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Guy Nicolas, « Notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi ».
Ce présent guide porte sur les notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi -
Note sur la démarche de mise en place des sites de formation professionnelle des Jeunes Agriculteurs/trices
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi s’est engagée dans la formation des jeunes agriculteurs/trices lors de la campagne saison froide 2019-2020 au niveau de cinq sites : Safo, Soumarana, Keguel, Saoulaoua et Tibiri.
Avec l’appui du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), la CRA et ses partenaires ont mis en place un dispositif de Formation Professionnelle en Agriculture destinée à former les jeunes agriculteurs (trices) sur les bonnes pratiques agricoles et de gestion. Au total 100 jeunes sont formés pendant la campagne maraîchère froide (Octobre 2019-Février 2020) au niveau de 5 sites de production à raison de 20 jeunes/sites. Cette formation est assurée par des opérateurs FCMN Niya et GSC Alhéri.
Au terme de cette formation, les jeunes, qui le désirent et qui remplissent les conditions, seront accompagnés pendant leur phase d’installation pour accéder à des financements au niveau des institutions financières. -
Diversité des pratiques d’intégration agriculture – élevage dans les exploitations familiales du sud de la région de Maradi (Niger) et perspectives
Dans le sud la région de Maradi, l’agriculture et l’élevage sont les deux principales activités socio-économiques qui occupent environ 95% de la population. Ces activités sont pratiquées de façon intégrée dans un contexte de très forte pression démographique (plus de 70 habitants/km²). Pour comprendre les pratiques paysannes d’intégration, une enquête a été conduite au Sud de la région. Cent chefs d’exploitations (CE) provenant de quatre villages de la commune rurale de Djirataoua ont été enquêtés. L’enquête a révélé que l’ensemble des CE étaient des agro-éleveurs répartis en trois classes. 24% des producteurs (classe G.E) possédaient un équipement agricole d’une valeur de 295 000 F.CFA, 3 UBT et 6 hectares, stockaient 3,2 tonnes de fourrages et 4,2 tonnes de fumier. 16% des producteurs (classe E.M), possédaient un équipement agricole d’une valeur de 205 000 F.CFA, 2,2 UBT et 3,3 hectares, stockaient environ 2 tonnes de fourrages et 2,3 tonnes de fumier. 60% des producteurs (classe P.E) étaient équipés plus modestement avec 1,2 UBT, cultivaient 3,3 ha et stockaient 0,6 tonne de fourrages et 1,7 tonne de fumier. Enfin l’étude a révélé que des agro-éleveurs investissaient plus dans l’élevage de bœuf de trait que dans l’agriculture. -
Les mutations des systèmes agraires et des modes d'usage des ressources naturelles dans la zone centrale du Niger
Après une grave crise qui s'est soldée par un déséquilibre écologique et agricole, les systèmes agraires de la région d'Aguié amorcent un processus de mutation qui débouche sur une nouvelle forme d'équilibre fondée sur des nouvelles techniques de gestion de l'espace et sur une modification des règles sociales d'usage et d'appropriation des ressources, en particulier ligneuses. Cette transformation tient aux dynamiques internes des systèmes agraires locaux et de leur convergence avec les objectifs d'une intervention extérieure qui n'est plus, comme par le passé, exclusivement d'ordre matériel. -
Intensification durable des systèmes de production en zone sahélienne : cas du Niger
Jusqu’aux années 50, les systèmes agraires de la région de Maradi sont fondés sur la culture itinérante sur brûlis. Celle-ci consiste à défricher des espaces arborés, à les cultiver sur une période relativement courte (2 à 3ans) puis à les laisser en jachère pendant une dizaine d’années permettant ainsi la reconstitution d’un couvert arboré. -
Caractérisation et typologie des exploitations agricoles
dans le Sud-Est du NigerL’objectif de cette étude est de caractériser les exploitations agricoles familiales de régions de Maradi et Zinder pour comprendre leurs pratiques, la dynamique de leur fonctionnement, leur atouts et contraintes ainsi que leur organisation. Selon Lenco (1973), la typologie peut servir aux chercheurs, économistes, responsables professionnels et gouvernementaux comme outil d’analyse des comportements en agriculture et d’étude sur l’impact des mesures décidées ou projetées au niveau global ou d’une région. C’est donc un outil de planification et d’aide à la décision pour les actions de développement. Pour Benedict (1944), elle permet l’identification et la classification des groupes homogènes ayant des différences significatives au niveau des intérêts, des caractéristiques et du comportement des exploitations. La typologie permet de comprendre les problèmes de chaque classe et contribue à la réussite de plans gouvernementaux et leur application administrative. -
Profils caractéristiques des exploitants des palmes d’Hyphaene thebaica Mart. de la vallée du Goulbi N’kaba dans le département de Mayahi au centre-sud du Niger
La présente étude menée dans les quatre communes riveraines de la vallée du Goulbi N’kaba visait à caractériser les exploitants des palmiers doums et d’analyser leurs perceptions sur la dynamique des parcs à Hyphaene thebaica. Méthodologie et résultats : Des enquêtes individuelles ont concerné 498 exploitants répartis dans 25 villages riverains de la doumeraie. Les principales questions abordées étaient relatives aux ressources des ménages et à la dynamique des parcs à H. thebaica. Les résultats montrent trois profils caractéristiques des exploitants : les exploitants dépendants ; les moyennement dépendants et les peu dépendants des palmiers. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Fiche technique pour le repiquage du mil (Pennisetum glaucum)
Le repiquage se définit en général comme l’action de transplanter un végétal provenant de la pépinière où il a été élevé (lieu de germination et levée de la graine). Dans des zones où l’installation de la saison pluvieuse présente des incertitudes ou des retards, cette technique généralement pratiquée en maraichage peut être adaptée aux céréales sèches. Le semis en pépinière est une solution très efficace. Les plants sont d’abord entretenus dans un espace restreint (pépinière) où l’apport d’eau et la fertilisation sont contrôlés, avant de les transplanter au champ.