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Culture et entretien de la nigelle (Nigella)
La nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753) ou cumin noir est une plante annuelle de la famille des Renonculacées originaire du sud-ouest de l'Asie. Les graines sont utilisées comme remède traditionnel ou comme épice dans de nombreux pays du monde (particulièrement dans le monde musulman). -
Etude de l'armature commerciale de la ville de Niamey : Rapport d’orientation intermédiaire
Ce rapport fait suite à la première mission réalisée à Niamey du au 2018. Il prend également en compte les résultats de l’enquête menée pendant la période de janvier 2019 auprès des commerçants. L’ensemble de ces démarches permettent donc de proposer i) une actualisation de l’étude diagnostic (commercial, urbain, institutionnel) et i) une définition préalable de la stratégie. -
Fiche technico-économique pour la culture du niébé
Le niébé communément appelé en haoussa waké est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Tanout, Gouré, Kantché et Magaria. Il est cultivé sur des sols sableux pauvres en matière organique, le plus souvent en association avec plusieurs autres cultures (mil, sorgho, sésame, arachide). La production de niébé de la région de Zinder est estimée à plus de 400.000 tonnes en 2015 avec un rendement moyen de l’ordre de 375 kg/ha selon les résultats de la campagne agricole 2015. La majeure partie de cette production est commercialisée sous forme de niébé grain vers le Nigeria et dans une moindre mesure transformée en beignet, galettes, dan-waké pour la consommation locale. -
Accès au marché et commercialisation de produits agricoles
De nombreux agriculteurs et éleveurs en Afrique subsaharienne rencontrent de réelles difficultés pour écouler leurs produits sur les marchés. Ils se plaignent également de la trop faible valorisation qu’ils en tirent. Nombreux sont ceux qui déplorent « les prix trop faibles », « les prix irréguliers », des rapports de force en leur défaveur sur des « marchés déstructurés » et des « filières non organisées ». Pour faire face à ces difficultés, ces agriculteurs et éleveurs et leurs organisations développent des initiatives individuelles et collectives. Le thème de l’accès au marché et de la commercialisation des produits agricoles étant très vaste, des choix ont été faits pour « limiter » l’étendue du champ du Groupe de travail. Ce document vient capitaliser et restituer (i) la démarche de réflexions collectives développée au sein du Groupe de travail pour étudier et partager les études de cas, et (ii) des analyses croisées réalisées et des enseignements tirés à partir des différentes initiatives. Il se veut être un support d’échange et de mise en débat sur ces deux aspects. -
Le sésame dans le département d’Aguié au Niger : analyse d’une culture aux atouts non-négligeables dans une zone agricole à forte potentialité
Les conditions agro-écologiques sahéliennes et le contexte socio-économique constituent les principaux facteurs qui influencent la dynamique des systèmes de production agricole de la zone d’Aguié au centre du Niger. Dans cette région, l’augmentation de la pression démographique et la compétition pour les ressources naturelles entre les cultures et les animaux accentuent la pression foncière. Les faibles superficies par habitant engendrent un remaniement des systèmes agraires. Les agriculteurs privilégient des cultures à la fois vivrières et de rente. Pour eux, la diversification des cultures est une des stratégies de minimisation des risques et de sécurisation du foncier. Cet article étudie l’intérêt de la culture du sésame dans la région d’Aguié. Il a été réalisé à partir d’une revue bibliographique, de données des services techniques du département d’Aguié et d’enquêtes et d’observations auprès de producteurs et des organisations concernées. Il en ressort que la culture du sésame constitue une opportunité pour sécuriser les besoins alimentaires et financiers des ménages locaux. De par la proximité de la région avec le Nigéria, cette culture est un atout économique pour les ménages ; comme le prouve l’analyse de ses comptes d’exploitation. -
Les céréales au Niger
Ce livre est publié comme un rapport basé sur des études et recherches effectuées au Niger dans le cadre du projet de collecte d'information de base « Recherche sur la Culture de Subsistance » pour les pays en voie de développement. Selon le rapport de zone d'agroécologie de la FAO, beaucoup parmi les régions sous activité agricole au Niger sont situées sous les tropiques semi-arides dont la période de possibilité culturale est de 75 à 120 jours, et où la température mensuelle moyenne est au-dessus de 18 ℃ tout au long de l'année Au plan mondial, 55 pays sont situés dans la zone tropique semi-aride où vivent 1,4 milliard de personnes. 40 % d'entre eux sont des démunis gagnant moins de 1 dollar par jour et 70% d'entre eux résident en zones rurales. La précipitation moyenne annuelle dans ces zones est de 500 à 700 mm, ce qui est très bas et ce n’est peut-être pas exagéré de les considérer comme des régions marginalisées où se pratique une agriculture dépendant entièrement de la pluie. -
Fiche technique production de sésame
Le sésame (Sesamum indicum L.) cette petite graine ovale symbole d’immortalité en Inde, provient d’une plante d’un peu plus de 1 mètre de hauteur. Les graines varient du blanc crème au gris foncé et contiennent 50% d’huile. Le sésame est produit et utilisé depuis des millénaires : 7500 ans en Inde, 5000 ans en Chine. On en fait de l’huile depuis au moins 3000 ans (Turquie). Le sésame s’est ensuite répandu à travers l’Asie, le Moyen et le Proche-Orient, le pourtour méditerranéen et l’Afrique : E.M. kafiriti et J. Dekers dans Agriculture en Afrique Tropicale. -
Quelques nouvelles variétés du niébé précoces productives et résistantes aux ravageurs
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp est la principale culture légumière au Niger. Chaque année plus de 5 millions d’hectares sont emblavés avec une production de 1.5 millions de tonnes. Cette légumineuse réprésente le quart de la production agricole nationale et 80% des productions de rente (MAG, 2012). Le niébé est aussi une culture d’importance alimentaire par sa teneur en protéine 3 à 4 fois plus élevée que celle du mil ou du sorgho. C’est donc une culture à promouvoir en raison de son importance économique et sociale, mais ses rendements en milieu paysans sont bas en raison des facteurs suivants : 1) l’inadaptabilité des variétés locales, 2) les attaques des ravageurs, 3) le faible niveau de fertilité des sols. La présente fiche technique présente quelques génotypes de niébé et les conseils d’utilisation pour l’amélioration de la sécurité alimentaire des producteurs nigériens. -
Fiche technico-économique sésame
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. Ces 5 dernières années, les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les Départements de Goudoumaria, Mainé Soroa et Diffa. Selon les Services Départementaux de l’Agriculture, la culture du sésame occupe environ 1 500 ha. Le sésame est produit en culture pure ou en association avec d’autres cultures comme l’arachide, le sorgho et le mil. Il est en grande partie commercialisé au Nigeria. Les femmes transforment des petites quantités en gâteaux vendus à 20 Nairas /unité soit environ 25 F.CFA pour la consommation locale. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Diversification des systèmes de culture : cas du sésame et du Guar et estimation des rendements par la méthode de télédétection à basse altitude.
Au Sahel, compte tenu de la dégradation de l’environnement agraire due à la péjoration climatique et la baisse de la fertilité des sols, la diversification des cultures apparaît comme une solution majeure pour assurer la sécurité alimentaire et financière des producteurs. Dans cette optique un essai variétal sur le sésame et la guar a été conduit sur le site expérimental de Sadoré (ICRISAT), dans un dispositif factoriel split plot comprenant deux répétitions. Chaque répétition comprend dix huit parcelles principales dans lesquelles sont randomisés trois facteurs : fertilité (30 U DAP1 +5 T ha-1 fumier, 2 g DAP poquet-1 et 5 T ha-1 fumier), densité de semis (0.25 m x 0.25 m et 0.5 m x 0.5 m pour le sésame et 0.25 m x 0.25 m, 0.5 m x 0.5 m et 1 m x 1 m pour le guar) et variété : neuf variétés de sésame et neuf variétés de guar. -
La culture de souchet (Cyperus esculentus) au Niger : Origine, atouts et contraintes
Le souchet (Cyperus esculentus) est une plante alimentaire à tubercules, appartenant à la famille des Cypéracées. Au Niger, la culture du souchet prend de plus en plus d’ampleur mais les études sur ce produit sont quasi-inexistantes. Cette étude la première du genre vise à valoriser la culture du souchet au Niger en traçant son historique, son importance et ses contraintes. Des entretiens en focus groupe dans les marchés des régions productrices ont été conduits pour répertorier les terroirs villageois producteurs et situer les zones de production du souchet au Niger. Ainsi, parmi les villages répertoriés, dix sites ont été visités. Dans chaque site, des entretiens individuels sur les aspects socio-économiques de la culture ont été conduits. Les données des investigations ont révélé que la culture du souchet se pratique essentiellement sur l’ancien bassin arachidier de la région de Maradi et dans la région de Dosso. Selon la typologie locale, le souchet est composé de type à gros tubercules et de type à petits tubercules. Selon les producteurs, le souchet à gros tubercules a été introduit il y a plus de 100 ans. Par contre le souchet à petits tubercules serait plus récent et résulte d’une domestication de la forme sauvage. L’apport des revenus est la principale raison qui pousse les paysans à s’adonner à cette spéculation. Les principales contraintes de la culture du souchet sont : L’insuffisance d’engrais minéraux, la pénibilité de la récolte et la commercialisation du souchet. -
Caractérisation agro-morphologique des écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger
La présente étude porte sur la caractérisation agro-morphologique des cinq (5) (quatre (4) cultivés et un (1) de type de sauvage) écotypes du souchet (Cyperus esculentus L.) du Niger. L’étude est conduite au laboratoire et sur le terrain expérimental de la Faculté d’Agronomie de Niamey. Le dispositif expérimental est constitué des blocs aléatoires complets en 5 répétitions. Le suivi des caractéristiques agronomiques porte essentiellement sur les paramètres de croissance et de rendements. La caractérisation morphologique des tubercules au laboratoire a concerné la couleur, la taille et la forme. Les résultats montrent que les caractères agro-morphologiques les plus distinctifs au niveau de tous les écotypes sont la couleur, le taux de la levée, le cycle de production et le nombre de tubercules. Des différences significatives ont été observées entre les écotypes cultivés et l’écotype sauvage notamment sur le taux de levée, l’intensité de la floraison et les rendements en tubercules. Le rendement en tubercules est plus faible chez l’écotype sauvage (1,7 t/ha) que chez les écotypes cultivés. Aussi le rendement en tubercules des écotypes cultivés du petit souchet (8,86-9,53 t/ha) est plus élevé que celui des écotypes cultivés du gros souchet (7,79 t/ha). En sommes, L’étude a révélé l’existence d’une très grande variabilité agro-morphologique entre les écotypes étudiés. Les caractères agro-morphologiques de l’écotype sauvage se différencient largement de ceux des écotypes cultivés. Les écotypes du souchet cultivé du Niger ont des rendements en tubercules satisfaisant. -
Le sésame une culture à bonne valeur ajoutée
Le sésame est une culture en expansion dans la région de Diffa. En effet, ces 5 dernières années les superficies emblavées en sésame pendant la saison des pluies prennent de plus en plus d’ampleur particulièrement dans les départements de Goudoumaria, Mainé Soroa, Chétimari et Diffa. C’est pourquoi la CRA de Diffa s’est intéressée depuis trois ans à cette culture à bonne valeur ajoutée. -
ICRISAT
Le centre ICRISAT (Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides) de Sadoré (près de Niamey) a été créé, il y a plus de trente ans, dans le cadre de la recherche globale qui doit être menée par l’institut dans toutes les régions semi-arides. Au Niger, le programme de l’Institut intervient sur plusieurs fronts, à savoir le programme sur les zones en marge du désert, l’écoferme sahélienne, le jardin africain, la conservation des ressources génétiques, l'amélioration des semences, la diversification des cultures et la gestion des ressources naturelles. -
Citoyenneté - Solidarité - Niger
Site d'une association de solidarité et commerce équitable du Niger -
SIM-Bétail Niger
Système d'information sur les marchés à bétail du Niger -
Agri Pro Focus
Réseau d'agribusiness pour le développement.
