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Impacts des changements d'usage des sols sur les ressources en eau souterraine au Sahel nigérien
La forte croissance démographique (~3%.an-1) observée au cours des dernières décennies en Afrique subsaharienne a engendré la conversion de grandes étendues de savane arborée en cultures pluviales ou irriguées et la diminution de la durée des jachères. Afin de déterminer l'impact de tels changements d'usage du sol sur la recharge des nappes phréatiques, la zone non saturée a été investigué pendant trois ans (2009-2011) pour deux régions du Niger (sud-ouest et sud-est) aux conditions climatiques et géomorphologiques différentes. -
Schéma Directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger: Le Référentiel du secteur de l’eau et de L’assainissement au Niger
Ce document fait la synthèse des rapports des commissions constituées pour effectuer des analyses sectorielles sur neuf thèmes :
1 -- Connaissance et gestion des ressources en eau;
2 -- Hydraulique villageoise et pastorale;
3 -- Hydraulique urbaine et assainissement ;
4 -- Hydraulique agricole;
5 --Aménagements anti-érosifs (CES/DRS) et protection des terroirs;
6 -- Ressources halieutiques (Pêche, Pisciculture) et protection des zones humides
7 -- Hydroélectricité;
8 -- Hygiène et Santé;
9 -- Hydraulique industrielle et minière -
Négocier les conflits d’intérêts liés à l’exploitation de l'eau
Ce document cadre avec le programme RUIG et les besoins du PADEL et du FSIL relatifs à la prise en compte des demandes touchant à l’exploitation des eaux de surface et de subsurface des vallées de Foga et Maouri. -
Etude socio-économique des mares permanentes dans l’arrondissement de Gaya
Ce projet de recherche, a pour objectif d’analyser les conflits liés à l’exploitation de l’eau et les potentialités dans l’arrondissement de Gaya, au sud du Niger. Le présent rapport est le fruit d’un séjour de trois mois, entre novembre 2002 et février 2003 au Niger. -
Disponibilité en eau du fleuve Niger -- enjeux et perspectives pour les aménagements hydro-agricoles : cas du Niger
Etude réalisée afin d'identifier les contraintes dans la disponibilité en eau du fleuve Niger et les contraintes dans l' exploitation des AHA relatives à la gestion de l'eau. -
Étude pour une analyse de la couverture végétale sur les sites d’intervention du programme nigero-allemand de promotion de l’agriculture productive (PromAP) : Cartographie de l’occupation des sols entre 2015 et 2018 sur les sites d’intervention du PromAP.
Le présent document fait ressortir l’évolution de l’occupation des sols, une imagerie par drone et une cartographique réalisée sur 9 sites des régions de Tillabéry, de Tahoua et Agadez . L'étude
contribue à une meilleure connaissance de l’impact écologique sur la couverture végétale sur les sites d’interventions PromAP ; de mieux comprendre la dynamique d’occupation des sols observée de 2015 à 2018 grâce aux images prises par drone à ces différentes périodes. -
Schéma directeur d'aménagement hydraulique du Dallol Bosso
Cette étude sur le scéma directeur d'aménagement hydrolique du Dallol Bosso traite de la la géographie, du cadre hydrogéologique, du schéma géologique d'ensemble, de la climatologie de la pédologie et aptitude des sols, de la végétation etc; -
Réunion de concertation entre les intervenants du secteur de l'eau et de l'assainissement : Rapport général
Ce document est le rapport de la Réunion de concertation entre les intervenants du secteur de l’Eau et l’Assainissement, organisée par le Gouvernement du Niger.
Le Niger, à l’instar de la Communauté Internationale, entend imprimer une marque particulière à cette année proclamée ‘’Année Internationale de l’Eau Douce’’ par l’Assemblée Générale des Nations Unies, pour sensibiliser davantage l’opinion nationale et internationale sur les enjeux qui entourent la gestion de l’eau. -
Etude diagnostique sur la qualité de l'eau dans le département de Gaya
Ce document traite de l'accès à l'eau potable pour la population dans le département de Gaya. il concentre la problématique de la qualité de l'eau et de son suivi dans ce département. -
Étude documentaire sur la gestion de l’eau en Afrique sub-saharienne et région Caraïbes
Cette étude fait une analyse de l’Afrique sub-saharienne traversée par de graves crises et des profondes mutations au niveau de ses systèmes irrigués. Elle devra résoudre la fois des questions de connaissances de la ressource, d’aménagement et de réhabilitation, d’amélioration des performances et d’adaptation aux ouvertures des frontières. -
Récupération de l’eau de pluie pour accroître la production
fourragèreFiche technique pour créer des demi-lunes -
Système de Riziculture Intensive (SRI)
Fiche technique montrant comment pratiquer la riziculture intensive -
Atlas Niger Ecoregions
The Sahara Desert landscape, which covers about 65 percent of Niger, is made up of endless stretches of shifting sand dunes and broad gravel and stony plains. In years when the monsoon rains reach the southern Sahara, the wadis of the Aïr Massif and the plains of the Tamesna (TAM) are relatively more productive than the surrounding plateaus. To the south, the rest of the country is located within the Sahel, a transition zone between the desert and tropical West Africa. Across central Niger, from the Malian border to Chad, the pastoral zone of the Manga (MA1 and MA2) and Azouak (AZ) regions forms a wide strip of steppes and savannas. The Maradi-Zinder region (TRK and GLB) constitutes the largest agricultural region of Niger. In these ecoregions, the average bioproductivity gradually increases toward Niger’s southern border, where farmers are conserving trees in their fi by encouraging natural regeneration. In western Niger, the productive ancient alluvial valleys of the Bassin des Dallols (BD) contrast with the less productive steppes and tiger bush of the surrounding plateaus and terraces. -
Carte Aquastat du Niger de 2015
Interpretation cartographique des données de AquaStat 2015 -
Land cover changes
Driven by the rapid population growth and the increasing demand for food, agricultural expansion is the most dramatic change in Niger’s landscapes. Over the period 1975–2013, cultivated areas have increased from 12.6 percent in 1975 to 18.1 percent in 2000 and 24.5 percent in 2013. This represents a total increase of 94.2 percent. Agriculture expansion mostly occurred on the productive sandy soils of the valleys in the Tillaberi region, where cropland is now encroaching on traditional pastoral lands. On the surrounding plateaus and terraces of western Niger, a mosaic of steppe and short grass savanna dominates. The Zinder-Maradi region, already heavily cultivated in 1975, is now a wall-to-wall homogeneous agricultural landscape. However, agriculture is still expanding eastward on the remaining short grass Sahelian savannas of the Manga regions. In addition, an increase of 50 percent in irrigated agriculture was observed along the Niger River. -
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
La dynamique accélérée des koris de la région de Niamey et ses conséquences sur l'ensablement du fleuve Niger
L’Afrique de l’Ouest est soumise depuis quelques décennies à un rapide changement d’usage des sols, lié à la très forte pression démographique. La région de Niamey en particulier, avec de très nombreux oueds exoréiques appelés localement, « koris » participe de cette dynamique. Il semblerait que l’endoréisme recule à l’échelle des koris comme celui de Boubon, Gorou Kirey etc. L’objectif de cette recherche est de mettre en évidence cette évolution et à l’expliquer, ainsi qu’à insérer cette évolution dans le contexte régional, d’un Sahel où l’endoréisme est très répandu. On essaie de montrer la part des responsabilités entre et facteurs anthropiques et climatiques. On utilise pour cela des relevés de terrain ainsi que des études diachroniques. L’accent est mis sur des suivis cartographiques et diachroniques de l’hydro - morphométrie du bassin, des mesures topographiques in situ sont effectuées à l’aide d’une station totale, des prélèvements ponctuels de matières en suspension dans les koris. Ces suivis sont couplés aux mesures de ruissellement et de pertes en terre sur un de ses versants, selon les états de surface les plus représentatifs de la région. -
Mise à l’échelle de Système de Riziculture Intensive (SRI) hors aménagement
Le riz est la troisième céréale cultivée au Niger après le mil et le sorgho. Il constitue cependant la nourriture de base des citadins. La production nationale atteint 130 000 t, couvrant à peine le tiers des besoins de population. Les rendements obtenus en hors aménagement sont encore très faibles. Pour renverser cette tendance il est nécessaire d’augmenter la productivité du riz et des sols. D’où l’introduction du système de riziculture intensive (SRI). -
Rapport de formation des producteurs de riz hors aménagement sur le système de riziculture intensive (sri)
Dans le cadre de la mise à l’échelle de l’approche SRI (Système de Riziculture Intensive) par le PPAAO au Niger, une formation pratique des producteurs de riz hors-aménagement s’est tenue du 13 au 14 Aout 2018 sur le périmètre rizicole de Sébéri. L’objectif principal était de former des champions SRI capables à leur tour de disséminer l’information à d’autres producteurs de riz de leur zone. De façon spécifique, il s’agissait d’augmenter le nombre de producteurs spécialisés en SRI qui peuvent être utilisés comme des facilitateurs dans les champs écoles paysans en vue d’une vulgarisation à grande de cette nouvelle approche écologique de produire du riz. -
Fiche technico-économique pour le riz hors aménagement Région de Diffa
Le riz hors aménagement est cultivé sur les sols de bas-fonds argileux et riches. En irrigué, des casiers sont préparés pour le repiquage des plants de riz issus des pépinières. Le riz est en grande partie utilisé pour la consommation locale. 30% de la production régionale provient des sites hors aménagements selon l’ONAHA de Diffa. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. La région compte plus de 700 ha en hors périmètre grâce aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. -
De l’eau pour le maraîchage : expériences et procédés
