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Capitalisation sur l'expérience du Code rural au Niger ensemble pédagogique pour l'animation de projection-débats
Cet ensemble pédagogique est constitué d’un film
documentaire et d’une série de fiches thématiques. Il contient :
- Un film documentaire , disponible en versions française, anglaise, wolof, dioula, fulfulde et haoussa.
- Une série de 5 vidéos bonus coutes traitant du contexte national d’élaboration du Code Rural, de la loi sur le pastoralisme, du cas particuliers de l’accès aux points d’eau, des différents types de conflits fonciers rencontrés en zone pastorale, et de trois exemples de résolution des conflits fonciers.
- Neuf fiches thématiques rédigées par Clara Jamar en français et en anglais.
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Culture et entretien de la nigelle (Nigella)
La nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753) ou cumin noir est une plante annuelle de la famille des Renonculacées originaire du sud-ouest de l'Asie. Les graines sont utilisées comme remède traditionnel ou comme épice dans de nombreux pays du monde (particulièrement dans le monde musulman). -
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
Les céréales au Niger
Ce livre est publié comme un rapport basé sur des études et recherches effectuées au Niger dans le cadre du projet de collecte d'information de base « Recherche sur la Culture de Subsistance » pour les pays en voie de développement. Selon le rapport de zone d'agroécologie de la FAO, beaucoup parmi les régions sous activité agricole au Niger sont situées sous les tropiques semi-arides dont la période de possibilité culturale est de 75 à 120 jours, et où la température mensuelle moyenne est au-dessus de 18 ℃ tout au long de l'année Au plan mondial, 55 pays sont situés dans la zone tropique semi-aride où vivent 1,4 milliard de personnes. 40 % d'entre eux sont des démunis gagnant moins de 1 dollar par jour et 70% d'entre eux résident en zones rurales. La précipitation moyenne annuelle dans ces zones est de 500 à 700 mm, ce qui est très bas et ce n’est peut-être pas exagéré de les considérer comme des régions marginalisées où se pratique une agriculture dépendant entièrement de la pluie. -
Fiche technique production de sésame
Le sésame (Sesamum indicum L.) cette petite graine ovale symbole d’immortalité en Inde, provient d’une plante d’un peu plus de 1 mètre de hauteur. Les graines varient du blanc crème au gris foncé et contiennent 50% d’huile. Le sésame est produit et utilisé depuis des millénaires : 7500 ans en Inde, 5000 ans en Chine. On en fait de l’huile depuis au moins 3000 ans (Turquie). Le sésame s’est ensuite répandu à travers l’Asie, le Moyen et le Proche-Orient, le pourtour méditerranéen et l’Afrique : E.M. kafiriti et J. Dekers dans Agriculture en Afrique Tropicale. -
Quelques nouvelles variétés du niébé précoces productives et résistantes aux ravageurs
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp est la principale culture légumière au Niger. Chaque année plus de 5 millions d’hectares sont emblavés avec une production de 1.5 millions de tonnes. Cette légumineuse réprésente le quart de la production agricole nationale et 80% des productions de rente (MAG, 2012). Le niébé est aussi une culture d’importance alimentaire par sa teneur en protéine 3 à 4 fois plus élevée que celle du mil ou du sorgho. C’est donc une culture à promouvoir en raison de son importance économique et sociale, mais ses rendements en milieu paysans sont bas en raison des facteurs suivants : 1) l’inadaptabilité des variétés locales, 2) les attaques des ravageurs, 3) le faible niveau de fertilité des sols. La présente fiche technique présente quelques génotypes de niébé et les conseils d’utilisation pour l’amélioration de la sécurité alimentaire des producteurs nigériens. -
Fiche technico-économique sésame
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. Ces 5 dernières années, les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les Départements de Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa. Selon les Services Départementaux de l’Agriculture, la culture du sésame occupe environ 1 500 ha. Le sésame est produit en culture pure ou en association avec d’autres cultures comme l’arachide, le sorgho et le mil. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. Les femmes transforment des petites quantités en gâteaux vendus à 20 Nairas /unité soit environ 25 F.CFA pour la consommation locale. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Le sésame une culture à bonne valeur ajoutée
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. En effet, ces 5 dernières années les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les départements de Goudoumaria, Mainé Soroa, Chétimari et Diffa. C’est pourquoi la CRA de Diffa s’est intéressée depuis trois ans à cette culture à bonne valeur ajoutée. -
La culture du soja et d’autres légumineuses
Cet Agrodok a pour objectif d’aider les cultivateurs et conseillers agri-coles à faire les bons choix en fonction des circonstances spécifiques à leur région. -
Guide pratique sur la culture du niébé pour le Burkina Faso
L’Institut international d'agriculture tropicale (IITA) est le principal acteur de la recherche en Afrique pour la résolution de la faim et de la pauvreté. Notre recherche pour le développement (R4D) s’intéresse aux besoins de développement des pays tropicaux. Nous travaillons avec nos partenaires pour améliorer la qualité, la productivité des cultures et réduire les risques afin de générer des richesses venant de l’agriculture à la fois pour les consommateurs et les producteurs. L’IITA est une organisation à but non lucratif fondée en 1967, dirigée par un conseil d’administration et financée par plusieurs pays. L'IITA est membre du consortium CGIAR. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Contrôle et valorisation de Sida cordifolia
Le Sida Cordifolia est une plante envahissante des parcours, des couloirs de passage des animaux et les bordures des routes et dépôts d’ordures au Niger. La présente intervention vise la maîtrise de Sida Cordifolia par sa valorisation en nutrition animale. -
La culture du niébé
Cette fiche technique explique comment cultiver le niébé -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Guide pour l’amélioration de la gouvernance des régimes fonciers pastoraux au Niger
Qu’est-ce que le Guide technique pour améliorer la gouvernance des terres pastorales ? Ce guide présente des arguments pour sécuriser les régimes pastoraux et améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il fournit des orientations et domaines d’actions pratiques pour améliorer la gouvernance des terres pastorales. Il s’inspire des Directives volontaires qui ont été approuvées par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) en 2012 et sont depuis mises en œuvre dans plus de 50 pays, dont le Niger. -
Le sorgho
Ce nouvel ouvrage de la série végétale traite d’une céréale d’origine africaine d’importance, le sorgho, qui occupe la 5e position au monde (venant après les quatre céréales principales que sont le maïs, le riz, le blé et l’orge). Le sorgho est néanmoins, dans bien des régions intertropicales, en Afrique surtout, une culture vivrière primordiale dans les agricultures familiales des zones semi-arides et subhumides où il joue un rôle de culture alimentaire de subsistance. Sa rusticité, ses exigences modérées en eau et la résistance à la sécheresse des variétés locales utilisées sont des qualités essentielles pour les agriculteurs dotés de moyens techniques modestes. -
La culture du haricot nain au Sénégal
Ce guide synthétise les connaissances acquises sur la culture du haricot nain au Sénégal -
Production du niébé en Afrique de l’Ouest : Guide du paysan
Ce guide se fonde sur les travaux menés par l’ITTA et les partenaires de la recherche pour le développement, ainsi que sur les expériences qu’ils ont accumulées en matière de systèmes à base de niébé en Afrique de l’Ouest. L’objectif de ce manuel est d’aider les paysans, agents vulgarisateurs et chercheurs du Nigeria, du Niger, du Mali et d’autres pays ouest-africains à cultiver le niébé à profit. -
Guide technique de l’élevage : le développement pastoral efficace passe par la production d'herbe
L'élevage dans le Sahel se fait aujourd'hui fondamentalement selon un type usurpateur des terres en utilisant de la végétation qui y pousse naturellement. Afin de mettre un frein à la progression de la désertification et de passer à un élevage durable du bétail, il importe d'abandonner ce type d'élevage par usurpation des terres et de le remplacer par un type d'élevage qui, étant fondé sur le travail actif des terres, en assure la conservation et en élève la productivité selon un type d'utilisation cyclique. De plus, il importe de passer à un élevage plus productif (de type semi-intensif) (ce terme étant utilisé ici en opposition à l'élevage extensif) qui, ne fut-il que légèrement plus efficace, permette une bonne coexistence de l'agriculture et de la sylviculture, et permette d'obtenir davantage d'une surface et d'une quantité de bétail données. -
L'élevage au Niger.