AgriProFocus rassemble des agriculteurs, des entreprises, des organisations de la société civile, des instituts de recherche et des gouvernements pour l'atteinte de la sécurité alimentaire. Unis dans la diversité, nos membres partagent la conviction que les affaires et le développement ne sont pas mutuellement exclusifs. Ensemble, nous trouvons de nouvelles façons durables de créer de l'impact grâce à l'entrepreneuriat. Echanger des perspectives et attendre l'inattendu. Une culture de collaboration par Linking, Learning et Leadership. -
Commod Africa
Cours des matières premières agricoles en Afrique de l'Ouest
Ressources sur les différentes filières -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au coeur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. Moyennant une focalisation sur le cas des pays de l’Afrique de l’Ouest, cette communication aborde successivement la consommation de produits laitiers, la production de lait et les échanges de produits laitiers. Pour ce faire, cette analyse mobilise, d’une part, les données statistiques de la FAO sur une longue période (1961 à 2017) et, d’autre part, les statistiques des douanes sur la période 2000 à 2017 (pour la base de données BACI) ou 2018 (COMEXT). Une attention est portée à la question des importations de ces pays, notamment en mélanges de lait écrémé et de matière grasse végétale en poudre en provenance de l’Union Européenne (UE). Compte tenu de la faiblesse des droits de douane appliqués aux frontières et du caractère hautement compétitif de ces produits, un débat est engagé autour du devenir de la production laitière locale et de la stratégie déployée par les autorités européennes pour soutenir ou non, au travers de sa politique agricole, le développement de l’agriculture africaine. -
La culture du soja et d’autres légumineuses
Cet Agrodok a pour objectif d’aider les cultivateurs et conseillers agri-coles à faire les bons choix en fonction des circonstances spécifiques à leur région. -
Guide pratique sur la culture du niébé pour le Burkina Faso
L’Institut international d'agriculture tropicale (IITA) est le principal acteur de la recherche en Afrique pour la résolution de la faim et de la pauvreté. Notre recherche pour le développement (R4D) s’intéresse aux besoins de développement des pays tropicaux. Nous travaillons avec nos partenaires pour améliorer la qualité, la productivité des cultures et réduire les risques afin de générer des richesses venant de l’agriculture à la fois pour les consommateurs et les producteurs. L’IITA est une organisation à but non lucratif fondée en 1967, dirigée par un conseil d’administration et financée par plusieurs pays. L'IITA est membre du consortium CGIAR. -
Les variétés de mil
Ce catalogue présente quelques unes des principales variétés de mil cultivées au Niger -
Amélioration de la production de niébé au Niger
L’objectif de développement du programme est de générer et d’accélérer l’adoption de technologies améliorées dans les domaines des filières agricoles prioritaires retenus par le Niger, conformément aux priorités dégagées par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF). Ces domaines portent sur les filières agro sylvo-pastorales -
Etude sur les possibilités de développer la culture du blé et du maïs dans la région d'Agadez - Communes de Tchirozérine, Dabaga et Agadez
Le défi du développement ou de l’intensification des cultures du blé et maïs dans le département de Tchirozérine pourrait être relevé à travers la mise en œuvre des priorités ci- après :
-Intensification de la production du blé et maïs à travers l’introduction des nouvelles variétés performantes,
-Structuration de la commercialisation du blé et du maïs par la création d’un pôle de commercialisation
-Soutien aux initiatives de transformation du blé et maïs -
Élevage et marché régional au Sahel et en Afrique de l’Ouest Potentialités et défis
Le but de cette initiative conjointe de la Commission de la CEDEAO et du Secrétariat du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest (CSAO/OCDE), est de voir en quoi l’élevage peut-il être un des moteurs de dynamisation du marché ouest-africain de produits agricoles et alimentaires, en renforçant d’une part la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et en contribuant d’autre part à la réduction de la pauvreté. Cette analyse est une
contribution à la mise en œuvre de la Politique agricole de la CEDEAO (ECOWAP)adoptée le 19 janvier 2005, -
La culture du niébé
Cette fiche technique explique comment cultiver le niébé -
Coopératives et valorisation des blés de qualité au Maroc (2007–2009)
Cette affiche porte sur la production et la valorisation du blé tendre de qualité au Maroc -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
External influences on agro-enterprise innovation platforms in Benin, Ghana and Mali – Options for effective responses
Cet article analyse les facteurs externes influençant les plate-formes d’innovation (PI) et les différentes réactions possibles. Les plateformes étudiées dans cet article ont été conçues pour favoriser le changement institutionnel et l’innovation au profit des petits acteurs du secteur agricole au Bénin, au Ghana et au Mali. Elles ont été imaginées et mises en place de façon à pouvoir tester des processus de changement dans les domaines choisis. Dans chaque cas, un associé de recherche a facilité le travail de la PI et a mis en oeuvre les théories du changement et a documenté les processus d’innovation élaborés par les membres de chaque plate-forme. Les données récoltées permettent l’analyse des facteurs externes influençant les PI. Dans un premier temps, cet article présente une typologie des influences externes majeures, pour ensuite utiliser cette même typologie afin d’analyser les influences sur les PI et leurs réactions face à ces facteurs externes. Les influences les plus importantes sont d’origine mondiale, sousrégionale, ainsi que nationale. Les réponses des PI ont été diverses ; elles incluent pour la plupart la recomposition des équipes, du lobbying, ainsi que l’augmentation de la capacité d’action des petits acteurs en facilitant l’accès aux aides financières et à de nouvelles connaissances et compétences. Cet article illustre les leçons tirées par les membres des plate-formes face aux défis rencontrés. On constate que les facteurs externes influencent de façon significative l’orientation de l’innovation sociotechnique et institutionnelle. -
Le sorgho
Ce nouvel ouvrage de la série végétale traite d’une céréale d’origine africaine d’importance, le sorgho, qui occupe la 5e position au monde (venant après les quatre céréales principales que sont le maïs, le riz, le blé et l’orge). Le sorgho est néanmoins, dans bien des régions intertropicales, en Afrique surtout, une culture vivrière primordiale dans les agricultures familiales des zones semi-arides et subhumides où il joue un rôle de culture alimentaire de subsistance. Sa rusticité, ses exigences modérées en eau et la résistance à la sécheresse des variétés locales utilisées sont des qualités essentielles pour les agriculteurs dotés de moyens techniques modestes. -
La culture du haricot nain au Sénégal
Ce guide synthétise les connaissances acquises sur la culture du haricot nain au Sénégal -
Connaissances paysannes sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger
Cet article porte sur la conservation du sorgho et du mil dans le département d’Aguié au Niger -
Production du niébé en Afrique de l’Ouest : Guide du paysan
Ce guide se fonde sur les travaux menés par l’ITTA et les partenaires de la recherche pour le développement, ainsi que sur les expériences qu’ils ont accumulées en matière de systèmes à base de niébé en Afrique de l’Ouest. L’objectif de ce manuel est d’aider les paysans, agents vulgarisateurs et chercheurs du Nigeria, du Niger, du Mali et d’autres pays ouest-africains à cultiver le niébé à profit. -
Production de mil après une jachère de 6 ans dans le sud-ouest du Niger. Effets d'un apport de fumier de bovins et de deux types de fumure minérale.
Le présent essai de culture de mil a été mis en place pour 4 ans et a pour but : de mettre au point et de vulgariser en milieu paysan quelques techniques simples de restauration et de maintien de la fertilité après remise en culture de jachères de courte durée de suivre l'incidence de la jachère et des techniques d'amélioration de la fertilité sur l'activité des ennemis des cultures, notamment les maladies diverses et le striga. -
Effets de I'apport de bouses de zébus sur les composantes
du rendement du mil, sur les mauvaises herbes et sur l'encroûtement superficiel
du sol au NigerCe présent document porte sur les effets de I'apport de bouses de zébus sur les composantes du rendement du mil, sur les mauvaises herbes et sur l'encroûtement superficiel du sol au Niger -
Dynamiques écologiques et sociales, diversification des variétés des mils et transformation des systèmes de production au Niger
Cette réflexion s’appuie sur plusieurs constats: le mil est allogame mais les savoirs locaux sont muets sur le système de reproduction
sexué; des hybridations et recombinaisons existent entre formes domestiques, sauvages et intermédiaires (appelées soun, présentes même en l’absence de formes sauvages). Les dynamiques complexes, sociales et écologiques, ont eu des conséquences en termes de structures des exploitations, gestion des terres et des cultures. Ces changements opèrent aux différents niveaux de lecture des composantes génétiques de la biodiversité avec, à terme, un risque de déstructuration des qualités d’adaptation des variétés aux conditions locales. -
Connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger
Le présent guide porte sur la connaissance locale de la variabilité de surface du sol et des contraintes associées pour la production du niébé en zone sahélienne du Niger -
Instabilité des marchés agricoles et stratégies paysannes au Niger
Cet article met en évidence la rationalité des choix opérés par les agriculteurs d'une des régions les plus pauvres d'Afrique. Au Niger, les aléas climatiques sont à l'origine d'une très forte instabilité de la production agricole, génératrice d'une instabilité des revenus en partie seulement compensée par les mouvements inverses des prix. La structure des marchés explique que l'évolution des prix ne joue pas comme une assurance de revenu, mais au contraire comme une source supplémentaire d'instabilité.
