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Analyse des risques climatiques pour l’identification et la pondération des stratégies d’adaptation dans le secteur agricole du Niger
Actuellement, les informations disponibles sur les risques climatiques et leurs impacts concernant le secteur agricole du pays sont limitées. Cette étude a donc pour objectif de fournir une analyse approfondie des risques climatiques accompagnée d’une vaste évaluation de quatre stratégies d’adaptation potentielles pouvant guider les décideurs locaux en matière de planification et de mise en œuvre de l’adaptation au Niger : (1) l’agroforesterie et la régénération naturelle assistée (RNA) des arbres gérée par les fermiers, (2) la gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS), (3) l’irrigation et (4) la gestion améliorée du fourrage pour le bétail. L’évaluation des impacts repose sur : des projections climatiques basées sur deux scénarios d’émissions (SSP3-RCP7.0 et SSP1-RCP2.6), une modélisation hydrologique des variations de la disponibilité en eau, la modélisation et la comparaison des rendements futurs de quatre cultures dominantes (le sorgho, le millet, le maïs et le niébé), ainsi qu’une évaluation de la production animale dans les conditions climatiques à venir. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : fiche sur la patate douce
SUSTLIVES (SUSTaining and improving local crop patrimony in Burkina Faso and Niger for better LIVes and EcoSystems) est un projet financé par l’Union Européenne dont l’objectif est de favoriser la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables et résilients aux changements climatiques au Burkina Faso et au Niger à travers la mise en valeur du patrimoine des cultures locales et de leurs chaînes de valeur. SUSTLIVES s’appuie sur une analyse approfondie des caractéristiques socio-économiques et agro-environnementales du Niger et du Burkina Faso, où l’on propose une approche globale pour protéger et renforcer l’agro-biodiversité ainsi qu’une démarche participative et inclusive, sensible au genre et à l’âge. L’objectif spécifique de SUSTLIVES est de renforcer les capacités de recherche et d’innovation des acteurs sur les chaînes de valeur des cultures négligées et sous-utilisées (NUS – Neglected and Underutilised Species) au Burkina Faso et au Niger. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur l'oseille de Guinée
La roselle (Hibiscus sabdariffa L.)1 est une espèce de plante à fleurs du genre Hibiscus originaire d'Afrique, plus probablement d'Afrique de l'Ouest. Au 16e et au début du 17e siècle, la roselle s'est déjà répandue dans les Indes occidentales et en Asie, respectivement, où elle s'est depuis naturalisée dans de nombreux endroits. Aujourd'hui, la roselle est largement cultivée en Australie, au Brésil, aux Caraïbes, en Amérique centrale, en Floride, à Hawaï, en Inde et aux Philippines (Mahadevan et al. 2009). Au Soudan et dans d'autres pays arabes, la roselle est appelée « Karkade » (Mohamed et al. 2012). Hibiscus sabdariffa est une plante herbacée annuelle de la famille des Malvaceae (Famille des Malvacées ou de l'Hibiscus). -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : fiche sur le moringa
Le moringa est l'un des arbres vivaces à croissance rapide, à feuilles caduques de taille moyenne d'environ 10 m à 12 m de hauteur. L'écorce a une couleur gris blanchâtre et est entourée de liège épais. Les jeunes tiges ont une écorce violacée ou blanc verdâtre. Les fleurs sont blanc crème jaunâtre et odorantes. Le fruit mûr est une capsule pendante de 20 à 45 cm contenant 15 à 20 graines globuleuses brun foncé de 1 à 1,2 cm de diamètre (voir Mallenakuppe et al. 2019). -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur le gombo