L'élevage au Niger est pratiqué sur 650 000 km2 environ , soit plus de la moitié de la superficie totale du pays. Il constitue avec l'agriculture, l'activité économique de base, car il représente le revenu essentiel et souvent unique de couches importantes de la population et un élément primordial du commerce extérieur. Le cheptel croît lentement et régulièrement, sauf sécheresses exceptionnelles. -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du comptoir de commercialisation du niébé de Magaria (financement PECEA)
Le niébé, appelé en haoussa waké, est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Mirriah, Magaria, Gouré, Kantché, Doungass et Tanout.
La production de niébé de la région de Zinder est estimée à 525 000 tonnes sur une production totale de 2 380 000 tonnes au Niger (MAGEL), soit 22%. La région de Zinder est, avec Tillabéri, la région de plus forte production.
Le comptoir de commercialisation du niébé de Magaria a été construit sur financement du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), financé par la Coopération Danoise et l’Etat du Niger en 2020. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Zinder a réalisé un diagnostic sur la chaine de valeur niébé qui a permis de distinguer différents bassins de production. Lors de ce diagnostic, les acteurs de cette chaine de valeur ont exprimé la demande de construction d’un comptoir de commercialisation à Magaria compte tenu de l’importance de cette culture dans le département. -
Multiplication de la variété de mil Chakti en irrigation par un semencier de Tagazar/Tillabéri
Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. Cette variété a été mise au point par des techniques conventionnelles d’amélioration des plantes (ce n’est pas une plante OGM). Chakti a été homologué au Niger en 2018.
Chakti contient plus de 65 mg/kg de fer alors que les autres variétés des agriculteurs sont à environ 47 mg/kg. En plus la variété est précoce (68 jours). Elle est également tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Itinéraires techniques de production de niébé de qualité
Le raccourcissement de la saison pluvieuse et la mauvaise répartition des pluies au Niger dû aux manifestations des changements climatiques, exigent que les pratiques agricoles soient revues et adaptées à ces nouvelles conditions afin d’assurer une résilience des agriculteurs. Ces pratiques d’adaptation peuvent se faire à travers une bonne maîtrise des itinéraires techniques des principales cultures (mil, sorgho, niébé, etc…). C’est dans ce cadre que cette fiche a été élaborée pour décrire ainsi les itinéraires techniques à suivre par les producteurs pour une production de niébé de qualité au Niger. -
L’élevage pastoral au Sahel et en Afrique de l’Ouest / 5 idées reçues à l’épreuve des faits
L'élevage est mobile dans toute l'Afrique de l'ouest. La mobilité des animaux, qui peut porter sur de grandes comme de petites distances, existe dans quasiment tous les systèmes d’élevage de l’Afrique de l’Ouest, même sédentaires. L’existence de vastes zones semi-arides fait qu’il est très difficile d’envisager l’élevage sans mobilité.
Le cloisonnement des animaux dans des élevages péri-urbains ou des ranchs reste de plus marginal. Dans les zones méridionales des pays sahéliens et dans les États côtiers, où les cheptels sont en pleine croissance, les animaux partent aussi en transhumance.
Contrairement à une idée largement répandue, l’élevage mobile est plus productif que l’élevage sédentarisé en Afrique de l’Ouest. Et plus il est mobile, plus il est productif ! La productivité à l’hectare des systèmes mobiles est même supérieure à celle du ranching aux États-Unis ou en Australie. -
Les acquis de la loi pastorale - Ordonnance 2010-029 relative au pastoralisme et ses décrets d’application
Document de réflexion dans le cadre de l’élaboration de la politique foncière rurale de la République du Niger - La présente étude a permis d’identifier les acquis du code pastoral dans le but de faciliter l’élaboration de la politique foncière. De façon plus large, elle s’inscrit également dans le cadre de la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forêts. -
Recueil des fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvo-pastorales
Ce recueil est le fruit de capitalisation des expériences et des résultats de recherches de plusieurs acteurs de développement rural (projets, ONGs, institutions de recherches, services techniques et producteurs).
Bien entendu les thèmes abordés ne représentent qu’une partie des solution techniques disponibles pour accroître la production agro-sylvo-pastorale, réduire la dégradation et rétablir l’état des écosystèmes ; mais elles ont l’avantage d’être puisées dans l’immense répertoire des expériences et innovations paysannes souvent améliorées par les institutions, projets et ONG intervenant en milieu rural.
L’objectif fondamental de ce recueil est de fournir aux producteurs et leurs partenaires un maximum d’informations afin qu’ils puissent en toutes circonstances juger de l’adéquation de telle ou telle technologie en fonction des conditions d’exploitation et de gestion de leurs écosystèmes. Le recueil comporte cent vingt-quatre (124) fiches techniques regroupées en 13 thèmes. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (1)
L’offre d’éducation/formation des populations pastorales dans les zones transfrontalières déroulée dans le cadre du PREPP (Programme Régional d’Éducation et formation des Populations Pastorales en zones transfrontalières), depuis fin 2013, est une innovation majeure.
Le présent travail d’ingénierie des référentiels de formation a permis d’élaborer des modules de formation exclusivement conçus pour soutenir la formation accélérée qualifiante (FAQ) des éleveurs pasteurs en zones transfrontalières.