Face à ces risques les paysans choisissent leur plan de production de façon à s'assurer la réalisation d'un revenu minimum. Cette recherche de sécurité est liée à une moindre productivité et à un comportement autarcique, tandis que la prise de risque implique une participation plus grande à l'économie de marché. Il s'en déduit des actions de politique économique pour le développement. -
Étude diagnostique des principales contraintes de la culture du niébé (Vigna unguiculata L. Walp) dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata L. Walp) est une culture alimentaire importante au Sahel. Son rendement est bas par rapport au potentiel de la plante. Pour identifier les principaux facteurs responsables de la baisse de rendement, une enquête a été conduite au niveau de 22 villages des régions de Maradi et Zinder. La pression parasitaire a été évoquée par 31,6 % des répondants, la sécheresse de fin de cycle par 31,6 %, la pauvreté des sols par 30,2 %, l’utilisation des matériels agricoles rudimentaires par 1,8 %, le conflit foncier par 1,6 % et le manque de variétés améliorées par 3,5 %. -
Bilan-diagnostic sur la production du mil et du sorgho
Le mil et le sorgho sont les deux principales céréales de l’agriculture au Niger tant du point de vue des superficies emblavées, de la production que de leur contribution au stockage de l’alimentation. Ainsi, les deux plantes sont cultivées dans les toutes les régions du pays et y occupent une place privilégiée sauf dans l’Aïr. Malgré cette position privilégiée de ces deux céréales, le Niger, du fait de ses caractéristiques climatiques marquées par des sécheresses périodiques, mais de plus en plus fréquentes depuis pratiquement trois décennies, est devenu structurellement déficitaire. Et toutes les régions en sont marquées. -
Note d’information semestrielle sur les flux et prix des produits agricoles au niveau des centres de collectes rédigée par la CRA Zinder avec l’accompagnement de l’URGP- ProDAF Zinder
La Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder accompagne les cadres de concertation dénommés « Hadin Gwiwa » (HG) au niveau des marchés de Zermou, de Gassafa et de Baban Ruwa dans le suivi des flux et des produits à travers l’identification au niveau de chaque marché d’un collecteur membre du HG qui assure la collecte des produits phares à chaque jour du marché.
Le travail de collecte (suivi, estimation, calcul, archivage) se fait à travers la transmission de fiches de collecte au niveau de chaque marché à la fin de chaque mois. Puis les fiches remplies sont remontées par les conseillers agricoles de la CRA pour analyse. Voici l’analyse des données sur les 3 centres de collectes pour le semestre 1 de l’année 2020. -
Culture du blé dans la région d'Agadez
Cultivée dans la plupart des jardins en saison sèche froide, le blé est produit une seule fois dans l’année dans l’Aïr. Il a un cycle de 120 jours (4 mois). La période propice au premier semis du blé est généralement début novembre et il existe selon les dires des producteurs 4 périodes de semis au delà desquelles la culture devient impossible. -
Analyse du prix au poids vif de bovins de l'opération vente au poids : cas de marché à bétail pilote de Gothèye (Tillabéri) au Niger
L'étude sur l'analyse de la vente au poids de bovin : cas de marché à bétail pilote de Gothèye Tillabéri au Niger a pour objectif de déterminer et d'analyser le référentiel de prix de kg de poids vif de l’espèce bovine sous l'influence de certains facteurs -
Bibliographie analytique sur la culture du mil au Niger de1960 à 1992
La culture du mil a connu une transformation ces dernières années.La reorganisation du monde rural permettra d'évaluer ces changements -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du comptoir de commercialisation du niébé de Magaria (financement PECEA)
Le niébé, appelé en haoussa waké, est l’une des principales cultures de rente de la région de Zinder. Les principales zones de production de niébé sont les départements de Mirriah, Magaria, Gouré, Kantché, Doungass et Tanout.
La production de niébé de la région de Zinder est estimée à 525 000 tonnes sur une production totale de 2 380 000 tonnes au Niger (MAGEL), soit 22%. La région de Zinder est, avec Tillabéri, la région de plus forte production.
Le comptoir de commercialisation du niébé de Magaria a été construit sur financement du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), financé par la Coopération Danoise et l’Etat du Niger en 2020. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Zinder a réalisé un diagnostic sur la chaine de valeur niébé qui a permis de distinguer différents bassins de production. Lors de ce diagnostic, les acteurs de cette chaine de valeur ont exprimé la demande de construction d’un comptoir de commercialisation à Magaria compte tenu de l’importance de cette culture dans le département. -
Multiplication de la variété de mil Chakti en irrigation par un semencier de Tagazar/Tillabéri
Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. Cette variété a été mise au point par des techniques conventionnelles d’amélioration des plantes (ce n’est pas une plante OGM). Chakti a été homologué au Niger en 2018.
Chakti contient plus de 65 mg/kg de fer alors que les autres variétés des agriculteurs sont à environ 47 mg/kg. En plus la variété est précoce (68 jours). Elle est également tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Note de capitalisation des activités d’ingénierie sociale conduites par la CRA autour du Marché à bétail de N’guelkolo réhabilité avec l’appui financier du PECEA
Le village de N’guelkolo est situé dans la commune de Chétimari à environ 30 km au Nord-Ouest de la ville de Diffa. Le marché à bétail de N’guelkolo fait partie des plus grands marchés de la Région de Diffa.
Le diagnostic des acteurs du marché à bétail de N’guelkolo fait ressortir 13 catégories d’acteurs en fonction des activités menées : les éleveurs, les « Dillali » ou intermédiaires, les « kap-kap », les « varandama » ou (revendeurs), les grossistes, les « djoaés » ou (transporteurs sur pied), les vendeurs de cordes, les restaurateurs, transporteurs / convoyeurs, les dockers, les vendeurs de paille, les bouchers et les vendeurs d’eau.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa a organisé plusieurs rencontres avec les acteurs bénéficiaires du marché à bétail de N’guelkolo dans le cadre du diagnostic du marché et des activités de l’ingénierie sociale. Ces rencontres ont permis d’aboutir à la mise en place d’un cadre de concertation multi-acteurs dénommée Hadin Gwiwa autour du marché à bétail de N’guelkolo. -
La vente des poissons frais ou autonomisation de la femme Kanouri
La pêche est une activité économique très importante dans la région de Diffa. C’est pourquoi la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa s’intéresse et travaille avec les pêcheurs de cette région, afin d’augmenter la valeur ajoutée du produit. Pour contribuer à cela, les acteurs de la filière pêche ont prévu la construction d’un marché de demis gros à Diffa dont le financement est prévu conjointement par le Programme de développement de l’agriculture familiale dans la région de Diffa (ProDAF Diffa) et le Programme de réhabilitation et de renforcement de la résilience des systèmes socio-écologiques au Tchad.
La majeure partie du produit de la pêche est transformées par les pêcheurs sur place en poissons fumés. Ces poissons fumés sont ensuite expédiés vers les marchés du Nigeria et les autres régions du Niger. Une petite quantité est vendue en frais à des femmes et hommes qui les transportent pour la plupart vers la ville de Diffa pour les vendre (essentiellement les femmes) ou les faire griller pour la restauration (essentiellement les hommes). Les pêcheurs eux-mêmes peuvent aussi choisir d’aller à Diffa pour faire de la vente directe. -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
Analyse des systèmes de marchés Niger
L’étude présente une analyse des systèmes de marché, composée de deux analyses distinctes mais interconnectées : une évaluation socio-économique et une analyse du contexte d’une part, ainsi qu’une étude de marché et de chaîne de valeur d’autre part.
Elle a été commanditée par le HCR (l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés) en partenariat avec le BIT dans le cadre de l’appui aux moyens de subsistance des réfugiés Maliens dans les régions de Tillabéry et de Tahoua au Niger. -
Itinéraires techniques de production de niébé de qualité
Le raccourcissement de la saison pluvieuse et la mauvaise répartition des pluies au Niger dû aux manifestations des changements climatiques, exigent que les pratiques agricoles soient revues et adaptées à ces nouvelles conditions afin d’assurer une résilience des agriculteurs. Ces pratiques d’adaptation peuvent se faire à travers une bonne maîtrise des itinéraires techniques des principales cultures (mil, sorgho, niébé, etc…). C’est dans ce cadre que cette fiche a été élaborée pour décrire ainsi les itinéraires techniques à suivre par les producteurs pour une production de niébé de qualité au Niger. -
Culture du mil [Pennisetum glaucum (L) R. Br] et ses contraintes à la production: une revue
Le mil est la culture sahélienne par excellence du fait de son adaptation aux conditions particulières de production dans cette région. Le Niger est le deuxième pays producteur du mil en Afrique après le Nigeria. Le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants occupant plus de 65% de la superficie emblavée. Cependant, la croissance et la productivité du mil sont entravées par l’incidence des maladies fongiques telle que le mildiou du mil causé [Sclerospora graminicola (Sacc)], des insectes comme la chenille mineuse de l’épi [Heliocheilus albipunctella (De Joannis)], des foreurs de tiges [Coniesta ignefusalis (Hampson)], des adventices et des oiseaux. A ceux-ci s’ajoutent un bilan hydrique déficitaire, la baisse progressive de la fertilité des sols, la mise en culture des terres marginales et l'absence de jachère.
