Dans un pays comme le Niger, où l’activité agricole est prédominante et la population en majorité jeune etrurale, la main-d’œuvre infantile est généralement moins chère, voire gratuite. Les exploitants y font appel pour accroître leurs productions et tenter de surmonter les difficultés chroniques et structurelles auxquelles ils sont confrontés. On estime qu’en milieu rural, les enfants consacrent entre une et six heures de leur temps aux travaux agricoles.