et Variabilité Climatiques, un des six programmes prioritaires du Plan National de l’Environnement pour un Développement Durable (PNEDD). -
Scénarios de changement climatique sur le Niger
Ce rapport a été élaboré dans le cadre du Programme Africain d’Adaptation (PAA) et vise à développer des scénarios de changements climatiques pour le Niger, faire l’évaluation approfondie des risques de changement climatiques et leurs impacts sur les secteurs clés de l’économie (agriculture, élevage, foresterie, pêche, énergie, ressources en eau, santé et zones humides), évaluer les modèles climatiques existants, sortir des projections de précipitations et températures dans un horizon spatiotemporel adéquat et en ressortir les incertitudes. L’étude avait également pour objectif de faire une évaluationdesbesoinseninformationsetdonnéesimportantespourvalideretadapterlessortiesdeces différents modèles climatiques au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur des zones humides au Niger -
Impacts des changements climatiques sur les forets au Niger
Ce présent rapport porte sur les impacts des changements climatiques sur les forets au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’energie au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur de l’energie au niger -
Impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’elevage au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’elevage au Niger -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
Ce rapport porte sur les impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger -
Bâche élevage Niger 2015
Activité principale ou secondaire, l’élevage occupe 87¨% des populations du Niger. Plus de 41millions de tètes toutes espèces confondues soit: 3451 milliards de capital bétail. L’élevage contribue à hauteur de 11% du PIB du pays et 24% au PIB agricole 1er rang des recettes totales d’exportation des produits Agro sylvo pastoraux (22%)
2ème source de revenu d’exportation du pays, juste après les ressources minières. -
Document cadre pour l' amélioration de la résilience de l'élevage face à la variabilité et au changement climatique
au Niger.La variabilité et les changements climatiques (CC) constituent une menace importante pour le développement économique et risquent de compromettre les chances de relever les défis de réduction de la pauvreté. Or, l’intégration des CC au processus de planification du développement représente encore un défi pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara. -
Atlas agroclimatique sur la variabilité et le changement climatique au Niger
Sur la base d’analyse des observations climatiques historiques, d’analyse du climat futur, et de simulations à l’aide de modèles de cultures, cet atlas contient un ensemble de représentations cartographiques, graphiques et tabulaires qui permet de répondre aux questions que posent les citoyens sur les changements climatiques. -
Changement climatique, géomorphologie et inondabilité de la plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey (Niger)
La plaine alluviale du fleuve Niger à Niamey connaît depuis 2010,
des inondations récurrentes qui provoquent des dégâts
socioéconomiques et environnementaux considérables. Des études
antérieures ont montré le rôle des facteurs aggravants comme les
fortes précipitations et la déforestation des versants. L’objectif de cette
étude est de montrer le rôle déterminant de la morphologie du lit
mineur comme facteur de prédisposition dans un contexte de
changement climatique; avec comme hypothèse selon laquelle les
berges convexes ensablées sont les plus vulnérables au risque
d’inondation. La méthodologie a consisté à étudier la pluviométrie de
6 stations, à caractériser la géomorphologie, des levés topographiques
et à cartographier les zones inondables, l’évolution des systèmes
hydrologiques en amont de Niamey. Les résultats montrent que la
convexité des berges surtout en cas de forte sédimentation et la faible
profondeur du lit mineur constituent les facteurs majeurs de
prédisposition au risque d’inondation. -
Etude des pratiques d’élevage des moutons Peulh du Niger : le Peulh blanc et le Peulh bicolore
Les ovins nigériens représentent 28,4% du cheptel national et se rencontrent dans toutes les zones agro-écologiques. Ils occupent une place importante dans la vie socioéconomique et culturelle du pays. Dans une dynamique de meilleure connaissance de cette espèce, une enquête transversale a été conduite dans les régions de Maradi, Tahoua, Tillabéry et Dosso afin d’étudier les pratiques d’élevage des moutons Peulh. Des questionnaires ont été administrés sur les pratiques d’élevages. Au total, cent neuf (109) éleveurs ont été choisis au hasard selon leur disponibilité à collaborer -
Aspects socioculturels et pratiques d’élevage des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger
Au Niger, l’élevage participe à hauteur de 15% au budget des ménages et 25% à la satisfaction des besoins alimentaires des populations nigériennes. Cela place l’élevage comme première activité contribuant à la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans ce pays. En dépit du poids de l’élevage dans l’économie du pays, le système de production reste dominé essentiellement par l’exploitation des parcours naturels tributaires de la pluviométrie. Dans ce contexte, les caprins jouent un rôle important car il s’agit d’une espèce à cycle relativement court, facilement adaptable aux divers changements. -
Caractérisation de la race ovine Balami au Niger par analyse descriptive et multivariée des paramètres morpho-quantitatifs
L’objectif principal visé par cette étude est d’établir les caractéristiques phénotypiques quantitatives du mouton Balami au Niger. Elle a pris pour cible la zone de prédilection de la race, notamment la Région de Maradi (commune d’Azagor, Bermo, Dakoro) et celle de Tahoua (commune de Madaoua). Dix-sept paramètres morpho-biométriques quantitatifs ont été mesurés sur 311 Balamis
appartenant à 99 exploitations sur 10 sites choisis au hasard, en fonction de l’adhésion volontaire des éleveurs. -
Impact de l'élevage de la chèvre rousse de Maradi sur les statuts socio-économiques de la femme rurale au Niger
Au Niger, l’élevage, 2ème source de devises après l’uranium, représente environ 35 % du PIB agricole et contribue au PIB total pour 11 %. La contribution du secteur de l’élevage aux budgets des collectivités est relativement importante (25 à 30 % des apports). Au niveau de l’économie familiale, la part de l’élevage serait d’environ 15 % dans le budget du ménage.