Cette synthèse bibliographique offre une vision des travaux de recherches scientifiques conduits sur la culture du mil, ses contraintes à la production et permet de mieux orienter les futures recherches à mener dans la lutte contre les bioagresseurs du mil tels que le mildiou et le foreur des tiges du mil afin d’améliorer le rendement de cette céréale combien importantes dans les zones arides et semi-arides. -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Pour une politique commerciale et des politiques fiscales favorables au développement de la filière lait local en Afrique de l’Ouest
Note de position de la campagne « Mon lait est local ». La production et la commercialisation du lait local font partie intégrante de l’économie nationale et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux de l’Afrique de l’Ouest. Malgré son apport non négligeable à l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, la filière lait local fait face à d’énormes défi s. Ces défi s se manifestent au niveau de la production laitière (alimentation du bétail notamment) et de la collecte, mais aussi au niveau de la transformation et de la consommation, avec notamment la concurrence de matières premières de la transformation et de produits de consommation importés. Dans ce contexte, les organisations de la campagne « Mon lait est local » plaident notamment pour la mise en œuvre de politiques publiques favorables au développement de la filière lait local dans les pays de la région. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Politique commerciale, politiques fiscales et filières lait en Afrique de l’Ouest - Analyse de cinq scénarios possibles d’évolution des politiques dans quatre pays de la région (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal)
Le 1er juin 2018, de nombreuses organisations intervenant sur l’ensemble de la région ouest-africaine et d’organisations nationales du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (organisations agricoles, d’éleveurs, d’industriels et interprofessionnelles, ONG, centres de recherche et autres)1 lançaient la campagne « Mon lait est local ». Cette campagne vise à défendre et à promouvoir le lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad dans un contexte où les importations de produits laitiers et de mélanges alimentaires se substituant au lait ne cessent de progresser.
En effet, le lait et les filières laitières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et la sécurité alimentaire de nombreux territoires pastoraux et agro-pastoraux de la région. Le lait de vache représente une partie significative des revenus issus de l’élevage dans les pays sahéliens. En Afrique de l'Ouest, le pastoralisme et l’agropastoralisme font vivre et génèrent des revenus et de la sécurité alimentaire pour plus de 48 millions de pasteurs et agro-pasteurs. -
Diagnostic de l’armature commerciale de la ville de Niamey - Rapport final
L’objectif de l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey est de contribuer à l’amélioration du fonctionnement commercial et de l’approvisionnement alimentaire de la ville de Niamey à travers l’établissement d’un diagnostic et d’une stratégie.
Le rapport commence par une partie historique qui retrace l’évolution urbaine de Niamey et de son armature commerciale (pour les passionnés de l’histoire de la capitale) puis la typologie des marchés. Il se poursuit par les analyses des pratiques et attentes des commerçants et des consommateurs puis par le diagnostic des circuits et des chaînes de valeur. -
Crise sécuritaire et marchés agricoles : Impact de la fermeture des frontières avec le Nigeria sur les marchés du Niger
Au Niger, le Système d’Information sur les Marchés Agricoles (SIMA) suit hebdomadairement les marchés pour fournir aux décideurs, aux partenaires au développement, aux acteurs du marché (producteurs, consommateurs, commerçants etc.), des informations pour une meilleure prise de décision. Parmi les marchés suivis, il y’a des marchés transfrontaliers (8 au Nigéria, 1 au Bénin et 1 au Burkina Faso) afin de mieux comprendre le fonctionnement des marchés au Niger.
Les crises sécuritaires dans notre espace sont aussi sans conséquence sur le comportement de nos marchés et la situation alimentaire de nos populations. Elles affectent beaucoup les marchés pairs (situés au tour des frontières), car les marchés d’approvisionnement sont généralement vides de peur de représailles des bandits armés ou de la secte sanguinaire « Boko Haram ». Ce qui implique une très faible animation sur les marchés du pays.
Pour des raisons d’intégrité du pays et de sécurisation et contrôle des produits entrants dans leur pays, les autorités du Nigeria ont décidé en août passé de la fermeture de leur frontière avec d’autres pays voisins. Cette mesure n’est pas restée sans conséquence sur le commerce agricole au Niger. Elle a fortement impacté les marchés intérieurs et plus précisément les flux sortants des produits agricoles et le bétail ainsi que les flux entrants des produits manufacturés. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Processus d'ingénierie civil dans le cadre de la réhabilitation des marches de demi-gros et centres de collecte
Pour arriver à la construction et à l’opérationnalisation de ces marchés et centre de collecte, le projet a fait valoir sa stratégie qui repose sur une démarche de concertation entre une ingénierie sociale composée des acteurs des marchés "Hadin Gwiwa", et une ingénierie civile pilotée par la cellule infrastructure du projet. Après un processus, d’animation et de dialogue avec les cadres locaux de concertation qui mènent l’ingénierie sociale, un choix a été opéré pour démarrer l'ingénierie civile pour les marchés de demi gros autour des Pôles de Développement Economique (PDE) de Tessaoua, Sabon Machi et Djirataoua. -
La culture du sorgho de décrue en Afrique de l'ouest et du Centre
Le sorgho de décrue est cultivé traditionnellement dans de nombreuses localités isolées du Sahel. Les principales zones de culture de ce sorgho sont majoritairement situées dans les lits des fleuves Sénégal et Niger, les cuvettes et les barrages. L'irrigation introduite à la suite de la sécheresse des années 70 et 80 occupe aujourd'hui une bonne partie des lits des fleuves. L'expansion de la culture se fait en Mauritanie à travers l'aménagement de barrages et le contrôle des décrues. -
L'économie mondiale du sorgho et du mil: Faits, tendances et perspectives
L'économie mondiale du sorgho et du mil: faits, tendances et perspectives est le résultat d'une étude menée en collaboration par la FAO et l'ICRISAT. Ce document examine la structure actuelle de l'économie mondiale de ces deux cultures,et analyse la situation de l'offre et de la demande, actuelle et projetée. Plusieurs tendances ressortant de cette analyse sont examinées, ainsi que leurs éventuelles implications pour la recherche. Le document examine également les principaux obstacles à la production de sorgho et de mil, ainsi que les options en matière de politique qui pourraient contribuer à accroître la production et la qualité de ces cultures dans l'ensemble des régions tropicales semi-arides. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (4)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Entreprise d’embouche en milieu pastoral » et se déclinent comme suit : Embouche bovine - Embouche ovine -Commercialisation des animaux embouchés. -
La S.E.D.E.S et les études des filières céreales
L'étude de filière est un outil privilégié de la politique agricole: elle donne un cadre de référence dans lequel il est possible d'analyser les conséquences des politiques envisagées pour un produit donné. Les études de filière céréales sont donc l'instrument d'élaboration des stratégies alimentaires. Elles permettent de définir les indicateurs nécessaires aux systèmes d'alerte. De plus les études de filières céréales permettent d'affiner les analyses d'impact de l'aide internationale. -
Principaux ennemis du mil au Niger et leur controle
Le mil chandelle ou pénicillaire, Pennisetum typphoides, est une graminée particulièrement éprouvée par les insectes au Niger, ainsI que partout au Sahel. Environ une centaine d'espèce nuisible ont été répertoriées au pays sur cette culture dont, toutefois, seulement une vingtaine sont commettre des dégâts ayant une certaine importance économique. Ces dernières font l'objet du présent document, lequel traite de leurs diagnose, de leurs importance, de leurs biologie et des moyens de lutte préconisée pour les combattre. -
Note sur les visites des fermes / exploitations agricoles Investissement réduit, main d’œuvre locale et cultures pluviales
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites ont réalisé dans la région de Dosso pour élargir les références sur des exploitations / fermes souvent qualifiées de « type agrobusiness » qui ne sont pas des exploitations agricoles familiales classiques. Ces exploitations se caractérisent, en général, par des investissements importants en équipement et matériel et sont dirigées par des personnes ayant ou ayant eu une autre activité que l’activité agricole. -
Culture du fonio dans le Dallol Maouri (Région de Dosso) Fiche technico-économique
Le fonio est une petite céréale herbacée annuelle pouvant mesurer de 30 à 80 cm de hauteur. Appelé ‘’Intaya ‘’ en Haoussa, le fonio est une culture ancestrale du Dallol Maouri pratiquée sur des sols dunaires (pauvres). Avec un peu plus de 6.000 tonnes (MAG/EL 2018), il représente 0,7% de la production de céréales de la région de Dosso en 2018, loin derrière le mil et le sorgho mais juste devant le riz. En Afrique de l’Ouest, la Guinée est de loin le premier producteur suivi du Nigeria et du Mali. -
Contribution à l'étude des cuirs et peaux au Niger
Avec 3 524 000 bovins, 3 448 000 ovins, 7 478 000 caprins; et 415 000 camelins en 1983 (45), pour ne citer que les espèces les plus importantes, le Niger est l'un des plus grands pays d'elévage de l'Afrique de l'Ouest. Les cuirs et peaux, sous-produits de cet élevage y constituent une source importante de devises. En effet, leur contribution dans le produit intérieur brut (PIB; était de 1.7938 milliards de F C~A en 1983) (45).
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Étude Diagnostique sur l’Intégration du Commerce au Niger
(E.D.I.C)
L’objectif général visé par la présente étude est d’actualiser le diagnostic et les priorités du Niger contenus dans l’EDIC 2008 en vue de promouvoir son intégration dans le commerce sous régional, régional et international ainsi que son développement économique et social en tenant compte des évolutions et changements intervenus dans les neuf domaines de l’EDIC à savoir : le cadre macroéconomique, le commerce extérieur, le climat des affaires, les douanes, les transports, l’agriculture, l’élevage, les mines, le tourisme et l’artisanat ainsi que d’autres domaines prioritaires ressortis dans le PDES et l’Initiative «3 N» et de proposer une matrice d’actions qui contribue au renforcement de capacités commerciales du Niger, eu égard aux nouveaux défis auxquels le pays doit y faire face.