Le choix délibéré est fait de construire des contenus et processus d’enseignement-apprentissage selon la démarche DCTP et l’approche par compétences (APC) afin de « Parvenir à une meilleure intégration sociale, politique et économique des populations pastorales transhumantes des zones transfrontalières par l’éducation et la formation professionnelle ».
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur les productions animales, se focalisent sur le thème de la « Production fourragère » et se déclinent comme suit : 1. les cultures fourragères ; 2. la production du foin ; 3. le traitement de la paille à l’urée. Ces modules d’un volume horaire global de 31 heures sont élaborés selon une organisation pédagogique et andragogique qui privilégie la résolution de situations-problèmes. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Santé animale
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la santé animale, se focalisent sur le thème de la « vaccination et traitement des animaux (ruminants et volaille). -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (2)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Complémentation alimentaire » et se déclinent comme suit : Valorisation des sous-produits agro-industriels et fabrication des Compléments Minéraux Vitaminés (CMV) -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (4)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise d’embouche en milieu pastoral » et se déclinent comme suit : Embouche bovine - Embouche ovine -Commercialisation des animaux embouchés. -
Référentiels des Métiers et des Compétences pastoraux
Une équipe de travail, sous la facilitation du Bureau EDRIC/Sarl, Burkina Faso, s'est investie pour concevoir et produire ce premier outil de référence pour l'organisation et la conduite des processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) des populations pastorales dans le cadre du Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP). Ce processus a permis d'analyser la situation de travail de l'éleveur pasteur et d'aboutir à un document de référence sur les métiers et emplois pastoraux.
La définition des référentiels des métiers et des compétences pastoraux fut une étape indispensable pour la mise en œuvre des processus de développement des compétences techniques et professionnelles. Son élaboration a pris en compte la réalité professionnelle tout en permettant d'anticiper sur l'évolution du métier d'éleveur-pasteur dans le contexte d'un pastoralisme transhumant et d'un système socio-économique en pleine mutation. Pour les éleveurs pasteurs, le RMC constitue un consensus sur l'appellation et la description des métiers pastoraux ; ce qui permet d'instituer un code de conduite professionnelle qui clarifie le métier et le met ainsi en valeur. -
Programme modulaire de formation du médiateur social – Livret de l’apprenant
Depuis plusieurs années, des initiatives multiples se développent sous le terme générique de « médiation ». Les démarches répondent à une volonté commune de promouvoir un mode d’intervention dans les relations sociales basé sur la philosophie du dialogue et de la négociation. Elles tendent à s’établir comme un mode spécifique de régulation sociale. Ces initiatives visent à une résolution des conflits de la vie quotidienne ou plus largement à susciter davantage de lien social, à améliorer les relations entre les institutions, les groupes sociaux et les personnes, ainsi que les relations des personnes entre elles.
Ce foisonnement d’expériences faisant appel à l’intervention d’un tiers s’est développé sous l’appellation générique de « médiation sociale ». -
Programme modulaire de formation en entreprenariat pastoral – Module 1 Création d’une entreprise – Module 2 Gestion d’une Exploitation familiale ou d’une entreprise - Livret de l’apprenant
Connaissance du métier d’éleveur pasteur et des créneaux porteurs - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour moderniser l’élevage afin d’améliorer leurs conditions de vie.
Connaissance des outils de gestion des exploitations familiales - Activité : Adopter des comportements et attitudes pour mieux gérer son exploitation familiale afin d’améliorer son rendement. -
Programme modulaire de formation du facilitation des centres d’éducation de base (CEB) - Livret de l’apprenant
Le Programme d’Education/formation des populations pastorales en zones transfrontalières (PREPP) est un programme dont une des priorités est de former un vivier de facilitateurs endogènes de centres d’éducation de base en milieu pastoral.
Pour cela, un programme de formation modulaire est conçu pour capaciter des néo alphabètes du milieu au métier d’animation/facilitation en Education Non Formelle, notamment en alphabétisation/formation de base. Le programme modulaire du « Facilitateur endogène » comprend 4 modules que sont : 1. La connaissance du milieu et la mobilisation sociale ; 2. Communication et animation de groupe Andragogie) ; 3. La préparation et la conduite des enseignements/apprentissages, 4. Le suivi et l’évaluation des centres d’éducation de base. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" -Projet pédagogique 1 : les aliments pour bétails - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Les éleveurs pour assurer une alimentation pérenne au bétail doivent pouvoir : identifier les différents types de pâturage dans son environnement et son terroir ; identifier les principales espèces appétées par les animaux dans sa région ; décrire au moins 10 espèces de plantes appétées et leur utilisation ; expliquer le dynamisme des pâturages ; faire du bon foin. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.3 : les maladies courantes et diverses ; les maladies animales sont causées essentiellement part : des virus ; des bactéries (le terme bactérie est un nom vernaculaire qui désigne certains organismes vivants microscopiques présents dans tous les milieux) ; des parasites.
Module 1.4 : la gestion de la reproduction ; la gestion de la reproduction allant dans les sens d'une amélioration de la productivité du troupeau est une préoccupation majeure des éleveurs transhumants dans nos pays (Burkina, Togo, Bénin). -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlement de la transhumance- VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.5 : les maladies réglementées par la Transhumance - Au cours de la transhumance, l’éleveur-pasteur sera confronté à des contraintes/problèmes plus ou moins différent-e-s selon les administrations et les populations auxquelles il doit faire face. Parmi ces problèmes, on relève la non maîtrise de certaines pathologies réglementées par les textes sur la transhumance (animaux parfois non vaccinés et non déparasités avant le départ en transhumance). L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances pour reconnaître les maladies réglementées par la transhumance à travers leurs symptômes et proposer, en collaboration avec les techniciens, une lutte efficace contre ces dernières. On peut les diviser en deux groupes dont les maladies virales et les maladies bactériennes. Module 1.6 : le protocole sanitaire - Les mouvements incontrôlés du bétail et de la transhumance sont parfois source de nombreux problèmes d'ordre sanitaire, social, juridique, environnemental, économique et politique. Ceux-ci ont nécessité la mise en place de règlements, d’organismes de suivi de ces règlements au sein de chaque pays et dans l’espace CEDEAO. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 1 : Les aliments pour bétail - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.1 : Pâturages naturels tropicaux - Le présent document tentera d’apporter des solutions aux préoccupations des éleveurs à travers les points suivants : classer les aliments par rapport à la valeur nutritive (fourrage, concentrés, groupes d'aliments) ; gérer les ressources fourragères (pâturage naturel, résidus de récoltes et fourrages cultivés) ; traiter chimiquement et mécaniquement les fourrages ; traiter la paille à l’urée, faire la fenaison) ; citer d'autres aliments (tels que les gousses et fruits de ligneux) ; répertorier les différentes sources d'eau ; énumérer les contraintes majeures de la gestion des ressources hydriques ; citer les éléments clés d’un contrat d'utilisation des résidus de récolte entre agriculteur et éleveur.