Le gombo (Abelmoschus esculentus) est une herbe largement cultivée pour ses fruits qui sont consommés comme des légumes. Abelmoschus esculentus (2n = 130) est probablement un amphidiploïde (allotetraploïde), dérivé de A. tuberculatus (2n = 58), une espèce sauvage de l'Inde, et une espèce encore inconnue avec 2n = 72 chromosomes.Une autre espèce de gombo comestible se trouve dans les régions humides de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Décrit à l'origine comme une variété botanique (Hibiscus manihot L. var. caillei A. Chev.), il a été reconnu comme une espèce distincte (Abelmoschus caillei (A. Chev.) Stevels). Il n'y a pas de différences apparentes d'utilisation entre le gombo ordinaire (A. esculentus) et le gombo d'Afrique de l'Ouest (A. caillei), c'est pourquoi ils sont souvent mis dans le même groupe. Morphologiquement, le gombo ouest-africain diffère à plusieurs égards, mais son épicalice offre les meilleures caractéristiques discriminantes avec 5-10 segments ovales libres, 10-35 mm x 4-13 mm. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiches sur la Bambara, Vouandzou (Vigna subterranea)
Le pois bambara [Vigna subterranea (L.) Verdc.] est une légumineuse à grains de la famille des Papillionacées cultivée principalement par les agriculteurs en Afrique sub-saharienne. Il est originaire d'Afrique précisément du nord-est du Nigeria et du nord du Cameroun. Les noms communs sont l'arachide bambara, la noix bambara, le haricot bambara, le goober du Congo, le pois de terre, le haricot moulu ou l'arachide de porc (voir Kambou et al. 2020). C'est la troisième légumineuse la plus importante en Afrique semi-aride après l'arachide (Arachishypogaea) et le niébé (Vignaunguiculata). La noix de bambara est une légumineuse importante au Burkina Faso où elle occupe la deuxième place économique après le niébé. L'arachide bambara est aussi appelée pois de terre, haricot jugo ou haricot nyimo1. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur la Cassava
Le manioc appartient à la famille des Euphorbiacées, qui compte environ 7200 espèces, caractérisées par le développement notable de vaisseaux lactifères, eux-mêmes constitués de cellules sécrétrices appelées lactifères. Celles-ci produisent la sécrétion laiteuse, ou « latex », qui caractérise les plantes de cette famille. Un genre très important de cette famille est Manihot, auquel appartient le manioc. Le genre Manihot n'est originaire que des Amériques, avec des espèces réparties du sud-ouest des États-Unis à l'Argentine. Bien que toutes les espèces du genre puissent se croiser entre elles, des données suggèrent que, dans la nature, elles sont isolées sur le plan de la reproduction. Environ 98 espèces ont été décrites comme appartenant à ce genre, dont seul le manioc (Manihot esculenta Crantz) a une importance économique et est cultivé. Il existe peut-être plus de 100 noms communs pour cette espèce, en raison de sa diffusion dans le monde tropical par les premiers commerçants (Ceballos & de la Cruz, 2012). Le manioc est un diploïde fonctionnel (2n = 2x = 36). Certaines parties du génome peuvent être dupliquées et, par conséquent, le manioc peut en fait être un allotétraploïde segmentaire (Ceballos & de la Cruz, 2012). -
Revue annuelle de mise en œuvre du PROMAP III : état d'avancement du programme et niveau de mise en œuvre du plan annuel de travail
La présente revue donne un aperçu du bilan de mise en œuvre du Plan Annuel de Travail (PAT) du PromAP au titre de l’année 2020. C’est un exercice annuel obligatoire au PromAP qui permet d’apprécier le niveau de mise en œuvre des activités du PAT 2020 en particulier à travers les résultats atteints et in extenso le niveau global d’atteinte des indicateurs des différents outputs. Il permet également d’apprécier les changements induits au niveau des partenaires de mise en œuvre aussi bien au niveau national que dans les trois régions d’intervention. La revue fait partie intégrante du système de suivi-évaluation du PromAP. Elle permet de simplifier le processus de planification de l’année suivante en fournissant des données et autres analyses utiles sur le niveau d’atteinte des résultats intermédiaires et des indicateurs d’effets. -
Revue annuelle de mise en œuvre du du PromAP - 2021 : état d'avancement du programme et niveau de mise en œuvre du plan annuel de travail 2021
La présente revue donne un aperçu du bilan de mise en œuvre du Plan Annuel de Travail (PAT) du PromAP au titre de l’année 2021. C’est un exercice annuel obligatoire au PromAP qui permet d’apprécier le niveau de mise en œuvre des activités du PAT 2021, à travers les résultats atteints, et in extenso le niveau global d’atteinte des indicateurs des différents outputs. Il permet également d’apprécier les changements induits au niveau des partenaires de mise en œuvre aussi bien au niveau national qu’au niveau des trois régions d’intervention. -