Cet ouvrage propose une méthode pour guider les maraichers dans l’évaluation de leurs besoins et de leurs contraintes et les aider à choisir un système d’irrigation adéquat. Chacune des questions destinées à guider le choix est approfondie et illustrée dans les chapitres suivants. Le premier chapitre explique comment calculer les besoins en eau des cultures. Le deuxième chapitre présente les systèmes de distribution de I ’eau dans les champs et leurs avantages et inconvénients respectifs. Le troisième chapitre présente les différents systèmes de pompage qui sont ensuite comparés, notamment sur le plan économique. Enfin sont définies des notions plus complexes qui permettent de bien comprendre les mécanismes du pompage. Des fiches de présentation de matériels et une bibliographie permettront à ceux qui veulent en savoir plus de s’orienter dans leur recherche d’information. -
Changements climatiques : Impacts sur l’eau et l’agriculture en Afrique de l’Ouest
Les changements climatiques se manifesteront sur toutes les composantes du cycle de l’eau, comme par exemple, la quantité et la distribution des précipitations, la fréquence et la durée des sécheresses, ainsi que l’évaporation et le bilan hydrique à la parcelle. La mousson africaine, qui rythme la vie des 300 millions d’Africains de l’Ouest, devrait se modifier : la variabilité interannuelle des précipitations liées à cette mousson devrait augmenter, tout comme l’occurrence des précipitations extrêmes. Les activités agricoles seront plus ou moins fortement affectées par ces changements, en fonction des zones agroécologiques et des spéculations. Dans tous les cas, différents travaux estiment que le ruissellement moyen et la recharge des nappes baisseront ; que la concurrence pour l’eau sera exacerbée suite à des demandes croissantes pour d’autres usages comme la production d’hydro-électricité. Les travaux menés par le Programme international de recherche sur la mousson africaine (AMMA) établissent sans ambiguïté que la variabilité spatio-temporelle excessive des précipitations est un réel frein à la production agricole. Les sociétés devront s’adapter. Néanmoins, il convient de ne pas sous-estimer la complexité de l’approche. Ainsi les plans d’irrigation sont à raisonner avec l’ensemble des acteurs et utilisateurs d’un territoire, voire d’autres pays, placés en aval des prélèvements pour l’eau d’irrigation. De nombreuses techniques, et leurs variantes locales, existent pour faire face à l’aléa hydrique. Elles visent en général à accroître la production, tout en minimisant sa dépendance aux intrants et en limitant les impacts négatifs sur l’environnement, et leur vulnérabilité. Ces techniques incluent la gestion conservatoire de l'eau, de la biomasse et de la fertilité des sols. -
La crue de 2012 à Niamey : un paroxysme du paradoxe du Sahel ?
Cette note présente des extraits d’un article sur la crue du Niger de 2012 paru dans la revue « Sécheresse », volume 24, n°1, janvier-février-mars 2013. L’article original est accessible sur le site web de la revue Sécheresse (11 pages et 5,96 Mo). Ces extraits sélectionnés doivent permettre aux personnes ayant une connexion de faible débit de prendre connaissance de ce travail. Autrement, nous vous recommandons de lire l’intégralité de l’article avec ses références. Le fleuve Niger a connu lors de la mousson 2012 sa plus forte crue jamais enregistrée à Niamey, et une inondation de vastes secteurs y compris dans la capitale du Niger. A une tendance de fond à l’augmentation des coefficients de ruissellement en zone sahélienne, liée à l’encroûtement des sols, s’est ajoutée une pluviométrie exceptionnelle (la plus forte depuis le début de la sécheresse du Sahel en 1968). Les dégâts ont été très importants, et cet évènement doit faire prendre conscience aux décideurs de l’augmentation des écoulements qui a pour corollaire l’accroissement du risque d’inondation. -
Entretien avec Abdoul Aziz Diop, Ingénieur travaux agriculture, Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA)
Entretien avec Abdoul Aziz Diop, Ingénieur travaux agriculture, Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), Sénégal, lors des Journées portes ouvertes pour la démonstration des performances des variétés de riz hybride développées par AfricaRice, 6 Août 2019, Saint Louis, Sénégal -
Système de Riziculture Intensive (SRI)
Le présent module est le quinzième du CURRICULUM D’APPRENTISSAGE POUR LA PRODUCTION ET POST-PRODUCTION DU RIZ. Il est consacré au système de riziculture intensif. Il s’agit d’une pratique introduite au Mali au début des années 2007. Il contribue à améliorer la production et la productivité du riz à travers des techniques culturales spécifiques. Le rendement moyen du riz en zones irriguée avec maîtrise de l’eau est environ 5 tonnes/ha, en zone pluviale et dans les bas-fonds environ et 1,5 tonnes / ha. Les systèmes de cultures pratiqués (préparation du sol, repiquage, fertilisation, entretien, … etc.) ne permettent pas au riz d’exprimé son vrais potentiel. Le rendement dépend de plusieurs paramètres parmi lesquels les techniques culturales, la qualité de la semence et la variété utilisée. Pour obtenir un bon rendement, il est important de mieux préparer le sol, repiquer des plants jeunes, réaliser une fertilisation équilibré et efficiente et une irrigation adaptée au besoin de la plante. -
Les institutions et organisations intervenant dans la gestion de l’eau
L’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). Un des principes clés de cette approche est que la gestion des ressources en eau doit être participative : elle doit associer les usagers, les planificateurs et les décideurs. -
Les outils de planification de la gestion de l’eau et les principes de gestion
Le développement de l’irrigation au Niger impose de mieux gérer les ressources en eau. C’est tout l’objectif de l’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger qui vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). La mise en oeuvre de la GIRE repose sur certains principes et nécessite des outils de planifications de la gestion de l’eau. Cette note présente ces outils et principes de gestion. -
Document de la stratégie nationale de l’hydraulique pastorale
Ce présent rapport porte sur l'élaboration stratégique de l’hydraulique pastorale -
Elaboration du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) et du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP)
Ce rapport porte sur l'élaboration du Plan d’Action National de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE) et du Programme d’Investissement Prioritaire (PIP)
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Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin
Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire. -
Manuel Technique sur le SRI en Afrique de l’Ouest
Le Système de Riziculture Intensive ou SRI est une méthode agro-écologique et intelligente face au climat qui permet aux agriculteurs de produire plus de céréales en utilisant moins de semences et d'eau, et moins d'intrants achetés. Contrairement à d'autres stratégies agricoles, le SRI ne repose pas sur des projets d'infrastructures, de nouvelles variétés ou d’engrais, d'herbicides ou de pesticides pour augmenter les rendements. Le SRI est plutôt une approche de gestion des cultures basée sur la connaissance conduisant à l'amélioration de la croissance et de la productivité des plantes. Ce résultat est obtenu en augmentant l'expression du potentiel génétique des plants de riz pour une meilleure productivité. -
Office International de l'Eau
L’Office International de l’Eau (OIEau) est une association de droit français sans but lucratif déclarée d’utilité publique par Décret du 13 septembre 1991. L’OIEau intervient essentiellement dans le développement des compétences pour une meilleure gestion de l’eau en France, en Europe et dans le monde. -
Le projet africain de Grande Muraille Verte : quels conseils les scientifiques peuvent-ils apporter ?
L’initiative africaine sur la Grande Muraille Verte a rouvert le débat sur ce concept, sa signification dans le cadre de la lutte contre la désertification (LCD), son efficacité, son coût. Partant de connaissances fragmentaires et parfois anciennes sur les expériences passées, la communauté scientifique, les organisations de la société civile et les médias se sont interrogés et ont émis publiquement critiques et questions. En tant que chercheurs spécialistes de ces régions, nous ne pouvions pas rester indifférents au débat. Ce dossier tente de répondre à certaines interrogations à partir des connaissances disponibles. Dans ce contexte, les scientifiques et la société civile se sont mobilisés dans les années 70‐80 en menant des projets et programmes d’appui au développement (reforestation, fixation des aires sableuses, récupération des sols dégradés, stockage et usage de l’eau…). Les succès n’ont pas toujours été au rendez‐vous. Mais les enseignements tirés ont permis de mieux cerner la complexité écologique, technique et sociale de la question de la désertification. Grâce à cette accumulation d’expériences, nous bénéficions aujourd’hui de connaissances scientifiques et techniques solides à la fois en sciences agronomiques, en sciences naturelles et en sciences sociales et économiques qui permettent de mieux orienter les décisions d’aménagements et de gestion durable des territoires. -
Carte d'utilisation des sols dans la région de Zinder
Utilisation des sols dans la région de Zinder et représentation des isohyètes observés sur la période 1925-1957 -
Mise en œuvre de la GIRE à Madagascar et WASH -partout
« Il devient impérieux de protéger, conserver et utiliser d’une façon rationnelle et intégrée les ressources en eau du pays. » • « L’eau est une ressource vitale, indispensable à l’homme pour se maintenir en vie, et il faut donc permettre à tous, notamment les plus pauvres et les plus démunis d’y accéder. » -
Etat des lieux de la riziculture : Cas du Niger
Afin de déterminer de façon spécifique les activités et le budget du projet de chacun des pays, il est apparu nécessaire de recruter un consultant national pour faire l’état des lieux de la riziculture, dégager les insuffisances au niveau de ce secteur et les axes prioritaires.