Module 1.2 Compléments alimentaires - En période de sécheresse où les fourrages sont rares et que ceux restant perdent une bonne partie de leurs qualités nutritives, l’apport de compléments alimentaires devient nécessaire pour couvrir les besoins des animaux. Il est donc nécessaire que les éleveurs connaissent une meilleure utilisation de ces compléments.
Le module suivant abordera dans son contenu les points ci-après : l’importance des compléments alimentaires ; la composition de la ration alimentaire ; la fabrication des pierres à lécher et des blocs multi nutritionnel. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 2 : Gestion améliorée des troupeaux - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 2.1 : maladies courantes et diverses - Le premier niveau de la formation du « Vulgarisateur en santé et production animale » a permis aux apprenants de reconnaitre les maladies courantes à travers leurs symptômes. Ce fut également l’occasion pour eux, d’aborder de manière sommaire, les moyens qui permettent de lutter contre ces maladies. Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies courantes est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives.
Module 2.2 : gestion de la reproduction - Dans ce chapitre intitulé gestion de la reproduction certains contenus développé au niveau 1 seront approfondi ou complétés. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 3 : Règlementation de la transhumance - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 3.1 : maladies réglementées par la transhumance - Ce deuxième niveau de formation qui vise le renforcement des connaissances et compétences de ces apprenants sur les maladies réglementées par la transhumance est axé sur leurs modes de transmission, de contamination et de propagation, sur la prophylaxie médicale de chacune d’elles et sur leurs conséquences négatives.
Module 3.2 : prévention et gestion des conflits - L’objectif des exercices qui suivent est donc d’apporter aux apprenants des connaissances leur permettant de définir un conflit, d’expliquer ses différentes phases et ses principales causes. Ils pourront également expliquer les mécanismes de prévention et de résolution d’un conflit. -
Principaux ennemis du mil au Niger et leur controle
Le mil chandelle ou pénicillaire, Pennisetum typphoides, est une graminée particulièrement éprouvée par les insectes au Niger, ainsI que partout au Sahel. Environ une centaine d'espèce nuisible ont été répertoriées au pays sur cette culture dont, toutefois, seulement une vingtaine sont commettre des dégâts ayant une certaine importance économique. Ces dernières font l'objet du présent document, lequel traite de leurs diagnose, de leurs importance, de leurs biologie et des moyens de lutte préconisée pour les combattre. -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Culture du fonio dans le Dallol Maouri (Région de Dosso) Fiche technico-économique
Le fonio est une petite céréale herbacée annuelle pouvant mesurer de 30 à 80 cm de hauteur. Appelé ‘’Intaya ‘’ en Haoussa, le fonio est une culture ancestrale du Dallol Maouri pratiquée sur des sols dunaires (pauvres). Avec un peu plus de 6.000 tonnes (MAG/EL 2018), il représente 0,7% de la production de céréales de la région de Dosso en 2018, loin derrière le mil et le sorgho mais juste devant le riz. En Afrique de l’Ouest, la Guinée est de loin le premier producteur suivi du Nigeria et du Mali. -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Le programme des sites sentinelles de surveillance pastorale, est mis en œuvre par Action Contre la Faim, en collaboration avec la Direction du Développement Pastoral (DDP) du Niger. Un dispositif désormais composé de 25 sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Agadez (2 sites), Diffa (4 sites), Maradi (4 sites), Tahoua (8 sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (4 sites). Au niveau de chaque site, un relai assure la collecte et fait remonter des informations relatives aux ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel. Les relais collectent les informations avec des téléphones cellulaires (Smartphones), utilisés à la fois comme canal d’envoi et de réception. Le service Telerivet permet d’assurer la gestion des questionnaires et des réponses ainsi que l´envoi des messages. Les données résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande. -
Bulletin mensuel de veille sur la vulnérabilité des exploitations agropastorales membres de l’APESS
Le contexte actuel lié à la pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les stratégies et les projets de vie des exploitations familiales agropastorales. Au-delà du risque sanitaire qui s’ajoute au risque sécuritaire, les mesures drastiques prises par les États pour endiguer la propagation de la pandémie, vont aggraver la situation des exploitations familiales (EF) et des communautés agropastorales et engendrer une crise alimentaire et nutritionnelle sans précédent. L’APESS a décidé de suivre le niveau de vulnérabilité des Exploitations Familiales agropastorales membres de l’APESS. Dans le cadre de ce suivi de la vulnérabilité des Exploitations agropastorales, l’APESS a mis en place un dispositif de veille. Les informations collectées proviennent de huit (08) pays de la zone de couverture de l’APESS : Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad (Figure 1). -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
Fiche technique : itinéraire technique de l'arachide
L’arachide, originaire d’Amérique du Sud et centrale (Arachis hypogaea L.) donne des grains oléagineux. Il est surtout cultivé dans plusieurs pays mais particulièrement en Asie et en Afrique notamment au Nigéria, au Sénégal, en République du Congo Démocratique et au Bénin. L’arachide est une plante d’avantages multiples et usages divers. L’amélioration de la productivité agricole et de la compétitivité nécessite l’adoption de bonnes pratiques agricoles. C’est pour répondre à cette nécessité que la présente fiche est proposée pour servir d’élément de support de formation des producteurs et des productrices. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013 fiches technique de production du sésame, livret 3
Le sésame est une des productions annuelles les plus attractives pour les producteurs et productrices individuels car la mise en culture se situe après toutes les autres cultures (céréales, coton, niébé, arachides). Les coûts de production sont peu élevés comparés aux autres cultures et sa commercialisation est rapide. -
Identification de variétés de niébé à double usage et adaptées à la culture de contre saison au Niger
Le niébé Vigna unguiculata L. Walp, est l’une des plus importantes légumineuses cultivées dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Au Niger, cette culture occupe la deuxième place en termes de production et de surface cultivées après le mil (FAO, 2017). Le niébé joue un rôle déterminant dans l’alimentation, la nutrition (taux élevé de protéine), dans l’approvisionnement en fourrage et dans l’amélioration du revenu des producteurs. Cependant, sa production souffre d’importants problèmes surtout avec l’avènement du changement climatique. -
Une contribution à la compréhension de l'élevage mobile dans les régions de Zinder et Diffa - Niger
Ce Programme ZFD vise la promotion de l'élevage pastoral de taille familiale car il concerne non seulement une portion importante de la population nigérienne mais aussi revêt une importance capitale dans l'économie locale (lait, viande etc.). Dans ce cadre la promotion de la mobilité est un des axes forts sur lequel nous avons voulu orienter une grande partie de nos actions. -
Le semis à sec et à l'enrobage des semences au Burkina Faso
L’enrobage des semences était déjà pratiqué dans l’Égypte ancienne et a été remis au goût du jour au XXème siècle par Fukuoka, un agriculteur japonais pionnier, connu pour son engagement en faveur de l’agriculture naturelle. Cette technique, appelée « boulette » ou « bombe » de graines, consiste à enrober les graines à l’aide d’argile et éventuellement d’autres éléments pour favoriser la germination et la pousse des plantules. -
Comment mieux contribuer à la cohésion sociale et à la paix à l’intérieur des projets comme PAS2P ?