Revue annuelle de mise en œuvre du PromAP Etat d’avancement du programme et niveau de mise en œuvre du plan annuel de travail 2019
La présente revue donne un aperçu du bilan de mise en œuvre du Plan Annuel de Travail (PAT) du PromAP au titre de l’année 2019. C’est un exercice annuel au PromAP permettant d’apprécier d’une part le niveau de mise en œuvre des activités du PAT de manière globale et d’autre part, apprécier les changements induits par les interventions du programme dans l’amélioration des conditions de vie des exploitants de la PI à travers la mise en valeur durable du potentiel irrigable par les populations rurales touchées par le PromAP dans les trois régions d’intervention. -
Bonnes pratiques de conservation des eaux et des sols
La présente étude a pour but de présenter les bonnes pratiques en matière de conservation des eaux et des sols (CES) et de défense et restauration des sols (DRS) du point de vue de leur contribution à la réduction de la vulnérabilité des populations et à l’accroissement de la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux1. Elle a été réalisée à la suite à une initiative du groupe de travail Gouvernance des ressources naturelles du réseau sectoriel de développement rural en Afrique (Sector Network Rural Development Africa - SNRD) et a été financée par différents projets sectoriels2 de la GIZ. -
Changement climatique et intrants agricoles en Afrique avec un accent particulier sur les variétés tolérantes à la sécheresse
Les changements climatiques expriment toute évolution du climat dans le temps, qu’elle soit due à la variabilité naturelle ou aux actions humaines. Les changements climatiques ont donc des impacts sur la température, les précipitations, les sécheresses, les inondations, les élévations du niveau de la mer qui ont des conséquences sur la Sécurité alimentaire ; l’approvisionnement en eau et sur la Santé humaine. L’Afrique, qui n’émet que 4% en équivalent CO2 de gaz à effet de serre, est gravement touchée par le phénomène de changement climatique. En effet, les travaux du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, indiquent que les changements climatiques engendreront des risques de chute des rendements de l’agriculture pluviale de l’ordre de 50% d’ici 2020 et une augmentation des superficies arides et semi-arides de 5 à 8% d’ici 2020. L’agriculture ouest-africaine généralement pluviale, demeure donc très sensible aux mauvaises conditions météorologiques, qui provoquent des baisses de production alimentaire et engendre régulièrement des crises alimentaires. -
Rapport de l’Atelier de lancement au Niger du Projet « Des Arbres pour Reverdir l’Afrique »
L’atelier de lancement du Projet Des Arbres pour Reverdir l’Afrique a permis de rassembler les acteurs clefs du domaine d’utilisation des sols, portant sur le partage des éléments du cadre logique du projet, les problématiques, itinéraires et réflexions relatives en Gestion Durable des Terres (GDT). Le but visé à long terme, par le projet, est d’inverser le processus de la dégradation des terres en Afrique par l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie. L’objectif de lancement de l’atelier a été d’une part, de communiquer et partager les informations et les connaissances sur le projet ; et d’autre part, de favoriser l’évaluation économique neutre de la GDT ainsi que le renforcement des capacités en vue de conduire des actions éclairées et concertées. -
SUSTLIVES : Coordination et alignement avec DeSIRA et sur la planification et les priorités de l’Union Européenne
Le projet SUSTLIVES a délimité son champ d’intervention (à travers le choix des NUS et des sites) durant la première année et, sur cette base, durant la deuxième année il a, d’un côté, renforcé le dialogue stratégique entamé, notamment avec le CIRAD et le Roppa (Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest), et, de l’autre, approfondi la collaboration opérationnelle avec d’autres acteurs, comme le CGIAR (Consultative Group for International Agricultural Research) et l’Agence Espagnole de Coopération au Développement (AECID) dans le cadre d’initiatives déjà identifiées.