Le présent document représente donc l’état des lieux de la riziculture au Niger et s’articule autour de 12 principaux points -
Construction d'un réservoir d'eau au Bénin
Vidéo illustrant la réalisation d'un réservoir d'eau pour l'agriculture -
Le cycle de l'eau souterraine
Cette vidéo présente les principes du cycle de l'eau souterraine -
Ressources en eau dans la région de Tillabéri (Niger) - Potentiel de mise en valeur par l’agriculture irriguée
Le Sahel sub-saharien dispose de ressources en eau considérables, essentiellement portées par de grands systèmes aquifères régionaux (aquifères du Sénégal, de Taoudenni au Mali, des Iullemmeden au Niger, du Tchad. Larégion de Tillabéri au sud-ouest du Niger présente des caractéristiques favorables à l’irrigation : en eau de surface tout d’abord, avec des eaux de surface mobilisables le long des koris (ou vallées sableuses) et des affluents du fleuve Niger aux débits importants. -
# Dossier photographique sur la production du riz de bas fond à Darey, Tamaské (région de Tahoua)
La vallée de Darey est un bassin de production abritant plus de cinq cents exploitants , organisés en coopérative appelée " MATASA". On y produit de l' ail, de l’oignon, du sorgho, de la patate douce etc... A la demande des producteurs, le ¨PromAP a fourni des semences de riz (Gambiaca" en 2020. L' inondation du site suite à de fortes pluies qu'ils n'ont pas eu depuis 40 ans, promet une récolte satisfaisante d'après le président de la coopérative des producteurs. -
# Dossier photographique : inondation 2020 du site de Darey Tahoua
La vallée de Darey est un site de production maraichères qui regroupe plusieurs villages en son sein. les producteurs sont organisés en coopérative appelée "MATASA" appuyée par le ¨PromAP. En ce mois de juillet 2020, la zone a enregistré la plus grosse pluie depuis 40 ans, qui a inondé l'ensemble du bassin de production. ces images présente le site avant et après l'inondation de cette année. -
Les bassins de collecte d'eaux de ruissellement (BCER)
Brève analyse des bassins de collecte des eaux de ruissellement -
Bulletin de surveillance pastorale sur le Niger
Un dispositif composé de dix-huit (18) sites sentinelles est mis en place. Ces sites sont répartis dans les régions de Maradi (2sites), Tahoua (6sites), Tillabéry (3 sites), Zinder (2 sites), Diffa (4 sites)et Agadez (1sites). Au niveau de chaque site, unrelaiassure la collecte et faitremonter les informations sur les ressources pastorales. Les relais sont choisis parmi les agents du service d’élevage. La collecte des informations est faite à une fréquence hebdomadaire et en temps réel.Lesrelais collectent les informations avec des téléphonescellulaires utilisés à la foiscomme canal d’envoi et de réception. Le service internet Telerivetpermet la gestion desquestionnaireset des réponses ainsi que l ́envoi des messages.Lesdonnées résultantes sont disponibles au format de fichier .csv sur demande.Les données cartographiées par Action Contre la Faim sont fonction des thématiques reconnues sensibles par la Direction du Développement Pastorale DDP. -
Accès à l’eau au Niger : Quelles ressources pour quels besoins ?
Ce présent guide porte sur l'accès à l’eau au Niger -
Processus de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres
Ce document a été conçu avec le soutien du Programme de définition des cibles de neutralité en matière de dégradation des terres (PDC NDT), une initiative de partenariat mise en oeuvre par le
Secrétariat et le Mécanisme mondial de la CNULCD avec l'apport des partenaires suivants :
France, Allemagne, Luxembourg, République de Corée, Espagne, Trinidad et Tobago, Turquie, l’Agence spatiale européenne, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds pour l’environnement mondial, le Système mondial d'information sur les sols de l'ISRIC, l’Union internationale pour la conservation de la nature, le Centre commun de recherche de la Commission européenne, Soil Leadership Academy, le Programme des Nations Unies pour le développement, le Programme des Nations Unies pour l’environnement, et l’Institut de ressources mondiales. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
Guide de production des semences de riz
Ce guide pratique a pour but d’appuyer les groupes d’agriculteurs producteurs de semences de riz à améliorer la qualité des semences qu’ils vont produire. Il se veut une contribution à l’amélioration de la production rizicole au Mali. -
La pisciculture de la carpe en rizière
Connaissez-vous un moyen simple et efficace de produire du poisson sans investissement couteux ? Il s’agit de la pisciculture en rizière, appelée aussi rizipisciculture. Cette pratique agro écologique permet de valoriser vos ressources en eau et vos rizières en produisant du poisson en même temps que le riz. Les bas-fonds rizicoles des Hauts Plateaux malgaches sont particulièrement propices au développement de la rizipisciculture qui peut concerner des dizaines de milliers d’exploitations agricole familiales. Cette bande dessinée permet de mieux faire connaitre auprès des jeunes ruraux le grossissement de la carpe en rizière qui jouent déjà un rôle important dans la sécurité alimentaire et la consolidation du revenu agricole des ménages. Essayez !! Et vous verrez !! -
Installation Biogaz autoconstruite ou « Comment rouler avec du caca »
Ce document décrit comment mettre en place une installation biogaz de petite taille (de quoi rendre autonome en énergie une petite ferme, c'est à dire une production de biogaz < 10m3/heure) Le projet que je présente permet de produire environ 1m3/h de biogaz. -
Au Niger : Kawara-Débé, village de mares
Cette étude présente les caractéristiques géomorphologiques et sociales du terroir Kawara-Débé, village de mares -
Les crues dans le massif de l'Aïr (Niger)
Ce présent guide porte sur les crues dans le massif de l'Aïr (Niger) -
L'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger)
Ce présent guide porte sur l'Aïr, « château d'eau » de la bande désertique des Ténérés (Niger) -
Evolution du système de riziculture intensif (SRI) comparé à la pratique paysanne : expérience d'Africare Mali dans la région de Tombouctou
Diaporama de comparaison des performances respectives du SRI et de pratiques traditionnelles -
Données hydrologiques essentielles concernant le Niger
Ce document présente les données hydrologiques essentielles concernant le Niger. -
Aire protégée et construction de territoire en patrimoine : l’exemple de
l’île de Karey Kopto (Niger)Ce présent document porte sur l'aire protégée et construction de territoire en patrimoine : l’exemple de l’île de Karey Kopto (Niger) -
Présentation du fleuve Niger
Les éléments géographiques et climatiques présentés ici sont directement liés au fonctionnement hydrologique du fleuve Niger nécessaire à cette étude. Enfin, cette rédaction est très orientée sur le delta du fleuve Niger. -
Evolution des paysages dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies : perception des populations et quantification des changements.
