Recherche
3 items
-
Le projet africain de Grande Muraille Verte : quels conseils les scientifiques peuvent-ils apporter ?
L’initiative africaine sur la Grande Muraille Verte a rouvert le débat sur ce concept, sa signification dans le cadre de la lutte contre la désertification (LCD), son efficacité, son coût. Partant de connaissances fragmentaires et parfois anciennes sur les expériences passées, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et les médias se sont interrogés et ont émis publiquement critiques et questions. En tant que chercheurs spécialistes de ces régions, nous ne pouvions pas rester indifférents au débat. Ce dossier tente de répondre à certaines interrogations à partir des connaissances disponibles. Dans ce contexte, les scientifiques et la société civile se sont mobilisés dans les années 70‐80 en menant des projets et programmes d’appui au développement (reforestation, fixation des aires sableuses, récupération des sols dégradés, stockage et usage de l’eau…). Les succès n’ont pas toujours été au rendez‐vous. Mais les enseignements tirés ont permis de mieux cerner la complexité écologique, technique et sociale de la question de la désertification. Grâce à cette accumulation d’expériences, nous bénéficions aujourd’hui de connaissances scientifiques et techniques solides à la fois en sciences agronomiques, en sciences naturelles et en sciences sociales et économiques qui permettent de mieux orienter les décisions d’aménagements et de gestion durable des territoires. -
Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les périmètres rizicoles irrigués de Toula et de Bonféba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. -
Analyse de la variabilité des rendements du riz selon les variétés et les pratiques culturales : cas des périmètres irrigués de Toula, Bonféba et de Diomana au Niger
La riziculture (Oryza sativa L.) est une activité très importante au Niger pour sa contribution à l’amélioration dela sécurité alimentaire et des revenus des populations. Cependant, malgré l’existence de plusieurs potentialités(potentiel irrigable, création de plusieurs périmètres irrigués), les nigériens continuent à être dépendants du riz en provenance de l’extérieur . Parmi les difficultés que rencontre la production rizicole, la principale reste la stagnation des rendements. C’est pour comprendre les causes qui sont à la base de cette stagnation que cette étude a été menée. L ’objectif principal visé est de déterminer les facteurs induisant les écarts de rendements entre les variétés de riz selon les pratiques culturales des producteurs.