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La production du mil hors saison
Dans ce document sonore, vous entendrez le témoignage d'un producteur agricole sur la culture du mil hors saison dans la région de Tillabéri. -
Étude génétique chez le mil
Depuis un siècle environ les pays du Sahel n'ont cessé de connaître et cela de façon périodique une série de disettes, conséquences fâcheuses d'Implacables sécheresses. Les années 69, 70, 71, 73 nous ont donné une Image désolante de leur action lorsque, sur toute l'Afrique du Sahel la sécheresse contraignait des populations entières à l'exode et à la misère, décimant cheptel et brûlant pâturages, réduisant les fleuves, bref pesant sur toute cette partie du globe la lourde menace d'un lendemain incertain. Le Sahel (en arabe lisière) s'étend des Îles du Cap-vert à la porte occidentale de l'Afrique couvrant une bande de 5,25 millions de km 2 pour une population de 25 Millions d'habitants. Le Sénégal, la Mauritanie, le Niger, la Haute-Volta et le Tchad sont les pays les plus atteints par le fléau. -
Étude régionale sur les contextes de la commercialisation du bétail / accès au marché et défis d'amélioration des conditions de vie des communautés pastorales
Dans le cadre de ses orientations actuelles, la SNV met en œuvre une approche d’appui conseil et de développement et partage de connaissances, afin de contribuer par là à la réduction de la
pauvreté. La région SNV Afrique de l’Ouest et Centrale (SNV-AOC)1 a choisi, entre autres, le secteur « Elevage/Pastoralisme » comme un de ses secteurs privilégié de réflexion et d’action. Chacun des pays concernés (le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali et le Niger) met en oeuvre des activités qui participent à la concrétisation d’une stratégie régionale « Elevage/ Pastoralisme », adoptée en Mars 2008, qui focalise particulièrement deux filières : (i) la filière « bétail sur pied » et la filière « lait ». -
Catalogue des épices, condiments alimentaires et produits laitiers exposés au SAHEL Niger 2022
Le catalogue présente des informations sur les fournisseurs (nom, contact, lieu, statut juridique, liste des produits et photo) des produits agricoles transformés exposés lors de la septième édition du SAHEL : épices, condiments alimentaires et produits laitiers. -
Niger (Région de Zinder) : le retour des hommes à la culture du sésame
Aujourd’hui, le sésame occupe une place importante dans l’économie rurale de cette localité nigérienne frontalière du Nigéria. M. Babacar raconte : « les acheteurs viennent du Nigeria. Ils parcourent les villages environnants pour acheter le produit. Mais moi je préfère amener mon produit chez eux au Nigeria pour vendre car c’est plus rentable ». Après avoir soustrait l’argent qu’il a investi dans la culture du sésame, M. Babacar fait environ 800.000 F.CFA comme bénéfices. Il ajoute : « Depuis trois ans, après chaque vente, j’achète de petits ruminants. Pour moi, c’est une sorte d’épargne». -
La production de céréales et de niébé en Afrique de l’Ouest, et la place du Niger
Le volume des céréales a été multiplié par 2,9, passant de 16 millions de tonnes en 1980, à 49 millions de tonnes en 2006, pour atteindre la barre des 52 millions de tonnes en 2009 (CILSS, 2009). En général, le rythme d’accroissement des productions agricoles estimé à environ 4% est supérieur à celui de la population, estimé à 2,6%. Dans le cas des céréales, l’augmentation des productions s’explique par le doublement des surfaces cultivées, alors que les rendements ne progressent que de 14%. -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Rapport de la mission exploratoire de collecte d’informations pour le développement de la chaîne de valeur lait dans les régions de Dosso, Maradi et Tahoua Sud
L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres. -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Le lait occupe une place importante dans l’économie agricole et alimentaire de l’Afrique de l’Ouest. Son importance est étroitement liée à celle du cheptel domestique. Le cheptel ouest africain constitue l’un des plus importants de l’Afrique, bien qu’on ne connaisse pas exactement son effectif. L’Afrique de l’Ouest est créditée de quelques 60,5 millions de têtes de bovins, 160 millions de petits ruminants : ovins et caprins (CSAO, 2012). Son taux de croissance (2,7%) est voisin de celui du croît naturel (2,2%) de la population (CSAO, 2012). -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Note d’orientation de l’étude de faisabilité de l’offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l’Ouest
Depuis 2008, en réponse à la crise alimentaire, née de la flambée des prix des produits de base, l’ECOWAP a connu une accélération dans sa mise en œuvre, en s’appuyant non seulement sur deux catégories de programme ( les Programmes nationaux d’investissement agricoles à l’échelle des pays et le Plan Régional d’investissement agricole à l’échelle de la Communauté ), mais aussi sur un dispositif institutionnel qui permet de distinguer les institutions de pilotage, de celles de concertation et d’exécution technique. L’opérationnalisation de l’ECOWAP a reposé également sur un certain nombre de programmes et initiatives majeurs : réserve régionale de sécurité alimentaire, programmes de renforcement des capacités des acteurs, offensive régionale pour la relance durable de la production du riz. -
Analyse des effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages des pasteurs dans la région de Tahoua
La présente étude porte sur les effets socio-économiques de la commercialisation du lait de chamelle sur les ménages de la région de Tahoua. Elle s’inscrit dans le cadre d’un projet de la SNV qui vise à connecter les pasteurs au marché du lait. Les effets majeurs attendus de la mise au marché du lait de chamelle sont d’une part l’accroissement du revenu des pasteurs, la création d’emploi et d’autre part une amélioration de la sécurité alimentaire des ménages accompagnée d’une capitalisation en bétail. L’évaluation des effets est basée sur l’approche expérimentale qui consiste à comparer un groupe cible avec un groupe témoin. -
Diagnostic participatif de la diversité de morphotypes et des connaissances locales en matière de culture du Voandzou (Vigna Subterranea L.) au Niger
Le voandzou (Vigna subterranea L.), troisième légumineuse alimentaire en Afrique, est la plus importante en termes de production et de consommation après l’arachide (Arachis hypogeae L.) et le niébé (Vigna unguiculata walp.). La valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire des populations face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique de cette culture s’avère plus que nécessaire. C’est ainsi qu’une prospection suivie de collecte des accessions a été effectuée sur l’ensemble du pays. -
Projets et Programmes de développement de la filière lait local au Niger : quel bilan ? (cas de la filière laitière périurbaine de Niamey)
Dès l’accession du pays à l’indépendance, la politique du secteur laitier s’est construite autour de trois (4) axes pour améliorer la production et développer l’industrie laitière : -la sélection, la multiplication et la diffusion de géniteurs performants ; -l’amélioration de l’alimentation du cheptel ; -la promotion de l’industrie laitière. L’accès au foncier ; -L’amélioration de la santé animale (axe transversal, plusieurs programmes de lutte contre les épizooties). -
Rapport de diagnostic de la filière bétail, viande, cuirs et peaux (BVCP)
Le Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX) a pour objectif d’accroître la valeur de certains produits commercialisés par des producteurs soutenus par le projet. Le bétail, viande, cuirs et peaux font partis de ces produits. En effet, le PRODEX intervient au niveau des maillons faibles des filières d’exportation et de mise en marché. Le projet vise à promouvoir les produits d’exportation et à améliorer leur compétitivité grâce à des investissements ciblés et au renforcement des capacités organisationnelles et institutionnelles publiques et privées. Il renforcera le fonctionnement d’un nombre de chaînes de valeurs agro- pastorales afin d’augmenter les volumes exportés sur les marchés sous-régionaux et internationaux et d’améliorer le revenu des petits producteurs. -
Système de culture à rotation voandzou - riz pluvial (oryza sativa) sur les hautes terres de Madagascar. Role du voandzou (vigna subterranea) sur la biodisponibilité du phosphore dans les ferralsols
Face à la pression démographique et la paupérisation sévissant les pays en développement comme le cas de Madagascar, atteindre la sécurité alimentaire n‘est plus une option mais une étape que les agriculteurs et les chercheurs devraient franchir afin d‘affronter la compétition nationale et mondiale. La valorisation des « tanety » peu exploités de type Ferralsols qui représentent la majeure partie des terrains potentiellement cultivables dans les hautes terres malgaches est actuellement une des meilleures alternatives pour sécuriser les agriculteurs et la population de la grande île. En collaborant étroitement avec les agriculteurs, les chercheurs notamment les agronomes devraient proposer un nouveau système agricole qui intègre les contraintes d‘ordre agronomique à savoir d‘une part, les déterminants socio-économiques, mais également les déterminantes biophysiques du système sol-plante. -
Termes de référence numéro agexbvcp/6/2012 du 20 janvier 2012 pour la phase 1 de la structuration professionnelle de la filière bétail, viande, cuirs et peaux en 2012
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la sous composante A1 « Appui à la coordination et à la concertation sur les chaines d’approvisionnement des filières » du Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-sylvo-pastoraux (PRODEX), l’AGEX BVCP va débuter la structuration interprofessionnelle à la base en appuyant la mise en place et la tenue des réunions des Comités Professionnels Régionaux (CPR) de la filière Bétail, Viande, Cuirs et Peaux (BVCP). Ces comités seront composés des représentants des Opérateurs de la Filière (OF), pour les 4 maillons de la filière dans les 8 régions du Niger : Production, Fourniture de biens et services, Transformation et Commercialisation. -
Étude de marché et de débouchés pour les produits dont les filières seront appuyées dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet P2RS
Le présent document présente les activités agro-pastorales des communes d'Aderbissinat et Mainé Soroa. -
Étude de faisabilité du projet d'aménagement et de mise en valeur des périmètres irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna : étude de marché des filières de commercialisation des produits animaux dans la région (version définitive)
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR compte quatorze (14) programmes, dont dix (10) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires. -
Fiche technique : itinéraire technique de l'arachide
L’arachide, originaire d’Amérique du Sud et centrale (Arachis hypogaea L.) donne des grains oléagineux. Il est surtout cultivé dans plusieurs pays mais particulièrement en Asie et en Afrique notamment au Nigéria, au Sénégal, en République du Congo Démocratique et au Bénin. L’arachide est une plante d’avantages multiples et usages divers. L’amélioration de la productivité agricole et de la compétitivité nécessite l’adoption de bonnes pratiques agricoles. C’est pour répondre à cette nécessité que la présente fiche est proposée pour servir d’élément de support de formation des producteurs et des productrices. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013 fiches technique de production du sésame, livret 3
Le sésame est une des productions annuelles les plus attractives pour les producteurs et productrices individuels car la mise en culture se situe après toutes les autres cultures (céréales, coton, niébé, arachides). Les coûts de production sont peu élevés comparés aux autres cultures et sa commercialisation est rapide. -
Lait, commerce et développement au Sahel : Impact socioéconomique et environnementaux de l'importation des mélanges MGV européens en Afrique de l'Ouest
L’étude permet de fournir un certain nombre d’indicateurs au vu des données déjà publiées. Mais elle identifie aussi les travaux de recherche nécessaires pour compléter ces connaissances et pour répondre aux questions soulevées par cette situation inédite. Cette revue souligne aussi que les stratégies de développement durable nécessitent des arbitrages entre plusieurs objectifs et doivent donc être guidées par plusieurs indicateurs. -
Stratégies d’adaptation du Mil (Pennisetum glaucum [L.] R.Br) face à la variabilité et au changement climatique au Niger : Prise en compte des Perceptions communautaires et des techniques agronomiques dans la gestion des risques agroclimatiques.