Malgré sa contribution importante à l’économie du pays, des collectivités et des ménages, les productions animales demeurent très traditionnelles dans leur mode de conduite et très extensives dans leurs systèmes d’exploitation. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Impacts des changements climatiques dans le secteur de l’agriculture au Niger
La présente étude qui entre dans le cadre de la mise en œuvre de la composante nationale PAA, porte sur l'évaluation des impacts lies aux changements climatiques pour les secteurs clés du développement économique et social du Niger afin de mieux asseoir les mécanismes adéquats de planification à long terme de I ‘adaptation dans les politiques et stratégies de développement. -
Impacts des changements climatiques sur le sous-secteur de l’élevage au Niger
Pays sahélien aux trois quart désertique, le Niger est concerné à l’instar des autres pays par les préoccupations mondiales relatives à la problématique du changement climatique qui se manifeste essentiellement par la hausse des températures, la modification du niveau et de la variabilité de la pluviométrie, etc. La présente étude porte sur l’évaluation des risques liés aux changements climatiques pour le sous-secteur de l’élevage à l’horizon 2050 et à proposer des stratégies pour y faire face. -
Impacts des changements climatiques dans les secteurs de la faune et de la pêche au Niger
Il apparaît alors que les changements climatiques, notamment les baisses de précipitations devenues récurrentes au Niger, constituent de sérieuses menaces sur les plans socioéconomique et environnemental. La présente étude a été conduite pour i) mieux aider à cerner les impacts des changements climatiques sur les secteurs de la faune et de la pêche, pourvoyeurs importants de revenus, d’emplois, de produits alimentaires, thérapeutiques et conséquemment ii) proposer des stratégies d’adaptation. -
Impacts des changements climatiques sur les forêts au Niger
L’étude porte sur l’évaluation approfondie des risques de changement sur les forêts et mise en place d’un ensemble d’outils d’analyse et de planification à long terme pour gérer les incertitudes du développement économique et social du pays inhérentes aux changements climatiques en mettant l’accent sur un modèle applicable pour les forêts au Niger. -
Adaptation aux changements climatiques
L’homme s’est aventuré depuis plusieurs siècles comme seul maître de la planète, oubliant dans ses démarches, l’équilibre et l’interaction écologique. En effet comme le dit un adage : « Notre ignorance est une indifférence et notre indifférence est un crime ».C’est pourquoi depuis quelques décennies, le Changement climatique représente des menaces sérieuses aux vies, aux moyens d’existence puis accentue la précarité et le sous-développement. Il est marqué par des variations des températures inhabituelles qui affectent de différentes façons les systèmes de production. -
Rapport de mission : participation du Ministère de l'agriculture à la COP21 à Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015
Cet organe, ouvert à la participation de toutes les parties, est composé des représentants du gouvernements, experts dans le domaine du changement climatique -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Rapport de mission
Participation du Ministère de l'Agriculture à la 19éme Conférence des Parties sur le changement climatique A Varsovie (Pologne)
Du 8 au 23 novembre 2013, un cadre de la Direction des Etudes et de la Programmation, représentant le Ministère de l'Agriculture dans la délégation nigérienne, a effectué une mission de travail à Varsovie en Pologne, à l'effet de prendre part à la 19ème Conférence des Parties sur le changement climatique. -
Évaluation des besoins en technologies d’adaptation aux changements climatiques pour les secteurs de l’agriculture et des ressources en eau
Pays enclavé du Sahel Ouest Africain dont le port le plus proche se situe à plus de 1000 km, le Niger s’étend entre la longitude 0°16' et 16° Est, et la latitude 11°1' et 23°17' Nord sur une superficie de 1 267 000 km² dont les trois quarts (3/4) sont désertiques. Il est limité au Nord par l’Algérie et la Libye, au Sud par le Bénin et le Nigeria, à l’Est par le Tchad et à l’Ouest par le Burkina Faso et le Mali. Pour le climat, il est de type tropical sec avec une longue saison sèche de 7 à 9 mois et une courte saison de pluies de 3 à 5 mois sous l’influence de la mousson, masse d’air équatorial humide et de l’harmattan, une masse d’air tropical sec avec son vent desséchant. -
Analyse environnementale et changement climatique dans trois communes d'intervention du PAM au Niger - Rapport global de l’analyse climatique, des services climatiques et des interventions du PAM dans les sites de Karkara, Sahiya, Darey et Toungfini (Niger)
La présente note fait état de l’évolution récente du climat dans la région ouest du Niger et en particulier Darey, Allakaye, Tondikiwindi et Bagaroua, quatre villages suivis par le Programme Alimentaire Mondial (PAM). Il est attendu sur ces villages de mieux comprendre la variabilité du climat, la perception qu’en ont les populations villageoises et comment elles définissent des stratégies pour s’y adapter.
On documente ici deux variables climatiques, la précipitation et la température qui jouent un rôle majeur dans la productivité agricole au Sahel. Les pluies conditionnent le contenu en eau des sols. Un déficit de pluie et/ou un excès de température prolongés peut donc être très préjudiciable pour les rendements. A contrario un excès brutal de précipitations sous l’effet d’orages trop intenses ou des températures maximales trop fortes au-delà des limites physiologiques de résistance des plantes peut conduire à la destruction irréversible des cultures. Ces variables climatiques sont très directement liées aux conditions atmosphériques régionales. Elles subissent donc une forte variabilité liée au fonctionnement intrinsèque de la mousson d’Afrique de l’Ouest, lui-même pouvant être influencé par les conditions atmosphériques globales. Ces variables ont évolué par le passé et continueront d’évoluer dans le futur. -
Développement local, institutions et changement climatique au Niger - Analyse de la situation et recommandations opérationnelles
Ce document fait partie d’une série d’études commissionnées par le Département du Développement Social de la Banque mondiale, dans le cadre du projet ‘Institutions locales et changement climatique’ (Area Based Development and Climate Change/ABDCC), mis en oeuvre grâce au soutien du Programme de Partenariat Pays Bas-Banque Mondiale (BNPP) et le Fond Norvégien et Finlandais pour un développement social et environnemental durable (TFESSD).
L’objectif de base du projet est de comprendre comment les initiatives de développement local peuvent améliorer la capacité d’adaptation et la résistance des acteurs et des groupes communautaires locaux face au changement climatique. -
Risques pluviométriques, source d’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger
Au cours des dernières décennies, le Niger a subi des nombreux aléas climatiques qui ont pour conséquences une diminution de la production agricole et une recrudescence des crises alimentaires et nutritionnelles. L’objectif de cette étude, vise à analyser le lien entre l'insécurité alimentaire nutritionnelle et les risques pluviométriques. La méthodologie utilisée est surtout basée sur des enquêtes (entretiens en groupe et entretiens individuels) dont les populations cibles sont celles des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri. Les résultats relèvent qu’il existe une différence significative entre les précipitations des trois régions. Les résultats, ont aussi, montré que les deux risques pluviométriques sont : les sécheresses et les inondations. Mais, au vu de la population rurale, les sécheresses impactent beaucoup négativement sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle car elles engendrent une diminution de la production céréalière et une augmentation des prix des céréales locaux. La sécheresse contribue fortement au déterminisme de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Niger -
Participation du Ministère de l'Agriculture à la COP21 à Paris (France) du 30 novembre au 12 décembre 2015
La convention cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCCI), adopté en 1992 à Rio de Janeiro, a instituer en son article 7, une conférence des parties appélée COP, sigle de terminologie anglaise (conference of parties) -
Rapport annuel 2019 : Les statistiques du secteur de l'élevage
L'élevage au Niger par la grande diversité d'espèces et races élevées joue un rôle important dans l'économie nationale avec une contribution variant de 11 à 14% du PIB au cours de cette dernière décennie. En 2019, le cheptel est estimé à 50.528.787 têtes toutes espèces confondues soit 19.921.981 UBT pour une valeur du capital estimé à plus de 400 milliards de francs CFA. -
Appui à la sélection, la promotion et le diffusion de la chèvre rousse de Maradi
