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Capitalisation d’expériences sur le développement de la petite irrigation privée pour des productions à haute valeur ajoutée en Afrique de l’Ouest.
En Afrique de l'Ouest les forages manuels sont pratiqués depuis de nombreuses décennies. Depuis les années 1960, Richard Koegel, de la FAO, en a introduit le concept au Niger. Par la suite, dans les années 1970 et 1980, vont se succéder au Niger et Nigeria, des expériences sur le développement de méthodes de forage manuel à faible coût. Ces techniques de forage vont prendre leur essor dans les années dans les années 1990 au Niger. -
Mémento technique et économique du maraîchage à Kimwenza (Kinshasa)
Ce mémento comprend un référentiel technique et économique pour la conduite du maraîchage à Kimwenza -
Production et transformation du moringa
Ce guide porte sur la production et transformation du moringa -
Accompagner les paysans sahéliens dans la prise de risque d’une reconversion agroécologique
La présente contribution a été réalisée dans le cadre d’une cinquième et dernière année d’études à l’Institut d’Études Politiques de Lyon. Elle vient clore la participation au master « Globalisation et Gouvernance » proposé par cet établissement, mais également à un stage longue durée effectué auprès des associations Agroécologie & Solidarité avec les Peuples du Sahel et Terre & Humanisme PESI -
Guide technique sur les nuisibles de la banane plantain, le maïs, le manioc et la tomate.
Une bonne connaissance des nuisibles des cultures est nécessaire pour permettre une meilleure gestion de leurs effets néfastes. La maîtrise des nuisibles nécessite par ailleurs la mise en place d’une stratégie de protection
intégrée et d’utilisation rationnelle des pesticides, afin de préserver l’environnement et de réduire les cas d’intoxication des utilisateurs et des consommateurs. -
Vivre et se nourrir de la forêt en Afrique centrale
Ce livre nous emmène au coeur des zones de forêts denses et sahéliennes de l’Afrique centrale, un écosystème précieux et essentiel à la vie quotidienne de ses habitants, représentant l’un des trois principaux ensembles boisés tropicaux de la planète. Dix pays (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad) abritent ces forêts et savanes, riches d’importantes ressources naturelles. Ils ont en commun une longue histoire liée à la colonisation, suivie d’une expérience de coopération multiforme depuis les indépendances qui évolue incontestablement vers une intégration économique et monétaire. -
Débuter en apiculture
Ce manuel a été conçu comme support de formation de débutant apicole. Il est le premier d’une série de trois manuels de notre programme de formation "pas à pas". Cette méthode est le fruit de trois écoles d’apiculture dont Abeille - Fleurs et Homme (A-FH, Ngaoundéré, 1999), Apiculteurs du Cameroun (APICAM, Yaoundé, 2001) et Apiculture – Formation - Coopération (AFOCO, La Louvière, 2005) et d’une passion enfin dévoilée pour les abeilles. -
Manuel de gestion intégrée de la fertilité du sol
La Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols, communément appelée GIFS, est présentée dans ce manuel comme un facteur clé d’amélioration de la faible productivité des sols et des cultures en Afrique, surtout pour les principales cultures vivrières de base, à savoir : le maïs, les haricots, le riz, le manioc, les bananes, le sorgho, le mil et les autres cultures. Dans ce contexte, la GIFS est définie comme étant un ensemble de pratiques de gestion de la fertilité du sol, y compris l’utilisation intégrée d’engrais minéraux, d’intrants organiques et de germoplasmes améliorés, combinée avec les connaissances sur la façon d’adapter ces pratiques aux conditions locales, en vue d’optimiser l’utilisation agronomique efficace des nutriments appliqués et par conséquent l’accroissement du rendement des cultures. Dans cette définition, tous les intrants doivent être gérés suivant des principes agronomiques et économiques rationnels. La GIFS ne peut pas réussir si elle n’est pas appuyée par les gouvernements, responsables des importations d’engrais ; par un service de vulgarisation efficace, essentiel pour apporter la technologie aux agriculteurs; ainsi que par un secteur privé d’agro-distributeurs dynamiques, apte à garantir la disponibilité et la distribution efficace des engrais et des semences -
Guide pratique du maraicher agroécologique de Brazzaville
Recettes de biopesticides, biofertilisants, et autres bio-préparations réalisées par des maraichers de la ceinture verte de Brazzaville. -
Plan d'action décennal de Yaoundé de lutte contre la pauvreté par la promotion de l'entrepreneuriat coopératif en Afrique
L'analyse analyse des conditions d'émergences et de l'environnement actuel du mouvement coopératif africain permet de constater des dysfonctionnements qui continuent d’hypothèque l'avenir de ce mouvement au moment ou les défis du développement économique et social requièrent encore plus d'effort de performances de la part des entreprises quelles que soient leurs formes. -
2em Forum des parties prenantes du secteur des engrais en Afrique de l'Ouest du 18 au 20 Mai 2016 A NAF conférence centre, Abuja, Nigéria.