L’objectif de ce travail est de rendre la culture du mil encore plus résiliente face au changement accentué du climat en liant les connaissances scientifiques aux perceptions communautaires. Pour cela, une enquête sur les risques agroclimatiques a été conduite sur 361 chefs de ménage de l’ouest du Niger et des techniques de transplantation et des coupes des feuilles des jeunes plants ont été testées au Centre Régional AGRHYMET. Les résultats des essais ont été évalués avec le Modèle SARRA_H par rapport au climat futur et auprès des paysans. Les résultats de l’enquête ont montré que les communautés sont conscientes des risques agroclimatiques, dont les plus fréquents et les plus sévères sont la fin précoce des pluies, les vents de sable en début de saison et les séquences sèches. -
Identification de variétés de niébé à double usage et adaptées à la culture de contre saison au Niger
Le niébé Vigna unguiculata L. Walp, est l’une des plus importantes légumineuses cultivées dans les zones tropicales semi-arides d’Afrique de l’Ouest. Au Niger, cette culture occupe la deuxième place en termes de production et de surface cultivées après le mil (FAO, 2017). Le niébé joue un rôle déterminant dans l’alimentation, la nutrition (taux élevé de protéine), dans l’approvisionnement en fourrage et dans l’amélioration du revenu des producteurs. Cependant, sa production souffre d’importants problèmes surtout avec l’avènement du changement climatique. -
Les systèmes agroalimentaires en Afrique
Les infrastructures « de marché », c’est-à-dire les infrastructures d’approvisionnement et de distribution alimentaires, sont un important levier d’amélioration de la durabilité des systèmes alimentaires. Sont définies ainsi les infrastructures, tant physiques qu’institutionnelles, qui permettent de faire le lien entre les producteurs et les consommateurs, entre offre et demande (schéma 1.1). Concrètement, il s’agit de tout type d’infrastructure physique ou institutionnelle nécessaire pour se faire rencontrer physiquement et contractuellement offre et demande : marchés urbains et ruraux, infrastructures de stockage et de regroupement, détaillants et marchés de gros, supermarchés et infrastructures de transport ; mais aussi normes de qualité et systèmes d’information sur les prix, technologies de l’information et de la communication (TIC), modes de contractualisation et organisation de la concurrence, régulation nationale et internationale. -
Production de blé dans la région d'Agadez
Blé Agadez -
Etudes de marché des filières de commercialisation de produits et sous-produits animaux, de la volaille et du poisson dans la région d'Agadez
Le Niger a adopté en novembre 2003 une Stratégie de Développement Rural (SDR) qui constitue le cadre de référence national en matière de développement rural et d'environnement. La SDR comporte quatorze (14) programmes, dont dix (la) programmes structurants et quatre (4) programmes prioritaires.
Le Programme de Lutte contre l'Insécurité Alimentaire par le Développement de l'Irrigation (PLIADI) est l'un des programmes prioritaires. Son objectif est de contribuer à la sécurité alimentaire par le développement de l'irrigation. Le PLIADI prévoit d'aménager au plan national près de 80 000 hectares, dont 10.000 hectares dans la région d'Agadez. Suite au Protocole d'accord signé le 1er décembre 2006, le Gouvernement a obtenu l'appui du Groupe AREVA, d'un montant de 11,4 milliards de francs CFA, pour financer le Projet d'Aménagement et de Mise en Valeur de Périmètres Irrigués dans la vallée de l'Irhazer et la plaine du Tamesna. Ce Projet prévoit d'aménager et de mettre en valeur environ 4.000 hectares dans la vallée de l'Irhazer et 1.000 hectares dans la plaine du Tamesna. Il est en parfaite harmonie avec les objectifs de l'Initiative 3N« Les Nigériens Nourrissent les Nigériens» qui vise à transformer radicalement les systèmes de production agricoles au Niger afin de mettre les populations rurales à l'abri des affres de la famine et leur garantir les conditions d'une pleine participation à la production nationale globale et à la répartition des revenus. Une étude de faisabilité a été décidée de commun accord pour définir toutes les composantes nécessaires à la réalisation de ce projet, à travers des études thématiques sur les ressources en eau, les sols, le marché des produits végétaux et animaux, le foncier, les sources d'énergie et des travaux topographiques. Ces travaux et études devront déboucher sur des propositions d'aménagement
agricole et pastoral et permettre de définir un projet pilote.
Le présent rapport s'inscrit dans le cadre de cette étude de faisabilité. Il présente les résultats de l'étude sur les marchés des produits animaux. Son objectif spécifique est d'identifier les filières porteuses que le projet pourra promouvoir dans sa zone d'intervention, pour: accroître la disponibilité et l'accessibilité alimentaire au plan régional et national; accroître le volume d'exportation spéculations à hautes valeurs ajoutées marchandes et alimentaires; contribuer à l'émergence d'une nouvelle génération d'exploitations animales modernes autour des aménagements envisageables dans l'lrhazer et le Tamesna. -
Les déterminants socioéconomiques de l’adoption des technologies améliorées de production du niébé diffusées par les champs écoles paysans dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une denrée de base en Afrique subsaharienne. Le projet champ école paysan en a introduit des nouvelles technologies améliorées afin d’accroître son rendement dans les régions de Maradi et Zinder. Cette étude qui a concerné un échantillon de 300 producteurs a pour dessein d’identifier les contraintes entomologiques de la culture du niébé et de déterminer les facteurs affectant l’adoption des technologies agricoles. Le modèle de régression LOGIT a été utilisé comme outils d’analyse et les principaux résultats suivants ont été obtenus : 1) la punaise brune (Clavigralla tomensicollis Stall) et le puceron (Aphis craccivora Koch) sont les principaux insectes ravageurs de la culture pour 53 à 61% des répondants ; 2) les taux moyens d’adoption par technologie sont de 74,9% pour les variétés améliorées, 57,2% pour les pesticides chimiques, 20% pour la combinaison fumure organique/NPK ; 21.7% pour l’engrais NPK seul, 7,4% pour les biopesticides à base de graines de Neem et 5,7% pour le respect de la densité de semis. Ces ratios sont 2 à 16 fois plus élevés chez les producteurs formés par rapport aux non formés ; 3) les variables « formations par les champs écoles paysans » et « l’accès au crédit » ont influencé positivement l’adoption des variétés améliorées, des biopesticides et des fertilisants ; 4) le genre a été positivement déterminant dans le respect de la densité de semis et l’utilisation des fertilisants ; 5) l’âge des répondants a eu une influence significative dans le respect des écartements entre les poquets. -
Effet des touffes de Hyphaene thebaica (Mart) sur la production du mil dans la région de Maradi (Niger)
La région de Maradi est confrontée à la saturation de l’espace et à la baisse généralisée de la fertilité des sols. Pour faire face à cette situation, les paysans ont adopté l’association céréales – légumineuses, l’apport des fertilisants par micro-doses et l’utilisation des ligneux dans les champs. Ainsi, dans le terroir de El Guéza, les céréales sont cultivées en association avec l’arbuste Hyphaene thebaica, très répandu dans la localité. C’est dans cette optique que cette étude a été conduite pour évaluer l’influence des touffes de Hyphaene thebaica sur la production du mil dans ce terroir. Ainsi, des essais de culture du mil ont été menés selon un dispositif en blocs randomisés complet sur 3 parcelles avec touffes de Hyphaene thebaica et une parcelle témoin (sans touffes). Les résultats obtenus ont révélé qu’autour de la touffe de Hyphaene thebaica, le mil présente un enracinement très dense et bien développé alors qu’hors Hyphaene thebaica, il a des racines fines, moins denses et développées latéralement. -
L'industrie agroalimentaire : un secteur alliant qualité et de diversité en Centre-Val de Loire
L’industrie agroalimentaire (en abrégé IAA) est l’ensemble des activités industrielles qui transforment des productions alimentaires issues de l’agriculture ou de la pêche en aliments industriels destinés essentiellement à la consommation humaine. Elle concerne 2 activités : - les industries alimentaires; - la fabrication de boissons. -
L'amélioration du rendement du mil par l'association avec le niébé en zone sahélienne
Au Niger, la production agricole est essentiellement basée sur l’association et la rotation céréales/légumineuses avec des rendements généralement faibles. Afin d’améliorer ces rendements, les effets de densités de semis et de génotypes de niébé en association avec le mil ont été étudiés en 2014 et 2015 en zone sahélienne du Niger. Le dispositif expérimental est un split plot à trois répétitions. Les génotypes de niébé étaient en grandes parcelles, et les deux densités de semis (1 :1 et 1 :2, mil et niébé) en petites parcelles. Par ailleurs, quatre parcelles de mil pur cultivées au cours des deux années ont été utilisées comme témoin. L’analyse de variance révèle que pour le niébé, le rendement en biomasse, en graines, le poids de cent graines et l’indice de récolte en graines ont été significativement affectés par les génotypes pendant les deux années. -
Le semis à sec et à l'enrobage des semences au Burkina Faso
L’enrobage des semences était déjà pratiqué dans l’Égypte ancienne et a été remis au goût du jour au XXème siècle par Fukuoka, un agriculteur japonais pionnier, connu pour son engagement en faveur de l’agriculture naturelle. Cette technique, appelée « boulette » ou « bombe » de graines, consiste à enrober les graines à l’aide d’argile et éventuellement d’autres éléments pour favoriser la germination et la pousse des plantules. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger. -
Impact des pratiques de gestion de la fertilité sur les
rendements en mil dans le Fakara (Niger)
En vue de promouvoir l’utilisation par les agriculteurs de pratiques améliorées de gestion de la fertilité des sols, il est essentiel de pouvoir établir préalablement l’impact en conditions réelles de ces pratiques sur les rendements. C’est dans cet objectif qu’un essai en milieu paysan a été mis en place pour une durée de 3 ans dans 3 villages de la région du Fakara, au sud-ouest du pays. L’essai vise principalement la validation de la technique de placement d’engrais au poquet et la caractérisation de l’impact de pratiques indigènes de gestion de la fertilité. Il combine 3 variétés de mil (locale, ICMV IS 89305 et Zatib), 3 niveaux d’application d’engrais (témoin, DAP : phosphate diammonique et DAP + urée) et plusieurs pratiques de gestion des amendements organiques (transport de fumier et parcage) ainsi que leurs effets résiduels (un et deux ans après application). -