L'élevage de caprins représente une activité économique de première importance en bordure sahélienne. Le Sud du département de Maradi est à ce titre le berceau de la Chèvre Rousse de Maradi. Cette race se caractérise par une rusticité moyenne à bonne, une excellente prolificité, une bonne production laitière et une exceptionnelle qualité de peau qui lui vaut un label reconnu sur les marchés internationaux.Actuellement, l'élevage de la Chèvre Rousse est en déclin du fait de l'absence de bons boucs reproducteurs en milieu villageois et d'un métissage croissant avec les chèvres sahéliennes. En outre, le mode très extensif de cet élevage ne permet pas l'expression de ses bonnes potentialités productives. -
Changement climatique
Un atelier de lancement du Projet a été organisé le 02 Septembre 1998 dans les locaux du Centre Culturel Oumarou Ganda (CCOG) de Niamey, sous la supervision teclmique de Monsieur Souleymane Diallo ,Coordonnateur Régional des Projets Changements Climatiques, PNUDIFEM , Dakar. L'objectif essentiel visé par cet atelier était de sensibiliser et d'informer les partenaires sur les principaux objectifs et enjeux de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques(CCNUCC) et du Projet en vue d'assurer une participation effective de tous les concernés dans la mise en œuvre de la Convention au plan national en général et du Projet en particulier. Les points clés de certains exposés, le programme de travail de l'atelier, les discours prononcés ainsi que la liste des participants qui ont pris part à l'atelier sont présentés en annexe. -
Farmers’ Perceptions about Climate Change and their Adaptation Strategies: a case Study in the
Fakara Region of NigerInformation about farmers’ perceptions of climate change and their adaptation strategies is needed for developing regional climate change adaptation plans for rural areas. This study was conducted in rural communities in the semi-arid Fakara region of Niger. The objectives were to identify the major effects of climate change and their impacts on the rural communities, adaptation strategies of the rural communities, and difficulties in using natural signs to predict the onset of the rainy season. Data were collected using participatory research tools. Farmers stated that the climate is becoming hotter and drier, and with more variability in rainfall. The major effects of climate change were drought, strong winds and floods. The major impacts were higher mortality of crop plants, insufficient pasture plants, increased parasites, eroded and crusted soils, destruction of habitat, and loss of livestock. -
Association de cultures Acacia senegal - céréales : outil de résilience aux changements climatiques au Niger
La présente étude aborde le diagnostic de l’association cultures/Acacia senegal dans l’ouest du Niger. Elle vise comme objectifs de : (i) déterminer la taille des exploitations agricoles ; (ii) apprécier le rendement des principales cultures en association avec A. senegal ; (iii) analyser les perceptions des paysans de l’association mil/A. senegal dans les exploitations agricoles. Elle a été conduite à travers une enquête semi-structurée dans les localités de Kokoyé (Tera) et Kiki (Makalondi). Il ressort de l’analyse des données collectées que quatre (4) systèmes de cultures sont pratiquées dans les exploitations à savoir la culture pure, la culture associée sans A. senegal, la culture associée avec A. senegal et la jachère avec une superficie moyenne par exploitation respectivement de 1,69 ± 1,77 ha; 5,94 ± 5,25 ha, 3,43 ± 3,10 ha et 1,87 ± 1,48 ha. Le mil, le sorgho, le niébé et le sésame sont les principales spéculations cultivées en association avec A. senegal (37,04 %) avec une superficie moyenne respectivement de 4,56 ± 3,87 ha, 3,02 ± 3,02 ha, 5,05 ± 4,86 ha et 2,99 ± 3,04 ha et une production moyenne respectivement de 588 kg/ha; 702 kg/ha; 24,62 kg/ha et 195,4 kg/ha. Le faible rendement est observé dans la localité de Kokoyé pour toutes les spéculations malgré qu’elle possède la plus grande taille d’exploitation agricole. Cette pratique d’association cultures/A. senegal pourrait être une alternative de substitution des fertilisants minéraux qui sont de plus en plus inaccessible aux ménages pauvres. Mots clés: Association ; Culture ; Acacia senegal ; Production. -
Plan villageois de réduction du risque d’inondation et de sécheresse dans la commune d’Ouro Gueladjo au Niger
Le Niger se trouve actuellement dans une situation de forte vulnérabilité face aux changements et aux risques climatiques. En effet, l’environnement peu favorable qui le caractérise a imposé aux communautés de développer des systèmes de production agricole capables de minimiser les risques conséquents aux aléas climatiques. Les paysans ont accumulé un capital important de connaissances et de stratégies d’adaptation et de gestion des risques pour assurer leur subsistance. Cependant, la plupart de ces stratégies d’adaptation, face au présent changement climatique (CC) et aux impacts conséquents, n’est pas tout à fait adéquate et expose les paysans à des choix qui peuvent impliquer des risques accrus (World Bank 2008). En plus, le CC est en train d’affecter le cycle de l’eau et le processus des crues tant en multipliant les crues soudaines que, dans certaines régions, les crues fluviales (IPCC 2012). -
Programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire (CCAFS)
Résumé des résultats des enquêtes de base niveau ménage : site de Fakara, NigerCe rapport présente les résultats des enquêtes de base conduites au niveau des ménages de sept (7) villages du site de Fakara (Niger) dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire. L’objectif de ces enquêtes était de de collecter toutes les données et informations sur des indicateurs clés de base concernant les ménages notamment les moyens de subsistance, l’agriculture et la gestion des ressources naturelles, les besoins d’information sur le climat et la gestion des risques, et les pratiques d’atténuation et d’adaptation. La population du site pratique l’Islam et est majoritairement active (âge compris entre 5-60 ans). Cependant on observe un faible niveau d’éducation avec environ 58% des ménages ayant un membre avec un niveau primaire. L’agriculture et l’élevage constituent les principales activités économiques de production. La majorité des ménages a accès à au moins 1ha de terre. Les intrants agricoles sont très peu utilisés, essentiellement des engrais. L’agriculture est diversifiée et constitue la source majeure pour la satisfaction des besoins alimentaires des membres des ménages. L’essentiel de la production est destinée à l’autoconsommation, avec un faible pourcentage de produits agricoles et animaux vendus. -
Pratiques et contraintes de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi en milieu rural au Niger
Au Niger, l’élevage caprin occupe une place importante dans l’économie des ménages ruraux. Une étude a été conduite dans la région de Maradi afin de caractériser les pratiques de gestion des élevages des chèvres rousses et analyser leurs contraintes. Ainsi, 180 agro-éleveurs répartis dans 12 villages de la région ont été questionnés. Les thèmes abordés au cours des interviews ont porté sur : les caractéristiques du ménage, les objectifs de production, le mode de conduite des animaux, la gestion de l’alimentation, la santé animale ainsi que les contraintes auxquelles les producteurs font face. Les résultats ont révélé que la majorité (72,8%) des propriétaires des caprins sont des femmes. Les caprins sont élevés en priorité comme épargne pour subvenir aux besoins du ménage. Pendant la saison sèche, plus de la moitié (51%) des éleveurs font recours à l’achat du son de blé pour la complémentation des animaux. -
Patrimoine génétique animale du Niger : Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche au Niger
La chèvre du sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
Fiche technique : patrimoine génétique du Niger - Guide de bonne pratique pour l'élevage de la chèvre du Sahel à robe blanche
La chèvre du Sahel à robe blanche est une race locale endémique, élevée aussi bien pour la viande que pour son lait. Son mode d'élevage est de type semi-nomade qui valorise la race tout en apportant aux familles d'éleveurs une alimentation riche en lait et une épargne durable par la commercialisation des chevreaux élevés. -
L'élevage au Niger
Le Niger a une économie essentiellement basée sur l'agriculture et surtout l'élevage, qui représente plus de 35% du PIB afférent au secteur rural et constitue la seconde recette d'exportation (17,8% en 1992) derrière l'uranium. La valeur du capital-bétail est évalué à 400 milliards de francs CFA. -
Analyse de la réponse pour l’adaptation climatique
Le récent examen stratégique du Programme Alimentaire Mondial (PAM) de l’objectif de Développement durable Faim Zéro désigne le changement climatique comme l’un des facteurs récents de la faim les plus complexes. Pour faire face à cette nouvelle menace pour la sécurité nutritionnelle à l’échelle globale, de nouvelles approches d’élaboration de programme sont nécessaires. Très souvent, les mécanismes de financements internationaux pour la lutte contre le changement climatique ne sont pas accessibles duaux critères spécifiques d’élaboration de programme requis pour accéder à lesdits fonds.