Au Sahel, l’explosion démographique de ces dernières décennies et les variations climatiques ont provoqué d’importants changements environnementaux. L’objectif de ce travail est de mesurer les impacts de la pression anthropique sur les écosystèmes dans la région de Niamey au cours des six dernières décennies. L’étude est fondée sur i) une cartographie diachronique d’une aire de 100 km² située près de Niamey au moyen de photographies aériennes (1950 et 1975) et relevés au GPS (2009) et ii) une étude de la perception par les populations de l’évolution de leur terroir. -
Normes techniques et pratiques locales des producteurs dans les périmètres rizicoles irrigués de Toula et de Bonféba au Niger
Au Niger, la riziculture contribue pour beaucoup dans la sécurité alimentaire des populations. Les différents investissements effectués par le pays ont permis de promouvoir la riziculture irriguée dans la vallée du fleuve avec deux récoltes de riz par an et donc d’augmenter significativement les productions. Mais, force et de constater que les normes techniques censées être en application sur les périmètres rizicoles irrigués ont subi des changements au fil des années réduisant, ainsi, les performances espérées de cette riziculture moderne. La présente étude avait pour objectif d’analyser l’évolution des normes techniques de la production du riz et les pratiques locales dans les périmètres irrigués. -
Zones biogéographiques
La production alimentaire du pays est très largement fondée sur la culture du mil pluvial, qui reste à ce jour l’aliment de base. Or il s’agit d’un système de production traditionnel, de type semi extensif (défrichements et large recours aux jachères, fumure uniquement animale, culture manuelle), qui, autrefois très bien adapté aux contraintes écologiques et sociales, est aujourd’hui en crise profonde et sans doute irréversible. Les terres disponibles se sont raréfiées sous l’effet de la pression démographique (après le Libéria, le Niger a le taux de croissance le plus élevé du monde (1)). Dans les parties méridionales du pays, les plus fertiles autrefois, mais aussi les plus peuplées, la jachère a disparu et les terres sont épuisées. Tout au long du XXe siècle, la limite des cultures s’est déplacée vers le Nord, dans des zones plus vulnérables, à grands risques pluviométriques, et où d’incessants conflits, parfois meurtriers, opposent éleveurs et agriculteurs. -
Présentation du Niger
Le Niger est situé dans la zone sahélo- saharienne de l’Afrique (Voir carte), il couvre une superficie de 1.267.000 Km² soit deux fois la superficie de la France. Les pays limitrophes du Niger sont le Mali et le Burkina Faso à l’Ouest, le Bénin et le Nigeria au Sud, l’Algérie et la Libye au Nord, et le Tchad à l’Est. C’est l’un de pays les plus enclavé dans le monde : aucun débouché sur la mer, aucune voie ferrée. Cette continentalité constitue un handicap pour le développement socio-économique du pays. -
Études préliminaires de caractérisation de l’état initial A0
La thématique abordée dans le cadre de ce travail porte sur la caractérisation biophysique, plus spécifiquement la caractérisation et l’évaluation des ressources en eau au niveau de chacune des dix (10) communes précitées. -
# Dossier photographique: Gestion rationnelle des eaux
La gestion de l'eau est l'activité qui consiste à planifier, développer, distribuer et gérer l'utilisation optimale des ressources en eau, des points de vue qualitatif et quantitatif. Ceci inclut la gestion des risques « quantitatifs » de sécheresse et pénurie, crues, et celle et des eaux pluviales -
Front local environnemental pour une union verte fleuve: Pays Niger
L'objectif général du projet fleuve est: Intégration de la gestion durable des ressources naturelles, des terres et des risques écosystémiques dans les plans de développement locaux et leur mise en oeuvre à travers le montage de partenariats
novateurs et multi-acteurs incluant les secteurs publics et privés, dans le cadre d’une contribution à la mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel. -
Lutte contre l’ensablement des cuvettes oasiennes : cas de Yari (Gouré, Zinder)
Situé au coeur du sahel ouest africain, le Niger s’étend sur une superficie de 1 267 000 km2 dont près de 500 000 km2 sont désertiques. A la lisière de ces zones désertiques du nord se trouvent les terres marginales de la bande intermédiaire sahélo-saharienne (nord des régions de Tillabéry, Tahoua, Maradi, Zinder et Tahoua), représentant près de 300 000 km2, qui subissent de manière permanente et continue les effets de l’érosion éolienne avec la formation de dunes de sable sur plusieurs milliers de Km2. -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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Schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger
Le schéma directeur de mise en valeur et de gestion des ressources en eau du Niger, élaboré par le Ministère de l’Hydraulique et de l’Environnement avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement, a été approuvé par le conseil des Ministres du 18 février 1993 -
Projet de mobilisation des eaux dans le département de Tahoua (PMET)
Pour faire face aux aléas climatiques et aux graves menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire, le Gouvernement nigérien a placé la maîtrise de l’eau au coeur des actions à promouvoir pour lutter contre la pauvreté. Le projet de mobilisation des eaux dans le département de Tahoua (PMET), identifié en 1990, figure parmi les premières tentatives du Gouvernement visant la mise en oeuvre de cette politique. Ce Projet a été préparé avec l’appui de la Banque qui a financé l’étude de mobilisation des eaux de ruissellement dans les trois départements du Niger les plus éprouvés par la sécheresse : Tahoua, Zinder et Agadez. Les populations ont été étroitement associées dès la phase de préparation du Projet, dont la conception était basée sur la réalisation de protections anti-érosives et de petits ouvrages hydrauliques (barrages ou seuils) de gestion facile. Le PMET, d’une durée de cinq ans, visait à terme l’aménagement et la mise en valeur de 720 ha de cultures irriguées et de 11.490 ha de cultures pluviales, et l’accroissement du cheptel. Le prêt FAD, d‘un montant de 7,95 millions d’UC, a été approuvé le 15 juillet 1998 et mis en vigueur le 7 avril 1999. Les activités sur le terrain n’ont cependant pu réellement commencer qu’en mars 2001, du fait de la suspension des décaissements qui a frappé le Niger d’août 1999 à février 2001.
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Projet de valorisation des eaux dans les régions de Dosso et de Tillabéri
Pour faire face aux aléas climatiques et aux graves menaces qui pèsent sur la sécurité
alimentaire, le Gouvernement nigérien a placé la maîtrise de l’eau au coeur des actions à promouvoir pour lutter contre la pauvreté. L’eau constitue également pour la Banque, depuis plusieurs années, une orientation privilégiée, largement mise en relief dans le dernier DSPAR pour le Niger (2005- 2009). La Banque a notamment financé en 2001, l’étude de mobilisation des eaux de ruissellement dans les régions de Dosso et de Tillabéri, et en 2004, avec l’appui du centre d’investissement de la FAO, l’étude de préparation du projet de développement agro-sylvo-pastoral du dallol Bosso. Ces deux études concernent les régions de Dosso et de Tillabéri, caractérisées par une très grande pauvreté et une forte dégradation du milieu naturel. Ces études ont mis en relief un potentiel intéressant mais sous-exploité, en matière d’écoulements de surface et souterrains, et ont proposé de valoriser ces eaux en favorisant la création de nouvelles infrastructures hydro-agricoles (petits barrages, puits, forages, jardins, etc.). Dix sites ont fait l’objet d’études d’avant projet détaillé, à l’issue d’un processus participatif associant les populations concernées. Ces études ont également mis en exergue la vocation agro-pastorale des deux régions, la nécessaire protection des bassins versants, et l’implication des organisations de producteurs, dont spécifiquement les femmes, dans les actions à mettre en oeuvre. Au terme de ces études, les autorités nigériennes ont transmis une requête à la Banque pour le financement d’un projet global axé sur la maîtrise des eaux et la régénération du milieu naturel, touchant les régions de Dosso et de Tillabéri. Le rapport ici proposé s’appuie sur les résultats des études préparatoires et fait suite à une mission d’évaluation de la Banque qui s’est rendue au Niger en novembre 2005.
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Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : Etude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Cette étude vise à évaluer la rentabilité des investissements (ouvrages de GRN) dans la restauration de l’environnement est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, ont vu le jour des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions. La présente étude analyse les impacts sur les systèmes de productions, en particulier les productions végétales. -
La gestion de l'eau dans la commune de Dantiandou: Etude de cas des villages de la zone d'intervention de la Fédération des Unions des Groupements Paysans du Niger
Le Niger est un pays de la zone tropicale sèche. Il s'étend sur une superficie de 1267000 km2 et se situe entre 11°33' et 23°33' de latitude nord ; 0°37' et 16°37' de longitude Est. C'est un pays continental et aride dont les 3/4 sont désertiques. Il a connu des sécheresses répétitives notamment en 1973-74, 1984-85, 1997-98 et en 2004-05. Selon une étude menée par SIVAKUMAR M.V.K (1993) les isohyètes se sont déplacées de 100 à 150 km après I960 et la pluviométrie moyenne annuelle a considérablement diminué. Les statistiques actuellement disponibles font ressortir que la superficie du territoire national recevant une pluviométrie annuelle supérieure à 200 mm/an ne dépasse guère 17,2 % de la superficie totale du pays, soit environ 354000 km2 (ISSA S, 2005). La température moyenne annuelle est de 29,5°C. Les hautes températures combinées avec l'augmentation du rayonnement solaire pendant la saison des pluies entraînent un accroissement de l'évapotranspiration potentielle (ETP) dont les valeurs moyennes mensuelles les plus élevées du pays sont enregistrées en zone sahélienne. L'ETP annuelle moyenne varie entre 1950 mm dans la zone soudanienne et plus de 2700 mm dans la zone saharienne (ISSA.I 2004). -
Choix des mares pour une étude approfondie
Le nombre de mares diffère selon les sources à cause la divergence des critères pris en compte. Géoconseil citant le plan de développement économique et social de la région de Dosso annonce 91 mares alors que le rapport de Kader dresse une liste de quarante sept (47) mares. Tout laisse à croire que dans le premier cas il sʼagit dʼun inventaire des mares et dans le second de celui des terroirs disposant de mares.
Lʼun dans lʼautre, lʼimportance quantitative des mares et la diversité de celles-ci sur le plan physique et humain commandent un échantillonnage pour une étude beaucoup plus détaillée visant à faire ressortir de façon représentative les facteurs de mise en valeur pour mieux orienter les interventions. -
Etude sur l'évaluation du potentiel productif irrigué des sites pilotes
Le Programme Moyen Niger 1 est élaboré et mis en oeuvre par le WWF sur mandat de la DDC. Il est placé sous la tutelle du Ministère de l'Environnement et de la Lutte Contre la Désertification. Ce programme vise à améliorer la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté des communautés locales riveraines des zones humides du Moyen Niger 1 à travers une gestion équitable, concertée et durable des ressources naturelles, diffuser ce mode de gestion au niveau national et contribuer à garantir des conditions favorables à sa pérennisation. -
Evaluation des Ressources en Eau des vallées fossiles Maouri et de Foga (Gaya)
La présente étude s’inscrit dans le cadre du Programme de Réseau Universitaire International de Genève "Négocier les conflits d’intérêts liés à l’exploitation de l’eau ". L’objectif de l’étude est de réaliser une analyse des ressources en eau des vallées fossiles (dallols) de Maouri et de Foga dans l’arrondissement de Gaya, sur la base des données disponibles, en vue d’évaluer les ressources en eau.
Cette évaluation s’articulera autour de points principaux :
- l’inventaire des ressources en eau de surface (cours d’eau, mares),
- l’inventaire des eaux souterraines,
- la gestion de la ressource exploitable.
