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Etude économique de la culture du poivron dans les exploitations agricoles familiales de la région de Diffa, cas du village de Kayowa.
La présente étude économique de la culture du poivron dans la région de Diffa a duré 6 mois de Juillet 2012 à Janvier 2013. Elle a pour objectif de déterminer les avantages et les coûts occasionnés la culture afin d’en déduire la rentabilité au plan économique, cela par l’analyse et la comparaison des comptes d’exploitation de différents types des producteurs choisi au hasard selon la méthode de tirage aléatoire. Ainsi au total 30 producteurs sont concernés. Les informations collectées à l’aide des questionnaires sont analysées avec le classeur EXCEL et logiciel Arc-view. Les résultats issus de cette étude montrent que les producteurs du village de Kayowa sont classés en trois (3) catégories : Petits producteurs, ceux qui exploitent moins de 2 ha (67%), producteurs moyens, qui exploitent entre 2 et 3 ha (23%) et grands producteurs qui exploitent plus de 3 ha (10%). La superficie totale exploitée par l’ensemble des producteurs enquêtés est de 53,43 ha. Les dépenses culturales sont liées à la réalisation des moyens d’exhaure et achat des matériels de captage d’eau, aux travaux d’entretiens et achat des matériels agricoles, aux intrants agricoles, aux carburants et à la main d’œuvre. -
Qu'est-ce qu'une agriculture productive ?
La Fondation Nicolas Hulot a cherché à expliquer ce que signifiait une agriculture intensive pour elle. Dès lors qu'il est question d'agriculture, on lui associe souvent des qualificatifs comme intensif, productif, au juste prix... Cherchons ensemble ce qui se cache vraiment derrière ces mots.
Pour plus d'information, rendez-vous sur http://www.fondation-nicolas-hulot.org/ -
Etude de marche des produits de la transformation du niébé
La SNV Niger met en oeuvre un « Projet d’amélioration de la transformation du niébé dans les régions de Zinder, Maradi, et Dosso », qui a pour ambition d’améliorer les capacités des femmes, dans la transformation et surtout de rendre les produits issus de la transformation du niébé accessibles et compétitifs sur les marchés. Elle se positionne spécifiquement sur le maillon transformation du fait de la grande valeur ajoutée que cela engendrera : Les avantages de maillon sont multiples : lutte contre l’insécurité alimentaire ; amélioration des revenus des acteurs, notamment les femmes ; création d’emplois et amélioration de la nutrition. Le contexte est favorable pour au moins trois raisons : (i) le niveau de structuration des groupements des femmes au niveau des villages et quartiers (ii) la disponibilité d’un matériel minimum ; (iii) l’expérience permettant de disposer déjà d’une gamme variée de produits transformés dont, le spaghetti, le couscous, le Wassa-Wassa, divers gâteaux et farines (pour beignet, Dan Waké, diabétique, nourrissons). Ceci constitue un levier important pour l’intervention de la SNV. -
Cultiver ensemble : l'intensification agricole au Niger
Reportage sur l'intensification de l'agriculture au Niger -
Exportations d’oignons des pays de l’Union européenne vers les pays de la CEDEAO en 2012
Présentation des données commerciales en provenance d’EurostatCe tableau présente l’ensemble des exportations d’oignons au départ de l’Europe vers les pays de la CEDEAO (donc sans la Mauritanie). Les Pays Bas (le plus souvent appelés Hollande) représentent 99,2% des volumes exportés, c’est pourquoi il est mentionné les « exportations hollandaises ».