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Contribution Déterminée au niveau National
La Contribution Déterminée au niveau National (CDN) du Niger s’inscrit dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) et de l’Accord de Paris sur le climat. Elle s’aligne aux politiques et stratégies nationales, notamment la SDDCI Niger 2035, le PDES-2017-2021 ainsi que les programmes/projets de gestion durable des ressources naturelles et de l’accès aux services énergétiques modernes pour tous à l’horizon 2030. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Pratiques d’éleveurs et résultats économiques d’élevage dans les exploitations urbaines et périurbaines de Niamey
Cette étude a été conduite afin de caractériser les pratiques d’élevages dans la communauté urbaine de Niamey. Il a été réalisé une enquête transversale à l’issue de laquelle 344 éleveurs ont été enquêtés dans 27 quartiers et 9 villages agricoles. Les résultats ont montré que la pratique d’élevage repose le plus souvent sur la passion (50,19%) et l’héritage (45,65%) respectivement en milieu urbain et périurbain. L’élevage ovin prédomine et l’allotement est quasi inexistant. Les animaux sont majoritairement élevés soit dans des habitats couverts en matériaux provisoires, soit sans habitat. La main d’œuvre utilisée est principalement familiale (86,51%) en milieu urbain et (58,06%) en périurbain. -
Étude morpho-biométrique du mouton soudanais Kababich et du mouton Balami élevés au Centre Secondaire d’Élevage Ovin (CSEO) de Déréki au Niger
Cette étude a été conduite au centre secondaire d’élevages ovins de Déréki sur 217 moutons de race Kababich (importée) et 203 moutons Balami (race locale). L’objectif général est de contribuer à la caractérisation de ces deux races pour leur meilleure gestion. Il s’agit spécifiquement de mener une étude comparative de leurs traits physiques par des mesures corporelles et une évaluation qualitative. Au plan qualitatif, sur 217 Kababich, seulement 25% des animaux ont une robe uniformément blanche, contre 100% pour les 203 Balami. Les Kababich possèdent 19% de couleur fauve tachetée de blanc, 19% de couleur blanche tachetée de fauve, 17% de couleur brun fauve, 7% de couleur fauve clair tachetée de blanc, 4% de couleur blanche tachetée de fauve claire et 9% de couleur fauve pure alors que la couleur fauve est absente chez les Balami. -
Étude Nationale sur le lien entre migration, environnement et changement climatique au Niger
Cette étude de base, vise à générer des données empiriques permettant de contribuer au renforcement des connaissances et des capacités des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux à mieux gérer les questions relatives au nexus MECC mais aussi de permettre aux pouvoirs publics d'adopter des mesures précises pour fournir des solutions adéquates à ces communautés et renforcer leur résilience. -
Programme régional de gestion durable des terres et de renforcement de la résilience des communautés rurales et des écosystèmes aux changements climatiques dans les Etats du Liptako-Gourma Volume III Niger
Face aux effets induits aux populations (notamment socio-économiques) par les sécheresses des années 1972-73, des mesures ont été prises par les autorités en 1976. Ainsi, près de 70 000 ha de la réserve de faune de Tamou ont connu un déclassement partiel pour des besoins d’activités Agricoles.Pour ce faire, des populations en particulier celles du Zarmaganda (Ouallam, Filingué) ainsi que des agents publics (en vue de contribuer à la sécurité alimentaire) ont été réinstallées dans la zone déclassée. Même si la plupart des acteurs initiaux ont regagné leurs zones d’origine après quelques années de production, il reste qu’aujourd’hui, la zone d’Aïnoma reste soumise à une spéculation foncière remarquable (en partie du fait de la démobilisation de ces acteurs initiaux). Cette situation accroit les pressions sur ce qui reste de la réserve de Tamou, d’une superficie actuelle de 77 000 ha, servant plutôt de zone tampon pour le parc national W du Niger. Pour diminuer les pressions sur cette réserve, des actions de conservation ont été réalisées dont la principale entre dans le cadre du PAPE, composante Niger, en direction des zones périphériques du complexe WAP, mais qui apparait insuffisante pour sécuriser les formations naturelles autour de la réserve de Tamou. -
Champ école agro-pastoral pour une agriculture intelligente face au climat
Ce document « Guide Pratique du facilitateur de Champ Ecole Agro-Pastoral pour une Agriculture Intelligente face au Climat » est un aide-mémoire pour les facilitateurs déjà formés à l’approche champ école qui reflète les innovations et évolutions actuelles des champs écoles au Niger. -
Les inondations au Niger 1998-2020
Au Niger, l'augmentation des inondations a été démontrée à l'échelle du pays par Fiorillo et al. (2018) analysant les données officielles collectées par le gouvernement sur les dommages de 1998 à 2017. Concernant les impacts régionaux et sous-régionaux des inondations, les zones Sud-Ouest du pays se sont révélées être les plus exposées aux risques d'inondation. Au cours des 20 dernières années, la littérature scientifique s'est principalement concentrée sur les changements de l'ampleur des inondations du fleuve Niger en essayant de comprendre à la fois les changements en cours dans les caractéristiques hydrologiques et les principaux facteurs déclenchant l'augmentation des inondations dans la région. Cependant, Tiepolo et al. (2016; 2018) ont démontré que le fleuve Niger n'est que une des causes du risque d'inondation, et que la plupart des évènements ne sont pas liés à une dynamique fluviale. -
Perceptions paysannes des aléas climatiques sur la production du riz sur le périmètre irrigué de Saga dans la Vallée du Fleuve Niger
L’objectif général poursuivi est d’analyser la perception des aléas climatiques auprès des exploitants en milieu urbain. Pour ce faire, des entretiens semi-structurés et des enquêtes ont été effectués. Au total 140 exploitants disponible ont été enquêtés. Un critère d’âge de sélection des exploitants variant de 15 à 50 ans a permis de s’assurer que les stratégies développées font suite à une perception effective des changements. L’analyse des données a été faite par le logiciel Access et Excel pour le calcul des paramètres statistiques descriptifs et la réalisation de graphiques. Ces derniers observent l’existence des paramètres climatiques qui interviennent dans leur pratique à 90%. Les résultats de la recherche révèlent que 66 % des exploitants ont un niveau d’instruction assez bas. Face aux aléas climatiques les exploitants mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations qui participent à l’amélioration des rendements. -
Module de formation : Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger
Ce module de formation dont le développement a été financé par le PromAP/GIZ porte sur l’adaptation aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation. Ce document est articulé en 2 chapitres. Un premier chapitre qui retrace l’état des connaissances sur les changements climatiques et leurs impacts et un deuxième chapitre qui expose les principales mesures d’adaptation de la Petite Irrigation aux Changements et à la variabilité Climatiques au Niger. -
Guide du formateur pour le module de formation : Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger
Ce guide du formateur fait partie d'un module de formation qui a pour objectif de décliner des mesures d’adaptation aux effets du changement climatique dans le contexte de la petite irrigation au Niger. -
Fiches techniques relatives aux principales mesures d’adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation au Niger
