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Fiches Maladies Animales Prioritaires – Mallette Pédagogique Santé Animale PRAPS
Les Fiches Maladies Animales Prioritaires de reconnaissance de 27 maladies et syndromes contenues dans le M.U.P.S.A sont également proposées en édition indépendante. Chacune d’entre elles propose un résumé clair, pratique et illustré pour optimiser la reconnaissance des signes cliniques des maladies animales prioritaires du Sahel et les conduites à tenir face à celles-ci par le personnel de santé animale.
Ces fiches ont été conçues et développées par plusieurs vétérinaires et scientifiques du Cirad - UMR ASTRE et des praticiens de terrain, dans le cadre du Projet PRAPS, projet mis en œuvre par l’OIE dans 6 pays Sahéliens. -
La santé animale : Principales maladies
A l'occasion de la traduction en français de l'ouvrage Animal health (volume 2) d'Archie Hunter (1994), un collectif de spécialistes, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des avancées scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. -
La santé animale
A l'occasion de cette traduction de l'ouvrage Animal Health (volume 1) d'Archie Hunter (1996), un collectif de spécialistes français, en majorité du Cirad, coordonnés par Christian Meyer, a révisé et actualisé le texte, pour tenir compte des expériences complémentaires des relecteurs et des avancés scientifiques et techniques récentes dans ce domaine. Gerrit Uilenberg, qui était déjà associé en tant que collaborateur à la version originale anglaise, a également relu intégralement l'ouvrage en français et validé l'ensemble de nouveaux apports. -
Manuel à l'Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) : Auxiliaires d'élevage - Techniciens vétérinaires - Vétérinaires
Le Manuel à l’Usage du Personnel de Santé Animale (M.U.P.S.A) ci-présent qui constitue un support de formation continue et un outil de référence pour le terrain. Il contient cinq parties organisées autour des principaux domaines de la santé animale. Chaque partie détaille de manière simple et imagée les notions importantes à connaître pour l’exercice quotidien des missions des agents communautaires, des paravétérinaires et des vétérinaires privés et/ou publics intervenant dans les pays de l’océan Indien. Les rôles de chacun de ces acteurs, la reconnaissance des maladies animales prioritaires et les techniques de santé animale de base sont exhaustivement expliqués dans cet ouvrage. -
Santé animale : un défi aux multiples facettes
Chaque année la rage fait entre 55000 et 70000 victimes dans le monde, dont la majorité sont des enfants. Plus de 95% des cas sont causés par des morsures de chiens infectés. La vaccination des animaux ainsi que le contrôle des populations de chiens réduit l’incidence de la maladie à sa source et sauve des vies humaines. La faune sauvage est également impliquée dans l’épidémiologie de la rage La faune sauvage est également impliquée dans l’épidémiologie de la rage. -
Santé animale et santé publique vétérinaire : un enjeu global mondial
À l’échelle des petits éleveurs familiaux, qui représentent au niveau mondial la majeure partie des quelques 1,3 milliards de personnes dépendant du bétail pour assurer leur subsistance (FAO, 2015), les maladies du cheptel constituent en premier lieu une menace pour la sécurité alimentaire et matérielle de toute la famille. Les produits de l’élevage (viande, lait, œufs, …) entrent pour une part importante dans la composition et l’équilibre nutritionnel de l’alimentation familiale, mais sont également fréquemment commercialisés. Ils permettent ainsi l’achat d’autres denrées alimentaires, de produits de première nécessité, et l’accès aux services de base (santé, éducation, etc.). L’élevage est également essentiel pour assurer aux cultures des apports de fumure organique, et faciliter, grâce à la traction animale, le travail du sol et les semis ou le trans port des produits aux marchés. Il est indispensable pour favoriser les transitions agroécologiques des systèmes agricoles et réduire ainsi la dépendance à l’achat d’intrants externes. -
Traitement épicutané du bétail
