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Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Caractérisation biophysique des ressources ligneuses dans les zones dégradées et reverdies au Sahel : cas du département de Mayahi
Depuis les sécheresses des années 1973-74 et 1984-85, l’environnement au Niger a subi une dégradation accélérée. Pour inverser les tendances, les populations rurales et l’état du Niger, appuyés par plusieurs partenaires techniques ont entrepris des activités de restauration des milieux. La présente étude porte sur certains espaces de ces activités. Elle a été conduite sur un site dégradé et un site reverdi de deux terroirs du département de Mayahi. Il s’agit, à travers ces travaux de recherche, de faire une caractérisation biophysique des ressources ligneuses de ces deux sites. La méthodologie a consisté d’abord en un relevé floristique dans des placettes rectangulaires de 50m x 40m disposées le long des transects allant du centre du village vers la brousse. Cela a permis d’inventorier les différentes espèces rencontrées, leurs recouvrements ainsi que leurs paramètres dendrométriques. -
Caractérisation de la végétation de la zone d’intervention du PLECO à Gouré
La présente étude conduite dans la zone du PLECO au Niger, précisément dans le département de Gouré, vise à caractériser la végétation à travers l’étude des groupements végétaux et les pressions anthropiques qui la déterminent, en vue d’une gestion durable. A cet effet, des relevés phytosociologiques, des coupes de biomasse herbacée, des mesures dendrométriques et des enquêtes ethnobotaniques ont été effectués. Ainsi, une matrice constituée de 81 espèces et de 56 relevés, soumise à une Analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a discriminé trois groupements végétaux. Au total 81 espèces réparties dans 68 genres et 29 familles ont été recensées. La famille des Poaceae (13 espèces) est la plus représentée. -
Influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique des écosystèmes sahéliens: Cas de zones reverdie (Warzou) et dégradée (Maïssakoni) du département de Mayahi
Le présent document est le résultat d’une étude effectuée dans le cadre d’un projet de recherche entre le CRESA et le Centre de Résilience de l’Université de Stockholm intitulé : « les dimensions humaines derrière le reverdissement du Sahel : une étude comparative des dynamiques socio-écologiques dans les zones dégradée et reverdie du Niger ». Les sites concernés par la présente étude sont situés dans la commune rurale de Sherkin Haoussa (Département de Mayahi. Il s’agit de Warzou, site reverdi et de Maissakoni, site dégradé. L’objectif principal est d’étudier l'influence des conditions socio-économiques et culturelles sur la dynamique de ces deux zones. Pour atteindre cet objectif, des enquêtes de terrain ont été menées à l'aide d'un guide d'entretien et des fiches d'enquête individuelles. Soixante (60) paysans issus des deux villages ont été enquêtés. Cette étude fait suite à l'étude sahélienne menée en 2006, qui a démontré qu'au Sahel on est en train d'observer un phénomène de reverdissement surtout dans des zones à forte densité humaine contrairement à la dégradation continue que l'on pense. -
Contribution à l’analyse des stratégies d’autofinancement de la Fédération des Coopératives Maraichères du Niger - Niya (FCMN – Niya)
Au Niger, l’importance des organisations paysannes (OP) a beaucoup accru avec la loi coopérative de 1996, régissant le système coopératif qui a facilité leur émergence et leur développement. Nées dans un contexte complexe, caractérisé par le retrait de l’Etat du secteur agricole et la réticence des institutions financières (IF) à les financer, les organisations paysannes rencontrent des difficultés financières majeures. Cette situation causée par les contraintes liées à l’activité agricole elle-même et la méfiance des IF, entraîne une forte dépendance des OP des partenaires financiers extérieurs. C’est dans ce contexte qu’évolue la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-Niya). Créée en 1996, à l’initiative de 11 coopératives maraîchères, la FCMN-Niya est aujourd’hui forte de plus de 140 coopératives et unions de coopératives. Toutefois, à l’instar des autres organisations paysannes du pays, elle se trouve confronté au problème du financement de ses activités. -
L'olivier de lapperine, indicateur des changements environnementaux à long terme dans l'Air : cas du massif de Bagzane, Air-Ténéré
L'objectif de ce travail est d'apporter les élements nécessaires à la mise en place d'un suivi à long terme permettant de caractériser l'effet des changements climatiques sur la végétation montagnarde du massif saharien de l'Air. L'indicateur biologique choisi pour cette étude est Oléa. europaea subsp. Laperrinei, considéré comme une sous-espèce de l'olivier domestique (Baali-Cherif et Besnard, 2005). -
Problématique du financement des organisations paysannes au Niger : expérience de la fédération des coopératives maraichères du Niger : FCMN-Niya
Dans un contexte de libéralisation économique, marqué par des crises économiques en Occident, le manque d’accès au financement devient une contrainte cruciale pour le développement du monde rural en Afrique. Les organisations paysannes (OP) nées à la faveur de la loi coopérative de 1996, régissant le système coopératif nigérien sont toutes confrontées à cette question du financement avec une acuité. Elles se donnent donc pour objectif de trouver des solutions adéquates pouvant venir à bout de la problématique. Face aux contraintes diverses liées à l’activité agricole, ces organisations paysannes s’organisent et se structurent pour lever lesdites contraintes. Ainsi, la question du financement des activités des organisations paysannes au Niger limite les efforts de ces derniers. Le financement des activités agricoles à travers les institutions financières reste assez timide. Les accords de partenariat entre les institutions financières (banques commerciales ou IMF) et les OP sont le plus souvent limités par la méconnaissance des services financiers par les OP et/ou la méfiance des institutions financières. Malgré le retour de l’Etat Nigérien dans l’appui au monde rural, la problématique demeure d’actualité. C’est donc conscient de cette situation que la Fédération des Coopératives Maraîchères du Niger (FCMN-NIYA) veut se doter d’une stratégie de financement qui devrait lui permettre d’atteindre son autonomie financière.