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Techniques CES et DONNEES WOCAT au NIGER
Le Niger est peuplé de près de 10 millions d'habitants très inégalement répartis sur l'ensemble du territoire avec les ¾ concentrés au Sud du 16eme parallèle. La densité moyenne est de 6 habitants / km² avec une forte majorité rurale (84% en 2001) et un taux d’accroissement de la population estimé à 3,3% par an. Cette croissance démographique entraîne une pression sur les terres disponibles avec pour conséquence une accélération de la dégradation des sols et une extension des zones de cultures sur la zone pastorale (source de conflit). Cette problématique n'est pas seulement présente au Niger mais également dans la plupart des pays en voie de développement. Pour enrayer ce processus dans ces pays et plus précisément ceux de la sous-région, l'ensemble des acteurs a focalisé leurs actions sur la recherche, les tests et la vulgarisation des techniques et approches en vue de freiner la dégradation du milieu. Par-là il est également visé au travers de l'augmentation de l'infiltration en limitant l'érosion hydrique de minimiser les impacts des contraintes climatiques sur les productions. Toutefois, force est de constater que l'adoption de ces techniques par les producteurs reste faible et généralement incomplète (non-application des mesures d'accompagnement aux techniques CES/DRS). Les causes sont nombreuses mais elles révèlent souvent un manque d‘information sur les différentes techniques existantes, un manque de soutien auprès des paysans de la part des promoteurs de ces techniques, ceci est allié malheureusement à des approches Top-down mal adaptées et à une mauvaise maîtrise des techniques par les agents d'encadrement et une absence des outils de vulgarisation appropriée. -
Le zaï: un labeur de termites et de paysans en zone soudano-sahélienne
Les zones arides menacées de désertification constituent près de 40% de la
surface terrestre, Au to t al, environ un milliard de personnes dépendent de
ces terres pour leur aliment at ion. Dans la zone soudano-sahélienne, certaines
pratiques agricoles et le surpâturage favorisent la désertification. La restauration
de la productivité des sols de cette zone est vitale pour les populations
paysannes locales. Très souvent, les tentatives pour réhabiliter ces terres
avec des techniques importées des pays occidentaux échouent. En revanche,
des expériences réalisées avec des techniques ancestrales font leurs preuves.
Bien connue des paysans, la technique zaï est lune de ces voies pour restaurer
la productivité des sols cultivés. -
Mesure continues du flux d'érosion éolienne sur les champs de mil traditionnels au sud-ouest du Niger : impacts des résidus de culture
Au Sahel, l’effet des résidus de culture sur l’érosion éolienne, a été essentiellement étudié avec des taux de recouvrement supérieurs à la réalité. La présente étude vise à déterminer l’impact sur l’érosion des couverts réellement rencontrés en milieu paysan. Pour cela, des suivis continus de flux d’érosion éolienne ont été effectués pendant trois campagnes agricoles sur deux parcelles de même taille (1,5 ha) présentant des états de surface contrastés : PA avec une surface nue et PB cultivée traditionnellement en mil. Sur le champ traditionnel, les résidus de cultures empêchent toute érosion au cœur de la saison sèche et diminuent de plus de trois fois le flux horizontal en début de saison des pluies. Cependant un seuil critique de recouvrement de 2 % (100 Kg. Ha-1) a été mis en évidence, en dessous duquel les surfaces subissent d’importantes pertes en terre par érosion éolienne. Au cours de la saison, le taux de recouvrement diminue régulièrement après le défrichage. Si celui-ci est effectué en janvier la surface des champs doit présenter au moins 12 % (800 Kg. Ha-1) de recouvrement pour éviter d’atteindre ce seuil critique au début de la saison des pluies où l’érosion est la plus intense. -
Proposition d’éléments d’appui à la gestion intégrée de la fertilité des sols dans les pays membres du CILSS
Depuis la chute des recettes tirées de l’uranium, le secteur rural constitue aujourd’hui le principal moteur de la relance économique. Or, le développement de l’agriculture est freiné par la fragilité du patrimoine agro-écologique et plus précisément la baisse de la fertilité des sols et leur dégradation, notamment par l’érosion hydrique. Le pays s’est alors lancé dans le cadre de l’Initiative pour la Fertilité des Sols et la Collecte des Eaux de Ruissellement (IFS/CER) dans l’élaboration d’un plan d’action national. Ce plan d’action qui vient d’être adopté en novembre 2001 correspond aux contraintes majeures que doit surmonter l’agriculture nigérienne. Sa mise en œuvre permettra sans doute de relancer et de sécuriser sur le long terme la production agricole. Néanmoins, quelques compléments sont nécessaires. -
Effet des cordons pierreux sur l'humidité et les propriétés physiques d'un sol ferrugineux tropical lessivé : cas du village de Sourgou dans la province du Boulkiemde (Burkina Faso)
Au Burkina Faso, le secteur rural occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, il emploie 86 % de la population totale et génère environ 40 % du PIB (Agriculture 25 %, Elevage 12 % et 3 % foresterie et pèche) (MAHRH, 2007). Cependant le pays est soumis depuis plusieurs décennies à une forte dégradation des ressources naturelles limitant ainsi le développement de sa production agro-sylvo-pastorale (Thiombiano, 2000). Le pays connaît des conditions climatiques précaires, une croissance démographique relativement élevée et une baisse continue de la fertilité des sols. -
Analyse de l'adoption de la régénération naturelle assistée dans la région de Maradi
La régénération naturelle assistée (RNA) est une pratique agroforestière largement répandue dans les exploitations de la région de Maradi au Niger. L'objectif général de cette étude est d'évaluer ces techniques de gestion de la RNA. Pour atteindre cet objectif général, les objectifs visés sont de caractériser les exploitations agricoles et les champs.