Les chiffres présentés dans cette note sont tirés de la base de données Eurostat, qui présente les statistiques commerciales de l’Union européenne. Ces chiffres ont été traités (tableaux et graphes) par David Ivanovic, expert en commerce agricole (david.ivanovic1@gmail.com). Les commentaires sont du RECA. -
Transformation de l’unité de production agricole : d’une exploitation sectorielle à une exploitation agricole territoriale
Dans un contexte politique et socio-économique de remise en cause de l’exploitation sectorielle des années 1960, et alors que les relations entre agriculteurs et autres acteurs locaux s’intensifient autour du partage de l’espace, de l’environnement, de la qualité et de l’alimentation ; cette thèse s’organise autour de l’hypothèse centrale d’une territorialisation de l’exploitation agricole. Cela suppose que l’avenir des exploitations agricoles se joue de plus en plus dans les interactions entre agriculteurs et acteurs locaux, ce qui conduit à des mutations quant aux instances où se négocient l’accès aux facteurs de production, la définition des pratiques, et l’insertion marchande. La démonstration mobilise les apports croisés de la géographie rurale, de la sociologie et l’économie institutionnelle dans l’analyse des arrangements émergeants entre exploitations agricoles et territoires dans les situations de conflits, d’action collective et d’action publique. La thèse consiste en une étude diachronique des rapports exploitations agricoles – agriculteurs – territoires sur la période 1970-2010 à l’échelle de deux petites régions : les Monts du Lyonnais et la Flandre intérieure. Les différences observées entre une région laitière de moyenne montagne et une région périurbaine dont l’agriculture est insérée dans un complexe agro-industriel régional et européen révèlent les formes contrastées de ce mouvement de territorialisation selon les histoires agraires et les contextes sociopolitiques locaux. Il se dégage de cette analyse que la territorialisation met en jeu, à l’échelle individuelle et collective, les identités d’action et les compétences politiques des agriculteurs. Trois idéaux-types d’exploitations agricoles, distincts dans leurs formes d’insertion marchande et leurs réseaux sociotechniques, permettent d’organiser la réflexion sur les enjeux de leur territorialisation en matière de politiques publiques. -
Les boutiques d'intrants coopératives du Niger
L’objectif de cette fiche est de rendre compte de la situation des Boutiques d’Intrants (BI) au Niger et de l’intérêt représenté par cette micro-entreprise rurale dans le système d’approvisionnement en intrants aux producteurs et productrices et celui du rôle central joué par leur propriétaire dans ce système: les Organisations de Producteurs (OP). -
Estimation des volumes et de la valeur du commerce régional des denrées de base
Le commerce régional de denrées agricoles de base est chargé d’histoire et reste énergique, dynamique et essentiel pour l’activité économique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cependant, on ne connaît que mal sa taille actuelle, il est généralement qualifié d’« informel » et est à la fois sous-estimé et négligé en tant que facteur important pour la croissance économique dans la région. De plus, il reste des obstacles considérables qui entrainent une hausse importante des coûts de transaction et pénalisent les producteurs, les consommateurs et les acteurs à tous les niveaux des chaines de valeur des denrées. -
Recueil des principaux textes réglementaires sur le commerce régional en Afrique de l'Ouest
Depuis sa création en 1975, la CEDEAO a fait de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire, sa politique prioritaire d'intégration régionale. Le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens adopté en 1979 reconnait aux citoyens de la communauté le droit d'entrée, de résidence et d'établissement dans les États membres. Le principe de libre circulation des personnes constitue un acquis inaliénable au sein de la communauté. -
Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Productivité agricole : des motifs d’inquiétude ? (I) Les concepts
Pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale et augmenter les revenus et l’emploi dans les pays en développement, la plupart des experts et des décideurs politiques appellent à accroître, de manière durable, la production et la productivité de l’agriculture. La nécessité d’augmenter la production fait quasiment consensus. Mais quelles sont exactement les raisons qui incitent à améliorer la productivité agricole? Les inquiétudes exprimées à son égard (ralentissement de la croissance des rendements, impact négatif sur l’environnement ou encore réduction du nombre d’exploitations) sont-elles justifiées ? Compte tenu de l’ampleur du sujet, FARM a décidé d’y consacrer deux numéros de Notes. Le premier (Notes no 7) explore le concept de productivité agricole, ses déterminants et ses limites. Le second (Notes no 8) examinera les principales préoccupations liées à la productivité agricole et mettra en perspective les débats qu’elle suscite.