Le but de cette étude était d'étudier les possibilités de propagation de Leptadenia hastata boutures durant les 3 saisons de l'année au Sahel. Les boutures de 20 cm de longueur, récoltées sur les parties basale, apicale et racinaire des plantes ont été utilisées. Les investigations de l'étude ont consisté à observer les apparition de bourgeons et de feuilles sur différents types de boutures. Le système racinaire a été évalué à la fin de chaque expérience et consistait en un comptage des radicelles. La période de récupération diffère selon les types de boutures et les périodes. Pendant la saison chaude et sèche et la saison des pluies, les boutures apicalesa commencé à bourgeonner à partir du quatrième (4ème) jour, alors qu'il fallait 9 jours en saison froide et sèche.
Au Niger, les changements climatiques ont comme conséquences directes des déficits céréaliers récurrents. Pour résorber ces déficits et augmenter la qualité nutritionnelle de l’alimentation, la politique agricole met désormais un accent particulier sur les systèmes de cultures irrigués, notamment sur les cultures maraîchères. En appui à cette politique, huit variétés de pomme de terre ont été introduites et testées dans dispositif en blocs complets randomisés à 3 répétitions, dans les conditions climatiques du pays. Quatre d’entre elles (Daifla, Atlas, Sahel et Pamina qui murissent au bout de 70 jours) présentent un potentiel productif supérieur à celui du témoin local (Rosanna). Les autres (Pamela, Yona et Stemster, avec un cycle de 90 jours) ont eu des rendements inférieurs à celui du témoin et sont sujettes à des attaques des maladies et d’une mauvaise herbe (Cyperus rotundus) qui ont affecté la qualité marchande des tubercules.