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Production et commercialisation du fourrage de la luzerne
La luzerne est une légumineuse pluriannuelle qui résiste à la sécheresse et lutte contre l’érosion des sols.
La présente fiche d'innovation montre les différentes étapes à suivre pour produire la luzerne. Cette culture fut initiée dans le village d’Edouk (Tahoua) par un paysan innovateur, Mr Hachimou Alka, identifié par le PromAP.
La fiche aborde:
- Le choix variétal et le respect
- Les maladies et ennemis de la luzerne.
- Pas besoin de fertilisation azotée etc.. -
Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
Hub rural
Site du hub rural - Le mandat du Hub Rural est d’être un outil commun au service d’une diversité d’acteurs du développement agricole et rural : les institutions publiques nationales et régionales, les acteurs professionnels, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers. Ce mandat est structuré autour de 7 missions spécifiques, auxquelles correspondent différents outils techniques.
- La facilitation du dialogue interinstitutionnel et régional
- L’expertise et l’appui méthodologique
- L’information, la communication et l’aide à la décision
- La capitalisation
- La veille et le suivi des politiques
- La prospective et l’animation de la réflexion stratégique
- La formation et le développement des capacités -
Atlas des évolutions des systèmes pastoraux au Sahel, Atlas of Trends in pastoral systems in Sahel
L’élevage pastoral sahélien joue un rôle prépondérant dans l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest. Avec une grande diversité d’espèces élevées, il contribue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages ruraux et urbains. De par sa nature extensive, l’élevage pastoral est largement dépendant des conditions environnementales. A ce titre les interactions avec l’environnement sont intimes, nombreuses et ambivalentes. En effet, les systèmes d’élevage mobile apparaissent comme la principale activité agricole de valorisation durable d’une ressource naturelle fragile et éparse dans les zones sèches sahéliennes. Malgré ce rôle très important, les systèmes pastoraux se trouvent confrontés à de nombreux défis liés, et notamment, à la marginalisation des populations pastorales et à la compétition croissante avec les autres groupes d’utilisateurs e particulier les agriculteurs pour l’accès aux ressources naturelles (pâturages, points d’eau etc.). Le présent Atlas fait la synthèse des informations disponibles sur les transformations des systèmes pastoraux au Sahel, collectées dans le contexte du SIPSA ou par d’autres initiatives. Partant d’une analyse des besoins en information conduite dans le cadre du SIPSA, l’atlas analyse les grandes tendances de l’élevage pastoral et de son contexte. Au regard des impacts des conditions climatiques sur les économies au Sahel, il apparait indispensable de disposer d’analyse prospective sur les différents secteurs des économies des pays du Sahel. Tel est le mérite de cet atlas, un excellent outil qui permettra la prise de décision fondée sur des bases objectives et assurera l’amélioration certaine de la gouvernance du secteur de l’élevage pastoral sahélien. -
Guide d’exportation « cuirs et peaux »
Le Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX) est une initiative du Gouvernement du Niger financée par la Banque Mondiale à travers l'IDA (crédit N° IDA 45520) pour un montant de 40 millions USD. L’objectif de développement du PRODEX est d’accroître la valeur de certains produits commercialisés par des producteurs soutenus par le projet. Les filières cibles du projet sont l’oignon, le niébé, bétail viande cuirs et peaux, le sésame, la gomme arabique et le souchet. Les cuirs et peaux du Niger, pour peu qu’ils aient été sélectionnés, sont compétitifs sur le marché sous régional le plus important, celui du Nigéria, en raison de leur qualité et de la proximité. -
Guide méthodologique d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger
Au Niger, la promotion du lait local est au centre des politiques et stratégies nationales de développement, telles que la Stratégie de Sécurité Alimentaire Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable (SSAN/DAD) (dite « Initiative 3N ») et la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2012 - 2035). L’élaboration d’un guide d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger permet aux utilisateurs d’avoir un outil officiel approuvé par le Ministère de l’Agriculture et d’Elevage, répondant à deux finalités : capitaliser la démarche éprouvée d’implantation de centres de collecte, testée dans le cadre du PSEAU à Hamdallaye, puis de Nariindu-Aprolan à Kollo et aujourd’hui de DIRRECT à Birni N’Gaouré et Nariindu 2 à Namaro ; harmoniser les approches dans un contexte de multiplication des interventions sur la filière lait local. Nous osons espérer que ces politiques contribueront à l’atteinte de l’objectif « Faim zéro » des Objectifs de Développement Durable (ODD) prônés par les Nations Unies d’ici à 2030. -
Etude des chaines de valeur de la filière lait dans les régions de Tahoua et Dosso
Selon les statistiques de la CEDEAO, la production régionale de lait est estimée à quelques 5 millions de tonnes en 2013. Cette production est assurée à plus de 70% par l’élevage pastoral qui est le système dominant ; le reste est assuré par les systèmes agropastoraux et les systèmes intensifs. Les plus grands producteurs de lait dans la région sont par ordre d’importance le Nigeria (environ 32%) le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. La valeur des importations de lait de la région sont passées de 371 millions de dollars 2001-2003 à 968 millions en 2012-2014. Une attention particulière est accordée aux produits animaux (lait et viande) qui sont considérés comme des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour ces deux catégories de produits, la politique agricole prescrit des actions fortes, des initiatives décisives pour réduire la dépendance de la région vis-à-vis des importations extrarégionales. Pour le cas du Niger, la production nationale reste insuffisante face à la demande d’une population en forte croissance qui s’urbanise rapidement et le recours aux importations massives de la poudre du lait contribuant à accentuer le déficit de la balance commerciale constitue le véritable enjeu du développement de l’Elevage au Niger. -
Mieux valoriser les foins, les gousses d’Acacia radiana et le son de céréales en embouche ovine au Sahel
L’embouche ovine, activité traditionnelle est réalisée à grand frais de fanes de légumineuses, de grains et son de céréales. Il est nécessaire de mettre au point des rations plus économiques pour l’embouche ovine sans concurrence avec l’alimentation humaine. -
L’expérience des centres de collecte paysans Multi-services au Niger
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement valorisé, du fait de la très forte saisonnalité de la production et d’un réseau de commercialisation peu développé, alors que les besoins urbains sont importants et en constante aug¬mentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Cette forte dépendance des importations rend le pays potentiellement vulnérable aux chocs exogènes de prix et à une insécurité alimentaire grave, comme l’a prouvé la crise économique et alimentaire de 2008. -
Les outils de planification de la gestion de l’eau et les principes de gestion
Le développement de l’irrigation au Niger impose de mieux gérer les ressources en eau. C’est tout l’objectif de l’ordonnance n° 2010-09 portant Code de l’Eau au Niger qui vise à promouvoir la « gestion intégrée des ressources en eau » (GIRE). La mise en oeuvre de la GIRE repose sur certains principes et nécessite des outils de planifications de la gestion de l’eau. Cette note présente ces outils et principes de gestion. -
Rapport de la mission de cadrage RVO sur l'emploi des jeunes dans les chaînes de valeur agricoles: Niger Catalystas
Le Niger est l'un des pays les moins développés du monde, avec les indicateurs socio-économiques et de développement les plus pauvres (0,364 Indice de Développement humain, PNUD 2017) et la plus forte croissance démographique (7,6 enfants par femme en moyenne). Au cours de la mission au Niger et sur la base de recherches ultérieures, Catalystas Consulting a découvert que les jeunes et les femmes sont confrontés à des contraintes différentes pour "trouver un travail productif et décent. -
Guide pour la conduite des tracteurs
Ce présent document est composé d’une présentation des organes et des rôles du tracteur, mais aussi des conseils élémentaires sur la conduite. Il présente également les principales opérations d’entretien de base et les quelques bons réflexes à adopter.