Le deuxième Forum des parties prenantes de l'engrais en Afrique de l'Ouest, organisé du 18 au 20 Mai 2016 à l'auditorium du Centre de Conférence des Forces Aérienne Nigérianes (NAF Conference Centre) à Abuja, a regroupé les administrations, les utilisateurs d'engrais,les fabricants et les distributaires d'engrais de la région Ouest africain et d'autres intervenants dans le secteur des autres régions du continents du monde. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Stratégie de développement et plan d'action pour la promotion de la foresterie urbaine et périurbaine de la ville de Bangui
La ville de Bangui fait face à un problème de de développement lié à l''aménagement des ressources naturelles de son territoire avec des conséquences graves sur les conditions de bien-être de sa population, tant au niveau de son alimentation que de son appauvrissement économique. -
Stratégie et plan d'actions de mise en œuvre de l'initiative Grande Muraille Verte au Cameroun
Le présent document de stratégie est une synthèse des consultations avec les acteurs impliqués dans la lutte contre la désertification, les changements climatiques et la conservation de la biodiversité ainsi que des bénéficiaires potentiels. -
Techniques d'animation
Les formateurs sont souvent qualifiés d'animateurs. Animer signifie "stimuler", un animateur est donc quelqu'un qui stimule les discussions, échange de vues et participe activement à l'apprentissage. -
Manuel de culture des agrumes
Les agrumes représentent le groupe de fruits le plus cultivé au niveau mondial. Ils sont essentiellement cultivés pour leurs fruits destinés à la consommation en frais ou à la transformation : extraction du jus principalement (oranges, pomelos, mandarines, citrons). La richesse en vitamines A, B et C, la teneur en jus et en fibres équilibrent la ration alimentaire de base. On peut également élaborer des confitures ou des fruits confits à partir des fruits. Dans les régions les plus arides, les agrumes (souvent des citrons) sont séchés pour être conservés avant d’accommoder les plats cuisinés. Les fleurs et feuilles des variétés les plus aromatiques sont distillées et les huiles essentielles utilisées par l’industrie de la parfumerie. Les tourteaux, sous produits de la transformation, peuvent être utilisés en alimentation animale. Les agrumes sont originaires du Sud-Est asiatique. Leur diversification a eu lieu dans une vaste zone comprenant les piémonts de l’Himalaya, la Birmanie, l’Indonésie, la péninsule Indochinoise, le sud de la Chine. Les conditions climatiques y sont variées, allant du tropical humide à des climats plus contrastés avec une saison fraîche marquée. -
Manuel de culture de l' ail
C’est une plante vivace de la famille des Liliacées -Légume bulbeux. 10 têtes d'ail pèsent en moyenne un demi-kilo (500 gr). Chacune se compose d'une dizaine de caïeux bons à planter. Il faut prévoir une cinquantaine de caïeux, soit 5 têtes d'ail, afin de planter un mètre carré (1 m2). Le cycle de la culture d'ail est d'environ 5 mois. La durée varie en fonction de la date de plantation et des conditions climatiques. -
Manuel de culture des ananas
L’ananas (Ananas comosus) est une plante herbacée, appartenant à la famille des Broméliacées. L’ananas est originaire d'Amérique du sud. Il est présent naturellement dans tout le bassin amazonien, transporté par les indiens aux Antilles, puis par les colons, on le trouve dans toute la zone intertropicale. On dénombre près de 2000 espèces et tous les types cultivés appartiennent au genre ananas. On a répertorié 5 groupes distincts: Cayenne, Spanish, Queen, Pernambouco et Péroléra. De tous les cultivars exploités dans le monde, le "Cayenne Lisse" est le plus représenté dans les plantations commerciales. -
Mémento technique et économique du maraichage à Kimwenza (Kinshasa) : pratiques agricoles et fiches cultures
La production des plants sains et robustes en pépinière maraîchère constitue la première clé de la réussite d’une culture. Il est donc judicieux de placer les plants dans un environnement sain du semis au repiquage. A cet effet la pépinière surélevée (dite « sur table » ou « sur pilotis ») est la plus indiquée, particulièrement en saison des pluies. -
Estimation des bilans fourragers dans la région du Sahel d’Afrique de l’Ouest et Centrale
Un bilan fourrager évalue les ressources en aliments pour animaux, y compris les fourrages, et les compare aux besoins des animaux d’élevage. Ces ressources comprennent la masse fourragère - ou biomasse - pâturée ou broutée par les animaux (par exemple, l’herbe des pâturages et des parcours), ainsi que les résidus et sous-produits de la production et transformation des cultures (par exemple, pailles, son, tourteaux d’oléagineux ou mélasse), mais également les denrées pour animaux conservées et stockées par les éleveurs, avant l’hiver dans les zones à climat tempéré et avant la saison sèche dans la région sahélienne. -
Quelle contribution du Cirad à une Grande Muraille Verte revisitée?
La Grande muraille verte (GMV) est un programme africain d’envergure de lutte contre la dégradation des terres et la désertification lancé en 2007 par l’Union africaine. Le récent bilan de la décennie d’actions 2011-2020 a permis de baliser et cerner de nouvelles approches opérationnelles et axes stratégiques majeurs pour une plus grande efficacité. Il a donné lieu à un Plan d’investissements prioritaires décennal 2021-2030 (PIPD) qui rappelle les approches conceptuelles de l’initiative et identifie de nouvelles priorités. Un « accélérateur de la Grande muraille verte » a été mis en place, chargé de coordonner et soutenir l’initiative. -
Le potentiel inexploité des chaînes de valeur de la Grande Muraille Verte : un programme d'action pour intensifier la restauration des sols au Sahel
Ce rapport vise à fournir les informations nécessaires pour encourager une collaboration multipartite axée sur la restauration responsable des paysages forestiers, et contribuer ainsi au développement des chaînes de valeur agroforestières participant à la vision et aux objectifs de la GMV. L'analyse présentée dans ce rapport montre l'immense potentiel de la restauration des paysages forestiers au Sahel et suggère des pistes d'action pour que le secteur privé s'engage dans le cadre de partenariats multipartites qui feront progresser la réponse collective aux crises environnementales et socio-économiques à venir. -
L'Initiative de la Grande Muraille Verte : améliorer la résilience des moyens de subsistance et des paysages au Sahel
Une vision renouvelée de l’Initiative de la Grande Muraille verte. L’initiative a évolué de sa vision initiale d’un projet de plantation d’arbres vers une approche intégrée de la gestion des ressources naturelles pour transformer les moyens de subsistance et les paysages. -
Accompagner les communes à prendre en main la gestion durable des terres dans le cadre de l’Initiative pour une Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel
La gestion durable des terres est donc un enjeu majeur en Afrique sahélienne pour lutter contre la paupérisation et l’abandon des territoires ruraux par leurs habitants. Face à ce défi d’envergure internationale, l’action localisée dans les territoires concernés est indispensable. -
L’appui au développement d’un pastoralisme durable constitue une voie nécessaire de déploiement de la Grande Muraille Verte
Le pastoralisme, mode d’exploitation des ressources naturelles emblématique des zones arides et semi-arides, est mentionné dans la stratégie de la GMV. Cependant, dans les actions qu’elle mène sur le terrain, les communautés pastorales restent insuffisamment prises en compte. Or, le pastoralisme est l’un des modes d’exploitation des ressources naturelles les plus adapté et résilient aux conditions climatiques dans les zones arides et semi-arides, constituant une activité socioculturelle et socio-économique importante et contribuant à l’équilibre des écosystèmes et paysages. -
Analyse de la compétitivité régionale des filières tomates et pomme de terre au Bénin, au Niger et au Nigeria
Les échanges commerciaux entre le Nigeria et ses quatre voisins immédiats (Bénin, Cameroun, Niger Lac Tchad) sont très anciens. Ils portent sur une gamme très variée de produits tant agricoles que manufacturés, produits localement ou importés du marché international. Ces transactions ont pris au fil des années des normes variées, des exportations au transit en passant par de la réexportation sur fond de contrebande quasi artificielle dans certains cas. En effet, les opérateurs économiques ont de tout temps adapté, voire ajusté, leurs stratégies à la conjoncture et aux politiques économiques conduites dans chacun des cinq pays. Celles du Nigeria se révéleront particulièrement déterminantes dans l'orientation des flux des marchandises. -
Manuel de culture de cannes à sucre
La reproduction de la canne se fait principalement par boutures mais la reproduction par graines est possible, ce qui permet l’amélioration variétale par croisement. La canne à sucre, graminée, est une machine photosynthétique particulièrement efficace en milieu tropical. Les meilleurs rendements observés sont impressionnants : 200 tonnes de tiges par hectare en douze mois, à 14 % de saccharose. -
Mise en œuvre de l'initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara
L’objectif général de l’Initiative de la Grande Muraille Verte est l’amélioration de la résilience des systèmes humains et naturels des zones sahélo-sahariennes au changement climatique à travers une gestion saine des écosystèmes et une mise en valeur durable des ressources, la protection des patrimoines ruraux matériels et immatériels et l’amélioration des conditions de vie et des moyens d’existence des populations vivant dans ces zones. -
Initiative de la Grande Muraille Verte : réalisations 2011-2017 et défis sur la trajectoire 2030
L’IGMV tire sa substance et sa vision des objectifs des grands enjeux internationaux portés par les Conventions Cadres des Nations Unies sur la Désertification, le Changement climatique et la Diversité biologique et les Objectifs du Développement Durable (ODD), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Elle est en cohérence avec les initiatives et politiques régionales, sous régionales, nationales et locales en la matière et intègre les réalités sociologiques et anthropologiques, les besoins socio-économiques de base des Communautés et populations locales ainsi que les potentialités économiques des terroirs.