Les enseignements tirés de cette analyse, des recommandations seront formulées pour rendre la synthèse plus exhaustive. Mais au préalable, la région d’étude sera abordée par le cadre climatologique et géologique. -
Guide technique d’une chaîne de recyclage des sachets plastiques dans les pays en développement - Projet de Kinshasa (RDC). Tome 1 : description de la filière
Ce guide technique a été réalisé par Ingénieurs sans Frontières Belgique et Umoja Développement
Durable RDC, en partenariat avec l’Union Européenne dans le cadre du contrat « Appui au
développement d’une filière de recyclage de déchets plastiques dans les communes de Lemba, Ngaba et Makala à Kinshasa-RDC » sous la subvention ONG-PVD/2005/113-506.
Kinshasa compte environ 8 millions d’habitants. Les pillages, la guerre et la désorganisation de l’état ont causé l’effondrement des activités productives et entraîné une misère dramatique de la population. Les sachets, petits et grands, y sont utilisés comme partout de façon pléthorique: on y met farine, eau, huiles, détergents, conserves, légumes, etc… Mais comme partout, ils sont jetables : millions de sachets qui ne disparaissent jamais, envahissent tout, créant un impact négatif important et parfois catastrophique… -
Approche bassin versant
Bassin versant : c'est une zone topographiquement délimitée, drainée par un cours d’eau et ses affluents. Il correspond à la superficie totale des terres drainées en un point donné
d'un fleuve ou d'une rivière. Il s'agit enfin d'une entité hydrologique qui a été décrite et utilisée comme entité socioéconomique, politique en vue de la planification et de la gestion des ressources naturelles (SHENG, 1993), cité par ULYSSE (2001). -
Rapport définitif
Étude sur le financement de la commercialisation du riz local au Niger
Le Gouvernement de la république du Niger à travers ses politiques publiques de soutien au secteur rural, fait de la promotion des filières agricoles et en particulier celle du riz, un problème de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté, de création de l’emploi et de la richesse par le développement d’un entreprenariat agricole. -
Appui à la définition d'un cahier de charges sur la qualité du riz local nigérien
L'étude s'inscrit dans le cadre de la politique agricole de l'UEMOA dont l'objectif globale consiste à contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires des populations de l'union au développement économique et social des états membres et à la réduction de pauvreté en milieu rural -
Rapport de capitalisation des résultats de la deuxième phase du projet iesaII
L’IESAII vise à améliorer la sécurité alimentaire et la résilience aux changements climatiques des populations les plus vulnérables des zones rurales via la maitrise de l’eau et le renforcement des capacités techniques et organisationnelles des producteurs. Il devrait contribuer également à améliorer durablement les revenus, l’alimentation et la nutrition des groupes cibles via l’intensification, la diversification, la valorisation de la production agricole, et le renforcement des capacités des acteurs. Les activités proposées répondent au souci du Gouvernement du Niger à développer le secteur rural et à soutenir ses efforts en matière de sécurité alimentaire. Les activités s’inscrivent plus particulièrement dans la perspective de l’atteinte de l’objectif global de la stratégie de l’initiative 3N. Le Projet contribue à la réalisation des priorités et produits du document cadre de programmation de pays (CPP) de la FAO. Le projet est aligné aux cinq (5) axes de priorité de la coopération espagnole. -
Impact de la surveillance humaine sur les dégâts d’oiseaux en
riziculture pluvialeLa production rizicole locale en Côte d’Ivoire est déficitaire de plus 900 000 tonnes de riz blanchi à ce jour. Aussi, l’Etat importe depuis plusieurs années du riz afin de satisfaire la demande sociale. Les dégâts d’oiseaux constituent l’une des contraintes biotiques majeures à la base de cette faible productivité en riziculture. Traditionnellement, la surveillance humaine des rizières en début de maturation est le moyen de lutte anti aviaire utilisé par les riziculteurs. Mais cette pratique, souvent mal assurée, ne produit pas les résultats escomptés. Un essai a été conduit à la station de recherche de Man, en riziculture pluviale, dans le but de rendre plus efficace le gardiennage humain contre les oiseaux pendant la phase de maturation du riz. Quatre modalités de surveillance humaine contre les oiseaux ont été comparées, dans un dispositif matérialisé par quatre parcelles distantes les unes des autres de 50 m. Les variables analysées sont : le nombre total de talles émises à la maturité technologique, le nombre de talles fertiles à la maturité technologique, le poids sec de la paille et le poids de paddy après séchage et vannage. -
Etude de la mobilisation des eaux de ruissellement superficiel dans trois départements : phase II étude de factibilité
L'objectif de l'aménagement venvisagé sur le site Z9 est de creér un ouvrage favorisant l'épandage des crues à l'amont du site -
Etude de la mobilisation des eaux de ruissellement superficiel dans trois départements ( tahoua-zinder-agadez)
etude de factibilité voulume XIL'objectif de l'aménagement envisagé sur le site A8 est de réaliser les seuils favorisant la recharge de la nappe -
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi
Cartographie des paysages sur aquifères peu profond (moins de 10m) dans le département de Maradi -
Etat des lieux des biodigesteurs dans la Région de Tillabéri
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger. -
Etude sur la Dynamique de l’Ensablement dans le Département de Maïné-Soroa
Le Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Naturelles (PAGRN) a entrepris de réaliser, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, une étude sur la dynamique de l’ensablement dans le département de Maïné-Soroa. Cela a été possible grâce au partenariat traditionnel qui existe entre l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) et l’ONG KARKARA.
L’étude couvre plus précisément la partie sud des cantons de Maïné-Soroa et Goudoumaria sur une superficie de 5764 km2 soit 38,43% de la superficie du département de Maïné-soroa.
Cette étude consiste principalement à établir des produits cartographiques sur l’occupation des sols et de l’ensablement à partir des données spatiales multidates (1975, 1986, et 2003) afin d’analyser la dynamique de l’ensablement des unités paysagères et de déterminer les zones à risque. -
Rapport définitif: atelier de restitution des études INRAN-PAFRIZ
Cet atelier est de restituer les résultats des études aux acteurs de la filière riz et animer les débats suscités par les différents thèmes -
Note d’analyse sur la filière riz au Niger
La production. La production rizicole au Niger est estimée à 88 000 tonnes en 2013, dont 85% provient des aménagements hydro-agricoles (AHA). La superficie cultivée en riz sur les AHA atteint en année moyenne 7500 ha, sur environ 8 500 ha aménagés et rizicultivables, avec une intensité culturale très proche de 2. Les rendements sont actuellement de 5,4 tonnes/ha en hivernage et de plus de 7 tonnes en contre saison, ce qui constitue à la fois une nette amélioration par rapport aux rendements estimés au cours de la décennie précédente et une excellente performance par comparaison aux autres pays ouest-africains. Cette amélioration serait essentiellement due aux nouvelles variétés à fort rendement récemment introduites. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Rapport définitif: Etude sur l'introduction et le test des nouvelles variétés de riz au Niger
Au Niger , le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que la production -
Rapport de la troisième revue des programmes et de la gestion de l'association pour le développement de la riziculture de l'Afrique de l'Ouest
Cette revue est la première du genre effectuée depuis que l'ADRAO est devenu membre à part entier du système de GCRAI en 1987, évoluant ainsi de la vielle ADRAO à l'ADRAO nouvelle version -
Le riz une culture de plus en plus pratiquée dans les vallées de la Korama
Avant dans la région de Zinder, la production rizicole était quasi inexistante mais, ces dernières années, il a été constaté dans la bande sud de la région de Zinder (départements de Mirriah, Magaria, Dungass et Kantché avec Dan Borto) de plus en plus de producteurs qui s’engagent dans la production du riz (hors AHA). Cette production n’est pas très bien connue, les données sur la production de la Direction régionale de l’Agriculture lors de l’évaluation de la campagne agricole d’hivernage 2019 estiment à 4 169 tonnes la production de riz dans la région de Zinder en 2019. Cette production ne prend pas en compte le département de Kantché avec le bassin de production de Dan Borto qui compte entre 200 et 300 producteurs (Source : entretien avec les producteurs et autorités locales / Mairie). -
Potentialités agricoles et forestières
L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. Les résultats identifient six classes de sols. Les sols irrigables, constitués par les sols de la vallée de Tarka, du Goulbi N’Kaba et du Goulbi Maradi, représentent 12 % de la superficie totale de la région. L’analyse de l’occupation du sol de la région de Maradi a permis confirmer que les zones irrigables de la région Maradi ont des sols hydromorphes. L’étude a permis de délimiter les aires protégées de la région repartie en forêt classée, en forêt protégée, en réserve de faune et gommerais. Cette étude donne des informations sur la localisation et l’extension des potentialités agricoles et forestières de la région de Maradi. Ces informations peuvent être utilisées pour réaliser un plan d’aménagement et de gestion de chaque zone présentant un potentiel agricole. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Schéma d’aménagement de la mare de Tabalak - Région de Tahoua – Rapport final
L’étude du schéma d’aménagement des terres, dans le bassin versant de la mare de Tabalak, a été demandée par l’URGP ProDAF -Tahoua au profit du PDE de la commune de Tabalak, dans le but d’asseoir les bases d’un développement économique durable dont les différents axes sont en harmonie avec les ressources naturelles et humaines de cette localité.