Les traitements épicutanés consistent à déposer sur la peau des animaux des insecticides et/ou acaricides selon diverses modalités. Ils permettent une action simultanée contre les principaux ectoparasites : les tiques et les glossines (figure 1). Pour la lutte contre les tiques, ces traitements sont très répandus et aisément mis en œuvre. Ils peuvent s'appliquer aussi bien à l'individu qu'à l'ensemble du troupeau. Pour la lutte contre les glossines, les traitements épicutanés sont un bon complément aux autres modes de lutte que sont la pose d'écrans et/ou de pièges imprégnés d'insecticides. Ils requièrent dans ce cas une approche communautaire et participative des éleveurs. -
La cowdriose : épidémiologie et contrôle
La cowdriose, maladie mortelle pour les ruminants, constitue un des obstacles majeurs à l'introduction en zone subhumide d'animaux originaires d'Europe ou de régions africaines où le vecteur est absent. La prévention par une lutte rigoureuse et constante contre les tiques étant aléatoire et le vaccin n'étant pas encore disponible, le recours principal contre la maladie reste l'application rapide d'antibiotiques appropriés. Il est donc essentiel de connaître les modalités d'apparition de la cowdriose et de l'identifier dès qu'elle se manifeste. -
La babésiose
La babésiose est mondialement la plus importante des parasites du bétail transmise par arthropode vecteur et figure à ce titre parmi les maladies listées par l'organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE). Son importance est principalement économique si l'on considère les pertes pour le cheptel bovin, qui sont considérables dans les pays en développement touchée par B. bovis et B. bigemina. -
La clavelée
La clavelée est une maladie connue sous le nom de la variole ovine est une maladie virale infectieuse, hautement contagieuse. -
La fièvre aphteuse
La fièvre aphteuse, médicalement bénigne, exceptionnellement transmissible à l'homme, constitue en revanche un fléau économique redoutable en raison de son extraordinaire contagiosité. -
Lutte contre les principales maladies aviaires
Au Niger, on dénombre plusieurs maladies liées à l’élevage des poules. Cette fiche technique présente dans un premier temps les difficultés auxquelles sont confrontés cette filière et propose ensuite des moyens de lutte par de meures de gestion, d'appropriation et de pérennisation. -
Fièvre charbonneuse ou anthrax
La fièvre charbonneuse est une maladie due à la bactérie sporulée Bacillus anthracis. Le nom de la bactérie provient du mot grec signifiant charbon, en référence aux escarres noirâtres qui se forment au milieu des lésions cutanées chez les personnes atteintes. La fièvre charbonneuse est présente sur tous les continents et provoque une mortalité élevée chez les ruminants ; cette maladie est une zoonose (c’est-à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais atteint également l’homme). La bactérie produit des toxines extrêmement toxiques responsables des symptômes de la maladie et qui entrainent un taux de mortalité élevé. La plupart des mammifères sont sensibles, mais la fièvre charbonneuse affecte surtout les ruminants et les humains. -
Des dispositions générales et des définitions (maladies à déclaration obligatoire)
Le présent décret fixe la liste des maladies à déclaration obligatoire et les mesures de police sanitaire applicables. -
Charbon bactéridien
Le charbon bactéridien, appelé aussi fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, est une maladie d'origine bactérienne qui touche principalement le bétail : bovins, ovins, caprins, dromadaires et chevaux. Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
Fiche technique : déparasitage des animaux domestiques en début et en fin de saison des pluies
Les animaux sont particulièrement exposés à des parasites toute l’année, mais le risque d’exposition est plus élevé pendant la saison des pluies. L’hivernage est un facteur favorisant l’éclosion des œufs des parasites et leur multiplication en abondance dans l’environnement. Par ailleurs, les animaux en broutant l’herbe ingèrent également les larves de parasites qui vont se retrouver dans leur tube digestif, ces dernières se développent et sont à l’origine de plusieurs maladies parasitaires. -
Fiche technique : maladie de la variole aviaire
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Les déterminants sociaux, culturels et individuels des comportements à risque, de prévention et de riposte aux
