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Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Enjeux des exploitations avicoles modernes et semimodernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets
Ce travail prospectif et de synthèse vient donc offrir un regard socioéconomique, socio-anthropologique et entomologique sur les enjeux de ces exploitations avicoles et sur le projet d’introduction des asticots dans l’alimentation de la volaille. L’activité avicole de la région est caractérisée par deux grands types d’élevages ; le traditionnel et le moderne. Le premier type combine l’aviculture traditionnelle pure et l’aviculture traditionnelle améliorée. Le second est composé d’exploitations modernes et semi-modernes. Le secteur avicole de la région est en plein essor. Il a connu des innovations profondes et légères qui sont tellement ancrées dans les pratiques quotidiennes des aviculteurs qu’elles apparaissent comme de simples progrès. Parmi ces derniers il est question d’une amélioration des techniques en conduite d’élevage, de complémentation avec des insectes et une quête permanente de meilleurs rendements. -
Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri)urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). -
Essais préliminaires d’inséminations artificielles en station chez les femelles zébus Azaouak au Niger
Des inséminations artificielles sur chaleurs induites et chaleurs naturelles ont été effectuées sur 138 femelles zébus Azaouak à la Station sahélienne expérimentale de Toukounous. Les chaleurs ont été induites par l’utilisation de l’implant Crestar, de la spirale vaginale, et d’injections de prostaglandine et de gonadolibérine (GnRH). Deux inséminations ont été faites : la première à l’observation des chaleurs et la seconde 12 heures après. L’influence de paramètres zootechniques a été testée. Les taux non cumulés de gravidité obtenus ont été de 24,5 p. 100 à la première insémination, 33,72 p. 100 à la deuxième, et 29,48 p. 100 à la troisième et au-delà. L’utilisation de semence fraîche, et l’utilisation de vaches et non de génisses ont fait partie des para mètres zootechniques influençant significativement et positivement les inséminations. Le délai de 60 jours post partum généralement observé avant les inséminations n’a pas eu d’effet significatif sur les résultats. La saison d’insémination n’ayant pas influencé les résultats, des mises bas ont pu être observées tout au long de l’année. L’état nutritionnel a par ailleurs été un facteur essentiel de réussite des inséminations ; les résultats ont traduit la capacité des zébus Azaouak à valoriser les fourrages en toute saison, avec une reprise rapide de l’activité ovarienne après la mise basse. -
Performances de production laitière de la femelle bovine croisée Brune des Alpes-Azawak comparée au zébu Azawak au Niger
Dans le cadre de l’amélioration génétique des bovins, outre la sélection du zébu Azawak en œuvre depuis longtemps, des croisements par insémination artificielle entre la Brune des Alpes et les races locales sont expérimentées. Ce travail fait le point sur de cette introduction sur les performances acquises. L’étude a porté sur les données de 68 lactations des croisées et 68 lactations de zébus Azawak pures, de 104 vaches laitières (52 croisées et 52 Azawak). Ainsi, les productions journalières des primipares et multipares Brune des Alpes-Azawak sont respectivement de 7,86 ± 1,47 Kg et 11,27 ± 3,89 Kg et celles des Azawak pures de 4,10 ±1,03 Kg et 4,84 ±1,15 Kg. La production standard (sur 305 jours de lactation) des croisées est de 2398,04±448,17Kg et 3445,47±1228,59 Kg respectivement chez les primipares et les multipares, et nettement supérieurs à ceux des Azawak (251,04±313,96 Kg et 1442,61±334,99 Kg). La production totale est estimée à 2473,88±744,63 Kg et 3385,68±903,51 pour les croisées primipares et multipares est presque le double des valeurs des Azawak (1349,59 ± 393,40 Kg et 1301,72 ± 420,49 Kg). -
Caractérisation morphologique de la chèvre rousse