Ce guide a pour point de départ ; les retours de pratiques des professionnels impliqués sur le terrain dans le projet PAS2P, via une série d’entretiens individuels et l’analyse documentaire ; les réflexes de gestion de projet sensible au conflit tels que pratiqués par l’auteur (théorie et pratique). -
Le Pastor Hackathon : un outil favorisant une innovation collaborative au service des pasteurs et agro-pasteurs, ainsi que des organisations pastorales
Dans le cadre des activités de la composante 2 du Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie du COVID-19 (PAS2P) co-financé par le FIDA à travers le Mécanisme de Relance en faveur des Populations Rurales Pauvres (RPSF) et visant à renforcer le système de veille pastorale du RBM et à favoriser la dissémination de l’information générée, le Réseau Billital Maroobé, en charge de la mise en œuvre du projet, a organisé le « PastorHackhaton ». Cette compétition entre jeunes innovateurs a permis d’identifier cinq (5) solutions très prometteuses qui pourront fournir aux éleveurs et agro-éleveurs des outils et solutions aptes à faciliter la prévention des conflits, à améliorer la gestion de la mobilité du bétail et à élargir l’accès à l’éducation, à la formation, aux soins et conseils vétérinaires, en milieu agropastoral et pastoral. -
Note d’état corporel des zébus soudaniens
Dans les régions tropicales et subtropicales sujettes à d'importantes variations quantitatives et qualitatives du disponible fourrager au cours de l'année, l'évaluation de l'état nutritionnel des bovins est importante pour ajuster leur alimentation et apprécier leur état général de santé et leur capacité de production (lait, travail...). La Note d’Etat Corporel (NEC) est un outil simple pour ajuster l'alimentation individuelle et l’alimentation du troupeau de manière à maximiser la production laitière et minimiser les risques de désordres reproductifs. -
Production de biomasse en 2022, analyses et perspectives pour 2023
Ce document présente une évaluation de la qualité de la saison de production végétale sur le Niger. L’analyse met l’accent sur les zones pastorales et agropastorales, et fait un état de la production de biomasse à la fin de saison de croissance de l’hivernage 2022. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiches sur la Bambara, Vouandzou (Vigna subterranea)
Le pois bambara [Vigna subterranea (L.) Verdc.] est une légumineuse à grains de la famille des Papillionacées cultivée principalement par les agriculteurs en Afrique sub-saharienne. Il est originaire d'Afrique précisément du nord-est du Nigeria et du nord du Cameroun. Les noms communs sont l'arachide bambara, la noix bambara, le haricot bambara, le goober du Congo, le pois de terre, le haricot moulu ou l'arachide de porc (voir Kambou et al. 2020). C'est la troisième légumineuse la plus importante en Afrique semi-aride après l'arachide (Arachishypogaea) et le niébé (Vignaunguiculata). La noix de bambara est une légumineuse importante au Burkina Faso où elle occupe la deuxième place économique après le niébé. L'arachide bambara est aussi appelée pois de terre, haricot jugo ou haricot nyimo1. -
Utilisation rationnelle des trypanocides
Les trypanosomoses animales, transmises par les mouches tsé-tsé, sont une contrainte majeure pour l’élevage en Afrique sub-saharienne. Dans les zones infestées, elles réduisent le cheptel de moitié de même que la production de viande et de lait. La traction animale chute et la production agricole totale accuse une baisse de 10 %. On estime que, sans la présence des mouches tsé-tsé, 90 millions de bovins supplémentaires pourraient être élevés. Pour traiter ces trypanosomoses, la méthode la plus courante consiste à employer des médicaments trypanocides. Le marché des médicaments vétérinaires en Afrique de l’Ouest est estimé à plus de 14 milliards de francs CFA. La part des trypanocides varie de 20 à 50 % selon les pays. -
L'accès aux espaces pastoraux et leurs sécurisation
Les droits fonciers des éleveurs sur leur terroir d’attache peuvent être reconnus par la Commission foncière par la délivrance d’un acte attestant d’un droit d’usage prioritaire. Ce droit d’usage prioritaire n’est pas un droit de propriété : il n’exclut pas l’accès des autres éleveurs aux ressources pastorales. Pour se voir reconnaitre un droit d’usage prioritaire : s’adresser à la Commission foncière communale ou départementale. -
Guide d'animation en hydraulique pastorale
Le Guide d’animation en hydraulique est l’aboutissement d’un processus de capitalisation de l’expérience du projet Puits de la Paix. Il s’agit d’un processus itératif et dynamique basé sur la concertation des acteurs clés de mise en œuvre du projet, qui a duré plus de deux ans. -
Rapport étude des chaines de valeurs niébé dans la zone d'intervention du programme lahia (commune de Gangara, Aguié, Tchadoua, Guidan Sory, et Sae Saboua)
L’étude des CVA de la filière niébé initiée par le programme LAHIA vise la promotion de chaînes de valeurs ajoutées profitables à son groupe cible. Il faut rappeler que le niébé été choisi parmi six filières (mil, sorgho, niébé, arachide, moringa et sésame) suite à un processus de sélection conduite au cours de l’étude et basée sur des critères socio- économiques. -
Fondey kai i ga hima ka gana ka haamo alambaana dumiize hanney zaadandi nizeer laabo ra
Dumize zaadandiyaiJ wo goy no kaiJ ga naiJ alfarey duura ma tonton farmo do hare. Dumi kaiJ i mana goy, goyyaiJ hanno wala nongu kaiJ i mana soola, dumo din fattayaiJo gonda karha gumo ; a ga ganji alfaro ma du nafaa kaiJ a miile. Alfarey kulu ma du ga nafa nda dumi Alambaaney se no, INRAN saruuso nda laabo gaakasinayko yaiJ go ga gurjay alfarey baafuna ma boori, me-IJWaaro ma du ka ba gumo. INRAN saruuso no ga haggoy nda kuray nda farmi bol) ceeciceeciyaiJey Nizeer laabo ra. INTSORMIL mo, AMILKA laabo saruusi no kaiJ go ga INRAN gaakasinay a ma ceeci-ceeciyal) te hayni nda haamo dumey boiJ. WINROCK mo, sata no kaiJ ga alfari hina buuney gaakasinay i ma du meIJWaari wasante nda arzaka. -
Schéma Directeur de l'eau et de l'assainissement du Tchad
En tenant compte du grand objectif de l'hydraulique pastorale et des stratégies proposées, la présente section suggère un plan comportant une série d'actions au niveau national pour la période 2000-2020 ainsi qu'une série d'actions zonales divisée en deux phases : une première couvrant la période 2000-2010 et une seconde pour la période 2011-2020. -
Le sésame au Burkina Faso état des lieux 2013 : généralités sur le sésame au Burkina Faso , livret 1