Le diagnostic mené à travers cette étude révèle que le bassin versant de la mare couvre une superficie de 2238 km2 s’étalant essentiellement sur trois (3) communes, notamment, la commune de Tabalak, de Keita et de Kalfou. -
Fonctionnement et gestion des écosystèmes forestiers contractés sahéliens
Les sécheresses des dernières décennies au Sahel ont mis cruellement en évidence le décalage entre la capacité de production des écosystèmes et les besoins d'une population croissante. Parmi les préoccupations de la communauté internationale, le problème de la déforestation pour la satisfaction des besoins énergétiques, en particulier des centres urbains, a donné lieu à de vastes programmes visant à reboiser, protéger les ressources existantes ou modifier la nature de la demande.
C'est avec la volonté de réunir les opérateurs du développement et des chercheurs, des
pays du Nord comme des pays du Sahel, que l'Atelier «Fonctionnement et Gestion des
Écosystèmes Forestiers Contractés » a été organisé du 20 au 25 novembre 1995 à Niamey.
Trois sessions se sont succédé au cours de l'Atelier : la première, concernant les « usages et fonctions des écosystèmes forestiers contractés sahéliens », a rassemblé trois communications, la deuxième a traité du fonctionnement de ces écosystèmes forestiers à partir de la présentation de neuf communications, la troisième session a vu la présentation de neuf communications (dont huit font partie de cet ouvrage) portant sur l'expérience des projets d'aménagement, de gestion et d'exploitation des formations forestières. -
Rapport sur le suivi de la dynamique des ressources naturelles au niveau de l’observatoire de Tahoua Keita dans le cadre du Projet aménagement du bassin versant de Badaguichiri
La zone d’étude est localisée dans le bassin de Badaguichiri des départements de Tahoua, Keita, Bouza et Illela de la région de Tahoua.
L’objectif de cette étude est de faire un bilan du changement de l’occupation des terres (OT) des communes du bassin versant de Badaguichiri aux deux dates de référence suivantes (1984 et 2011) dans le cadre du projet d’aménagement du bassin versant de Badaguichiri : Il faut préciser d’abord que la NOT est une classification du territoire en unités homogènes sur la base d’une nomenclature qui permet de décrire les unités paysagères. Dans ce cas, l’occupation des terres des communes est structurée en trois couches d’information en formats vectoriels.
L’objectif principal de ce bilan est de satisfaire en informations sur les ressources naturelles d’une part et de contribuer à garantir, de manière durable, la disponibilité des informations sur ces ressources. Dans ce bilan, les différentes tendances (évolutives, régressives ou stationnaires) ont été dégagées ce qui a permis de comprendre le phénomène des impacts environnementaux naturels et anthropiques. -
Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel.
Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères.
L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Dispositif de suivi du niveau de nappe phréatique dans les vallées équipées de seuil d’épandage du bassin versant de Badaguichiri
La non durabilité de l'usage des eaux souterraines pour l'irrigation est un problème important non seulement pour les pays qui font un usage intensif des eaux souterraines, mais aussi pour le monde dans son ensemble. La disponibilité et la mobilisation des eaux souterraines constituent un facteur constituent un préalable pour la pratique et la promotion des cultures irriguée. Dans les vallées du bassin versant la pratique des cultures maraichères est possible du fait de l’existence de nappe alluviale dont la profondeur du niveau statique n’excède pas les 15m. La recharge se fait par infiltration des eaux de pluies et de ruissèlement. Elle dépend fortement du temps de résidence sur les surfaces des zones de recharge. Pour accroitre ce temps dans les vallées, le projet Badaguichiri construira des seuils d’épandage au niveau de plusieurs vallées.
Le CNSEE responsable du volet suivi écologique et environnement au niveau dudit projet envisage de suivre l’effet des seuils qui seront construit sur la recharge de la nappe phréatique. Cette information constituera un outil d’aide à la décision pour la promotion des cultures irriguées en général. -
Cellule riz
Le présent rapport est établi moins de 3 mois après le dernier rapport semestriel de la Cellule. Chacun des 4 rapports semestriels (juillet 2000, janvier 2001, juillet 2001, résultats dans chacun des domaines d'intervention de la cellule. -
Coopérative de Saadiya Aval : Ferme semencière
Le présent devis programme est le quatrième élaboré après celui du démarrage dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Appui à la Filière Riz. Il est d'une durée de 12 mois à compter du 1er janvier 2006 et devrait consolider les bases d'intervention du Programme et annoncer l'autorisation des structures mises en place afin d'assurer leurs pérennité. -
Dynamique de l’occupation des terres et structure de la végétation dans la commune rurale de Garhanga (Tahoua)
Le présent travail a pour objectif principal de fournir les informations qualitatives et quantitatives sur l’évolution des ressources naturelles (temps et espace) dans la commune rurale de Garhanga et évaluer le poids de l’anthropisation et des facteurs environnementaux dans le façonnement du couvert végétal. -
Étude géochimique et hydrodynamique de la nappe libre du bassin du Lac Tchad dans les régions de Diffa (Niger oriental) et du Bornou (nord-est du Nigeria)
Avec près de 2,5 millions de km², le Bassin du Lac Tchad (BLT) est le plus vaste bassin endoréique au monde. Situé dans une zone sub-humide à aride contrôlée principalement par les fluctuations latitudinales des flux de mousson, le BLT est soumis à des aléas extrêmes des facteurs environnementaux. Son endoréisme et son caractère semi-aride amplifient sa sensibilité face à ces aléas. -
Étude pour l'harmonisation des schémas et plans d’aménagement et de gestion des ressources naturelles, en soutien à la gestion durable des terres au Niger
Pour s'assurer d'une meilleure développement de la politique de développement rural, les autorités du Niger se sont engagées dans un processus d'harmonisation des interventions en faveurs du secteur rural et de mise en cohérence des appuis apportés à ce secteur par ses partenaires techniques et financiers. La SDR est le cadre opérationnel unique et global qui a été retenu pour la mise en oeuvre des actions, afin de prendre en compte l'ensemble des missions et les avantages comparatifs de chacun des acteurs. -
Guide sur les méthodes de planification pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Ce guide a pour objectif de lutter contre la dégradation des terres en milieu rural, qui s'accentue sous l'effet des activités de production agricoles usurpatrices de ressources, notamment le surpâturage et la surexploitation des terres. Ainsi, il va permettre une gestion adéquate des ressources naturelles à l'initiative des populations en mettant en application des techniques destinées à assurer une production agricole durable en fonction des spécificités naturelles et sociales de la région. -
Évolution du milieu naturel en Afrique et à Madagascar : L’interprétation paléoclimatique du quaternaire essai de synthèse
La création d'une quatrième grande époque géologique : le Quaternaire, a été proposé par J. Desnoyers en 1829. Il correspond au Pléistocène de Lyell (riche en espèce de mollusque actuelles) auquel Gervais vers 1867 ajoutera le terme d'Holocène, appelé aussi Post-Glaciaire ou Récent. -
Rapport d’achèvement - Projet amélioration et mise à l’échelle du système de riziculture intensive (SRI) en Afrique de l’Ouest
Le riz est historiquement une denrée alimentaire de base en Afrique de l’Ouest. Actuellement, le taux de consommation du riz augmente plus rapidement que celui de la production. Dans le même temps, la productivité rizicole traduite en termes de rendement demeure encore faible en moyenne et la région est confrontée à d’importantes menaces liées aux changements climatiques. Il y a donc une urgence d’intensifier durablement la riziculture avec comme objectif de renverser cette tendance et que la production dépasse la consommation. Le SRI est une des pratiques permettant rapidement d’atteindre rapidement cet objectif. -
Guide pour la gestion et la conservation des ressources naturelles
Le Centre International de Recherche en Sciences Agricoles du Japon (JIRCAS) a élaboré ce guide sur la base des résultats obtenus lors de l’exécution de l’étude portant sur la gestion des ressources naturelles ayant lieu de 2008 à 2012 en collaboration avec l’Institut d’économie rurale du Mali et les Ministères de l’Agriculture et celui de l'Hydraulique et de l’Environnement au Niger. -
Fiche synthèse de bonnes pratiques de résilience - « conventions locales de gestion des ressources naturelles »
Projet : Résilience et Croissance Economique au Sahel - Résilience Renforcée.