du NigerCette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l’Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l’Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l’Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l’Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes : hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l’indice de gracilité sous sternal (IGS) et l’in dice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d’adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une popu lation, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l’arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l’Est de Maradi (Tessaoua) -
La traction cameline, un apport important dans l'évolution des pratiques de traction animale au Niger
L’utilisation du dromadaire pour la culture attelée et le transport au moyen de la charrette a été une évolution des pratiques de traction animale observée en zone agricole subsaharienne. Le dromadaire représente le stade ultime de l’intensification agricole. Son utilisation pour la traction a été promue car elle répond à la demande d’un développement durable adapté aux ressources disponibles au Niger. Cette communication présente les outils à traction cameline mis au point par le projet de Renforcement institutionnel et technique de la filière cameline, les spécifications techniques de chaque matériel fabriqué, et la stratégie adoptée pour vulgariser la traction cameline au Niger. -
Livestock feed markets across seasons in periurban areas of Niger: seller and buyer profiles, feed price and quality
Livestock productivity in West African Sahel is constrained by seasonal scarcity of feed and by its low quality in the dry season. Feed resources scarcity in the region has also been aggravated by the increase in livestock population, which has heightened the demand for feed, particularly in periurban areas. Livestock feed markets have thus sprung up in many cities and towns. To understand the dynamics of these markets, surveys were conducted in five of them in Maradi and five others in Niamey, Niger, in the early dry season (October-November 2019), late dry season (March-June 2020), and wet season (August-September 2020) with a semi-structured questionnaire. -
Caractérisation des moutons Peulhs blanc et bicolore du Niger par des variables quantitatives
Les caractéristiques morphologiques des moutons Peulhs du Niger, à savoir le blanc ou Bali-Bali, et le bicolore ou Oudah, sont très peu connues et peu différenciées. L’objectif de cette étude a été de caractériser quantitativement ces animaux par des mesures morphobiométriques. Ces mesures ont porté sur 27 caractères quantitatifs de 681 individus dont 374 moutons Oudah (312 brebis et 62 béliers) et 307 moutons Bali-Bali (241 brebis et 66 béliers). Les résultats ont montré que les moutons Peulhs étaient de grand format. Les mensurations moyennes des individus, tous adultes, étaient respectivement chez les Bali-Bali et les Oudah de 79,4 ± 4,7 et 80,3 ± 4,6 cm pour la hauteur au garrot, 77,3 ± 5,0 et 77,9 ± 5,4 cm pour la longueur scapulo-ischiale, et 86,7 ± 5,9 et 88,3 ± 6,0 cm pour le tour de la poitrine. Le dimorphisme sexuel était marqué avec des mâles présentant des valeurs moyennes de certains caractères morphologiques significativement supérieures à celles des femelles. Cette étude est une étape dans la contribution à l’élaboration de stratégies durables de gestion, de conservation et d’amélioration des moutons Peulhs du Niger. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le
développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
La croissance du bovin Azawak au Niger : influence de facteurs de variation non génétiques et estimation des paramètres génétiques
L’étude porte sur les zébus Azawak de la station de Toukounous qui constituent le noyau améliorateur à partir duquel le progrès génétique est diffusé dans les troupeau villageois. L’effectif du cheptel de la station s’élève à 700 têtes de bovins. Pour ce qui est de la production de viande, la sélection s’opère sur les caractères de croissance, poids et gain sur la base d’un testage sur la descendance. -
Importance socio-économique de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi et sa contribution dans l’économie des ménages producteurs