Ce document est un recueil de fiches techniques relatives aux principales mesures d’adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la petite irrigation au Niger. Il fait partie intégrante du module de formation développé dans le cadre de la SPIN et intitulé "Adaptations aux changements climatiques dans le contexte de la Petite Irrigation au Niger" -
Changements climatiques : impacts, adaptation et atténuation au Niger
Cette étude analyse les généralités sur les changements climatiques, les manifestations dans le monde avec un accent particulier sur le milieu sahélien. Les impacts dans les secteurs socioéconomiques, les mesures d’adaptation et la gestion des risques sont analysés en détail en s’appuyant sur des questions locales (Niger). -
Revue de la littérature sur l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Niger
L'agriculture intelligente face au climat (AIC) est une approche qui aide les personnes gérant les systèmes agricoles à faire face au changement climatique de manière efficace. L'approche de l'AIC vise trois objectifs, à savoir l'augmentation durable de la productivité et des revenus, l'adaptation au changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, lorsque cela est possible. Cela ne signifie pas que chaque pratique appliquée au niveau de chaque endroit doit atteindre ce triple objectif. L'approche de l'AIC vise plutôt à minimiser les contreparties (corrélations négatives) et à promouvoir les synergies en tenant compte de ces objectifs pour éclairer les décisions du niveau local au niveau mondial, à court et à long terme, dans le but d'obtenir des solutions localement acceptables. Au Niger la mise en œuvre du PANA a été l’élément précurseur dans la pratique d’AIC puisqu’ayant permis déjà en 2006 d’identifier les options d’Adaptation. En effet l’arrivée du concept d’AIC a servi de tremplin pour démultiplier et vulgariser les options identifiées lors de l’élaboration du PANA. -
Stratégie de Communication de la PNSP/CCASAN au Niger
De manière spécifique, la PNSP/CCSAN vise à instaurer un dialogue permanent et participatif entre les décideurs, les utilisateurs, les OSC et les scientifiques/chercheurs pour l’application des résultats de la recherche sur les changements climatiques, l’Agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle ; à orienter le Gouvernement dans la prise de décision en matière d’agriculture intelligente face au climat; à développer la synergie entre les cadres de concertation existants dans le domaine des changements climatiques et à renforcer la synergie dans le cadre de la mise en œuvre des trois conventions de Rio et des Stratégies, Plans et Programmes de développement entre autres. -
Analyse des risques climatiques pour l’identification et la pondération des stratégies d’adaptation dans le secteur agricole du Niger
Actuellement, les informations disponibles sur les risques climatiques et leurs impacts concernant le secteur agricole du pays sont limitées. Cette étude a donc pour objectif de fournir une analyse approfondie des risques climatiques accompagnée d’une vaste évaluation de quatre stratégies d’adaptation potentielles pouvant guider les décideurs locaux en matière de planification et de mise en œuvre de l’adaptation au Niger : (1) l’agroforesterie et la régénération naturelle assistée (RNA) des arbres gérée par les fermiers, (2) la gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS), (3) l’irrigation et (4) la gestion améliorée du fourrage pour le bétail. L’évaluation des impacts repose sur : des projections climatiques basées sur deux scénarios d’émissions (SSP3-RCP7.0 et SSP1-RCP2.6), une modélisation hydrologique des variations de la disponibilité en eau, la modélisation et la comparaison des rendements futurs de quatre cultures dominantes (le sorgho, le millet, le maïs et le niébé), ainsi qu’une évaluation de la production animale dans les conditions climatiques à venir. -
Plan national d'adaptation aux changements climatiques
Les impacts des changements climatiques sont observés au niveau mondial, régional, national et local et appellent à une action collective. Pour le Niger, pays en développement, et très vulnérable aux effets néfastes des changements climatiques, la mise en œuvre des actions d’adaptation y compris le renforcement de la coopération internationale s’avère nécessaire. Ainsi, le Gouvernement du Niger s’est engagé dans plusieurs initiatives à travers le Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), organe multisectoriel qui coordonne la mise en œuvre des politiques liées au climat. Depuis 2014, la préparation du Plan National d’Adaptation (PNA) aux changements climatiques a été lancée afin de promouvoir, à moyen et à long termes, l’intégration de l’Adaptation aux Changements Climatiques (ACC) dans les politiques et stratégies de développement du pays afin de réduire la vulnérabilité des secteurs de développement et de renforcer leur résilience. -
Plan de mise en œuvre du cadre national pour les services climatologiques du Niger
Le climat de notre planète change, et ses conséquences auront un impact significatif sur notre environnement et nos modes de vie à moyen et long terme. Il est donc important de changer notre mode de vie notamment à travers une meilleure exploitation de nos atouts pour faire face aux phénomènes météorologiques de plus en plus fluctuants et dangereux. La 3ème Conférence Mondiale sur le Climat qui s’est tenue à Genève en septembre 2009 a lancé le concept de services climatiques en le mettant pour la première fois sur l’agenda des discussions internationales sur le climat. Le terme de services climatiques recouvre de l’information sur le changement climatique et ses effets, la fourniture de données de sorties de modèles climatiques et la conception de produits plus élaborés répondant à une demande sectorielle ou individuelle, etc. Un Cadre mondial a été créé en vue d’organiser efficacement l’acheminement de l’information climatique à tous ceux qui en ont besoin. Il permettra aux producteurs, ainsi qu’aux chercheurs et utilisateurs de collaborer et d’accroître la qualité et le volume de services climatologiques disponibles dans le monde, en particulier dans les pays en développement. Ce document décrit le plan de mise en œuvre de la composante nationale de ce cadre dénommé Cadre National pour les Services Climatologiques (CNSC) du Niger. -
Évaluation sur l'impact de l'initiative pour le Renforcement de Résilience au Sahel (RISE) : Rapport d’enquête de suivie récurrent de 2018-2019
Les objectifs de ce rapport sont (1) de comprendre la gravité et l'évolution des chocs subis par les ménages au cours de la période du RMS ; (2) de documenter les stratégies d'adaptation qu'ils ont utilisées pour y faire face ; (3) d’évaluer leur résistance aux chocs ; et (4) d’explorer comment les capacités de résilience des ménages et le programme RISE à ce jour ont affecté leur résilience. Bien que la résilience elle-même soit une capacité à gérer ou à se remettre des chocs, les capacités de résilience sont un ensemble de conditions, d'attributs ou de compétences qui permettent aux ménages d'atteindre la résilience. -
Réferentiel technico-économique de l'embouche ovine commerciale
L’embouche ovine est une activité prévue par le PRODEX pour booster la production de viande de qualité et compétitive pour répondre à la forte demande nationale, sous régionale et internationale de viande de mouton d’origine nigérienne. Le potentiel est énorme, puisque le Niger compte en 2010 un important cheptel ovin estimé à 10 191 357 têtes en 2008. Cette sous filière apporte énormément à l’économie au regard de la place de choix qu’elle occupe dans les chaînes d’approvisionnement y afférentes savoir : la chaîne d’approvisionnement des moutons sur pied, la chaîne d’approvisionnement de la viande de mouton, la chaîne d’approvisionnement en peaux. -