Ce livret fait partie de la collection comprenant des livrets de capitalisation sur les différents segments de la filière. Cette collection se destine aux différents acteurs de la filière et entend contribuer à son essor. Ce livret correspond à une introduction à la filière sésame au Burkina. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013, production et semences, livret 2
Le sésame est une culture de rente qui procure à ceux qui la pratique un revenu substantiel permettant ainsi de lutter contre la pauvreté. Au Burkina Faso une partie de la production nationale est destinée à l’extraction d’huile, à la préparation de gâteaux et de sauces. La seconde partie est exportée vers l’Europe où elle servira pour la fabrication de savon, peinture, insecticide et produits pharmaceutiques. Le sésame est également apprécié pour son huile et pour la garnitures des gâteaux etc. -
Itinéraire technique du soja
L’objectif de cette fiche sur les bonnes pratiques de production du soja est de présenter les conditions et les pratiques culturales recommandées pour une bonne production de soja au Bénin. Il s’agit de mettre à la disposition des producteurs et productrices les outils techniques d’améliorer le rendement, la qualité du soja, la rentabilité et la durabilité par l’adoption de bonnes pratiques agricoles. -
Prévention et gestion des crises pastorales : préparation, alerte et réponse
La prévention des crises dans les régions pastorales et l'intégration citoyenne des pasteurs dans leurs pays sont étroitement liées à des actions et des politiques cibles pertinentes, opportunes et efficientes : la sécurisation de la mobilité, la reconnaissance de la mise en valeur pastorale du foncier, une meilleure prise en compte de l'écologie des milieux sahéliens et de l'économie pastorale par les politiques, l'accès aux services sociaux, notamment la santé et l'éducation. -
Accès aux marchés, défis à relever pour améliorer les conditions de vie des communautés pastorales
La présente étude s'inscrit dans l'optique de l'amélioration, la connaissance et la compréhension du fonctionnement de la filière lait "bétail sur pied" à l'échelle de l'Afrique de l'Ouest et Centrale ou les prix de vente du bétail conditionne largement les niveaux de vie des communautés pastorales et agro pastorales. -
L’appui au développement d’un pastoralisme durable constitue une voie nécessaire de déploiement de la Grande Muraille Verte
Le pastoralisme, mode d’exploitation des ressources naturelles emblématique des zones arides et semi-arides, est mentionné dans la stratégie de la GMV. Cependant, dans les actions qu’elle mène sur le terrain, les communautés pastorales restent insuffisamment prises en compte. Or, le pastoralisme est l’un des modes d’exploitation des ressources naturelles les plus adapté et résilient aux conditions climatiques dans les zones arides et semi-arides, constituant une activité socioculturelle et socio-économique importante et contribuant à l’équilibre des écosystèmes et paysages. -
Appui aux initiatives locales de valorisation des produits pastoraux - capital bétail dans la zone pastorale de la région de Tahoua
Les sécheresses de 1973 et 1984 ont considérablement anéanti l'économie de la zone pastorale qui était basée essentiellement sur l'élevage. Entre 1990 et 1996, l'insécurité a, à son tour, affecté les structures économiques et sociales de la zone Nord pastorale. Et voilà qu'intervient le 24 avril 1995 l'accord de prix entre le Groupement et l'Organisation de la Résistance Armée (ORA) qui consacre le retour de la paix dans une région qui a tant souffert et qui aspire à une relance des actions de développement socio-économique. C'est désormais, une ambitieuse oeuvre qui est programmée : celle de la réhabilitation de la zone pastorale. La communauté nationale et internationale sont déjà, à pied d’œuvre pour l'initiation d'un certain nombre de projets de développement. -
Le pastoralisme au Sahel : module d'animation et de formation de l'IIED-ARED
Le Module d’animation et de formation sur le pastoralisme au Sahel qui a été mis au point par l’IIED1 et l’ARED2 entre 2000 et 2004 est maintenant en cours d’appropriation par plusieurs organisations au Sahel, au Niger, au Sénégal et au Mali. Depuis, la demande augmente pour connaître le module et former des équipes locales en mesure de l’utiliser sur le terrain. Pour cette raison, la présente note a pour but de fournir des informations générales à ceux qui s’intéresseraient à cet outil et aimeraient en savoir plus à son sujet. -
Guide du formateur d’auxiliaire d'élevage
Ce guide a pour objectif de vous aider à animer une session de formation initiale d'Auxiliaires
d’Élevage en vous décrivant les principales étapes de cette session et les méthodes pédagogiques qui s'y rapportent. Les durées mentionnées pour chaque étape sont purement indicatives, elles ne doivent pas empêcher le formateur de s'adapter à son public, néanmoins elles constituent des jalons lui permettant de gérer son temps de façon optimale. Ce document
se réfère au Manuel de l'A.E. et aux boîtes à images mises à votre disposition pour la réalisation de ces formations. -
Implication des éleveurs transhumants dans la gestion des terroirs
De plus en plus les programmes de développement rural sont basés sur une participation active de la part de la population au processus d'analyse jusqu'à l'exécution des activités. Néanmoins, les pasteurs mobiles ont souvent été ignorés et de plus en plus mis à l'écart par ces programmes visant le plus souvent la gestion des ressources naturelles par ses utilisateurs (Greil, 1995). La question posée par Marty (1993) "La gestion de terroirs : un outil d'exclusion ou de négociation ?" est prise en compte par PADATA (= Programme d'Appui au développement de Damagaram-Takaya) en incluant dès le début tous les groupes d'utilisateurs dans le processus d'organisation et d'analyse de la problématique. PADATA a opté pour une stratégie dite de "table ronde » : - afin d'intégrer tous les groupes partageant les mêmes ressources naturelles ; - et afin de préparer tous les groupes à des discussions et à des négociations sur un pied d'égalité. -
Le foncier pastoral: évolution et dynamiques actuelles: Le cas du terroir de Dembouten (Tchintabaraden)