Une convention locale (CL) est un ensemble de dispositions, de normes et règles locales déterminant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles dans une zone donnée (commune pour le cas de REGIS-ER) ainsi que les sanctions décidées en cas d’abus. Le but est de mieux gérer les ressources naturelles afin d’éviter les conflits liés à leur utilisation et aussi les préserver pour les générations futures. La CL tient compte de l’occupation de l’espace ; elle comprend donc le plan communal d’occupation et d’affectation des sols (PCOAS) et les règles communales de gestion des ressources naturelles (RCGRN). -
Manuel populaire des directives pour la gouvernance des terres, pêches et forêts
Cette publication a pour objet de soutenir la mise en œuvre des Directives volontaires pour une gouvernance responsable des régimes fonciers applicables aux terres, aux pêches et aux forets dans le contexte de la sécurité alimentaire nationale. Elle ne saurait contredire les termes des Directives telles qu'elles ont été approuvé par le Comité de la Sécurité Alimentaire mondiale le 11 mai 2012,ni mettre en question le rôle des États dans leurs mise en œuvre. -
Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification et de Gestion de Ressources Naturelles (PAN-LCD/GRN)
Le présent document constitue le Programme d’action national de lutte contre la désertification et de gestion des ressources naturelles(PAN-LCD/GRN). Il constitue un des six sous-programmes prioritaires du Programme National de l'Environnement pour un Développement Durable du Niger (PNEDD). Il résulte d'un processus coordonné par le Secrétariat de la Commission Technique PAN-LCD/GRN créée par arrêté n° 066/PM du 22 Août 1997. -
Projet d’activités du programme de riziculture pluviale 2013
Dans le cadre du protocole d'accord signé entre la FAO et le Projet GIPD-APRAO, un programme de mise en œuvre d'activités sur la riziculture pluviale a été initié sur 10 sites dont deux (2) ont été abandonné pour cause d'inondation. Les TMP ont été placés sur environ un hectare et demi et les activités des CEP/GPID ont été conduites sur un peu plus de hectares par le Projet de Petite Hydraulique pour la Sécurité Alimentaire dans les régions de Zinder et Tahoua. -
Rapport d'étude d'impact environnemental et social (EIES) des travaux d'aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués dans la commune rurale de Bandé (Région de Zinder)
La présente étude d’impact environnementale et social rentre dans le cadre de la mise en œuvre des travaux d’aménagement de 70 ha de petits périmètres irrigués maraichers dans la commune de Bandé avec l’appui du Projet d’appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC) au Niger. Ce projet vise à contribuer à l’atteinte des objectifs du gouvernement Nigérien en matière d’agriculture tels que déclinés dans la politique et les axes d’intervention I3N. Sa stratégie repose sur le principe d’intervention à la demande des communes ou à celles des paysans ou de leurs organisations. -
Prévention et gestion des conflits liés à la gouvernance des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest : défis et perspectives
Conférence internationale d'échange sur les pratiques de sécurisation foncière, de gestion des aires protégées, de prévention et de gestion des conflits liés à l’extrémisme violent et au djihadisme à l'échelle nationale et sous régionale en Afrique de l'Ouest. Cette Conférence a été organisée par les programmes GIZ-ZFD et Frexus avec l’appui financier de l'Union Européenne, du ministère allemand de la coopération et le parrainage du gouvernement de la République du Niger à travers la Haute Autorité à la Consolidation de la Paix. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Gérer ensemble les ressources naturelles du territoire - Guide méthodologique pour promouvoir et consolider une gestion négociée des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest
Ce guide résulte d’un travail de construction collective entre le Gret et les différents partenaires du projet Negos-GRN, qui a réuni des ONG de développement (Amedd, Cinesda, Enda) et des laboratoires de recherche (Gersda, Laboratoire Citoyennetés, Ipar) de trois pays d’Afrique sahélienne (Mali, Burkina Faso et Sénégal).
Ce projet a porté sur la promotion de règles négociées de gestion des ressources naturelles, à travers des expérimentations menées dans plusieurs sites, la formalisation de repères méthodologiques et le développement d’un plaidoyer pour des politiques de gestion des ressources naturelles intégrant ces principes. Il a bénéfi cié d’un appui scientifi que de l’IRD (UMR Gred) et de l’Iheid et a associé le Hub rural et le Cirad. Une série de « Notes de politiques » d’études de cas et les actes de deux conférences régionales sont disponibles sur le site du projet : www.negos-grn.org Les sites d’intervention du projet couvrent des territoires aux enjeux variés : (i) au Burkina Faso, les communes de Padema (province du Houet) et de Samoroguan (province de Kénédougou) ; (ii) au Mali, les communes de Koury et de Yorosso (cercle de Yorosso) ; (iii) au Sénégal, la communauté rurale de Dionewar (delta du Saloum), de Ndiebene Gandiole (région de Saint-Louis) et la commune de la Somone (Plateau de Thiès).
Depuis le début des années 90, la décentralisation de la gestion des ressources naturelles est à l’ordre du jour. De nombreuses recherches et expériences de terrain ont montré que les acteurs locaux pouvaient, sous certaines conditions, assurer une gestion durable de leurs ressources bien plus efficace qu’un dispositif extérieur.
De nombreuses expériences de « conventions locales » ont été menées. Elles ont souvent un bilan mitigé. Partant de ce constat, des praticiens de la gestion des ressources naturelles et des chercheurs se sont réunis au sein du projet NEGOS-GRN, pour expérimenter des démarches de diagnostic et d’appui à la négociation et produire des cadres de références en matière d’orientations politiques et de méthodologies d’appui. Élaboré conjointement par l’ensemble des partenaires de Negos-GRN, sous la coordination du Gret, ce guide est issu des analyses et méthodologies développées sur les sept sites du projet Negos-GRN, mais aussi de l’expérience des différents partenaires. -
Manuel technique Mini-Rizerie - Référentiel du Chargé de la Transformation
Le présent document est un manuel de références à l’attention des responsables de production de mini-rizeries constituées sur le modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Il contient toutes les informations essentielles à la bonne réussite de l’activité et il est complété par un ensemble d’outils et de méthodes que le responsable de la transformation doit maîtriser. -
Comment développer la production du riz par le système de riziculture intensive?
Le riz constitue la troisième céréale produite au Niger et représente 2,3% de la production de céréales. Tandis que le potentiel de terres irrigable est estimé à 270 000 ha, les terres exploitables en riziculture représentent 24 000 ha. Ces terre sont surtout localisées dans la vallée du fleuve dans les régions de Tillabéri et Dosso et autours du Lac Tchad. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
Comment garantir durablement l'accès aux engrais, aux producteurs des périmètres irrigués?
Le mode d'exploitation du riz dans les aménagements hydro-agricoles est caractérisé par la double culture du riz et nécessite, pour les objectifs de rendements recherchés, un approvisionnement régulier d'engrais de bonne qualité. Or, aujourd'hui comme l'indique plusieurs rapports, que ce soit au niveau national ou au niveau des coopératives rizicoles, la demande d'engrais est limitée par son indisponibilité. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d'une culture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266.710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins, le pays est obligé, pour combler ce déficit, d'importer chaque année entre 200 à 300.000 de riz blanc ( Faivre Dupaigre et al. 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sou encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importance, ne sont pas bien connus, non seulement du point de vue des qualités produites mais aussi dans leurs pratiques. -
Système de riziculture intensive, une approche pour booster la production du riz au Niger
Le SRI est une nouvelle approche d'augmentation de la productivité de la culture du riz. C'est une innovation qui change les pratiques classiques de production du riz. La méthode est souple et s'adapte à plusieurs environnements. Il suffit simplement de : i) incorporer la matière organique bien décomposée au sol, ii) repiquer des plants de ris plus jeune (12 jours) à un plant/poquet, iii) repiquer plus espacé (25 cm * 25 cm) et iv) contrôler l'alternance d'assec et d'humidification. -
Gestion des terroirs agro-sylvo-pastoraux de l'arrondissement de Guidan-Roumdji
Le département de Maradi, comme les autres départements du Niger, a connu des interventions trop sectorielles pendant la décennie 1960. Ainsi dans ce département, la monoculture arachidière était l'apanage de tous les paysans à tel point que la production céréalière était léguée au second plan. Dans le domaine de l’Élevage, c'est la vaccination contre les différentes maladies qui était à la mode. Ainsi les animaux ont pu se multiplier surtout avec l'aide de la période humide 1960-68 qui a permis le bond croît de l'herbe. -
Étude agropastorale du périmètre agrosylvopastoral de l'arrondissement de Ouallam
La présente consultation a été demandée par le Ministère de l'Agriculture et de l'environnement pour le compte du projet aménagement forestier et reboisement à buts multiples,financement F.A.O. Prévue en deux phases, début de saison des pluies (juillet 1988) et fin de saison des pluies (septembre 1988). Cette étude s'est déroulée en une seule phase (septembre, octobre) pour des raisons administratives. Ceci n'a pas permis de suivre le comporte Dent du tapis herbacé le long de la saison pluvieuse. Néanmoins pour combler cette lacune nous avons essayé de retracer cette évolution à travers l a pluviométrie décadaire et l'évaporation de la région. -
Étude du milieu : étude dans les arrondissements de Konni et de Madaoua
