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Long-term effect of forest and landscape restoration practices on soil organic carbon stock in semi-arid Burkina Faso
In semi-arid areas, forest and landscape restoration (FLR) practices are being implemented to reverse the land degradation process. The objective of this study was to investigate the long-term effect of FLR practices on soil organic carbon stock (SOCs) under different land uses in the semi-arid region of Burkina Faso. The study was conducted on degraded land under rehabilitation practices for 45, 27, 18 and 11 years, which were compared to similar land without specific rehabilitation measures. The soil was collected in 2018 in 35 sampling plots of 30 m x 30 m. Soil analysis concerned bulk density, soil particle size, soil pH, soil organic carbon content, and respiratory activity of microorganisms. SOCs increased by 150%, 98% and 29% over 0-10 cm depth in 45-, 27- and 11-year of FLR practices, and decreased by 6% in 18-year of FLR practices compared to their respective control. SOCs were not linearly increased with the duration of the implementation of FLR practices because the variation of SOCs depends on several other parameters such as soil texture, and types of combination of FLR practices. The highest SOCs were recorded for 27 years (9.5 t.ha-1) and 45 years (8.5 t.ha-1) of FLR practices. This study revealed the importance of including Assisted Natural Regeneration (ANR) as one of the combined FLR practices, for improvement of SOCs. -
Fiche technico-économique pour la culture du Moringa en saison sèche : Région de Dosso
Le Moringa est la 5 e culture irriguée pratiquée dans la région de Dosso avec 2 700 ha de superficie (MAG / Direction des Statistiques 2021). Appelé localement (« TAMAKA » ou encore « ITCHE MAI ALBARKA » en Haoussa ou « WINDI BOUNDOU » en Zarma, il est cultivé aussi bien en campagne sèche qu’en hivernage au niveau de tous les bassins de production de la région. -
Discussion n°11 « Les systèmes participatifs de garantie en Afrique de l'Ouest » -Synthèse
Les systèmes de garantie participatifs (SPG) sont des systèmes alternatifs de garantie qualité, impliquant des pairs producteurs ainsi que des consommateurs1. En l’absence de label national ou régional dédié à l’agriculture biologique et face à l’inadéquation des certifications étrangères, notamment européennes, la mise en place d’un SPG territorial apparaît comme efficace et peu coûteuse. Les expériences menées concernent majoritairement les fruits et légumes, mais elles ont été élargies à d’autres denrées : riz, jus de fruits ou purée de tomate (Afdi / Hortitechs). Le label burkinabé BioSPG pourrait aussi s’étendre à l’élevage en tenant compte du bien-être animal. -
Stratégie de mise en œuvre de l'insertion des jeunes
La présente fiche décrit la stratégie développée par le programme NIG/025 pour l’insertion des jeunes en milieu rural dans la région de Dosso. Elle vise à documenter l’opérationnalisation de cette stratégie, à des fins de capitalisation et de partage des bonnes pratiques. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Rapport sur le processus de sélection des NUS et des zones cibles
Dans ce document, nous présentons les résultats de l'activité A1.1 de la première année du projet SUSTLIVES, c'est-à-dire l'activité consacrée au choix des espèces sur lesquelles concentrer les activités du projet et les zones où les mettre en œuvre. L'activité s'est déroulée sur une période d'environ six mois, au cours de laquelle de nombreuses réunions ont eu lieu entre les partenaires du projet, des missions dans les deux pays, et la construction d'une base solide d'acteurs clés qui donnent plus de souffle et de durabilité future aux objectifs du projet. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur l'oseille de Guinée
La roselle (Hibiscus sabdariffa L.)1 est une espèce de plante à fleurs du genre Hibiscus originaire d'Afrique, plus probablement d'Afrique de l'Ouest. Au 16e et au début du 17e siècle, la roselle s'est déjà répandue dans les Indes occidentales et en Asie, respectivement, où elle s'est depuis naturalisée dans de nombreux endroits. Aujourd'hui, la roselle est largement cultivée en Australie, au Brésil, aux Caraïbes, en Amérique centrale, en Floride, à Hawaï, en Inde et aux Philippines (Mahadevan et al. 2009). Au Soudan et dans d'autres pays arabes, la roselle est appelée « Karkade » (Mohamed et al. 2012). Hibiscus sabdariffa est une plante herbacée annuelle de la famille des Malvaceae (Famille des Malvacées ou de l'Hibiscus). -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : fiche sur le moringa
Le moringa est l'un des arbres vivaces à croissance rapide, à feuilles caduques de taille moyenne d'environ 10 m à 12 m de hauteur. L'écorce a une couleur gris blanchâtre et est entourée de liège épais. Les jeunes tiges ont une écorce violacée ou blanc verdâtre. Les fleurs sont blanc crème jaunâtre et odorantes. Le fruit mûr est une capsule pendante de 20 à 45 cm contenant 15 à 20 graines globuleuses brun foncé de 1 à 1,2 cm de diamètre (voir Mallenakuppe et al. 2019). -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiche sur le gombo
Le gombo (Abelmoschus esculentus) est une herbe largement cultivée pour ses fruits qui sont consommés comme des légumes. Abelmoschus esculentus (2n = 130) est probablement un amphidiploïde (allotetraploïde), dérivé de A. tuberculatus (2n = 58), une espèce sauvage de l'Inde, et une espèce encore inconnue avec 2n = 72 chromosomes.Une autre espèce de gombo comestible se trouve dans les régions humides de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Décrit à l'origine comme une variété botanique (Hibiscus manihot L. var. caillei A. Chev.), il a été reconnu comme une espèce distincte (Abelmoschus caillei (A. Chev.) Stevels). Il n'y a pas de différences apparentes d'utilisation entre le gombo ordinaire (A. esculentus) et le gombo d'Afrique de l'Ouest (A. caillei), c'est pourquoi ils sont souvent mis dans le même groupe. Morphologiquement, le gombo ouest-africain diffère à plusieurs égards, mais son épicalice offre les meilleures caractéristiques discriminantes avec 5-10 segments ovales libres, 10-35 mm x 4-13 mm. -
Améliorer les pratiques d’alimentation des vaches traites en saison sèche, un levier pour augmenter le revenu des éleveurs laitiers extensifs au Burkina Faso
Les éleveurs laitiers ouest-africains connaissent des contraintes d’alimentation des vaches en saison sèche conduisant à une chute de l’offre de lait local. Pour y faire face, ils achètent cher et utilisent sporadiquement des aliments concentrés. Certains semblent s’en sortir en combinant le pâturage, les fourrages et l’aliment concentré. Cependant, ces stratégies restent méconnues et leur efficacité peu optimisée. La présente étude vise à caractériser les pratiques d’alimentation des vaches traites en saison sèche chez les éleveurs laitiers extensifs en zone sud-soudanienne du Burkina Faso pour repérer et promouvoir des stratégies d’alimentation innovantes économiquement viables. Une enquête ménage a été conduite auprès de 134 éleveurs qui approvisionnent les laiteries des villes de Banfora et Bobo-Dioulasso, à l’ouest du pays. La typologie des systèmes d’alimentation proposée a mis en évidence un système prometteur, techniquement innovant et économiquement plus performant, qui n’est cependant pratiqué que par une minorité d’éleveurs. -
Fiche technico-économique pour la culture de courge en saison sèche chaude
La courge, « KABEWA » en Haoussa ou « LABTENDA » en Zarma, est une spéculation que l’on cultive principalement dans les bassins de production des départements de Doutchi (Matankari, Makera II, et Kolifo)) et de Falmey (Boumba Bossia, Karey Kopto, Birgamba, Talan Tégou). La courge peut être cultivée toute l’année, mais cette fiche concerne la culture de la courge en saison sèche chaude dans la région de Dosso. -
Atelier préparatoire pays à la tenue de DESERTIF' ACTIONS 2022
Pour lutter contre la dégradation des sols et des terres, les émissions de Gaz à Effet de Serre et l'insécurité alimentaire, une transition vers des systèmes alimentaires plus durables et inclusifs s’impose. Dans ce contexte, l'agroécologie offre une approche intégrée qui applique simultanément des concepts et des principes écologiques et sociaux à la conception et à la gestion des systèmes alimentaires et agricoles. Ainsi, Désertif’actions 2022 se donne pour ambition de mettre l’agroécologie au cœur de l’agenda de la lutte contre la désertification et la dégradation des terres, en partageant et mettant en commun les résultats des actions menées par la société civile et la recherche. -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
Fiche technico-économique pour la culture de laitue en hivernage
La laitue ou « salati » en langues locales (Haoussa et Zarma) est l’une des principales cultures irriguées dela région de Dosso. Elle se pratique toute l’année aussi bien en campagnes sèches froide et chaude qu’en hivernage. Les principaux bassins de production en hivernage sont : bassin de Doutchi (sites de Tapkin Sow et Takoidawa) et bassin de Gaya (sites de Kokore et Lamgoro). -
Déterminants de l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso
Les techniques de Conservation des Eaux et des Sols / Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) permettent d’accroitre les rendements et les revenus des producteurs. Au Burkina Faso, plusieurs facteurs permettent d’expliquer l’utilisation de ces facteurs, parmi lesquels des facteurs socioéconomiques et institutionnels. L’objectif de cette recherche était de déterminer les effets des facteurs socioéconomiques et institutionnels sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS par les producteurs dans les régions du Centre et du Plateau Central au Burkina Faso. Pour y parvenir, l’approche méthodologique utilisée a privilégié les données d’enquête collectées auprès de 265 producteurs et une modélisation du type Probit. Les résultats ont montré que le sexe du producteur, l’appartenance à une organisation paysanne, la pratique de l’élevage des caprins, le type d’activité principale, le fait d’être propriétaire terrien jouent positivement sur la probabilité d’adoption des techniques de CES/DRS. -
Rapport de formation des coopératives de bases porteuses d'actions transformationnelles du PAMED sur la boite à outils My COOP : « Gérer votre coopérative agricole »
Dans le cadre de renforcement des capacités des coopératives bénéficiaires des Fermes Agroécologiques Polyvalentes (FAEP) du PAMED, en matière de leadership et de gestion des coopératives, le PNUD partenariat avec l’ONG AGRITERRA, a organisé du 20 au 24 Septembre 2021 à Koudougou un atelier de formation de formateurs à l’endroit de son équipe ainsi que des agents des services techniques à l’échelle communale sur la boite à outil My.COOP « Gérer votre coopérative agricole ». Ce module de formation répond aux défis en matière de gestion que rencontrent de nombreuses coopératives agricoles. -
Document de planification stratégique 2022-2026
Le pastoralisme et la transhumance, en plus d’être un moyen de subsistance pour les communautés pastorales constitue un mode de vie, une réalité économique et une identité culturelle qu’il faille absolument sauvegarder pour prémunir ces communautés de certains bouleversements et pertes de repères auxquels elles ne sont pas préparées. La suppression de la transhumance risque d’accentuer la vulnérabilité de ces éleveurs et favoriser des comportements déviants au sein de la communauté des jeunes pasteurs.