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Guide de bonnes pratiques de production des fruits et légumes
Il est difficile d’estimer l’importance de l’horticulture au Burundi du fait du manque de données récentes. En 1994 le secteur horticole représentait 0,4% du PIB Burundais en 19943, soit le double de la filière Coton. L’estimation la plus récente (2005)4 donne une production de 250.000 t/an de légumes frais et 85.000 t /an de fruits frais. Avec une valeur dépassant 60 millions de dollars, les fruits et légumes se classent en quatrième position des productions agricoles du Burundi, après la banane (banane plantain et banane dessert), le haricot sec, et la patate douce. Les légumes les plus populaires aux Burundi sont la tomate, l’oignon, le chou, la carotte, le petit pois, le piment, les haricots verts et différents types de courges. Une variété de légumes à feuilles – comme les feuilles de manioc et les épinards – complètent la liste des légumes de base présents dans les régimes locaux ruraux et urbains. -
MANUEL DE CULTURE DU GOYAVIER
La goyave est l’une des meilleures sources de vitamine C et de fibres alimentaire. La goyave contient presque cinq fois plus de vitamine C que l’orange. La vitamine C contribue à la formation des tissus, à l’absorption du fer par l’organisme et à un certain nombre de réactions physiologiques. Elle accélère la cicatrisation des lésions cutanées et prévient la formation de
furoncles. Les fibres qu’elle contient empêchent la constipation et contribuent à la prévention des
cardiopathies en abaissant le taux de cholestérol sanguin. La goyave contient également d’importantes quantités de vitamine A et présente une teneur adéquate en minéraux, en potassium
et en magnésium. Les goyaves sont plus nutritives que nombre de fruits importés, comme les pommes. La goyave contient des antioxydants qui protègent les cellules et réduisent les risques
des maladies cardio-vasculaires. Les jeunes feuilles fraiches sont utilisées en pharmacopée pour stopper les diarrhées, juste en les mâchant. Bouillies et prises en infusion, elles sont aussi une source importante de vitamine C. il existe deux types de goyaviers, sur la base de pulpe, qui sont
entre autre les goyaves à pulpe blanche (bonnes pour les confitures) et les goyaves à pulpe rouge. -
MANUEL CULTURE LEGUMES FEUILLES
Au Cameroun, plusieurs plantes sont cultivées pour leurs feuilles. Quatre espèces sont particulièrement consommées. Il s’agit de :
- L’amarante blanche, à feuilles vertes (Amaranthus blitum), localement appelée fonlon,
- La corète potagère (Corchorus olitorius), localement appelée keleng-keleng ;
- La morelle noire (Solanum scabrum), localement appelée zom, ou djama-djama.
Ces légumes-feuilles, riches en vitamines et en sels minéraux, constituent un apport nutritionnel important. Certains apportent des nutriments particuliers. La corète potagère est riche en acide folique, l’amarante en acides aminés soufrés et la morelle noire en protéines
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MANUEL EN AGRICULTURE
CULTURE DU MAISDe son nom scientifique Zea mays, le maïs est la troisième céréale la plus cultivée dans le monde après le blé et le riz. Dans le monde, il joue un rôle très important dans l’alimentation
humaine et animale. Au Cameroun par exemple, sept (7) personnes sur dix (10) mangent le maïs sous de formes variées.