maladies zoonotiques prioritaires au NigerL’objectif principal de cette étude est d’identifier les déterminants sociaux, culturels et individuels des comportements à risque ainsi que les mesures de prévention et de riposte contre les maladies zoonotiques prioritaires au Niger. -
Étude de la trypanosomose bovine dans les départements de Say et Torodi (Niger)
Les Trypanosomoses animales sont présentes au Niger surtout dans la zone du fleuve où elles constituent un véritable problème au développement de l’élevage. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de cette maladie dans la zone de Say et de Torodi à travers une enquête épidémiologique. Ainsi, 33 troupeaux de bovin ont été sélectionnés selon un mode aléatoire dans 22 villages sites. Au total 385 échantillons de sang ont été collectés dans des tubes secs et tubes EDTA. Les techniques de diagnostic utilisées sont la méthode parasitologique (de frottis sanguin au colorant GIEMSA) et la sérologie (ELISA-indirect). Les examens parasitologiqes ont démontré une prévalence globale de 2,34 % tandis que la prévalence sérologique globale était de 55,98 % avec les séroprévalences respectives de 26,49 % pour Trypanosoma vivax, 15,58 % pour T. congolense et 13,76 % pour T. brucei. La prévalence sérologique et l’hématocrite moyen ont varié en fonction des classes d’âges et du sexe des animaux. La séroprévalence chez les femelles (47,39 %) est supérieure à celle observée chez les mâles (8,59 %). Ces résultats permettent d’envisager une lutte plus appropriée contre les infections trypanosomiennes animales dans la zone du fleuve Niger. -
La Maladie de la Rage au Niger
La rage est une maladie virale qui touche le système nerveux central des mammifères (chiens, chats, certains animaux sauvages), dont celui de l’homme. Le virus est particulièrement présent dans la salive et le cerveau des animaux infectés, le plus souvent des chiens. Il est généralement transmis par la morsure d’un animal malade. Les chauves-souris représentent également un réservoir important du virus dans certaines régions. -
Maladie de la variole aviaire au Niger (audio haoussa)
La variole aviaire est une maladie virale fréquente des oiseaux domestiques (poulets, dindons, pigeons). Elle est nommée Ziguawan en Zarma et Waké en Haussa. Il s’agit d’une maladie se propageant lentement qui est caractérisée par la formation de lésions cutanées sur les parties non couvertes de plumes tels que la tête, le cou, les pattes et les pieds (formes cutanées) et/ou de lésions de la partie supérieure de l’appareil respiratoire. Cette maladie est due à un virus du genre Avipoxvirus. -
Charbon bactéridien (audio zarma)
Le charbon bactéridien, appelé aussi fièvre charbonneuse, ou anthrax en anglais, est une maladie d'origine bactérienne qui touche principalement le bétail : bovins, ovins, caprins, dromadaires et chevaux. Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
Comment reconnaitre le charbon bactéridien (signes cliniques) ? (audio zarma)
• Difficulté respiratoire, respiration haletante voire détresse respiratoire (asphyxie) ;
• Forte fièvre et tremblements, abattement et convulsions ;
• Formation d’œdème, gonflement des tissus à la gorge, ou sous l'encolure, la mâchoire,
l’abdomen;
• Emission de sang noir gluant et incoagulable par tous les orifices naturels du cadavre;
• Des signes digestifs : coliques sévères, diarrhée hémorragique ;
Possibilité d’une mort subite qui peut intervenir dans les 72 heures suivant le début des signes cliniques ;
• Baisse de la lactation (lait aqueux sans goût);
• Morbidité (nombre d’animaux malades) et mortalités élevées -
Le charbon bactéridien se transmet-il à l’homme ? (audio zarma)
Le charbon bactéridien est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui peut se transmettre de l’animal à l’homme. Chez l'homme, hôte accidentel, la transmission se fait directement ou indirectement à partir d'animaux infectés, ou du fait d'une exposition professionnelle à des produits animaux contaminés. La fièvre charbonneuse se manifeste sous 3 formes distinctes :
• La forme cutanée est la plus fréquente ; la contamination se produit durant la manipulation d’animaux ou de produits d’origine animale contenant des spores. Les éleveurs et les bouchers contractent la maladie par contact avec des animaux atteints ou des cuirs contaminés. Les spores peuvent pénétrer par les plaies ou les éraflures cutanées, où elles causent des lésions locales.