Pratiques de pêche de poissons et changement climatique sur le fleuve Niger à Niamey, Niger
À Niamey, la pêche occupe une place historique dans l’économie de la ville, l’équilibre alimentaire et nutritionnel des populations à travers l’apport substantiel en protéines animales des poissons. La pêche se pratique sur le fleuve Niger dans les bassins de pêche de Goudel, Gamkallé et Néni Goungou. Elle est affectée aujourd’hui par des aléas climatiques en particulier les fortes chaleurs, l’étiage précoce, l’ensablement, etc. Depuis quelques décennies, les quantités de poissons pêchés ont fortement baissé. Cet article cherche à caractériser les pratiques de la pêche, les changements qui affectent ces pratiques et d’évaluer leurs effets sur les communautés de pêcheurs de Niamey. La méthodologie utilisée dans cette étude combine quantités de poissons pêchés, données hydrologiques du fleuve, climat (température et pluie) et données d’entretiens collectées auprès des pêcheurs, des mareyeuses et les agents de la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA) et professionnels du secteur de l’aquaculture au travers de l’utilisation des logiciels Sphinx Plus et Xlstat. -
Impact des changements climatiques sur la dynamique de
l'habitat potentiel de Balanites aegyptiaca (L.) Del. au NigerLa présente étude a pour objectif de modéliser la distribution potentielle de Balanites aegyptiaca sous l’influence des changements climatiques au Niger. Le principe d’entropie maximale (MaxEnt) a été utilisé pour déterminer les habitats favorables de l’espèce en fonction des variations des conditions climatiques actuelles et futures (horizon 2050). Les données de présence de l’espèce combinées aux données bioclimatiques dérivées de la base de données Worldclim ont permis de générer trois modèles climatiques pour les projections futures (les modèles CCCMA, CSIRO et HadCM3) sous le scénario A2 du GIEC. Les précipitations du trimestre le plus froid (BIO19) et les précipitations de la période la plus humide (BIO13) sont les variables environnementales qui ont plus contribué à la prédiction du modèle. Sous les conditions climatiques actuelles, 67,7% du territoire nigérien est très favorable au développement de Balanites aegyptiaca. Les modèles CCCMA et HadCM3 qui prédisent une augmentation des précipitations à l’horizon 2050 tout comme le modèle CSIRO qui prédit une diminution pour ce même horizon montrent que les habitats très favorables seront convertis en habitats moyennement favorables. -
Paramètres démographiques des troupeaux ovins Peulhs du Niger
Les ovins représentent 26,1% du cheptel national (50 528 782 têtes) en 2019 et jouent un rôle important dans la vie socio-économique et culturelle nigérienne. L’étude a pour objectif d’analyser les paramètres démographiques des Moutons Peulhs nigériens. Ainsi, une enquête transversale portant sur la connaissance des éleveurs, a été réalisée. L’étude menée sur deux périodes de deux années successives auprès de 88 et 100 éleveurs respectivement en 2018 et 2019 a porté sur la structure (distribution des troupeaux par taille, l’inventaire des animaux, % d’animaux par sexe et classe d’âge) et la reproduction du troupeau (le nombre de mis bas, d’avortement, de mort-né, de né vivant), les entrées et les sorties d’animaux lors des douze derniers mois. Les éleveurs enquêtés ont été choisis selon les critères suivants: être un chef de ménage ou son suppléant; avoir un troupeau homogène de Mouton Peulh de taille; et être disponible à répondre aux questions. L’étude a été réalisée dans quatre villages de la commune de Méhanna. -
Guide technique de l'élevage
Dans ce guide, sont identifiés les avantages et inconvénients des méthodes de conservation des terres agricoles applicables selon les conditions naturelles (dont notamment le relief, la nature du sol et les caractéristiques d'écoulement). Le guide inclut également une marche à suivre pour l'application de ces méthodes, ainsi que des exemples concrets. -
Rapport de base sur les priorités et les objectifs nationaux en matière de changements climatiques et sur les initiatives de développement des capacités concernées
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l’accroissement des températures moyennes mondiales de l’atmosphère et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace, et l’élévation du niveau moyen mondial de la mer. Cela est dû principalement à l’augmentation dans l’atmosphère des concentrations des gaz à effet de serre dues aux activités humaines : les augmentations du dioxyde de carbone sont principalement dues à l’utilisation des combustibles fossiles et au changement d’utilisation des terres, tandis que ceux du méthane et du protoxyde d’azote sont principalement dus à l’agriculture. -
Inventaire des connaissances sur la résilience climatique au Niger
Cette étude fait état de l’ensemble de travaux antérieurs et présente les analyses diagnostiques sur les sujets suivants concernant le Niger : (i) évaluation des risques climatiques ; (ii) identification de leurs impacts par secteur vulnérable ; (iii) évaluation des stratégies nationales de développement et la place du risque climatique, (iv) évaluation du paysage institutionnel nigérien afin d’identifier les parties prenantes nationales, leurs rôles et responsabilités, (v) identification des carences et des insuffisances, et (vi) recommandations à l’intention du PPCR pour favoriser l’intégration du risque climatique dans la planification des actions de développement au Niger. -
Évaluation carbone du "Programme d'Action Communautaire - Résilience au Changement climatique" au Niger
Le Niger a lancé le programme d’action communautaire (PAC2) en 2008. Le PAC2 a pour objectif de rendre les communautés rurales mieux à même de concevoir et mettre en œuvre de manière participative des plans de développement, ce qui contribuera à une amélioration des conditions de vie dans les zones rurales. Ce projet collabore avec des institutions nationales chargées de promouvoir la décentralisation et le développement local dans le cadre de la stratégie de développement rural du Niger. -
Évolution récente des extrêmes pluviométriques au Niger (1950-2014)
L’Afrique de l’Ouest est la région du monde qui connait le déficit pluviométrique le plus important. Le Niger, l’un des pays les plus pauvres du monde, est hautement dépendant des variations pluviométriques dans un contexte de réchauffement climatique dont les conséquences semblent être défavorables dans les décennies à venir. Sur base des données pluviométriques quotidiennes de 37 stations nigériennes, cet article analyse l’évolution des précipitations au travers de onze indices entre 1950 et 2014. Après une sévère sécheresse de trois décennies qui est individualisée de 1968 à 1997, il apparait que si un retour à une pluviométrie moyenne annuelle subnormale est observé depuis 1998, il n’en est rien pour d’autres indices vitaux pour le monde rural dépendant de la bonne distribution des précipitations durant la saison des pluies. En effet, les jours secs consécutifs ont considérablement augmenté et les jours humides consécutifs se sont réduits. Il en va de même pour les jours pluvieux. Dans le même temps, la proportion de la précipitation maximale quotidienne dans le total pluviométrique annuel s’est renforcée au fil du temps et la proportion des précipitations intenses dans le total pluviométrique annuel s’est significativement accentuée au cours des deux dernières décennies. -
Stratégie Nationale et du Plan d’Action en matière de Changements et Variabilité Climatiques (SNPACVC) révisée