Avant d’entreprendre une opération de culture de maïs, il faudrait d’abord s’assurer que l’on dispose des semences en quantité suffisante. Pour la culture pure du maïs, il faut en moyenne 20 à 25 Kg de semences par hectare. En association avec une autre culture, cette quantité est diminuée de moitié. Au Cameroun, plusieurs variétés ont été mises au point par l’IRAD (Institut de recherche Agricole pour le Développement), notamment les CMS (Cameroon Maïze Sélection) adaptées aux zones forestières de basses et moyennes altitudes ; les CHC (Cameroon Highland Composite) adaptées aux zones de hautes altitudes de l’Ouest du pays et les CHH (Cameroon Highland Hybride) qui sont des hybrides des hautes terres de l’Ouest. -
Culture du Bananier Plantain
En agronomie, la multiplication du matériel végétal de bonne qualité reste un défi constant chez les producteurs qui voudraient accroître leurs exploitations. Le plus souvent, quand le matériel est disponible, il n’est pas sain. Ce problème s’est aussi posé avec le bananier plantain. Une des solutions a été trouvée par la production des plants sains en utilisant des techniques de laboratoire avancées c’est le cas de la bio technologie. Mais les plants produits par cette méthodes bien que de bonne qualité, sont très coûteux (1 500 et plus). En réponse donc des méthodes moins efficaces ont été mises au point. On les étudiera en détail. -
Manuel de culture de choux
Les sols favorables à la culture du chou doivent être bien drainés et de préférence limoneux avec une profondeur allant de 20 à 60 cm. Un pH voisin de 6 est bénéfique à la culture. Le chou s’épanoui bien à une température optimale de 15 à 20°C, lorsque les pluies sont bien réparties à raison de 250 à 300 mm durant la période de croissance. Le chou requiert une humidité relative minimale de 60 % ; -
Manuel de culture du gombo
Le gombo est une plante qui résiste à la chaleur. Il aime la pleine lumière et le soleil. Il se développe bien dans les sols profonds, bien drainés et riches en matières organiques. Le gombo a un système racinaire pivotant. Un bon arrosage permet d’avoir de bons rendements. La production du gombo ne nécessite pas la mise en place d’une pépinière. Le gombo est adapté aux conditions tropicales. Il peut pousser partout au Cameroun. -
Manuel de culture de goyavier
La goyave est l’une des meilleures sources de vitamine C et de fibres alimentaire. La goyave contient presque cinq fois plus de vitamine C que l’orange. La vitamine C contribue à la formation des tissus, à l’absorption du fer par l’organisme et à un certain nombre de réactions physiologiques. Elle accélère la cicatrisation des lésions cutanées et prévient la formation de furoncles. Les fibres qu’elle contient empêchent la constipation et contribuent à la prévention des cardiopathies en abaissant le taux de cholestérol sanguin. La goyave contient également d’importantes quantités de vitamine A et présente une teneur adéquate en minéraux, en potassium et en magnésium. Les goyaves sont plus nutritives que nombre de fruits importés, comme les pommes. La goyave contient des antioxydants qui protègent les cellules et réduisent les risques des maladies cardio-vasculaires. Les jeunes feuilles fraiches sont utilisées en pharmacopée pour stopper les diarrhées, juste en les mâchant. Bouillies et prises en infusion, elles sont aussi une source importante de vitamine C. il existe deux types de goyaviers, sur la base de pulpe, qui sont entre autre les goyaves à pulpe blanche (bonnes pour les confitures) et les goyaves à pulpe rouge. -
Manuel de culture légumes feuilles
Au Cameroun, plusieurs plantes sont cultivées pour leurs feuilles. Quatre espèces sont
particulièrement consommées. Il s’agit de :
- L’amarante blanche, à feuilles vertes (Amaranthus blitum), localement appelée fonlon,
- La corète potagère (Corchorus olitorius), localement appelée keleng-keleng ;
- La morelle noire (Solanum scabrum), localement appelée zom, ou djama-djama.