Essai comparatif de l’utilisation des extraits du Neem et du virus entomopathogène MaviNPV dans la gestion des insectes ravageurs du niébé en milieu paysan au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une culture importante dont le rendement est faible en raison de fortes attaques des insectes ravageurs. Cette étude a été entreprise pour comparer l’efficacité de cinq biocides sur la gestion des principaux insectes ravageurs dans la région de Zinder au niveau de quatre villages en 2014 et vingt-cinq villages en 2015. Un dispositif en blocs de Fischer à deux répétitions et six traitements a été mis en place avec trois producteurs par village. Pour les deux années, le pesticide chimique de synthèse et les extraits aqueux de Neem ont été les plus performants avec 6,1 à 17,1% des gousses présentant des dégâts de Clavigralla tomentosicollis Stål, 3,3 à 7,0% affectées par Maruca vitrata Fabricius et des rendements en graines variant de 811 à 1233 kg/ha. Les traitements à l’huile de Neem, au mélange TopBio + Virus et au Virus ont connu plus d’infestation que les traitements précédents avec 23,8 à 65,9% des gousses attaquées par C.tomentosicollis, 17,6 à 25,6% affectées par M. vitrata et un rendement de 389 à 616 kg/ha. Les résultats obtenus encouragent l’utilisation des extraits aqueux de graines de Neem en milieu paysan comme solution de lutte alternative contre les principaux insectes ravageurs du niébé. -
Mallanville-Gaya : comptoir commercial et couloir de spéculations (Pays-Frontière de l'informel)
La situation de pays enclavé constitue un handicap majeur au développement des échanges. Elle réduit les avantages qu’offrent les marchés internationaux en rendant moins compétitifs les produits du pays à l’exportation tandis qu’à l’opposé elle augmente le coût de ses importations. Pays en sandwich entre le Sahara et le Sahel mais gratifié de sept frontières1, le Niger devait pouvoir constituer l’exception qui confirme la règle mais… la porosité de ses frontières, l’incivisme fiscal de ses opérateurs économiques, la corruption et les insuffisances structurelles de son administration des frontières, l’inorganisation des filières commerciales, la contrebande à grande échelle… réduisent le gain que devaient rapporter ses sept portes commerciales en peau de chagrin. Le Niger, réduit à acheter plus qu’il ne vend, dépend énormément des marchés extérieurs et notamment de son axe sud vers la côte (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire). L’axe Gaya-Malanville, en principe route commerciale internationale n°1 du Niger, assure pourtant difficilement la concurrence face à l’informel et la contrebande orchestrée à grande échelle par les commerçants nigérians qui ne se suffisent pas de l’axe Maradi-Katsina-Kano, essentiellement bilatéral, Niger-Nigeria. -
Soutenir et valoriser le patrimoine de cultures locales au Burkina Faso et au Niger pour améliorer les conditions de vie et les écosystèmes : Fiches sur la Bambara, Vouandzou (Vigna subterranea)
Le pois bambara [Vigna subterranea (L.) Verdc.] est une légumineuse à grains de la famille des Papillionacées cultivée principalement par les agriculteurs en Afrique sub-saharienne. Il est originaire d'Afrique précisément du nord-est du Nigeria et du nord du Cameroun. Les noms communs sont l'arachide bambara, la noix bambara, le haricot bambara, le goober du Congo, le pois de terre, le haricot moulu ou l'arachide de porc (voir Kambou et al. 2020). C'est la troisième légumineuse la plus importante en Afrique semi-aride après l'arachide (Arachishypogaea) et le niébé (Vignaunguiculata). La noix de bambara est une légumineuse importante au Burkina Faso où elle occupe la deuxième place économique après le niébé. L'arachide bambara est aussi appelée pois de terre, haricot jugo ou haricot nyimo1. -
Bulletin des statistiques du commerce extérieur : données définitives 2017-2021
Dans le cadre de l’amélioration des statistiques produites, l’Institut National de la Statistique (INS) a mené, en décembre 2019, des travaux sur la base de données du commerce extérieur. L’objectif est de s’aligner davantage sur les recommandations des Nations des Unies en matière de commerce international des marchandises. Ces travaux s’inscrivent dans la ligne directrice que l’INS s’est fixée qui consiste à produire et fournir aux utilisateurs des statistiques fiables, aussi exhaustives que possible et de meilleure qualité. Ainsi, à l’issue des travaux, des corrections ont été apportées aux données. Par conséquent, les flux d’exportation et d’importation ont diminué sur l’ensemble de la période couverte par la base des données (1996 à 2019). En effet, les importations des ambassades et grandes organisations internationales ont été exclues des statistiques conformément aux recommandations du manuel des statistiques du commerce international des marchandises dans son édition 2010 (SCIM2010). -
Rapport étude des chaines de valeurs niébé dans la zone d'intervention du programme lahia (commune de Gangara, Aguié, Tchadoua, Guidan Sory, et Sae Saboua)
L’étude des CVA de la filière niébé initiée par le programme LAHIA vise la promotion de chaînes de valeurs ajoutées profitables à son groupe cible. Il faut rappeler que le niébé été choisi parmi six filières (mil, sorgho, niébé, arachide, moringa et sésame) suite à un processus de sélection conduite au cours de l’étude et basée sur des critères socio- économiques. -
Le sésame au Niger : diagnostique
La relance des cultures de rente en particulier celle du sésame est l'une des priorités du gouvernement du Niger pour la promotion du secteur de l'agriculture. L'Institut de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a donc été saisi pour engager des activités de recherche sur cette culture afin que très rapidement les services de vulgarisation puissent disposer de technologies à transmettre aux agriculteurs. Cependant, avant d'engager toute activité de recherche, il est indispensable de connaître les contraintes et les potentialités liées à la production et à la commercialisation de cette culture au Niger. -
Estimation des volumes et de la valeur du commerce régional des denrées de base
Le commerce régional de denrées agricoles de base est chargé d’histoire et reste énergique, dynamique et essentiel pour l’activité économique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cependant, on ne connaît que mal sa taille actuelle, il est généralement qualifié d’« informel » et est à la fois sous-estimé et négligé en tant que facteur important pour la croissance économique dans la région. De plus, il reste des obstacles considérables qui entrainent une hausse importante des coûts de transaction et pénalisent les producteurs, les consommateurs et les acteurs à tous les niveaux des chaines de valeur des denrées. -
Fondey kai i ga hima ka gana ka haamo alambaana dumiize hanney zaadandi nizeer laabo ra
Dumize zaadandiyaiJ wo goy no kaiJ ga naiJ alfarey duura ma tonton farmo do hare. Dumi kaiJ i mana goy, goyyaiJ hanno wala nongu kaiJ i mana soola, dumo din fattayaiJo gonda karha gumo ; a ga ganji alfaro ma du nafaa kaiJ a miile. Alfarey kulu ma du ga nafa nda dumi Alambaaney se no, INRAN saruuso nda laabo gaakasinayko yaiJ go ga gurjay alfarey baafuna ma boori, me-IJWaaro ma du ka ba gumo. INRAN saruuso no ga haggoy nda kuray nda farmi bol) ceeciceeciyaiJey Nizeer laabo ra. INTSORMIL mo, AMILKA laabo saruusi no kaiJ go ga INRAN gaakasinay a ma ceeci-ceeciyal) te hayni nda haamo dumey boiJ. WINROCK mo, sata no kaiJ ga alfari hina buuney gaakasinay i ma du meIJWaari wasante nda arzaka. -
Étude du marché régional de l'oignon, du niébé et de bétail-viande
La présente étude a pour objectifs d'analyser le marché régional de l'Oignon, du Niébé, du BétailNiande, d'identifier ses contraintes et de dégager les mesures
d'amélioration des conditions de promotion et d'exportation des produits. Elle concerne principalement le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Nigéria et le Togo. -
ESSAIS EN MILIEU PAYSAN SUR LES SYSTEMES DE CULTURE
DANS LA ZONE AGRICOLE NORD DU DALLOL BOSSO
1984-1987La recherche agronomique appliquée en milieu paysan est
essentielle à un projet de developpement rural comme le projet
Tapis Vert à Chikal, 180km nord-est de Niamey. C'est seulement
avec la participation des paysans dans son propre environnement
écologique que la recherche peut, d'une manière réaliste,
déterminer quels systèmes de production sont les plus productifs, rentables et faisables pour les paysans-cibles. -
Le sésame au Niger : étude diagnostique
Le sésame est une pédaliacée comprenant une quinzaine de genres dont 60 espèces annuelles ou pérennes vivant en zones tropicales ou subtropicales. L'espèce cultivée (Sesamum indicum L.) est une plante annuelle dont la tige à section carrée peut atteindre 0.60 à 2 m. Les racines pivotantes, munies de peu de radicelles, pénètrent jusqu'à 1 mètre dans le sol. Les feuilles sont de forme variable et un même plant présente normalement des feuilles de types différents. Les fleurs, de couleur blanche ou souvent légèrement violacée ou lie de vin (violet foncé), se forment à l'aisselle des feuilles supérieures sessiles. Le fruit est une capsule allongée, de section carrée, à 4,6 ou 8 loges, contenant une soixantaine de petites graines oléagineuses. -
Le sésame au Burkina Faso état des lieux 2013 : généralités sur le sésame au Burkina Faso , livret 1
Ce livret fait partie de la collection comprenant des livrets de capitalisation sur les différents segments de la filière. Cette collection se destine aux différents acteurs de la filière et entend contribuer à son essor. Ce livret correspond à une introduction à la filière sésame au Burkina. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013, production et semences, livret 2
Le sésame est une culture de rente qui procure à ceux qui la pratique un revenu substantiel permettant ainsi de lutter contre la pauvreté. Au Burkina Faso une partie de la production nationale est destinée à l’extraction d’huile, à la préparation de gâteaux et de sauces. La seconde partie est exportée vers l’Europe où elle servira pour la fabrication de savon, peinture, insecticide et produits pharmaceutiques. Le sésame est également apprécié pour son huile et pour la garnitures des gâteaux etc. -
Itinéraire technique du soja
L’objectif de cette fiche sur les bonnes pratiques de production du soja est de présenter les conditions et les pratiques culturales recommandées pour une bonne production de soja au Bénin. Il s’agit de mettre à la disposition des producteurs et productrices les outils techniques d’améliorer le rendement, la qualité du soja, la rentabilité et la durabilité par l’adoption de bonnes pratiques agricoles. -
BULLETIN DECADAIRE
Mois de juin 2023Une très large couverture des précipitations a été observée
dans les régions Est du pays. Les autres régions ont aussi été
arrosées avec des hauteurs faibles à modérées.