De la période coloniale à nos jours, la question du foncier pastoral a été appréhendée de diverses manières selon les conjonctures politiques et économiques. L'administration coloniale ne s'est pas préoccupée de la gestion de l'espace, focalisant plutôt son action sur le domaine de la santé animale pour préserver les animaux contre les grandes épizooties qui les décimaient. L'idéologie des terres vacantes et sans maîtres était encore prégnante et ne permettait ni de s'intéresser aux droits des éleveurs ni à la gestion des ressources naturelles par ces derniers. Aux lendemains des indépendances, l'élevage devient un des axes prioritaires de la politique de développement rural du régime du Rassemblement démocratique africain (RDA). C'est ainsi que l’État a fixé une limite nord des cultures. La loi n061-005 du 27 mai 19961 interdit la pratique de l'agriculture au-dessus de l'isohyète 350 mm qui est une bande, située au nord des arrondissements de Filingué, Tahoua, Dakoro, Tanout, Gouré et N'guigmi. Seules les productions vivrières de subsistance des pasteurs et les cultures d'oasis y sont autorisées. Les dégâts commis dans cette zone par les animaux sur les cultures ne sont pas susceptibles de dédommagement. Il s'agissait donc d'une volonté de réserver une portion du territoire national aux activités de l'élevage. -
Analyse « approfondie des chaînes de valeur PECEA / Commentaires du RECA
Pour la transformation de l’arachide, les produits obtenus en valeur sont (environ) 65% d’huile et 35% de tourteau (source : CRA Zinder, dossiers de microprojets PASR). Donc un chiffre d’affaires de 40,5 millions de F.CFA donnerait 26.325.000 F.CFA pour l’estimation des ventes d’huile soit 22.000 litres d’huile à un prix de 1.200 F/litre. -
Vulnérabilités et efforts d’adaptation des familles de pasteurs face aux crises récurrentes, Enseignements tirés de l’analyse de l’activité pastorale dans les trajectoires familiales
Quatre études de cas, localisées dans la communauté rurale de Téssékré du Ferlo au Sénégal, sur la commune de Djougou au Nord-Bénin, sur la commune de Dantiandou à l’Ouest du Niger et sur la commune de Hombori au Mali, ont été conduites dans le cadre du programme ECLiS en 2009 et 2010. Ces analyses ont concerné quarante-six familles d’éleveurs dans leur trajectoire d’évolution sur les cinquante dernières années. Ces trajectoires familiales mettent en évidence la perception qu’ont les éleveurs des crises et des aléas successifs qu’ils ont eu à affronter de manière récurrente : sécheresses, épidémies, insécurité, contraintes liées aux politiques d’aménagement… Face à ces différents facteurs mettant à l’épreuve la vulnérabilité des familles, les éleveurs ont développé des réponses et des stratégies dont l’efficacité est évaluée de manière rétrospective : diversification de la mobilité, accès aux aliments du bétail, développement de la pluriactivité, pratiques nouvelles contre l’insécurité. Ce travail d’études de cas, d’ordre qualitatif, permet une lecture croisée de la vulnérabilité et de l’adaptabilité des éleveurs u pastoralisme face aux aléas divers qu’ils soient directs ou indirects. Il permet d’appréhender les stratégies d’adaptation des pasteurs (tactiques immédiates, stratégies à moyen terme, notamment par la mobilité des hommes et des troupeaux). Il s’agit donc ici de témoignages d’éleveurs situés dans des contextes éloignés, qui nous informent sur leurs vulnérabilités et sur leurs efforts d’adaptation, face aux crises récurrentes et diverses. -
Nord-tahoua (Niger) : le pastoralisme survit aux changements
L'évolution en cours dans les zones pastorales des pays sahéliens est considérable. Deux sécheresses historiques consécutives ont entrainé de profonds bouleversements, auxquels les éleveurs ont du s'adapter, tant bien que mal. Pour autant, le pastoralisme demeure la base d'une économie et d'une société. -
La mobilité pastorale
L’équipe opérationnelle du projet ZfD a depuis le démarrage de ce projet à Diffa conduit ou commandité plusieurs études sur la communication, les sources de conflits, les systèmes d’alerte précoce, etc. sans jamais faire une synthèse » de toutes les informations collectées. Dans l’optique de l’extension en 2007 du projet ZfD Zinder/Diffa après la fermeture de celui de Diffa, ce dernier estime important dans le processus de capitalisation engagé de faire cette synthèse en la complétant par des données supplémentaires sur les principaux axes de transhumance afin de réaliser un atlas. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières n° 17 : comment négocier une action publique? le cas de la zone pastorale de Samoroguan (province du Kénédogou, Burkina Faso)
Pour être effective, l’action publique doit prendre en compte la réalité sur laquelle elle veut agir, et ses évolutions. Cela suppose que les textes et les institutions qui la définissent et la soutiennent soient régulièrement (re)négociés entre les parties prenantes locales et l’administration. Mais cette négociation n’est ni spontanée ni naturelle. Cette note présente les principaux jalons de la renégociation du cahier des charges de la zone pastorale de Samoroguan (Burkina Faso), menée par une équipe d’opérateurs et de chercheurs dans le cadre du programme Negos-GRN. -
Étude sur la transhumance au Sahel : dix constats sur la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest
L’étude s’est intéressée à trois transhumances de saison sèche, celles de 2014-2015, de 2015-2016 et de 2016-2017. À chaque fois, les enquêtes ont été conduites environ 6 semaines après le retour des familles dans leur terroir d’attache. La première enquête a porté sur 386 ménages répartis entre le nord du Sénégal (70) le sud de la Mauritanie (70), le nord et l’est du Burkina (70), l’ouest du Niger (71), le nord et l’ouest du Mali (105). Au total, 1 300 hommes, 450 femmes et 670 enfants sont partis avec près de 40 000 bovins, 47 000 ovins et 16 000 caprins. Cette enquête a permis d’identifier une soixantaine de familles en situation de précarité. C’est sur elles que l’étude s’est ensuite intéressée en priorité au cours des deux années suivantes1. -
Territoire d'élevage pastoral au Sahel : un bilan de carbone avec un potentiel inattendu d'atténuation du changement climatique
L’élevage pastoral est présent dans toutes les régions du monde et il fait vivre plus de 100 millions de personnes. Il concerne surtout les ruminants — bovins, ovins, caprins, camélidés, cervidés. Dans ce type d’élevage extensif, les troupeaux parcourent les territoires pour se nourrir de la végétation et pour s’abreuver. En Afrique, le pastoralisme représente 10 à 44 % du produit intérieur brut selon les pays et il occupe plus d’un quart de leur population. Dans les pays du Sahel, il fournit 70 % du lait et plus de la moitié de la viande de bovins et de petits ruminants. -
Pratiques pastorales en relation avec l'espace de la réserve naturelle nationale de Termit - Tin Toumma
Cette étude a été réalisée pour le projet « Antiloppes Sahélo_saharienne », qui œuvre pour la création d’une aire protégée dans le Nord-Est du Niger, la Réserve Naturelle Nationale de Termit-Tin Toumma (RNNTTT), au sein des communes de Tesker, N’Gourti, Bilma, Fachi et Tablot. -
Rapport sur l'état des lieux des cadres de concertation transfrontaliers sur la transhumance dans les pays d'intervention du PRAPS