Ces légumes-feuilles, riches en vitamines et en sels minéraux, constituent un apport nutritionnel
important. Certains apportent des nutriments particuliers. La corète potagère est riche en acide
folique, l’amarante en acides aminés soufrés et la morelle noire en protéine -
Manuel de Culture du Manioc
Le manioc (Manihot esculenta Crantz) est un aliment de base pour de nombreuses populations, notamment dans les pays tropicaux et subtropicaux. Cela est dû au fait que cette plante est facilement cultivable, peu exigeante en intrants et que sa récolte s’étale sur une longue période, facilitant ainsi un accès régulier des populations à cette matière première. De plus, c’est un aliment très énergétique, fournissant 159 kcal d’énergie alimentaire par 100 g de portion
comestible. Comme la plupart des produits agricoles, l’eau constitue la majeure partie de la racine de manioc (60 à 70 % de la portion comestible, c’est-à-dire la chair de la racine épluchée). La matière sèche restante (30 à 40 % de la portion comestible) est majoritairement (90 à 95 %) composée de glucides, de protéines (1 %), de lipides (0,3 %), de fibres (1 %) et d’éléments minéraux (0,9 %). S’y ajoutent des quantités minimes de vitamines (A, B, C), de calcium, de phosphore et de fer. Les glucides contenus dans le manioc sont essentiellement constitués d’amidon, l’amylose,
l’amylopectine. La forte teneur en amidon fait du manioc un aliment très énergétique. La racine de manioc est plus riche en glucides que les tubercules de pomme de terre, d’igname, de patate douce ou de taro, mais elle est plus pauvre en protéines. Néanmoins, les feuilles de manioc sont très riches en protéines (autour de 30 % par rapport à la matière sèche) ; elles contiennent notamment de la lysine et de la leucine mais sont pauvres en acides aminés soufrés dont la méthionine. Elles contiennent également des caroténoïdes. -
Techniques d'élevage de poulets
La poule appartient l’ordre des galliformes. C’est l’ordre des oiseaux aux formes lourdes au bec et aux pattes robustes). Les galliformes forment un des groupes d'oiseaux les plus importants pour la société humaine et la recherche. Ce sont des oiseaux terrestres, non-migrateurs à l’exception des espèces de plus petite taille et capables d’effectuer des vols à courte distance. La taille peut varier de 13 cm chez la caille chinoise à 117 cm chez le paon et le dindon, mais la plupart sont de taille moyenne et semblables à la poule domestique. Les pattes sont robustes avec quatre orteils armés d’ongles solides, le pouce repose au sol, le bec est court et solide, adapté aux régimes alimentaires.
La majorité des espèces présentent un dimorphisme sexuel très marqué, en taille ou en apparence. La volaille est tout oiseau élevé ou chassé pour un but économique. ( Poule, canard, dindon, pintade, oie. -
Techniques d'élevage de carpes
Pour produire des carpes (alevins, poissons de consommation ou géniteurs), il faut
réaliser les travaux par étape et dans un certain ordre. Avant de les détailler dans ce chapitre, les principales étapes sont expliquées brièvement. Avant de commencer la construction d'une
ferme piscicole propice à l'élevage de carpes en milieu rural, il faut identifier un site. Rappelons que l'identification du site est un facteur clé pour la réussite de tout élevage de poissons. Notons que l'élevage de carpes est également appelé carpiculture. -
CORAF et UEMOA rendent les filières coton, maïs, bétail-viande, aviculture et aquaculture plus compétitives
A la suite de l’accord de coopération signé en 2006 entre le Conseil Ouest et Centre Africain pour la Recherche et le Développement Agricoles (CORAF) et la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), des priorités de recherche agricole ont été identifiées et définies dans la zone UEMOA. Sur cette base, les deux institutions ont procédé à la signature d’une convention d’un montant de 1 500 000 000 de francs CFA pour la mise en œuvre d’un programme collaboratif qui cadre avec les objectifs de la Politique Agricole de l’Union (PAU) et avec ceux du deuxième Plan Opérationnel (2014-2018) du CORAF. Ce programme régional d’appui à la recherche agricole, est financé par la Commission de l’UEMOA eu égard au rôle stratégique du secteur agricole dans l’économie des Etats membres à travers l’alimentation des populations, la création d’emplois, la réduction de la pauvreté en milieu rural, la promotion d’une agriculture durable et l’atteinte des objectifs de la PAU. -
Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central
L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ˂ 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha. -
Système aquifère transfrontalier d'Iullemenden, Taoudéni-Tanerzrouft : Atlas des ressources en eau
Les bassins sédimentaires d’Iullemeden et de Taoudéni-Tanezrouft couvrent une superficie d’environ 2,5 millions de km². Ils sont en continuité géologique et hydrogéologique et constituent un seul ensemble qui contient plusieurs nappes d’eaux souterraines logées dans des formations géologiques aquifères datées de l’ère Primaire jusqu’au Quaternaire.