L'arrondissement de Birni N'Konni s'étend sur une superficie de 4.661 km2, soit 4,57% de la superficie du département de Tahoua, dont il fait partie. L' arrondissement de Madaoua couvre 4.800 km2, soit 4,5% du même département. Les arredissements de Konni et de Madaoua font parti d'un ensemble dit AderDoutchi- .aggia (ADM) , situé dans la zone sud du pays aux frontières du Nigéria. C'est un plateau latéritique A faible pente en général, dans lequel plusieurs systèmes de vallées se découpent. Celles-ci peuvent avoir par endroit profondeur qui dépasse le 100m. Au centre des vallées s'écoulent des koris, ne conduisant l'eau que temporairement. Parmi les vallées, celles de la maggia et de la Tarka sont les plus importantes. -
Irrigation et intensification de la production agricole au
Sahel : perceptions paysannes sur la double riziculture et
les variétés de riz utilisées sur les aménagements hydro -
agricoles au NigerL’étude vise à cerner les perceptions paysannes sur la double riziculture et les variétés utilisées au Niger. Méthodologie et Résultats : Elle a été menée sous forme d’enquête auprès de 345 producteurs de 10 aménagements hydro-agricoles de la vallée du fleuve Niger. Malgré le caractère aléatoire de l’agriculture pluviale, le riz demeure une culture de second rang tandis que la maîtrise de l’eau à tendance à favoriser le non-respect du calendrier cultural engendrant une augmentation des coûts de production et u ne baisse des rendements. La double riziculture se caractérise par une dizaine de goulots d’étranglement (P < 0,01) dont 3 apparaissent majeures : la contrainte de main d’œuvre, l’étiage du fleuve et l’approvisionnement en engrais. Sept sources de fourniture de semences ont été identifiées tandis que près de trente contraintes sont signalées sur les variétés (P<0,001). Les plus importantes sont la faible résistance aux maladies, l’exigence des variétés en engrais et le faible niveau de rendement . -
Évaluation de la gestion de l’eau à partir de l’indice d’équitabilité et du taux de satisfaction en eau d’irrigation : cas du périmètre rizicole de Karaigorou au Niger
il s’agit, à travers cette étude, d’évaluer, à partir des indicateurs d’équité de la distribution de l’eau et du taux de satisfaction des besoins en eau d’irrigation, les performances de l’irrigation sur un périmètre irrigué afin d’identifier des possibilités d’amélioration. Méthodologie et Résultats : cette étude a été menée sur le périmètre rizicole de Karaigorou au Niger. Elle s’est basée, d’une part sur des enquêtes afin de déterminer l’équitabilité de la distribution de l’eau entre les producteurs du périmètre et, d’autre part, sur des mesures et des calculs devant permettre à déterminer les taux de satisfaction des besoins en eau des cultures. Les résultats obtenus montrent qu’il n’y a pas d’équité dans la distribution de l’eau entre les producteurs car l’indice d’équitabilité obtenu pour le périmètre est de 23% ; inférieur à 10% qui est la valeur de référence. -
Analyse de la variabilité des rendements du riz selon les variétés et les pratiques culturales : cas des périmètres irrigués de Toula, Bonféba et de Diomana au Niger
La riziculture (Oryza sativa L.) est une activité très importante au Niger pour sa contribution à l’amélioration dela sécurité alimentaire et des revenus des populations. Cependant, malgré l’existence de plusieurs potentialités(potentiel irrigable, création de plusieurs périmètres irrigués), les nigériens continuent à être dépendants du riz en provenance de l’extérieur . Parmi les difficultés que rencontre la production rizicole, la principale reste la stagnation des rendements. C’est pour comprendre les causes qui sont à la base de cette stagnation que cette étude a été menée. L ’objectif principal visé est de déterminer les facteurs induisant les écarts de rendements entre les variétés de riz selon les pratiques culturales des producteurs. -
Eau, assainissement et développement durable : Les enjeux dans les villes des pays en développement
La gestion de l’eau est dans une phase de révolution sans précédent. Un corpus de connaissances s’organise actuellement en empruntant à des disciplines diverses. A la fois ingénierie technique,économique, financière, sociale et culturelle, c’est à la naissance d’une nouvelle science que nous assistons. La vocation première de cette nouvelle science relève de l’écologie humaine.L’objectif est de mieux comprendre les interactions entre les humains et leur environnement, afin d’améliorer leur bien-être et leur manière de gérer et d’utiliser les ressources naturelles de la planète. Sa forte dimension culturelle l’expose à des polémiques de plus en plus nombreuses et de plus en plus vivantes, aussi bien sur les scènes locales (celles des collectivités et des communautés d’habitants qu’elles représentent) que sur la scène internationale (celle des gouvernements et des grandes organisations publiques, privées ou non gouvernementales). -
Impact de l’installation des camps des réfugiés, retournés et déplacés sur l’exploitation des ressources ligneuses dans la région de Diffa
La région de Diffa située dans la vallée du Bassin du Lac Tchad à l’extrême Est de l a République du Niger, fait face à la persécution de la secte Boko Haram. Les populations frontalières avec la République fédérale du Nigéria,principales victimes fuyant l a guerre sont contraints de se réfugier vers la région de Diffa. L’installation des camps des réfugiés a occasionné des profondes modifications au niveau du paysage déjà affecté par la désertification. La présente étude dont l’objectif est d’analyser l’impact de l’installation des camps de réfugiés sur l es ressources ligneuses et la dynamique paysagère a été conduite au niveau des camps des réfugiés des communes de Gueskérou et Chétimari . Des placettes de 2500m ont été délimitées sur des transects radiaires au niveau des camps de réfugiés et des villages autochtones. Dans chaque placette,les mesures dendrométriques ont été réalisées sur les espèces ligneuses. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Lutte contre la panachure jaune du riz : Identification des sources de résistance chez le riz africain, O. GLABERRIMA
Le virus de la panachure jaune du riz, Rice Yellow Mottle Virus(RYMV), est un pathogène majeur du riz, inféodé au continent Africain. La maladie entraine des pertes de production considérables allant jusqu’à la destruction totale de la rizière. La majorité des variétés cultivées de riz appartiennent à l’espèce asiatique Oryza sativa et sont sensibles au virus. Dans l’optique de mener une lutte durable contre le virus,nous avons recherché de nouvelles sources de résistance chez l’espèce africaine de riz cultivé, Oryza glaberrima domestiquée en Afrique et ayant coévolué avec le virus. Nous avons procédé au criblage pour la résistance d’une collection de 337 accessions de O. glaberrima avec deux souches de RYMV représentatives de la diversité du virus en Afrique de l’Ouest. Cette étude a permis de mettre en évidence une résistance partielle et une résistance élevée au virus chez le riz africain O.glaberrima.Au total, ce sont 29 accessions hautement résistantes, caractérisées par l’absence de symptômes et de charge virale dans les feuilles infectées, qui ont été identifiées chez le riz africain. De telles sources de résistance ouvrent ainsi les perspectives majeures pour l’amélioration du riz O. sativa sensible, néanmoins largement cultivé en Afrique. -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : l’appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Cette étude est une contribution à la connaissance de la riziculture de bas fonds hors aménagement hydro-agricoles au Niger dans le département de Gaya. Méthodologie et résultats : Le travail s’est basé sur des questionnaires administrés à des producteurs de riz ainsi que sur des mesures aux champs. Il en ressort que dans le département de Gaya, le riz peut se faire en trois campagnes au cours de l’année et que certains producteurs se donnent les moyens pour le pratiquer effectivement. Dans la mise en place de la culture du riz ; de la préparation du sol jusqu’au repiquage, les producteurs tentent, plus ou moins, de respecter les normes prescrites dans les périmètres irrigués où les producteurs bénéficient d’un encadrement rapproché. Pour l’entretien des cultures, la lutte contre les adventices est manuelle mais aussi chimique avec l’utilisation d’herbicide ce qui dénote l’évolution des pratiques dans ce système de riziculture. L’alimentation en eau est pluviale mais complétée par l’eau de forage pompée grâce à des petits groupe-motopompes. -
Guide de formation sur la conduite de la riziculture
Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que de la production. Toutefois, la production nationale qui est estimée à 70.000 tonnes de paddy, ne couvre que le tiers des besoins de consommation. Les importations (3,3 milliards de FCFA pour l’année 2002) ont tendance à augmenter d’année en année du fait notamment de la forte croissance démographique qui est de 3,1 % par an (institut de la statistique 2001). La consommation annuelle de riz par habitant est passée de 12kg en 1989 à 17,6kg en 2002. Des efforts d’intensification ont déjà été consentis par l’État qui a aménagé plusieurs milliers d’hectares pour la riziculture avec maîtrise totale de l’eau et facilité la vulgarisation des variétés améliorées (D5237, IR1529, DR54, IR8, BG90) dans les années 80. Avec le temps, ces variétés se sont avérées être peu productives et très sensibles aux facteurs biotiques et abiotiques dominants dans la région. En1997, deux autres variétés la WITA 8 et la WITA9 ont été vulgarisées. -
Évaluation des performances à l’étuvage des variétés améliorées de riz dans les pôles rizicoles de Tillabéry et Gaya au Niger
Malgré les efforts consentis par les gouvernements successifs, le développement du riz local et celui de sa commercialisation sur les marchés font face à un certain nombre de contraintes qui conduisent les acheteurs à privilégier le riz importé. Dans le but d’améliorer la situation afin d’obtenir un riz de meilleure qualité après décorticage, une étude a été menée dans les pôles de développement rizicoles de Tillabéry et Gaya. L’étude a évalué les performances de quatre (4) variétés de riz dont deux (2) largement diffusées ( Gambiaka et Saibou Tiba ) et deux (2) variétés améliorées WAB2056-2-FKR2-5-TGR1-B (FKR2 ou ARICA2 ) et FAROX5083-10-FKR3-1-1 ( FKR3 ). La méthode améliorée d’étuvage a été utilisée. Les résultats obtenus indiquent que les variétés FKR3 et Saibou Tiba ont donné des rendements en grains entiers étuvés plus satisfaisants respectivement 65,60 % et 65,04% comparés à ceux obtenus avec les variétés FKR2 (62,40% et gambiaka (61,60%). -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique.