Suite au message poriant non objection de la Banque Africaine de Développement (BAD) en date du 13 Février 2006 (OCAR.1/FX/XB/06/02/0037 du 13 FEV. 2006), celle-ci demandait à la Commission Ad hoc la reprise de l'analyse des offres relatives au Lot n° 2 (Barrage de Toumbala suivant AOI N°001/AOI/2005/PADAZ du 04 AOUT 2005, ouvert le Mardi 01 Novembre 2005 et analysé en novembre/décembre 2005). La sous-commission technique, chargée de l'analyse des dites offres a été convoquée le 20 Février 2006,par le Président de la Commission Ad hoc en vue de la reprise de l'analyse et ce, conformément aux observations de la BAD.
L’objectif du présent travail est, d’une part, étudié le fonctionnement et le comportement hydrologique du barrage de Kassama et, d’autre part, les impacts socio-économiques de cette retenue. Dans la partie occidentale du Niger, les recherches portées sur le fonctionnement hydrodynamique de plusieurs bassin verssants ont conclu que l’augmentation du ruissellement (malgré la diminution des précipitations) [16] est générée par des modifications des états de surface du sol. Les champs de cultures ou les glacis en général sont le théatre de cette modification. Dans le secteur de Kassama, cette unité géomorphologique (glacis) couvre une superficie de 9 950 ha soit 55 % par rapport aux autres unités géomorphologiques. Les sols de cette unité sont constitués sur le matériau granitique où le ruissellement est important. De ce fait, les unités hydrogéomorphologiques du bassin versant de Kassama s’expliquent par la conjugaison des activités anthropiques et la nature du sol (en général nu) [17]. D’après l’analyse du paysage et les entretiens avec la population locale, les aménagements antiérosifs installés dans le cadre du barrage, ont joué un rôle significatif sur la dynamique hydro-érosive. Autrement dit, ces aménagements ont réduit la ménace d’ensabement du barrage.