• La forme digestive est contractée par ingestion des spores en consommant de la viande contaminée d’un animal malade.
• La forme respiratoire, par inhalation (respiration) de poussières contenant des spores. -
Maladie du charbon bactéridien : comment prévenir (éviter) cette maladie? (audio zarma)
La clé de la prévention est de maîtriser la maladie et d’empêcher sa propagation.
• Ne jamais ouvrir les carcasses contaminées. Pourquoi ? Au contact de l’oxygène de l’air, la bactérie du charbon bactéridien va produire de spores qui contamineront le milieu pour longtemps.
• Empêcher l'accès aux carcasses contaminées par les charognards.
• Eliminer correctement les carcasses d’animaux morts de préférence par incinération sur place (destruction par le feu), ou bien par enfouissement dans des fosses profondes recouvertes de chaux vive. -
Maladie du charbon bactéridien (audio haoussa)
Le charbon bactéridien est une zoonose, c’est-à-dire une maladie qui peut se transmettre de l’animal à l’homme. Chez l'homme, hôte accidentel, la transmission se fait directement ou indirectement à partir d'animaux infectés, ou du fait d'une exposition professionnelle à des produits animaux contaminés. -
Que peut-on dire de la maladie du Charbon bactéridien au Niger ? (audio haoussa)
Le charbon bactéridien est une maladie infectieuse aiguë particulièrement mortelle et virulente, présente au Niger. Cette maladie est une zoonose, c’est à-dire qu’elle affecte principalement les animaux mais peut également atteindre l’homme. -
Comment reconnaitre le charbon bactéridien (signes cliniques) ? (audio haoussa)
• Difficulté respiratoire, respiration haletante voire détresse respiratoire (asphyxie) ;
• Forte fièvre et tremblements, abattement et convulsions ;
• Formation d’œdème, gonflement des tissus à la gorge, ou sous l'encolure, la mâchoire,
l’abdomen;
• Emission de sang noir gluant et incoagulable par tous les orifices naturels du cadavre;
• Des signes digestifs : coliques sévères, diarrhée hémorragique ;
Possibilité d’une mort subite qui peut intervenir dans les 72 heures suivant le début des signes cliniques ;
• Baisse de la lactation (lait aqueux sans goût);
• Morbidité (nombre d’animaux malades) et mortalités élevées -
Lutter contre les parasites du mouton
Le niveau d’infestation parasitaire doit faire l’objet d’un contrôle. Dans le cas contraire, l’infestation peut entraîner des saignements, l’amaigrissement et même la mort de l’animal. En cas d’hydatidose (maladie due à l’infestation par un ténia), le cycle biologique devra être surveillé pour éviter que ne surgisse un problème de santé publique entraînant la mort des personnes infectées. -
Fièvre aphteuse chez les ruminants domestiques au Niger : enquête cap et séroprevalence dans les régions de Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillaberi, Zinder et dans les centres de multiplication de bétail en 2020
La FA est une maladie transfrontalière majeure qui figure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE, 2018). De par sa grande contagiosité, la FA est une pathologie qui entraine des conséquences économiques considérables. En plus des pertes dues à la mortalité des jeunes animaux, à la baisse voire à l’arrêt de la production laitière, elle induit systématiquement l’interdiction du commerce d’animaux et de leurs produits avec la région ou le pays infecté. Maladie très importante, elle affecte les animaux artiodactyles domestiques et sauvages (TOMA et al., 2017). L’agent responsable de la FA est un virus de la famille des Picornaviridae et du genre Aphtovirus et comportant 7 sérotypes différents dans le monde (A, O, C, SAT 1, SAT 2, SAT 3 et Asia-1). Les sérotypes isolés en Afrique de l’Ouest, au cours de la dernière décennie sont les suivants : A, O, SAT 1, SAT 2 (COUACY et al., 2006 ; SOULEY-KOUATO, 2017).