Dans un pays sahélien comme le Niger où les impacts des risques climatiques constituent des contraintes majeures dans les secteurs clés pour le développement socio-économique, la disponibilité d’une Stratégie Nationale et Plan d’Action en matière de Changements Climatiques (SNPACC) revêt une importance capitale dans le cadre du développement durable. C’est dans cette optique que dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme Africain pour l’adaptation aux Changements Climatiques (PAA), le SE/CNEDD a entrepris la mise à jour de la Stratégie Nationale et le Plan d’Action en matière de Changements et Variabilité Climatiques (SNPACVC) qui a été élaborée en 2003. L’actualisation de cette stratégie permettra de prendre en compte certaines thématiques émergentes notamment la réduction des risques de catastrophes naturelles, la Politique Nationale en matière de Changements Climatiques (PNCC), l’Initiative « les Nigériens Nourrissent les Nigériens » (I3N) et le Plan de Développement Économique et Social 2012-2015 (PDES 2012-2015). -
Plan d'Investissement pour la région du Sahel : volume 2 (PIC-RS 2018-2030) Rapport final
Le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16novembre 2016 à Marrakech, à l’initiative de Sa Majesté, le Roi Mohammed VI du Maroc et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). Il s’agit, pour l’Afrique, de traduire son « ambition de s’inscrire dans un sentier de co-émergence durable, en construisant son propre modèle de développement inclusif et durable, répondant ainsi aux aspirations légitimes des populations africaines et préservant les intérêts des générations futures ». -
Évaluation des besoins en technologies d'atténuation des émissions des gaz à effets de serre
Il est désormais bien établi que les émissions des Gaz à Effet de Serre (GES) provenant des activités humaines sont à l’origine du réchauffement climatique qui affecte l’écosystème planétaire et provoque des variations extrêmes du climat. Les risques du changement climatique représentent ainsi un des plus importants défis du 21ème siècle post-industriel au développement de l’humanité, voire même à l’avenir de la planète. Pour faire face à cette situation, la communauté internationale s’est mobilisée, dès 1992 lors de la conférence de Rio, en adoptant la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), véritable cadre de discussions permanent totalisant 196 parties et auquel 168 pays du monde ont aujourd’hui adhéré. -
Stratégie nationale d’adaptation face aux changements climatiques dans le secteur agricole (SPN2A-2035) : Plan d'Action 2022-2026 Version finale 2023
Ce plan d’action a été élaboré en suivant une démarche concertée et itérative mobilisant une série de rencontres avec les acteurs des institutions et services techniques de l’État, incluant en particulier les Directions des Études et de la Programmation des Ministères sectoriels. La définition des cibles d’activité et le dimensionnement des budgets correspondants ont été alignés sur les stratégies nationales et sectorielles existantes. -
Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux Risques Climatiques (PASEC) : bilan de mise en œuvre
Le Gouvernement du Niger a reçu un crédit IDA de III millions USD pour financer les coûts du Projet d'Appui à l'Agriculture Sensible aux risques Climatiques (P ASEC). L'Accord de financement du Projet a été signé le 21 juin 2016 et mis en vigueur le 30 Novembre 2016. Le PA SEC s'inscrit dans le cadre de l'Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) et ses actions s'inscrivent aussi dans le cadre de la réalisation des objectifs de l'Alliance mondiale pour une agriculture climato-intelligente (Climate Smart Agriculture) dont le Niger est un des membres fondateurs. En effet, l'Alliance vise à adapter les pratiques agricoles, les filières alimentaires et les politiques sociales pour qu'elles prennent en compte les changements climatiques et utilisent de manière efficiente les ressources naturelles. Les objectifs de développement du projet (ODP) proposés sont d'accroître la résilience face aux risques climatiques et d'améliorer la productivité agricole au niveau des communautés ciblées. Le projet aidera aussi à améliorer les capacités du Gouvernement du Niger à répondre promptement et efficacement à toute situation de crise ou d'urgence éligible. -
Implication du secteur privé pour renforcer la résilience de l’agriculture du Niger au changement climatique : évaluation du marché de l’assurance agricole
Dans le cadre de la phase de pré-mise en œuvre de « l’investissement dans le secteur privé pour construire la résilience climatique dans le secteur agricole du Niger », la SFI (société financière internationale) - services consultatifs - a entrepris trois projets d'investissement avec le soutien financier du Fonds climatique d'investissement stratégique (SCF) dans le cadre du programme du PPCR au Niger. Le PPCR se focalise sur le pilotage des interventions dans les pays en développement pour la gestion des risques liés au climat et le renforcement de l'agriculture résiliente au changement climatique. -
Note sur la situation économique : renforcer la résilience financière des éleveurs face à la sécheresse
Cette note sur la situation économique du Niger 2023 s’articule en deux chapitres. Le premier chapitre présente les évolutions économiques et de la pauvreté observées dans le pays en 2022 ainsi que les perspectives de 2023 à 2025. Ce chapitre est suivi d’un résumé des analyses d’impact macroéconomique et de pauvreté pour le Niger dans le rapport CCDR du Sahel (2022). Le chapitre 2 propose une analyse approfondie du potentiel du financement des risques de catastrophe et des instruments d’assurance pour réduire les impacts socio-économiques négatifs des chocs climatiques. -
The causal nexus of Trans-Saharan migration: A political ecology approach
from NigerIncreased Trans-Saharan migration over the past decade has spurred arguments that climate change or generic conditions of poverty drive West Africans to take this risky journey. These diagnoses are made with little empirical investigation of the conditions facing migrants and their families at home. This article reports on mixed-methods research conducted in southwestern Niger within ten communities where Trans-Saharan migration has recently begun, with interviews conducted at community, household and individual scales. Interviews were conducted within 331 households with or without members involved in Trans-Saharan migration. Individual interviews were also conducted with 67 returned Trans-Saharan migrants and 100 community youth who represent potential Trans-Saharan migrants. We find no evidence that new rainfall fluctuations influence the onset of Trans-Saharan migration. Study communities and migrant families within them are not poorer nor more food insecure than other communities or non-migrant families. The sole difference is that migrant families have
more adult men. Interviews with returned Trans-Saharan migrants point to a mix of individual and family motivations for embarking on risky journeys north. A key factor is desperation – driven not by short-term scarcities but by a hopelessness due to life-long experiences of crushing poverty, past periods of recurrent drought, soil impoverishment, and political voicelessness. They go, despite knowing the grave abuses and risks they may face. -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Étude du Sahel : rapport étude pilote Niger
L’étude pilote au Niger sert à préparer un étude, menée sous la responsabilité du CILSS, sur les expériences
réussies en matière de gestion des ressources naturelles au Sahel et leurs impacts sur l’agriculture,
