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Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.
Arbuste plus souvent buissonnant par rejet de souche, de la famille des Fabaccae, Piliostigma recticulatum peut atteindre 10 m de hauteur. Les feuilles coriaces fortement bilobées avec nervure palmées sont alterne. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Inventaire et gestion des plantes médicinales dans quatre localités du Niger
La présente étude, a pour objectif de recenser les plantes médicinales, de réunir le maximum d’informations concernant les usages thérapeutiques pratiqués par la population et enfin de déterminer l’impact des prélèvements des différents organes sur la survie des plantes. Méthodologie et résultats :Une enquête ethnobotanique a été conduite dans quatre communes du Niger. L’étude a montré que 110 espèces relevant de 89 genres et de 47 familles sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les principales familles recensées sont les Fabaceae, les Combretaceae, les Euphorbiaceae, les Anarcadiaceae et les Rubiaceae, avec respectivement, 26,6, 5, 5 et 4 espèces. Les fragments ou organes les plus utilisés sont les feuilles,les écorces et les racines. -
Impacts des banquettes et demi-lunes forestières sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale spontanée dans l’Ouest nigérien
Les techniques de banquettes et demi-lunes forestières associées aux plantations d’espèces ligneuses sont couramment utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées. Pour évaluer les impacts de ces ouvrages antiérosifs sur les caractéristiques physico-chimiques du sol et la diversité végétale, une étude expérimentale a été conduite dans la commune rurale de Simiri sur un site de plateau aménagé avec des banquettes forestières et un site de glacis avec des demi-lunes forestières. Une zone témoin non aménagée a été considérée pour chaque site en restauration. L’humidité du sol au niveau des ouvrages a été régulièrement enregistrée durant 30 mois. Des échantillons de sols sous houppier des plants plantés ont été prélevés puis analysés au laboratoire. Un inventaire floristique des espèces spontanées a été réalisé sur les sites en restauration et les zones témoins. Enfin, la biomasse herbacée a été évaluée. Il ressort de cette expérimentation que les banquettes et demi-lunes forestières améliorent significativement l’humidité et la texture du sol ainsi que le carbone organique sous houppier des plants plantés. Ces conditions ont permis le développement d’une diversité végétale spontanée. Ces résultats mettent en évidence l’efficacité des banquettes et demi-lunes forestières dans la restauration des terres dégradées de plateaux et de glacis. -
Impacts d’une technique de restauration de terre
dégradée sur la survie et la croissance des plants de
quatre espèces de Combretaceae en zone Sahélienne du Nigerbanquettes sylvopastorales constituent l’une des techniques les plus utilisées au Niger pour restaurer les terres dégradées de plateaux. La présente expérimentation a été réalisée sur un plateau dégradé de Simiri dans l’Ouest nigérien où des banquettes sylvopastorales ont été installées. L’objectif est d’évaluer la survie et la croissance des plants de quatre essences locales de Combretaceae, Combretum glutinosum, Combretum micranthum, Combretum nigricans et Guiera senegalensis. Les méthodes utilisées ont consisté d’abord à délimiter un espace sur le plateau dégradé où 40 banquettes sont confectionnées et un autre espace sans banquette pour servir de témoin. Dans les banquettes, 200 plants de chaque espèce ont été plantés à raison de 20 plants/banquette.