Cette publication a pour objet de soutenir la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forets dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Elle ne saurait contredire les termes des Directives telles qu'elles ont été approuvé par le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale le 11 mai 2012,ni mettre en question le rôle des États dans leurs mise en œuvre.
Les mauvaises pratiques pour la gestion durable des terres constituent l’un des principaux facteurs de l’instabilité des récoltes dans les bassins de production des céréales sèches au Mali. L’intensification de la production agricole dans un contexte de semi-aridité du climat et de dégradation avancée des terres, suggère non seulement des recherches mais aussi une application effective des mesures conservatoires et antiérosives. L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs susceptibles d’influencer l’adoption des techniques de conservation des eaux et des sols dans le cercle de Bankass.
L’objectif de cette étude est donc de faire un point sur les connaissances disponibles sur le potentiel de ces techniques pour une meilleure gestion de l’eau, tout en s’attachant aux contextes locaux de diffusion et d’adoption dans les pays en développement. Quatre techniques sont considérées : le zaï, le semis direct sur couverture végétale (SCV), le système de riziculture intensive (SRI) et l’irrigation au goutte-à-goutte. L’étude ne représente pas de façon exhaustive l’ensemble des expériences, recherches et rapports touchant à ces pratiques, ni l’ensemble des régions dans lesquelles ces techniques sont mises en œuvre. Ce rapport est centré sur les exploitations familiales petites et moyennes dans les pays en développement et plus particulièrement sur le continent africain.