l’environnement et la pauvreté rurale..Cette étude du Sahel part de l’hypothèse de base selon laquelle les
succès enregistrés dans les domaines de l’agriculture et de la GRN au Sahel sont sous-estimés. Un eseconde
hypothèse est que l’impact des réformes politiques et institutionnelles que les pays ont introduites dans la
sous-région n’est pas apprécié à sa juste valeur. Une troisième hypothèse est qu’il y a une sous-estimation des capacités et compétences des communautés de base en matière de coopération et de gestion des questions
liées à l’accès et au contrôle des ressources naturelles. -
Impacts des variations du niveau du lac Tchad sur les activités socio-économiques des pêcheurs de la partie nigérienne
Vaste étendue d’eau située au cœur du Sahel, aux confins de quatre États limitrophes (Tchad, Cameroun, Nigeria, et Niger), le lac Tchad constitue une aire d’activités socio-économiques cruciale dans la région. Cependant, ces activités sont très sensibles à la grande variabilité de la surface en eau du lac, gouvernée par les fluctuations interannuelles de la pluviométrie sur son bassin, affectant significativement les paysages et les ressources naturelles. Dans cette thèse, l’impact de la transition entre une phase humide (1950-1970) et une phase de relative sécheresse (1973-présent) sur les activités en lien avec la ressource halieutique sont étudiées, en considérant plus particulièrement la cuvette nord (partie nigérienne) du lac Tchad. -
L’élevage et les conditions de vie des ménages au Niger : une analyse descriptives de l’enquête sur les conditions de vie des ménages et l'agriculture (ECVMA 2011)
L’étude est basée sur les données de l’Enquête Nationale sur les Conditions de Vie des Ménages et l’Agriculture (ECVMA), réalisée par l’Institut National des Statistiques (INS) entre juin et décembre 2011. L’enquête a été initiée par le Projet sur la mesure des conditions de vie - Enquêtes intégrées sur l'agriculture (LSMS-ISA) de la Banque Mondiale, grâce au financement de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF) par l’intermédiaire du Projet Régional « Améliorer les données sur le secteur de l’élevage en Afrique » (LDIAP). L’UNICEF, le Programme Alimentaire Mondiale et le Projet de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) ont également participé au financement des opérations. L’intégration d’un module sur l’agriculture aux enquêtes sur les conditions de vie des ménages est une initiative récente qui permet d’obtenir des informations détaillées sur un ensemble d’activités agricoles, notamment sur l’élevage qui nous intéresse plus particulièrement dans ce rapport. -
Variabilité climatique au Niger : Impacts potentiels sur la distribution de la végétation
Dans le Sahel ouest-africain et au Niger en particulier, les systèmes d’élevage notamment celui de tradition pastorale, traversent une crise sans précédent. Située dans l’extrême sud-ouest du pays, la région de Dosso est une zone agropastorale où la problématique de la mobilité pastorale se pose avec acuité. C’est ainsi que cette étude se propose d’identifier les différentes formes de contraintes liées à la mobilité pastorale afin de dégager quelques pistes d’actions qui contribueront à sécuriser davantage cette pratique et à atténuer les risques de conflits. L’approche méthodologique intègre à la fois la combinaison des états des connaissances existantes, des enquêtes socioéconomiques à travers un questionnaire, un guide d’entretien et la cartographie.
Depuis 2003, les sites du dispositif national de surveillance environnementale (DNSE) du Niger mis en place par le Réseau d’Observatoire et de Surveillance Écologique à Long Terme (ROSELT) avec l’appui de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) ont permis de collecter et de traiter les données écologiques selon des méthodologies harmonisées favorisant ainsi les comparaisons spatio-temporelles. Les données floristiques et phytoécologiques ont été relevées suivant la méthode phytosociologique de Braun-Blanquet. Les attributs vitaux analysés se rapportent à la diversité spécifique, la diversité alpha, l’équirépartition, les types biologiques et phytogéographiques et la phytomasse herbacée. À l’échelle du dispositif, l’analyse a montré que la diversité spécifique, la diversité alpha et la phytomasse sont plus importantes dans les biotopes peu perturbés des bioclimats nord soudanien et sud sahélien marqués par une pluviométrie relativement favorable. Dans les bioclimats nord sahélien et saharien, la topographie peut jouer localement un rôle prépondérant dans la redistribution de cette phytodiversité. Sur l’ensemble du dispositif, la distribution des types biologiques montre une dominance des thérophytes dans tous les bioclimats (56,8±11%). Les espèces pérennes viennent en seconde position et déterminent 26,5±7,3%, avec des valeurs supérieures pour les biotopes du bioclimat nord soudanien. -
La pratique de l’embouche ovine : un choix de rations alimentaires
Cette note d’information présente, d’une manière générale, la pratique de l’embouche au Niger. L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a travaillé sur un projet d’amélioration de l’alimentation des animaux avec l’appui du PPAAO. Pour réussir l’embouche, il y a un certain nombre de facteurs à prendre en compte. -
Adaptation de l'agriculture au changement climatique au Sahel : profils agronomiques de quinze cultures dominantes au Sahel
Le présent document fait partie d’une série d’études publiées par le projet Résilience africaine et latino-américaine au changement climatique (ARCC) visant à répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre des études ARCC pour l’Afrique de l’Ouest, le présent document fait partie de la sous-série portant sur l’Adaptation de l’agriculture au changement climatique dans le Sahel. L’ARCC a également produit une sous-série sur le Changement climatique et les ressources en eau d’Afrique de l’Ouest, le Changement climatique et les conflits en Afrique de l’Ouest et le Changement climatique au Mali. -
Rapport de session d'écoute dans les villages et auprès des leaders dans les régions sahéliennes du Niger, du Burkina Faso et du Mali
Dans le cadre du Programme de Renforcement de la Résilience et d’Adaptation aux Extrêmes Climatiques et Désastres (Building Resilience and Adaptation to Climate Extremes and Disasters -BRACED- Programme) de l’Agence de Coopération Britannique (DFID), CRS en tant que chef de file d’un consortium, avait soumis en novembre 2013 une note conceptuelle pour le projet SUR1M (Scaling Up Resilience for 1 Million people), un projet se proposant de couvrir 30 communes situées dans le bassin versant du fleuve Niger, en zone du Sahel. Treize de ces communes sont situées au Niger, dix au Burkina et 7 au Mali. La note ayant été approuvée en décembre 2013, CRS a lancé une enquête en mars 2014 pour recueillir les points de vue des bénéficiaires potentiels du projet et des leaders des communes ciblées. -
Impacts potentiels du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho cultivés dans les communes rurales au Niger
Le changement climatique constitue une menace majeure pour les populations de l’Afrique de l’Ouest, en général et du sahel, en particulier. Le Niger est, pleinement, concerné par cette situation qui se traduit par une grande variabilité pluviométrique et une forte récurrence de sècheresses depuis les années 1970s. Cette étude analyse l’impact du changement climatique sur les rendements du mil et du sorgho dans les Communes rurales de Balleyara, Dan Issa, Dogo, Harikanassou, Illéla, Magaria et Mokko, au Niger. Deux variétés de mil (HKP et SOMNO) et une de sorgho (Caudatum) ont été testées.