Le taux de couverture des semis quoique partiel, s’améliore
progressivement. Le développement végétatif des cultures
(mil) est largement dominé par la levée avec le tallage
comme le stade le plus avancé. Des ruptures de pluie
prolongées sont observées dans quelques localités ayant
effectué leur premier semis et conduisant aux avortements.
Sur les marchés les niveaux des prix affichent une légère
hausse par rapport à la décade précédente mais en baisse
par rapport à la même décade de 2022. -
Makiayi da Manomi
Sur le plan agricole, cette année malgré un démarrage précoce de la campagne agropastorale et une situation pluviométrique satisfaisante, des déficits importants ont été observés dans certaines localités du pays en raison notamment des retards de semis, des périodes de sècheresse pluviométriques prolongées, et des attaques des ennemis de cultures. Sur le plan pastoral, il a été ainsi enregistré des poches de sècheresse au niveau de plusieurs localités du pays conduisant à un des sèchement total du tapis herbacé, particulièrement en zone pastorale. De ce fait, la campagne agro-pastorale 2022-2023n’a pas répondu aux attentes des pasteurs et agropasteurs sur l’ensemble du territoire national. En effet, il ressort globalement que cette campagne est déficitaire de l’ordre de12 431 806 Tonnes de Matières Sèches(TMS), c’est-à-dire 36,7% des besoins du cheptel du pays non couverts. Face à cette situation, le Gouvernement, ayant mesuré le risque que comporte la présente campagne et les conséquences qui pourront en découler, a un Plan de soutien aux populations vulnérables, l’objectif étant de sécuriser les moyens de subsistance des populations fragilisées et menacées par les déficits fourragers et céréaliers et les autres catastrophes naturelles. -
Évaluation des rendements en graines et fanes des variétés améliorées et locales de niébé [VIGNAUNGUICULATA (L.) WALP.] en champ école et en champ de multiplication de semences à Karma (Niger)
Pour résoudre les problèmes de production de niébé, la recherche a mis au point des variétés améliorées. L’objectif de ce travail est d’évaluer les rendements en graines et fanes de deux variétés améliorées et une variété locale de niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.]. Les données ont été collectées au niveau du champ école, du champ de multiplication de semences et du champ témoin à Karma (Niger). Des carrés de rendement ont été posés selon un dispositif en blocs complet randomisés à quatre répétitions. Les données ont fait l’objet d’une analyse de la variance (ANOVA). Les résultats montrent que le rendement en graine tout comme en fane est statistiquement différent entre les trois variétés en champ école paysan. Au niveau du champ de multiplication de semence, le rendement est statistiquement différent d’une part entre la variété locale et la IT98K205 - 8, d’autre part entre IT97K499 - 35 et IT98K205 - 8. Grace à la technologie champ école, le taux d’augmentation du rendement en graines est de 21 % et 25 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. En fanes, le taux d’augmentation du rendement est de 17 % et 19 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. Ces variétés contribuent à la sécurité alimentaire des producteurs. -
Analyse « approfondie des chaînes de valeur PECEA / Commentaires du RECA
Pour la transformation de l’arachide, les produits obtenus en valeur sont (environ) 65% d’huile et 35% de tourteau (source : CRA Zinder, dossiers de microprojets PASR). Donc un chiffre d’affaires de 40,5 millions de F.CFA donnerait 26.325.000 F.CFA pour l’estimation des ventes d’huile soit 22.000 litres d’huile à un prix de 1.200 F/litre. -
Recueil des principaux textes réglementaires sur le commerce régional en Afrique de l'Ouest
Depuis sa création en 1975, la CEDEAO a fait de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire, sa politique prioritaire d'intégration régionale. Le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens adopté en 1979 reconnait aux citoyens de la communauté le droit d'entrée, de résidence et d'établissement dans les États membres. Le principe de libre circulation des personnes constitue un acquis inaliénable au sein de la communauté. -
Guide sur la pratique du droit en matière de lutte contre les tracasseries dans le cadre de la commercialisation du bétail
Ce guide est essentiellement adressé aux membres des syndicats et organisations professionnelles de commerce de bétail, il l’est aussi à toutes personnes soucieuses d’appuyer les commerçants et les convoyeurs. Le guide sera donc un outil indispensable de plaidoyer pour les syndicats et organisations professionnelles des commerçants du bétail. -
Estimation des flux de poisson sur le marché de demi-gros de poisson de Diffa
Dans le cadre du Programme de Développement de l’Agriculture Familiale dans la région de Diffa (ProDAF-Diffa) la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Diffa a été chargée des activités d’ingénierie sociale autour du marché de demi-gros de Diffa avec la mise en place d’un cadre de concertation (dénommé Hadin-Gwiwa) et l’étude des flux de poissons alimentant le marché. -
Les marchés de bétail autogérés : un exemple béninois
Nous souhaitons partager ici une innovation paysanne
béninoise initiée par les éleveurs de Gogounou au nord Bénin,
éleveurs aujourd’hui structurés en l’Union départementale des
organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants du Borgou
et de l’Alibori (Udoper).
Cette initiative est d’abord une aventure d’Hommes, une
bataille engagée par une poignée d’éleveurs convaincus que leur
situation pouvait être améliorée et qui a su rencontrer, discuter et
mobiliser toute une communauté pour changer significativement
des manières de faire pourtant fortement ancrées localement. -
Défendre les droits des acteurs du commerce régional de bétail face à l'insécurité et aux crises sécuritaires
La note caractérise les impacts des crises politiques à l’œuvre dans plusieurs espaces ruraux sahéliens sur les mobilités pastorales et le commerce du bétail à l’échelle régionale. Changements d’itinéraires sous contrainte, réorientations et baisses des flux commerciaux, déstructuration des institutions du commerce de bétail, marginalisation de certains acteurs au sein des filières, contentieux pour l’accès aux ressources à cause d’immobilités forcées, isolement de régions entières sont autant d’effets puissants qui risquent d’appauvrir l’Afrique de l’Ouest et d’alimenter les dynamiques conflictuelles dans la durée. La gravité de la situation appelle à renouveler les analyses et les interprétations des crises en cours et à prendre des mesures conjoncturelles et structurelles pour inverser la tendance. -
Sensibilité et Prévention des Conflits (SPC) dans les projets de développement du secteur élevage en zone pastorale sub-saharienne : marchés à bétail
Un marché à bétail est une aire où sont regroupés des animaux vivants afin d’être vendus (généralement ruminants et ongulés, mais par extension toutes autres espèces domestiques terrestres). Un marché à bétail est donc un lieu d’échange commercial d’animaux domestiques, dont les caractéristiques physiques et fonctionnelles doivent être définies clairement, car elles constituent une base indispensable non seulement pour l’analyse de l’impact environnemental et social, la prévention et la sensibilité aux conflits, mais également pour l’analyse de la rentabilité économique et sociale, et l’organisation du fonctionnement assurant la pérennité de l’ouvrage. -
Déstockage stratégique : conditions pour le renforcement de la résilience au moyen d'interventions sur les marchés du bétail
Cette notr se propose d'approfondir les questions associées au déstockage stratégique ou commercial. Néamoins, cette introduction des différentes approches de déstockage illustre deux points importants : (1) le déstockage stratégique n'est adapté qu'à la situation de crises à déclenchement lent, comme par exemple les sécheresses, dont les signes avant-coureurs sont perceptibles bien en amont de la phase d'urgence; (2) les actions de déstockage stratégique ne sont pertinentes qu'en amont de la phase d'urgence, ce qui correspond en zone sahélienne à la période avant les mois de mars-avril suivant un hivernage trop sec. -
Le commerce du bétail en Afrique de l'Ouest
Le module d'animation et de formation sur le Commerce du Bétail en Afrique de l'Ouest a été conçu pour aider les acteurs clefs impliqués dans la production et la mise en marche du bétail à réfléchir sur les défis posés, et à en débattre et à prendre des décisions informées. -
Adaptation de l'agriculture au changement climatique au Sahel : profils agronomiques de quinze cultures dominantes au Sahel
Le présent document fait partie d’une série d’études publiées par le projet Résilience africaine et latino-américaine au changement climatique (ARCC) visant à répondre aux besoins d’adaptation au changement climatique en Afrique de l’Ouest. Dans le cadre des études ARCC pour l’Afrique de l’Ouest, le présent document fait partie de la sous-série portant sur l’Adaptation de l’agriculture au changement climatique dans le Sahel. L’ARCC a également produit une sous-série sur le Changement climatique et les ressources en eau d’Afrique de l’Ouest, le Changement climatique et les conflits en Afrique de l’Ouest et le Changement climatique au Mali. -
Le haricot mungo, Vigna radiata (L.), une alternative à l’association sorgho-niébé pour la diversification des cultures en conditions soudano-sahéliennes ?
La diversification des cultures est un des leviers qui pourraient contribuer à stabiliser, voire améliorer, les rendements dans les régions soudano-sahéliennes contraintes par des conditions climatiques semi-arides et des sols très faiblement fertiles. Elle peut permettre aussi d’atténuer les risques liés aux marchés. Cette diversification peut être mise en œuvre par la pratique des associations et des rotations ainsi que par l’enrichissement de celles-ci avec de nouvelles espèces. Pendant trois années d’expérimentation, nous avons comparé sept espèces, dont quatre légumineuses y compris le haricot mungo, cultivées seules ou en association avec le sorgho. Le haricot mungo est apparu comme une espèce très bien adaptée aux conditions semi-arides du Burkina Faso. Parmi les sept espèces testées, c’est celle qui a produit le plus de grains, entre 0,8 et 1,8 t ha 1 en culture pure et entre 0,35 et 0.9 t ha 1 en association avec le sorgho. Nos résultats confirment aussi le gain de rendement de la culture de sorgho associée avec les légumineuses par rapport à la culture pure. Vingt-cinq producteurs du centre nord du Burkina Faso ont testé le haricot mungo dans leurs parcelles et apprécié sa productivité et sa rusticité. Ils ont obtenu un rendement moyen de 0,7 t ha. Toutefois, l’absence de marché, par comparaison au niébé, reste un frein à sa diffusion. -
Effets de la transplantation des plants du mil (Pennisetum glaucum (L) R. Br.) et du sorgho (Sorghum bicolor (L.) Moench) sur des soles récupérées à l’aide des demi-lunes dans la commune de Bagaroua au Niger
La présente étude a pour objectif de tester les comportements du mil et du sorgho vis-à-vis des effets de la transplantation des plants préalablement cultivés en pépinière au niveau des demi-lunes.