La mobilité pastorale transfrontalière constitue une stratégie très importante de production animale et de mise en marché du bétail en Afrique de l'Ouest et du Centre. Dans le même temps, elle est une source des conflits entre les éleveurs transhumants et les autres usagers des ressources naturelles, notamment les agriculteurs des pays côtiers. De plus en plus, les mouvements de transhumance sont marqués par de graves incidents dans les zones de transit et d’accueil, à cause de plusieurs facteurs qui concernent notamment : (i) le non-respect par les transhumants de la législation en vigueur dans les pays d’accueil ; (ii) les dégâts causés par les animaux sur les cultures et les récoles agricoles ; (iii) la pénétration des troupeaux transhumants dans les aires protégées ; (iv) l'extension du processus de colonisation agricole des espaces sylvo-pastoraux qui constituent les zones de repli pour le bétail ; (v) la restriction des possibilités offertes aux transhumants en matière de vaine pâture ; (vi) l'exacerbation de la compétition pour l’accès à l’eau ; et (vii) la faiblesse des relations sociales entre les transhumants sahéliens et les agriculteurs autochtones dans certaines zones. -
Assurance du bétail pour la prévention et la relance au sortir des crises pastorales
Au milieu des années 2000, le Gouvernement de Mongolie en mis en place, en partenariat avec la Banque Mondiale, un outil assurantiel pour le bétail pour limiter l'impact d’événements climatiques extrêmes répétés (liés au froid). -
La sécurisation des terres pastorales
Du fait de la pression foncière, la superficie des terres réservées à l’élevage a fortement diminué ces dernières années. Or l’élevage est une activité importante au Niger au niveau économique et cet élevage est souvent mobile. Cela implique de disposer d’espaces pour accueillir les animaux. Différents travaux montrent que les espaces pastoraux sont parfois occupés par d’autres activités (habitation, lotissement, champ). Quelles dispositions sont prévues par le dispositif juridique nigérien pour sécuriser les espaces pastoraux ? -
La circulation des animaux
Le bétail peut circuler toute l’année (y compris pendant la saison des pluies), sur tout le territoire nigérien, en empruntant les pistes de transhumance, les couloirs de passage et les aires de pâturage. Les pistes de transhumance, couloirs de passage et aires de pâturage sont classés dans le domaine public de L’État et doivent être inventoriés par les Commissions foncières. Les éleveurs bénéficient en commun de leur usage. Il est interdit d’occuper les espaces pastoraux. L’occupation ou l’empiètement sur ces espaces peut être puni d’un emprisonnement de 15 jours à 3 ans et/ou d’une amende de 10 000 FCFA à 100 000 FCFA. -
Les puits pastoraux
L’implantation et la gestion des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont souvent sources de conflits entre les éleveurs ou entre les éleveurs mobiles et les populations sédentaires. L’accès à l’eau conditionne l’accès aux pâturages environnants : les puits pastoraux sont donc des aménagements stratégiques pour l’élevage.
Les modalités d’implantation des puits pastoraux, ainsi que l’accès à ces puits sont prévues dans différents textes de loi. -
Les fourrières
« La fourrière est un service public de police rurale destiné à sécuriser les animaux égarés et à prévenir tous risques de nuisance liés à leur présence en dehors du parcours qui leur est traditionnellement réservé. » Extrait de l’article 46 de l’ordonnance n° 2010-029 relative au pastoralisme. Quelles sont les conditions d’implantation et de gestion des fourrières ? Comment les animaux sont-ils mis en fourrière et gardés ? -
Adaptation de l'agriculture au changement climatique au Sahel : profils agronomiques de quinze cultures dominantes au Sahel
Le présent document fait partie d’une série d’études publiées par le projet Résilience africaine et latino-américaine au changement climatique (ARCC) visant à répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre des études ARCC pour l’Afrique de l’Ouest, le présent document fait partie de la sous-série portant sur l’Adaptation de l’agriculture au changement climatique dans le Sahel. L’ARCC a également produit une sous-série sur le Changement climatique et les ressources en eau d’Afrique de l’Ouest, le Changement climatique et les conflits en Afrique de l’Ouest et le Changement climatique au Mali. -
Note conceptuelle sur un programme de réponse intégrée à la problématique des « conflits entre éleveurs et agriculteurs au Niger » liés à la transhumance
La transhumance permet l’occupation, sur un temps limité, des pâturages ce qui assure leur régénération, la diversification des espèces, leur assainissement, la réduction des risques de feux de végétation et a fortiori la fertilité des sols. Malheureusement, celle-ci est dangereusement menacée. En 2020, le CICR estimait que cette mobilité au Niger n’était plus qu’à 36,5 pour cent normale, 41,5 pour cent limitée et déjà 22 pour cent hautement perturbée3. Les défis auxquels elle fait face ont trait à la pression de plus en plus accrue sur les ressources naturelles, au changement climatique, à l’expansion du désert du Sahara vers le Sud, (touchant fortement le territoire nigérien), à la multiplication des conflits de plus en plus violents et à la faible couverture du pays en structures décentralisées d’accompagnement des éleveurs qui effectuent régulièrement la transhumance transfrontalière. Une nouvelle tendance négative s’observe aussi pour limiter les entrées des troupeaux par des quotas d’animaux par saison (ex. le Benin). Tout ceci exacerbe davantage le problème de mobilité pastorale. -
Pastoralisme et violence en Afrique du Nord et de l’Ouest
Cette étude examine l’évolution géographique et temporelle des violences impliquant des pasteurs en Afrique du Nord et de l’Ouest. L’analyse repose sur plus de 36 000 événements violents survenus entre janvier 1997 et avril 2020, dans lesquels 206 groupes pastoraux ont été impliqués. Elle dresse ainsi un état des lieux des dynamiques des violences pastorales à l’échelon régional au cours des 20 dernières années. Une compréhension fine du rôle des pasteurs dans les violences est essentielle pour renforcer l’efficacité des politiques de stabilisation. Déjà répandues dans la région, les violences pastorales se sont étendues et intensifiées, comme en témoigne l’augmentation rapide du nombre d’événements violents et de victimes au cours des dix dernières années. De nombreux groupes ethniques sont impliqués, notamment les Peul et les Touareg. Le Nigéria et ses périphéries ainsi que le Sahel central sont les deux foyers principaux à partir desquels se propagent les violences régionales.