Une analyse socio-économique a été menée au niveau des éleveuses de chèvres rousses dans de 360 ménages, repartie dans sept villages (deux au Nord, deux au Sud, deux à l’Ouest et un à l’est) de la région de Maradi. La taille moyenne des ménages enquêtés est de 9,25 ± 3,25 individus. L’enquête a montré que 37,5%, 60%, 2,5% des ménages enquêtés ont respectivement comme activité principale l’élevage, l’agriculture et le commerce. 47% pratiquent l’élevage de la chèvre rousse pour la commercialisation des animaux, 13% spécialement pour des raisons alimentaires. 68% des ménages utilisent le lait frais pour autoconsommation et l’activité rapporte 32.401,25 FCFA par ménage et par mois. Le revenu annuel moyen par ménage (uniquement par les recettes d’élevage) est d'environ 388.815 FCFA. -
Elevage des oies
Les oies appartiennent à un groupe d’oiseaux de la famille des anatidés dans lequel on trouve aussi les cygnes et les canards. L’oie est un oiseau de basse-cour dont le mâle se nomme « jars » et le petit « oison ». Les oies peuvent vivre pendant 25 ans. -
L'élevage des chèvres
II est facile de trouver la nourriture de la chèvre. En tant que ruminant, elle sait très bien tirer profit d'un fourrage, même s'il est de mauvaise qualité. Elle réussit à brouter là où les vaches n'auraient pas eu assez d'herbe. Mais attention la chèvre est aussi délicate : elle n'apprécie pas le fourrage moisi ou entrain de pourrir mais aime recevoir une nourriture variée et pas trop humide. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage. -
Caractérisation de la chèvre du sahel au Niger par analyse des indices biométriques et des paramètres phénotypiques quantitatifs
Très répandue en Afrique sèche, la chèvre du sahel représente environ 80% du troupeau caprin Nigérien. Conformément aux orienta tions nationales au Niger et dans la perspective d’une meilleure gestion de cette ressource génétique aux niveaux local et national des travaux de caractérisation phénotypique de la race ont été conduits au Nord-Ouest du pays de juillet 2011 à mai 2012. Sur la base de l’adhésion volontaire des éleveurs, des investigations de caractérisation des paramètres quantitatifs (hauteur au garrot et à la croupe, tour de poitrine, profondeur du thorax, largeur du bassin et longueurs du corps, des cornes et des oreilles) ont concerné 443 caprins (77% de femelle, 39% ayant 4 paires d’incisives permanentes) repartis dans 145 exploitations, 60 sites (7,38 ± 6,87 têtes/site), dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Niamey. L’analyse des indices biométriques couplée à l’analyse des variances (ANOVA) et des analyses multivariées (ACP, AFD) ont fait ressortir que le cheptel caprin dans cette zone comporte quatre sous types morphologiques (Tillabéri, Tahoua, Niamey et un sous type intermédiaire Niamey-Tillabéri). Du fait de la coexistence à Niamey de plusieurs races (locales et exotiques) et son corolaire le brassage génétique, la chèvre du sahel correspondrait à deux sous types: celui de Tillabéri de grande taille (64,98 ± 6,77 cm au garrot et 68,27 ± 5,91 cm à la croupe) à oreilles et cornes longues (20,3 ± 3,08 et 14,75 ± 4,43 cm respectivement) et de Tahoua également de grande taille (60,71 ± 10,81 cm au garrot et 62,46 ± 10,65 cm à la croupe) à oreilles et cornes courtes (12,32 ± 3,62 cm et 9,95 ± 4,01 cm respectivement). -
Performances de production laitière des races bovines de l’Afrique de l’Ouest
Le faible niveau de production de lait du bétail et la non maîtrise des facteurs qui agissent généralement sur cette production, sont les principaux goulots d’étranglement pour la sécurité alimentaire dans le domaine du lait et des produits laitiers en Afrique de l’Ouest. Ces facteurs sont d’ordres génétique et non génétique et méritent d’être élucidés dans le cadre de l’amélioration de la production du lait des vaches. Cet article passe en revue les effets des principaux facteurs non génétiques (stade de lactation, rang de mise bas, saison de mise bas, alimentation, etc.) et génétiques (race, sélection, croisement, etc.) sur la production de lait des races bovines en Afrique de l’Ouest. La contribution de la biotechnologie animale à la diffusion du progrès génétique a été également abordée. Cette synthèse ressort au préalable l’origine, l’aire de distribution géographique et les performances des principales races bovines exploitées pour la production de lait en Afrique de l’Ouest.