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La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au coeur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. Moyennant une focalisation sur le cas des pays de l’Afrique de l’Ouest, cette communication aborde successivement la consommation de produits laitiers, la production de lait et les échanges de produits laitiers. Pour ce faire, cette analyse mobilise, d’une part, les données statistiques de la FAO sur une longue période (1961 à 2017) et, d’autre part, les statistiques des douanes sur la période 2000 à 2017 (pour la base de données BACI) ou 2018 (COMEXT). Une attention est portée à la question des importations de ces pays, notamment en mélanges de lait écrémé et de matière grasse végétale en poudre en provenance de l’Union Européenne (UE). Compte tenu de la faiblesse des droits de douane appliqués aux frontières et du caractère hautement compétitif de ces produits, un débat est engagé autour du devenir de la production laitière locale et de la stratégie déployée par les autorités européennes pour soutenir ou non, au travers de sa politique agricole, le développement de l’agriculture africaine. -
Le traitement des fourrages grossiers à l'urée : Une technique très prometteuse au Niger
Cette note est un extrait du document présentant les résultats du projet « Extension de la méthode de traitement à l'urée des fourrages grossiers dans les départements de Tillabéri, Dosso et Maradi » (NER/89/016), projet exécuté par la FAO (1991 – 1994). Le document a été rédigé par K.M. Sourabie, C. Kayouli et C. Dalibard. Il est disponible en ligne sur le site de la FAO : http://www.fao.org/docrep/V4440T/v4440T04.htm Cette note vient en complément de la fiche technique du PAC. Elle permet au conseiller ou formateur une meilleure compréhension de la technologie et donc une plus grande capacité de l’expliquer. -
Analyse approfondie des chaines de valeur « porte d’entrée » au pecea 2014-2018
Dans le contexte actuel du Niger, caractérisé par une paupérisation croissante de l’immense majorité d’une population en proie à l’insécurité alimentaire (devenue quasi chronique), il reste indéniable que la promotion de l’économie locale constitue une alternative pour l’amélioration des conditions de vie des populations. En effet, convaincu qu’aucun développement durable n’est possible sans une implication effective des populations rurales et un accompagnement conséquent des acteurs ruraux en vue du renforcement de leurs capacités, la Coopération danoise au Niger envisage d’apporter un appui considérable dans la promotion des Chaines de Valeur Ajoutée par notamment, le renforcement des initiatives et des capacités des acteurs au niveau des différents maillons. Ceci permettra ainsi, de développer la production de valeur ajoutée créatrice de croissance et d’emploi, conditions somme toute nécessaires pour l’amélioration du niveau de vie des populations bénéficiaires des actions du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA). -
Le traitement de la paille à l’urée Cas de la Région de Diffa
Cette note a été rédigée dans le cadre du partenariat entre le RECA et le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Niger), le RECA étant chargé de réaliser une évaluation des technologies éprouvées dans deux régions du Niger et d’identifier les préoccupations des producteurs et de leurs organisations. Elle est basée sur des entretiens menés par la Chambre Régionale d’Agriculture de Diffa avec des membres des Services techniques, des éleveurs, des OP et des projets, et complétée par la lecture de documents. Le RECA ne prétend pas avoir fait le tour de la question, ni vu toutes les expériences, ni rencontré tous les acteurs. Les observations et analyses sont provisoires. Cette note sera progressivement complétée et améliorée. Les apports et compléments sont souhaités afin d’enrichir ce travail de capitalisation sur la situation des technologies et techniques générées et/ou diffusées au Niger par l’ensemble des acteurs. -
Conservation des feuilles de haricot
Vidéo montrant les techniques de conservation des feuilles de haricot
Cette vidéo est issue de la plate-forme Access Agriculture. Visitez la plateforme Access Agriculture pour regarder et télécharger cette vidéo d'apprentissage et bien d'autres encore -
Comment fabriquer une pompe à main en PVC
Tutoriel pour la fabrication de pompes à main en PVC -
Fabriquer une pompe manuelle axiale en PVC
Tutoriel de fabrication d'une pompe manuelle en PVC -
Fabriquer une petite éolienne pour le pompage
Vous souhaitez fabriquer une petite éolienne capable de pomper 1000vlitres d'eau par 24 heures à 4mètres de profondeur minimum et qui démarre avec un vent faible (moins de 10km/h). Pour un budget de moins de 50 euros la réalisation de cette pompe éolienne ne posera pas de problème à un bon bricoleur.
Je n'ai rien à vous vendre mais je peux vous donner les plans.
Voici le lien Dropbox pour avoir les plans:
https://www.dropbox.com/sh/jvzqb7ouhk...
Ou allez voir là: https://sites.google.com/site/petitee...
ou encore la: http://une-petite-eolienne-de-pompage...
Ce lien permet de voir quelques photos en cours de réalisation:
https://drive.google.com/drive/folder...
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Le méteil (mélange fourrager) : un itinéraire technique simple
Cette fiche propose un itinéraire technique pour la culture d'un mélange fourrager -
Guide pratique de choix des semoirs directs
Ce guide porte sur ma mécanisation du semis en agriculture de conservation au Maghreb au Maroc et en Tunisie -
La pierre à lécher
Cette fiche porte sur la fabrication de la pierre à lécher pour les ruminants -
Un semoir de semis direct innovant pour petite mécanisation et traction animale
Note d'information sur des semoirs pour pratiquer le semis direct -
Comment produire des termites pour nourrir la volaille ?
Ce guide porte sur la production de termites afin de nourrir la volaille -
Le sorgho fourrager en interculture
Cette fiche porte sur la culture du sorgho fourrager -
Élaboration du Plan National de Développement de la Filière Lait (PNDF Lait)
Diaporama de présentation du plan de développement de la filière lait au Niger -
La fourche à bêcher : décompacter sans retourner le sol, avec un minimum d'effort
Cette fiche technique propose un outil pour décompacter le sol -
Houe maraîchère
Ces plans montrent comment fabriquer une houe maraîchère, un outil utile au jardin. -
Impacts sur l'environnement des systèmes de production d'élevage
Cet extrait d'ouvrage aborde notamment la place de l'élevage associé à l'agriculture irriguée à partir de plusieurs études de cas. -
L'accès aux pâturages: Une approche économique de la mobilité
Ce présent document porte sur l'accès aux pâturages et met en évidence une approche économique de la mobilité -
Le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger
Le présent guide porte sur le lait, patrimoine des Peuls pasteurs du Niger; les pratiques alimentaires, représentations et usages non alimentaires chez les Gaawoo'be du Gourma -
Plan de fabrication d'une brouette maraîchère
Ce plan permet de fabriquer une brouette maraîchère -
Plan de fabrication d'une butteuse
La présente version de la butteuse est le résultat des évolutions par l'usage, d'expérimentations paysannes quotidiennes, des ajustements pratiques issus des retours des participants aux nombreuses formations et journées de terrain collectives. -
Eleveurs et élevage le long du fleuve Niger dans le département de Dosso (Niger)
Dans un ensemble soudano-sahélien, la double crue annuelle et les vastes étendues inondées en
saison sèche dotent la vallée du fleuve Niger, dans le département de Dosso, d'un riche potentiel
naturel. Celui-ci a attiré depuis longtemps de nombreux éleveurs peul dont certains, grâce à
l'importance des troupeaux, mènent encore aujourd'hui une vie nomade. Tous les éleveurs pratiquent
des déplacements entre le fleuve, deux vallées fossiles et les plateaux afin de procurer toute l'année
du fourrage vert au bétail. La qualité des animaux et le voisinage de pays déficitaires en viande
développent une commercialisation profitable. -
Fonctionnement des élevages camelins de la zone périurbaine d’Agadez au Niger : enquête typologique
Le cheptel camelin est tributaire des ressources fourragères des parcours naturels dont le développement est soumis aux aléas de la pluviométrie, très mal répartie dans le temps et l’espace. Pour exploiter ces parcours, l’une des stratégies adoptée par les éleveurs est la mobilité. Cependant, depuis un certain temps, les mutations climatiques, socio-économiques et les conditions d’une urbanisation accélérée imposent de plus en plus des changements dans la règle de gestion des élevages. -
Synthèse sur les filières laitières au Niger
Parmi les activités génératrices de revenu qui se placent au coeur des stratégies de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages, la vente du lait occupe une place centrale. -
Synthèse bibliographique sur les filières laitières au Niger
Le lait est une composante stratégique de l’apport en protéines en Afrique sub-saharienne. Il a un poids économique considérable sur la balance des paiements dans la plupart des pays et représente un souci permanent dans le contrôle des équilibres macro-économiques puisque la production est largement en deçà des besoins des populations et le déficit est compensé par des importations massives (LY, 2001). Au Niger, La promotion de la filière laitière fait partie des programmes prioritaires retenus, en raison notamment du rôle important du lait dans le processus de sécurisation alimentaire. En effet, la consommation de lait a régulièrement baissé depuis les années 1960. -
L'élevage des bovins, ovins, caprins au Niger
Les grandes régions d'élevage sont la zone pastorale au nord la zone centrale ou intermédiaire et la zone Sud ou agricole (figure 1.4.). L 1 élevage est conduit sous divers modes représentés par le nomadisme, la transhumance, 1;61evage sédentaire et l'élevage amélioré. Les principales espèces exploitées sont les bovins; ovins; caprins, camelins~ équins et asins (figure 1.5. et Tableau 1.1.). -
Sustainable rangeland management in Sub-Saharan Africa
Les écosystèmes et leurs services - animaux d'élevage et autres la production des pâturages, la faune sauvage et le tourisme - ne peut être durable et améliorée si les ressources qu'ils fournissent et les personnes qui dépendent d'eux sont en bonne santé.
Les pâturages occupent une place de choix parmi des écosystèmes variés. Ils représentent près de la moitié (48 %) de la terre, ou jusqu'à 62 % si les forêts sont incluses, et fournissent un large éventail de ressources, notamment les sols et l'eau, la végétation et la diversité génétique. Ces paysages aussi ont un rôle essentiel à jouer dans la réalisation d'un développement multiple les gains, notamment la sécurité alimentaire et nutritionnelle, l'eau, les emplois ruraux, les moyens de subsistance et la croissance dans des pays en mutation rapide économies ; adaptation au changement climatique et atténuation de ses effets ainsi que la paix, la sécurité, la stabilité et les
la prévention des conflits liés aux ressources.
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Consultation internationale pour la réalisation d’une étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants en zone sahélienne (Niger)
L’étude de mise en place d’un système de suivi des mouvements et stratégies d’adaptation spatiale des éleveurs transhumants dans la zone d’intervention de la phase pilote au Niger du projet de surveillance pastorale en Afrique subsaharienne (Départements d’Abala, de Banibangou et de Filingué) a été exécutée dans un contexte particulier caractérisé par des conditions climatiques et environnementales peu favorables au développement, une précarité notoire des institutions administratives et des organisations communautaires, une absence des infrastructures socio-économiques dans la zone pastorale, la non maitrise du volume et des flux des ressources animales, une authenticité affichée des cultures des populations pastorales, et des conditions sécuritaires critiques qui pénalisent fortement les éleveurs transhumants. -
Répertoire des distributeurs d'intrants agricole du Niger
L'édition de ce premier répertoire des distributeurs d'intrant agricole du Niger par le Consortium Sol a été possible grâce aux bases de données des institutions collaboratrices -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche ovine
L’embouche ovine est une activité génératrice de revenus pratiquée généralement en saison sèche après les récoltes par toutes les couches socio-culturelles en les occupant en cette période de contre saison. Les principales contraintes de l’embouche ovine sont la cherté des fourrages et des sous-produits agro-industriels (SPAI), la faible disponibilité des jeunes animaux d’embouche au cours de certaines périodes l’année car ils sont aussi recherchés pour l’exportation, le faible professionnalisme des commerçants de bétail, la forte variabilité des prix des animaux sur le marché du fait de l’intervention des commerçants des pays de la sous-région (Bénin, Nigeria, etc.). -
Compte rendu de la formation des producteurs de la culture fourragère bourgou à Wacha et Dan Barto sur la coupe et le stockage
Cultures fourragères, des avancées par petites étapes, rappel de l’épisode précédent : En mai 2018, la Chambre Régionale d’Agriculture de Zinder (CRA) et le Collectif des Associations Pastorales du Niger (CAPAN) de Zinder ont réalisé une émission sur les productions fourragères et notamment la possibilité d’essayer la culture du bourgou dans les sites inondables. Si des producteurs étaient intéressés, il était proposé qu’ils contactent la CRA. Ce sont 5 producteurs, 3 producteurs de la commune de Wacha et 2 producteurs de la commune de Dan Barto qui se sont portés volontaires pour l’expérimentation de cette culture.
Ils ont reçu une formation pour la préparation du terrain et l’implantation de la culture. Le repiquage a eu lieu début juin. La culture a pu s’implanter juste avant les inondations de leurs parcelles en juillet. Les parcelles font entre 300 et 600 m2 selon les producteurs.
Une nouvelle étape : En octobre, les producteurs viennent de suivre une seconde formation pour la coupe et le séchage du bourgou. Là où l’eau s’est retirée les producteurs ont commencé leur première coupe. -
Fiche technique n°001 : culture de la plante fourragère bourgou (Echinochloa stagnina)
La plante Bourgou (Echinochloa stagnina) connue sous le nom de ` « Chégoune Tchadi » en Haoussa est une plante fourragère à haute valeur nutritive pour le bétail (0,53 à 0,69 UF/kg MS). La plante contient de la matière azotée digestible allant de 37g/kg MS à 86 g/kg MS autorisant une croissance moyenne de 260 g/jour variable selon les saisons. D’après les études réalisées au Niger et Mali, le Bourgou est produit avec un rendement moyen de 10 à 25 tonnes/ha. La plante appartient à la famille des Graminées, et est généralement produite sur les sols de vallées (lourds et fertiles). Le Bourgou est repiqué à la manière du riz avec des boutures taillées sur des tiges vigoureuses de 40 cm avec trois à quatre entre-nœuds. Le Bourgou peut aussi être cultivé par semis des graines en ligne ou à la volée avec une norme de 3 kg de graines mélangés avec 10 kg de sable pour un ha. La plante Bourgou a une consommation voisine de celle du riz avec une consommation de 20 000 m3/ha/an et l’irrigation peut se faire d’une manière gravitaire avec une lame d’eau de 15 à 20 cm d’eau une fois par mois en période pluviale/froide et deux fois par mois en période sèche. -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Note sur la botteleuse manuelle pour la culture fourragère de luzerne
Dans la région d'Agadez, la production des cultures fourragères irriguées semble bien adaptée. Elles constituent une nouvelle forme d’adaptation au déficit fourrager de plus en plus récurrent, et permet aussi de faire face à une demande sans cesse croissante des villes en aliments pour bétail.
C’est dans cette logique que le Projet d’Appui au Développement Agricole de l’Irhazer, du Tamesna et de l’Aïr (PADA/ITA) a donné une place de choix à la culture de la luzerne (Medicago sativa) sur les périmètres irrigués de sa zone d’intervention.
Cependant, les producteurs font face à des contraintes notamment, une perte importante des feuilles, qui constituent les parties les plus nutritives de la plante, après le séchage, une forte demande en main d’œuvre surtout pour la coupe et une faible densité des emballages traditionnellement utilisées, ce qui augmente le coût de transport. -
Une expérience originale de mécanisation partagée en Afrique - les Coopératives d’utilisation de matériel agricole du Bénin
Dans les départements du Borgou et de l’Alibori (Nord Bénin), une coopérative d’utilisation de matériel agricole (Cuma) est constituée d’une dizaine d’agriculteurs en moyenne rassemblés autour de l’achat et de la gestion d’un tracteur d’une puissance de 30 à 70 CV, d’une charrue à disques et d’une remorque de trois tonnes. Aujourd’hui, 102 Cuma sont recensées au Bénin, regroupant environ 850 producteurs.
L’objectif premier que se donnent les groupes ayant créé une Cuma porte sur la motorisation du labour, avec en complément, les activités de transport en période de récolte. En moyenne, une Cuma couvre environ 100 hectares par tracteur pour le labour.
Chaque membre contribue aux charges d’exploitation du matériel, proportionnellement à son utilisation. Le montant de l’apport en capital de chaque membre à la Cuma est fonction de ses superficies travaillées. Après des expériences de financement à crédit peu concluantes, les agriculteurs réunissent désormais eux-mêmes la totalité du capital nécessaire pour acheter les équipements. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
La planète laitière et la place de l’Afrique de l’Ouest dans la consommation, la production et les échanges de produits laitiers
Le secteur laitier mondial connait un développement soutenu en raison de l’augmentation des besoins en produits laitiers d’une population en croissance et d’un changement progressif des régimes alimentaires. Si les pays asiatiques sont depuis longtemps placés au cœur de cette dynamique, ce qui stimule le développement des exportations dans trois grandes zones géographiques (l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis), la place qu’occupe l’Afrique dans la « planète laitière » est étudiée ici de façon spécifique. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande - Production de kilichi
A l’origine, le « kilichi » était fabriqué pour pallier au problème de conservation des invendues de viande des bouchers Nigériens. Le temps évoluant, ceux-ci ont pris conscience de sa valeur marchande et ont décidé de le produire à grande échelle, tout en ajoutant à l’assaisonnement des épices et de la pâte d’arachide afin de le rendre facilement comestible.
Il est préparé en découpant la viande en fines lamelles que l’on sèche, assaisonne et grille. C’est un produit qui peut être conservé pendant plus de six mois lorsqu’il bien séché. Le kilichi est produit sous variantes dont de couleur rouge (Kilichi Mai Yagi Ja), le ou kilichi enrobé mais non pimenté (Roumouzou) et le Kilichi de Tessaoua qui est enrobé d’épices et séché sans subir de grillade. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Traitement des fourrages grossiers à l'urée
Description des différentes étapes du traitement -
Potentialités fourragères du mil (Pennisetum glaucum (L.) R. Br) : Revue de littérature
Dans ce contexte de déficit fourrager, devenu structurel en terroir sahélien, du fait des changements climatiques et de la pression démographique, le mil est de plus en plus exploité comme une plante fourragère ou du moins une plante à double fin (grain et fourrage) dans le souci d’assurer la sécurité alimentaire du bétail. Au Niger, le mil se trouve être caractéristique des systèmes de culture les plus dominants. Adapté aux conditions édaphiques et climatiques difficiles, il pourrait bien suppléer aux déficits fourragers induits par les changements climatiques du contexte. Cependant, bien que la recherche sur le mil ait fait l’objet d’une production abondante d’articles de recherche depuis plusieurs décennies, il est aisé de constater que peu d’études ont abordé des thèmes sur les potentialités fourragères du mil dans la littérature scientifique. Ce travail, basé sur une ample revue de littérature vise à dresser un panorama des grandes thématiques de recherche sur le mil d’une part et à documenter les performances fourragères du mil. -
Evaluation technique et économique des formules alimentaires de blocs multi nutritionnels d’embouche ovine au Niger
L’essai conduit en 75 j à la station de recherche de Kollo visait l’évaluation des performances de croissance des béliers nourris avec 5 formules alimentaires à base des ressources locales associées au tourteau de coton et son de blé. Le matériel biologique était constitué de 50 béliers de race Ara-Ara, âgés de 18 à 24 mois et de poids moyen de 25,00 ±3,02 kg. Les rations ont été distribuées en 2 repas/jour et les refus ont été collectés chaque jour. La pesée des béliers a été faite par quinzaine en 2 jours successifs. Les prix des différents ingrédients ont été suivis sur les marchés de Kollo et Niamey durant l’essai. Les GMQ obtenus étaient de 95g/j pour la formule 1 ; 79 g/j pour la formule 2 ; 59 g/j pour la formule 3 ; 118 g/j pour la formule 4 et 75g/j pour la formule 5. Les meilleures performances ont été réalisées par les béliers ayant reçu les formules 1 et 4, avec des marges nettes/ bélier de 4623 FCFA pour la formule 1 et 4763 FCFA pour la formule 4. Les formules 4, 1 et 2, ayant été les plus rentables, sont recommandées aux emboucheurs et fabricants d’aliments pour le bétail. -
Analyse des chaines de valeur porteuses au Niger
Dans les pays en voie de développement, le secteur rural est le premier pourvoyeur d’emploi et constitue la principale source de revenus des ménages en milieu rural.
Au Niger, le secteur rural occupe une place primordiale dans l’économie nationale. Il contribue considérablement à la formation du PIB (39,8% en 2009 et 42,7% en 2010) et aux recettes d’exportation (26,8%). Cependant, ce secteur fait face à des majeurs défis. En effet, souvent on note une absence d’un dispositif institutionnel qui pourrait lier et coordonner l’ensemble des producteurs, industriels, prestataires de services, négociants et distributeurs d’un produit spécifique. -
Dynamiques d’occupation et de valorisation des espaces pastoraux dans le département de Madaoua (région de Tahoua/Niger)
Les espaces pastoraux subissent des empiétements partout dans le monde. Au Niger, ils sont menacés dans la partie nord par l’avancée du désert et les installations minières, au sud par la mise en culture et les habitations. Le département de Madaoua est localisé en zone agricole avec un système de production à dominante agropastorale. Le présent travail a été réalisé selon une démarche méthodologique qui combine à la fois la capitalisation des données existantes et les enquêtes de terrain. Les résultats montrent que les acteurs développent des stratégies d’adaptation souvent divergentes dans un environnement de rareté des ressources de terres exploitables. Les organes de régulation du foncier quoique peu dynamiques travaillent dans un contexte de dénuement total. Ainsi, la pratique de mise en valeur pastorale devient un problème crucial. -
Protéger et valoriser les ressources fourragères – Amélioration des revenus par l’ouverture de bandes pare-feux
Chaque année, à la fin de la saison des pluies, des milliers d’hectares de pâturages partent en fumée du fait des feux de brousse. Ceci entraine d’énormes pertes de fourrages pourtant indispensables à la survie du cheptel.
Dès son démarrage en 2010, le PAAPSSP pour contribuer à la sécurisation des systèmes pastoraux, a mis en œuvre des opérations d’ouverture de bandes pare-feux, qui revêtent une importance capitale pour la protection et la sécurisation des réserves fourragères.
L’innovation apportée par le PAAPSSP est de conjuguer l’ouverture des bandes pare-feux avec le ramassage et à la commercialisation de la paille. Le fourrage ainsi collecté contribue aussi bien à la sécurisation de l’alimentation du bétail en période de soudure qu’à l’amélioration des ressources financières des communes et des travailleurs impliqués -
Etat des filières laitières dans les 15 pays de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad - Annexe 9 : Fiche Niger
Ce rapport Niger constitue l’un des treize documents nationaux servant de base au rapport de synthèse sur les « Etude relative à la formulation d’un programme régional de promotion des chaînes de valeur lait local au sein de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad » (Corniaux et al, 2018). Il a été réalisé pour le compte du Hub Rural dans le cadre de l’Offensive Lait portée par la CEDEAO.
Cette étude s’articule autour de deux principales activités : le diagnostic des filières laitières dans la zone CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad et la programmation des actions et des investissements.
Ce présent travail s’intègre dans la première activité. L’objectif est d’actualiser les données et les informations relatives : aux statistiques sur l’élevage et sur les filières laitières (production, importations, consommation) ; aux projets et aux investissements en cours ; aux politiques publiques à l’œuvre. Ce document est élaboré sur la base du rapport de G. Vias (2013). -
Offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local en Afrique de l’Ouest - Document de Stratégie
L’initiative « offensive régionale pour la promotion des chaines de valeur du lait local » participe de l’ensemble des stratégies visant à opérationnaliser, non seulement la politique agricole de la CEDEAO, mais surtout à mettre en œuvre le Plan Régional d’investissement Agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle. Elle se veut un cadre et un instrument qui fédèrent, coordonnent et accompagnent toutes les initiatives en cours dans l’espace communautaire, en matière de développement des chaines de valeur du lait local.
L’offensive a pour objectif spécifique d’accompagner toutes les initiatives et stratégies de développement des chaines de valeur du lait local, afin de : Augmenter de façon substantielle la production locale du lait frais en améliorant la productivité du cheptel ; Améliorer l’approvisionnement de l’industrie laitière régionale au moyen de la collecte d’au moins 25 % de la production régionale de lait local à l’horizon 2025 ; Promouvoir un environnement incitatif au développement des chaines de valeur du lait local. -
Axes d'intervention sur quelques filières porteuses
Depuis une dizaine d'années,la République du Niger continue de subir des revers économiques qui perturbent sérieusement le processus de son développement économique et social. Ces difficultés résultent notamment des termes de l'échange, de la dégradation des écosystèmes, sous les effets combinés des facteurs naturel, anthropiques et des insuffisances de la gestion de l'économie nationale. En dépit de certains résultats découlant des programmes économiques déjà exécutés, la situation économique nationale n'a cessé de se dégrader . C'est pour y faire face que les autorités ont décidé de prendre les dispositions qui s'imposent afin de relancer la croissance de l'économie. -
Améliorer l’accès des éleveurs à une alimentation du bétail de qualité pour augmenter la production laitière dans les Pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest
Réfléchir aux possibles voies d’amélioration de l’alimentation du bétail dans les pays sahéliens implique de dépasser des visions technicistes simplistes et d’étudier les systèmes d’élevage dans la complexité de leurs relations à l’environnement et aux autres systèmes de production. Au-delà de politiques agricoles favorables à une artificialisation des conditions d’élevage peu adaptées aux caractéristiques de ces milieux, l’enjeu se situe dans une meilleure compréhension et reconnaissance de la place de l’élevage dans les territoires et dans l’identification des leviers à actionner pour valoriser une diversité de ressources locales dans l’alimentation animale. -
Pour une politique commerciale et des politiques fiscales favorables au développement de la filière lait local en Afrique de l’Ouest
Note de position de la campagne « Mon lait est local ». La production et la commercialisation du lait local font partie intégrante de l’économie nationale et du mode de vie des familles d’éleveurs ruraux de l’Afrique de l’Ouest. Malgré son apport non négligeable à l’économie des pays de l’Afrique de l’Ouest, la filière lait local fait face à d’énormes défi s. Ces défi s se manifestent au niveau de la production laitière (alimentation du bétail notamment) et de la collecte, mais aussi au niveau de la transformation et de la consommation, avec notamment la concurrence de matières premières de la transformation et de produits de consommation importés. Dans ce contexte, les organisations de la campagne « Mon lait est local » plaident notamment pour la mise en œuvre de politiques publiques favorables au développement de la filière lait local dans les pays de la région. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Amélioration de la disponibilité des fourrages par la diversification des systèmes de cultures à base du mil en zone agricole au Niger
La pratique de l’élevage en mode sédentaire et l’insuffisance du pâturage en toute saison de l’année, commandent aux agro-éleveurs du Niger la diversification des systèmes de cultures pour augmenter la disponibilité du fourrage et la production grain en vue de satisfaire les besoins de la population et du cheptel.
Pour cela, la diversification des systèmes de cultures à base du mil est indispensable. Notre étude s’est intéressée à l’association mil /niébé, mil / oseille, mil / niébé / oseille et niébé/ oseille avec une densité au semis de 0,8m x 0,8m en lignes intercalées. Les résultats obtenus montrent que les systèmes de cultures associées mil / niébé / oseille »et « mil / niébé » sont les plus intéressants en offrant des avantages en production de biomasse avec un LER respectif de 48 % et 41 % et en production grain, l’avantage est de 20 % pour le premier système et 33 % pour le second. Cependant, le niébé et l’oseille donnant d’autres produits de grande valeur économique comme les cosses pour le niébé et le calice pour l’oseille, une analyse économique est nécessaire pour bien dégager le système de culture le plus rentable pour les producteurs. -
Le machinisme agricole au Niger - Rapport de mission et rapport technique
Au Niger les premières introductions de machinisme agricole sur une large échelle remontent aux années 60. Le bâti Arara est proposé partout au Niger, que les terres soient sablonneuses ou argileuses, c’est le même matériel aratoire qui est tendu aux populations. Cela sans tenir compte que certaines terres demandent à recevoir simplement un soussolage apte à éviter une trop grosse érosion.
Cette même erreur continue aujourd’hui quand les tracteurs modernes sont équipés de disques. Différents bâtis sont proposés avec le temps. Durant ces dernières années de nouveaux modèles de bâtis, plus simples et plus performants, il est vrai, sont proposés au Niger. -
Diversité et conditionnement des résidus de culture commercialisés comme alimentation des animaux dans la communauté urbaine de Niamey
Les résidus de culture jouent un rôle important dans l’alimentation des ruminants, et leur commercialisation prend de plus en plus de l’ampleur dans la communauté urbaine de Niamey. Cependant, ces résidus de culture sont diverses et présentés sous différentes formes de conditionnement. Pour évaluer la disponibilité et les caractéristiques physiques des résidus de cultures utilisées en alimentation des ruminants domestiques à Niamey, un échantillon de 93 acteurs dont 33 grossistes/semi grossistes ; 41 vendeurs revendeurs et 19 vendeurs ambulants a été enquêté et suivi selon les saisons.
Il ressort de ce travail que le type, le prix, le poids et la disponibilité des produits sont fonctions des acteurs et des saisons. Il serait donc important de sensibiliser les éleveurs sur les lieux d’approvisionnement en fonction des périodes de l’année. Ceci permettra une meilleure rentabilité de l’activité. -
Plan national de développement de la filière lait
La filière lait au Niger fait l’objet de différents enjeux de développement à l’horizon 2035. Ces enjeux relèvent notamment des domaines économiques,environnementaux,démographiques techniques et sanitaires. Suite au diagnostic de la situation de la filière, le présent Plan National de Développement de la Filière Lait (PDNF Lait) a été élaboré sur base de consultations de différents acteurs ; il constitue donc une opportunité de rassembler, autour d’une même vision stratégique à 15 ans, les différents acteurs publics,civils et privés nigériens dans le cadre d’un partenariat permettant d’atteindre des ambitions partagées. -
Comparaison des effets du compost et des engrais minéraux sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger
Durant la saison hivernale 2017, a été conduit à la pépinière fruitière de Yantala, un essai d’expérimentation sur la comparaison des effets du compost et des engrais minéraux NPK 15-15-15 sur le rendement de la culture de la Luzerne dans le lit du fleuve Niger. Quatre traitements (T0, T1, T2, T3) ont été utilisés pour un dispositif en bloc complet randomisé à quatre répétitions. Les paramètres étudiés au cours de 70 jours sont la levée des semis, la hauteur des tiges, le nombre de feuilles, et le rendement en poids frais et en poids après séchage des parties aériennes pendant une semaine. -
La place de la production laitière en zone sahélienne du Niger
Le Sahel est la zone semi-aride de l'Afrique tropicale bordant le Sahara vers le sud dont elle subit l'influence climatique. Cette zone s'étend sur une largeur de 200 à 300 km de l'Atlantique à l'Océan Indien, et va des isohyètes de 150 à 200 mm au nord et 600 à 700 mm au sud en années normales. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Caractérisation des pâturages naturels au Niger : Diversité et modes d’exploitation. Synthèse bibliographique
Cette étude vise à caractériser la diversité et les modes d’exploitation des pâturages naturels au Niger. Ces derniers regorgent une diversité d’espèces végétales valorisées principalement dans l’alimentation (humaine et animale), la médecine indigène (pour soigner les maladies humaines et animales) et l’artisanat. Cependant, le changement climatique couplé à des activités anthropiques inappropriées a perturbé de manière drastique le fonctionnement de ces écosystèmes. C’est ce qui a entrainé la baisse de la productivité de ces milieux, la raréfaction voire la disparition de certaines espèces fourragères, et surtout la prolifération des espèces végétales envahissantes tel que Sida cordifolia, Cassia mimosoides, Mitracarpus scaber, Fimbristylis hispidula. Cette synthèse bibliographique présente en premier lieu la typologie de ces pâturages ainsi que la richesse floristique en fonction des compartiments phytogéographiques du pays. Ensuite, elle essaie d’énumérer les espèces végétales menacées de disparition et celles réfutées envahissantes et leurs effets sur les pâturages naturels. -
Étude sur la compétitivité des filières viandes rouge/cuirs et peaux
Situé en plein cœur du Sahel, le Niger est un pays d’élevage par excellence. Sa vocation d’exportateur de viande, tous circuits confondus est très bien connue sur le plan régional, voire international. Si le circuit mort s’est arrêté dans les années 90 avec la liquidation de la Société Nationale d’exploitation des ressources animales du Niger (SONERAN), le circuit vif est resté très actif,représentant la deuxième source de devises pour le pays,après les industries extractives. -
Étude des pâturages naturels
Les conditions écologiques diversifiant la végétation du Dallol sont liées à la pluviométrie et au substrat, la résultante étant le bilan hydrique des horizons prospectés par le système radiculaire des végétaux. -
Projet de modernisation des circuits de conservation, de transformation et de distribution de la viande et du lait, et promotion de la transformation artisanale et industrielle du niébé
L'objectif principal du projet est de soutenir le Gouvernement du Niger à créer une résilience durable face à l'insécurité alimentaire, ainsi qu'à créer des emplois à travers l'expansion des filières viande, lait et niébé. Ces chaines de valeurs représentent une opportunité réelle pour combattre la malnutrition et pour générer de la richesse au niveau rural, compte tenu de leur importance économique pour les populations vulnérables ainsi que les potentialités peu exploitées de ces produits agro-alimentaires. -
Projet de réhabilitation du périmètre laitier de Dembou
Au Niger, environ 20% de la population sont impliquées dans la production animale et 80% de totale exerçant des activités liées à des degrés divers au secteur de l'élevage qui occupe actuellement le deuxième rang après l'uranium dans l'économie. -
Note de suivi des unités communautaires de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour bétail dans le département de Mayahi (Région de Maradi)
Pour résoudre le problème crucial de la sous-alimentation et la mortalité d’animaux, des technologies ont été développées dont la fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour le bétail. C’est une technologie simple mise au point par l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) en collaboration avec le PPAAO-Niger et la FAO. Ces blocs sont fabriqués à base de fourrages locaux, de tiges de mil (entières et broyées), de gousses de Faidherbia albida entière et broyées (gao), de tourteaux de coton broyés, de sons de blé, de minéraux (sels, phosphate, calcaire) et de liants (gomme arabique ou farine de manioc).
Le BMND fournit aux ruminants les nutriments dont ils ont besoin pour leur entretien quotidien. Sa consommation favorise l’assimilation rapide des fourrages grossiers, augmente la consommation d’eau et améliore leur état de santé et leur résistance au stress d’origines diverses. La technologie de fabrication de BMND est de plus en plus maitrisée par les organisations paysannes (OP) notamment grâce à l’appui de projets. En effet, depuis 2014, Sahel Bio vulgarise cette technologie dans le département de Mayahi, grâce au financement de la fondation Suisse HEKS-EPER. La production-vente du BMND est, de nos jours, une source de revenu pour les populations des zones concernées. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi a effectué un suivi au niveau de quatre (4) unités communautaires de fabrication de BMND du département de Mayahi. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (1)
L’offre d’éducation/formation des populations pastorales dans les zones transfrontalières déroulée dans le cadre du PREPP (Programme Régional d’Éducation et formation des Populations Pastorales en zones transfrontalières), depuis fin 2013, est une innovation majeure.
Le présent travail d’ingénierie des référentiels de formation a permis d’élaborer des modules de formation exclusivement conçus pour soutenir la formation accélérée qualifiante (FAQ) des éleveurs pasteurs en zones transfrontalières.
Le choix délibéré est fait de construire des contenus et processus d’enseignement-apprentissage selon la démarche DCTP et l’approche par compétences (APC) afin de « Parvenir à une meilleure intégration sociale, politique et économique des populations pastorales transhumantes des zones transfrontalières par l’éducation et la formation professionnelle ».
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur les productions animales, se focalisent sur le thème de la « Production fourragère » et se déclinent comme suit : 1. les cultures fourragères ; 2. la production du foin ; 3. le traitement de la paille à l’urée. Ces modules d’un volume horaire global de 31 heures sont élaborés selon une organisation pédagogique et andragogique qui privilégie la résolution de situations-problèmes. -
Développement des compétences techniques et professionnelles de l'éleveur-pasteur - Modules de formation accélérée qualifiante - Domaine de compétence : Productions animales (2)
La formation accélérée qualifiante (FAQ) est une voie de professionnalisation que l’APESS, à travers son Programme Régional Education et formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières, offre aux nombreux néo-alphabètes sortant de l’éducation de base.
Les FAQ concernent des formations de très courte durée (de 2 à 30heures maximum) débouchant sur une compétence technique et professionnelle utile à l’éleveur-pasteur.
Les modules qui sous-tendent ces FAQ ont été sélectionnés pour répondre aux besoins de formation spécifiques exprimés par les communautés pastorales.
Les présents modules de formation, qui concernent le vaste domaine de compétence sur la production animale, se focalisent sur le thème de la « Complémentation alimentaire » et se déclinent comme suit : Valorisation des sous-produits agro-industriels et fabrication des Compléments Minéraux Vitaminés (CMV) -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" -Projet pédagogique 1 : les aliments pour bétails - VSPA niveau 1 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Les éleveurs pour assurer une alimentation pérenne au bétail doivent pouvoir : identifier les différents types de pâturage dans son environnement et son terroir ; identifier les principales espèces appétées par les animaux dans sa région ; décrire au moins 10 espèces de plantes appétées et leur utilisation ; expliquer le dynamisme des pâturages ; faire du bon foin. -
Formation de l'éleveur-pasteur - "vulgarisateur en santé et productions animales" - Projet pédagogique 1 : Les aliments pour bétail - VSPA niveau 2 - Livret de l’apprenant
Ce programme de formation a été élaboré par l'Association pour la Promotion de l'Elevage au Sahel et en Savane (APESS) dans le cadre de son Programme Education et Formation des Populations Pastorales (PREPP) en zones transfrontalières. Ce document de soutien pédagogique à la mise en œuvre du processus de Développement des Compétences Techniques et Professionnelles (DCTP) est la résultante d'un partenariat dynamique avec des structures techniques déconcentrées des Etats, les Opérateurs en éducation et formation et les personnes ressources aux compétences variées.
Module 1.1 : Pâturages naturels tropicaux - Le présent document tentera d’apporter des solutions aux préoccupations des éleveurs à travers les points suivants : classer les aliments par rapport à la valeur nutritive (fourrage, concentrés, groupes d'aliments) ; gérer les ressources fourragères (pâturage naturel, résidus de récoltes et fourrages cultivés) ; traiter chimiquement et mécaniquement les fourrages ; traiter la paille à l’urée, faire la fenaison) ; citer d'autres aliments (tels que les gousses et fruits de ligneux) ; répertorier les différentes sources d'eau ; énumérer les contraintes majeures de la gestion des ressources hydriques ; citer les éléments clés d’un contrat d'utilisation des résidus de récolte entre agriculteur et éleveur.
Module 1.2 Compléments alimentaires - En période de sécheresse où les fourrages sont rares et que ceux restant perdent une bonne partie de leurs qualités nutritives, l’apport de compléments alimentaires devient nécessaire pour couvrir les besoins des animaux. Il est donc nécessaire que les éleveurs connaissent une meilleure utilisation de ces compléments.
Le module suivant abordera dans son contenu les points ci-après : l’importance des compléments alimentaires ; la composition de la ration alimentaire ; la fabrication des pierres à lécher et des blocs multi nutritionnel. -
Situation du matériel agricole et des pièces de rechanges à l'A.F.M.A
Le présent document relève la situation du matériel agricole et des pièces de rechanges à l'A.F.M.A à travers des tableaux explicites. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia nilotica (L.) Willd. ex Delile
Plante épineuse pouvant atteindre 25 m de haut, à feuilles composées bipennées alternes, le gommier rouge est de la famille de Fabaccae. Les rachis des feuilles portent 2 à 8 paires de pinnules, composées chacune d'une quinzaine de pair de folioles oblongues. Les inflorescences axillaires de couleur jaune d'or vif, en capitules sphériques portent des bractées courtes vers le centre de leur pédoncule. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia senegal (L.) Willd.
Le gommier blanc est une plante épineuse de la famille des Fabaccae pouvant atteindre 6 à 8 m de hauteur, la plante présente des feuilles composées bipennées alternes avec une rachi composée de 3 à 6 paires de pinnules, portant chacune 9 à 15 paires de folioles oblongs. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia seyal Del
Plante ligneuse de la famille des Fabaccae, Acacia seyal est une épineuse pouvant atteindre 17 m de hauteur. Le tronc lisse verdâtre, avec parfois des écailles surtout chez les vieux pieds, est le plus souvent couvert de lichens poudreux jaune ou rougeâtre. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Acacia tortilis (forks.) Hayne subsp. Raddiana (Savi.) Brenan
Connue sous le nom de faux gommier, Acacia tortilis est une plante épineuse clé des milieux semi-aride et aride de la famille de Fabaccae (APG, 2016) de 12 à 13 m de hauteur. Elle a des feuilles composées de type penné, munies de rachi portant 5 à 15 paires de folioles. Les pétioles des feuilles de 10 à 15 m longueur, portent à la base deux stipules épineuse blanchâtres conées, glabre et divariquées, de 2 à 4 cm de longueur (Maire, 1987). -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescene Lam.
Arbuste de la famille de Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur grise pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alterne. -
Le broyeur de fourrages
La présente fiche technique fait état des machines à vocation de broyer les fourrages et les différents avantages qu'elles comportent le développement du monde rural en général et des producteurs agricoles en particulier. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Combretum Micranthum G. Don
Arbuste buissonnante pouvant atteindre parfois 10 m de hauteur, Combrethum micranthum présente une écorce fibreuse de couleur tranche orangée à brun- rougeâtre. Les feuilles opposées ou verticillées sont à limbe dont le sommet acuminé et à la base en coin, et à nervure pennées peu saillante -
Référentiel d'étude de la dynamique de la composition floristique d'un parcours au cours du temps
La composition floristique est l'ensemble des espèces végétales présentes en un site donné. Dans le cadre des études écologiques, elle peut être appréciée en établissant la liste de toutes les espèces présentes sur l'ensemble du parcours à évaluer (ROSELT/OSS, 2003). -
Catalogue des cellules épidémiques des feuilles des plantes fourragères des parcours sahéliens pour l'étude de régimes alimentaires des ruminants domestiques
Cette note présente les épidermes de feuilles de plantes pérennes fourragères de parcours sahélien, elle est destinée aux chercheurs, enseignants chercheurs, étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst.
Arbuste plus souvent buissonnant par rejet de souche, de la famille des Fabaccae, Piliostigma recticulatum peut atteindre 10 m de hauteur. Les feuilles coriaces fortement bilobées avec nervure palmées sont alterne. -
Référentiel d'étude du recouvrement de la végétation des parcours
Le recouvrement d'une espèce est défini comme le pourcentage de la surface du sol qui est recouverte par la projection verticale des organes aériens de cette espèce. Mais le recouvrement de la végétation correspond au recouvrement total de l'ensemble des espèces végétales présentes en une formation, un parcours ou un site donné (ROSELT/OSS, 2003). -
Référentiel nomenclatural, taxonomique, biologique et phytogéographique de la flore vasculaire des parcours de Zinder, Niger
Cette note aborde pour la première fois la classification photogénique des plantes des parcours de Zinder, elle est destinée aux chercheurs, aux enseignants chercheurs, aux étudiants et aux techniciens d'élevage. -
Production mixte du sorgho SEPON-82
Au Niger, la disponibilité en quantité et en qualité du fourrage est la contrainte majeure dans l'alimentation du bétail. Le pâturage naturel qui est source de l'alimentation de base est insuffisant. Pour réduire ce déficit et améliorer la qualité du fourrage, il est important de faire la promotion des cultures fourragères des espèces végétales adaptées au milieu et améliorer la production des résidus des cultures. -
Étude de la contribution des plantes ligneuses pérennes à l'approvisionnement en fourrage et à la sécurité alimentaire : Bauhinia rufescens Lam.
Arbuste de la famille des Fabaccae, très branchu, généralement de moins de 8 m de hauteur, le plus souvent buissonnant. La plante présente une écorce de couleur gris pale, le plus souvent écailleuse. Les feuilles persistantes et bilobées sont alternes. -
Référentiel d'étude de la richesse spécifique de la végétation des parcours
La richesse spécifique correspond au nombre d'espèces végétales en un site donné. C'est la mesure de la composition taxonomique (diversité) d'une communauté au sens strict de Whitaker (1972). -
Fiche technique des blocs multi nutritionnels densifiés pour bétail
Au Niger, l’élevage joue un rôle très important dans l’économie nationale et des ménages, dans la sécurité alimentaire en milieu rural et occupe 80% de la population. Malgré son importance, l’élevage rencontre plusieurs contraintes qui limitent sa productivité parmi lesquelles l’insuffisance quantitative et qualitative des ressources fourragères. L’insécurité alimentaire du cheptel liée au déficit fourrager chronique, nous impose de rechercher les solutions alternatives pour atténuer les effets néfastes de l’insuffisance des ressources alimentaires du bétail sur sa productivité et le revenu des éleveurs et agro éleveurs. Dans cette optique, l’INRAN et la FAO ont mis au point une technologie simple de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés pour Bétail à base des fourrages locaux, des sous produits
agro-industriels, des minéraux et des liants. -
Fabrication d'aliment de bétail sous forme de poudrette
Au Niger, l'élevage se trouve au deuxième rang après l'agriculture parmi les activités qui procurent des revenus importants dans les zones rurales. Il occupe plus de 80% de la population nigérienne. Il contribue pour 11% du PIB national, 35% au PIB agricole (INS-Niger, 2013). -
Développement des stratégies d'utilisation efficiente des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des fourrages cultivés dans l'alimentation du bétail
Les résidus de cultures et les sous-produits agro-industriels constituent une source vitale de suppléments alimentaires pour le bétail, notamment durant la saison sèche lorsque le disponible fourrager est faible et de mauvaise qualité. Malgré leur utilisation courante par les éleveurs et leur valorisation par les projets de développement de l'élevage, force est de reconnaître que les diverses pratiques de supplémentation du bétail, n'ont pas eu d'impact perceptible sur la productivité des troupeaux. -
Matériel agricole
Le présent document est un catalogue qui présente les différents matériels nécessaire à l'agriculture. -
Vulgarisation de la technologie de la traction animale au Niger
Ce rapport, faisant partie d'un deuxième contrat entre le Projet Consu1t et l'ISAID, traite principalement le test et les résultats d'un moulin à traction animale, le Mata. Bien qu'il a été prévu l'installation éventuel d'une pompe à traction animale, le Gueroult, Il nous fait plaisir de faire inclure dans ce rapport les fruits de cette expérience ainsi que ceux du Mata. Nous donnons aussi quelques remarques sur l'effet global des deux contrats de coopération au Niger entre Projet Consult et l'ISAID. -
Effets de la complémentation avec des blocs multi nutritionnels concentrés à base de Sida cordifolia L., une plante invasive, sur les performances zootechnico-économiques des antenais de race Balami à Déréki / Dosso (Niger). [2016]
Au Niger, comme dans la plupart des pays sahéliens, l’élevage joue d’énormes rôles socioculturel, économique et de sécurité alimentaire pour les populations. Classé comme la deuxième activité socio-économique après l’agriculture, il représente le deuxième produit d’exportation du pays après les ressources minières [1]. Ainsi, le cheptel bétail nigérien toutes espèces confondues, estimé à 39 413 500 têtes dont 27,23% de bovins, 27,24% d’ovins, 36,31% de caprins et 4,31% de camelins, contribue pour 11% au PIB national, 24% au PIB agricole et 25% au budget des ménages [2]. Cependant, plusieurs facteurs limitent encore son essor et son développement au Niger, dont les plus importants sont les maladies, mais surtout les déficits alimentaires quantitatifs et qualitatifs, avec comme corollaire l’insuffisance de la couverture des demandes en produits carné et laitier de la population jadis croissante. -
Commercialisation et valeur nutritive des fourrages dans les centres urbains au Niger : cas des villes de Maradi et de Niamey
Dans les pays du Sahel, la population vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage dont la productivité est dépendante des aléas climatiques, de la fertilité des sols, de la disponibilité des terres et de l’eau. Face à une demande croissante de nourritures liées à une démographie galopante et à l’urbanisation, les systèmes actuels de production s’avèrent peu efficaces. La tendance à l’intensification du secteur primaire rend les exploitations agricoles dépendantes des marchés pour l’acquisition des intrants agricoles,zootechniques et vétérinaires, et l’écoulement de la production. En zones urbaine et périurbaine, les terres qui sont les premiers facteurs de production primaire, s’amenuisent progressivement [1]. L’agriculture urbaine est définie en Afrique comme une variété d’activités agricoles et pastorales pouvant prendre place dans les limites ou en périphérie des agglomérations urbaines. L’agriculture urbaine contribue à l’autosuffisance alimentaires des pays d’Afrique occidentale [2]. Pour satisfaire la demande en nourritures des populations citadines, l’agriculture et l’élevage périurbains connaissent un essor important ces dernières année. -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Pour une alliance renouvelée entre industriels et éleveurs laitiers en Afrique de l'Ouest
Le marché laitier ouest-africain est en forte croissance et est particulièrement attractif pour les investisseurs industriels. Tous les grands groupes laitiers européens y sont désormais présents. L’arrêt des quotas laitier en Europe en 2015, la stagnation de la consommation intra-communautaire et l'embargo sur le marché russe ont largement contribué à cet engouement récent pour ce marché. Certes, des entreprises comme Nestlé y ont investi depuis les années 1960 au Nigeria, au Ghana ou au Sénégal. Le commerce de la poudre de lait entre l'Afrique et l'Europe avait pris de l''ampleur dès les années 1970. -
Faire rayonner les efforts de la filière lait au Niger : Actualités et découvertes
Il y a de cela 5 ans, le lait local n’avait sa place dans les rayons des boutiques et super marché, du moins pas comme aujourd’hui. Mais avec les efforts des uns et des autres, aujourd’hui les produits laitiers locaux ont fière allure partout à Niamey et n’ont rien à envier aux autres produits importés si ce n’est le manque de marketing. Preuve que la demande est réelle surtout avec l’émergence d’une classe moyenne qui prend conscience de la qualité et du caractère naturel que revêt le lait local. L’Etat du Niger a vite compris l’enjeu et les autorités actuelles font de la filière lait, un levier de développement économique, pourvoyeur d’emploi. C’est dans le même ordre d’idées que le Niger dont 87% de la population vit de l’élevage, participe activement à l’opérationnalisation de l’offensive lait de la CEDEAO. Le beau jour viendra où les 20 milliards de Fcfa que perd le Niger chaque année dans la consommation du lait importé rentreront dans les caisses nationales et financeront les programmes structurants pour le bien-être collectif. -
Comment élever au mieux mes animaux?
La détention des animaux de ferme de toutes espèces en leur
donnant de bonnes conditions de vie favorise leur bien-être et
leur santé sans recours aux traitement chimiques. -
Manuel pour le renforcement des chaines de valeur
L’objectif principal de ce manuel est d’exposer et de diffuser la méthodologie pour le renforcement des chaînes de valeur développée par le Siège Sous-régional au Mexique de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (cepalc). Dans ce document, les concepts, les processus et les bonnes pratiques dérivées de cette stratégie sont expliqués. L’objectif poursuivi est qu’ils servent d’outils de travail, en particulier pour les preneurs de décisions dans le secteur public, les fonctionnaires des organismes internationaux ainsi que les spécialistes du sujet intéressés à disposer d’une méthodologie systématisée et prouvée (voir encadré I.4). Son élaboration répond à des demandes spécifiques, exprimées par les gouvernements de la région, de disposer d’un instrument didactique qui puisse aider à reproduire dans d’autres chaînes les processus dans lesquels la cepalc a participé de manière conjointe. -
Effets du ramassage des fourrages sur l'environnement et sur les activités agro-sylvo-pastorales et commerciales dans les régions sahéliennes au Niger
Au Sahel, pour répondre à la demande croissante en produits animaux, les éleveurs utilisent essentiellement les fourrages naturels sur pieds et récoltés. Cette pratique affecte surtout les écosystèmes péri-urbains. La présente étude vise à évaluer les effets visibles du prélèvement des fourrages sur l’environnement et sur les activités rurales en zones périurbaines. Une enquête de perception des populations sur les effets de la collecte de paille, conjuguée à la mesure de la matière organique, à l’inventaire forestier, au comptage de surfaces dénudées et de ravins sur un hectare en deux répétions, a été réalisée dans les sites de collecte de 12 villages des régions de Maradi et Tillabéry. -
Patrimoine génétique animale du Niger : Guide de bonne pratique pour la complémentation alimentaire des bovins Azawak au Niger
Le Niger est par excellence un pays d'élevage du fait de l'importance et la diversité de son cheptel estimé en 2017 à 46.484.801 têtes de ruminants ( statistique d'élevage, 2017) et un potentiel physique impressionnant de 60 millions d'hectares pâturables. Même si le secteur semble reconnaitre une relative stagnation, il joue un rôle central dans l'économie par ses productions notamment le bétail sur pied. -
Les défis de la pérennisation des banques d'aliments du bétail dans la perspective de la promotion d'économies pastorales viables au Sahel et en Afrique de l'Ouest
Les banques d’aliments du bétail peuvent contribuer à la régulation du marché, grâce à la qualité du système de gestion déléguée qui permet de garantir la reconstitution périodique des stocks, tout en offrant au gestionnaires la possibilité de maîtriser leurs marges bénéficiaires et d’éviter de compromettre l’accessibilité financière des produits. Le renforcement de ces stocks permettra d’exercer une réelle influence susceptible de peser sur le phénomène de la spéculation sur les prix de l’aliment du bétail. -
L'accès à l'alimentation du bétail, clé de la sécurisation des pasteurs et éleveurs : vers des producteurs d'approvisionnement des marchés institutionnels harmonisées, adaptées et reconnues
Cette note présente les enjeux d’un accès facilité à l’aliment du bétail pour les pasteurs et agropasteurs sahéliens, dans le cadre de la sécurisation et du renforcement de la résilience des systèmes de production mobile, de l’amélioration de la productivité, de la gestion des crises pastorales et de la prévention des crises alimentaires des ménages d’éleveurs. Sur la base d’une analyse des spécificités des marchés de l’aliment du bétail, elle résume les propositions de modalités et procédures d’approvisionnement recommandées pour la passation des marchés institutionnels en Afrique de l’Ouest, passés par les organisations de producteurs, les institutions publiques nationales, régionales et internationales, ainsi que les ONG. Ces modalités sont détaillées dans le projet de manuel de procédures élaboré par le Réseau Bilital Maroobé, dans le cadre du projet PROPILAB, sur financement de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation. -
La décentralisation et la mobilisation des stocks d'aliments du bétail dans la zone du Niger oriental pour s'adapter aux exigences des systèmes d'élevage mobile
Située à l’Est du Niger, la région de Diffa se caractérise par la cohabitation de plusieurs communautés de pasteurs qui s’y sont implantées à une période relativement ancienne pour certains et plus récemment pour d’autres. L’histoire de cette zone est marquée par des vagues successives de migrations qui ont donné lieu à une composition sociale hétérogène comprenant cinq groupes ethniques principaux (Peul, Boudouma, Toubou Kanouri et Arabes) dont certains se répartissent en plusieurs sous-groupes. Les flux migratoires ont varié en intensité suivant le caractère pacifique ou violent des périodes concernées : exodes massifs de populations à la recherche de nouvelles aires d’implantation à certaines périodes et diffusion lente à d’autres moments, avec l’arrivée en ordre dispersée de petits groupes de migrants qui ont fini par se fixer en fonction des opportunités. -
Évaluation de la disponibilité saisonnière du fourrage ligneux en zone soudanienne du Tchad: cas du terroir de N’Guetté
L’évaluation de la disponibilité saisonnière du fourrage ligneux en zone soudanienne du Tchad a été menée dans le terroir de N’Guetté 1. L’objectif de cette étude a été d’analyser les variations saisonnières des ressources fourragères ligneuses dans ce terroir. La méthode de sondage systématique a été utilisée pour la description de la végétation. Les mesures ont été faites par une méthode dérivée de la méthode de relevé phytosociologique, adaptée aux espèces arborescentes. Les relevés ont été effectués dans 12 strates, durant les quatre saisons liées au calendrier fourrager. Les espèces les plus représentées étaient : Anogeissus leiocarpa, Combretum collinum et Pterocarpus erinaceus. L’échantillonnage a montré une variation dans la contribution des espèces au niveau des 12 strates. Le nombre de contacts maximal d’espèces a été enregistré en saison des pluies, dans les strates les plus basses (2 et 1 m). Les strates inférieures ont été dominées par Combretum collinum, alors qu’au niveau des strates moyennes et supérieures, le plus grand nombre de présence est obtenu avec Pterocarpus erinaceus et Danielia oliveri. Une diminution de contribution spécifique est observée pendant la saison sèche chaude pour l’ensemble des espèces. Afin de permettre la régénération des espèces fourragères ligneuses les plus utilisées dans la complémentation des animaux en saison sèche, la mise en repos temporaire du terroir a été proposée. -
Stratégies d’exploitation du fourrage par les éleveurs de la zone sahélienne du Burkina Faso
Les caractéristiques de la collecte et de la conservation du fourrage ont été étudiées dans cinq villages du Sahel. L’objectif visé était d’identifier les principales stratégies utilisées par les paysans pour minimiser les problèmes de disponibilités alimentaires du fourrage en saison sèche. Des enquêtes à passage unique ont été ainsi conduites dans 205 exploitations d’agro-pasteurs. Les résultats de l’étude révèlent que l’activité de production et de conservation du fourrage est largement pratiquée par les agropasteurs (plus de 88,2%). La collecte concerne aussi bien les fourrages naturels que les résidus de récoltes. Les quantités totales de matières Sèches stockées annuellement par exploitant sont de l’ordre de 2,043 tonnes, soit respectivement 13,5% et 85,4% sous forme de fourrages naturels et de résidus de récoltes. Sur la base des ressources productives (nombre d’animaux) quatre classes de paysans ont été distinguées. En saison sèche, ces classes déploient des stratégies différentes en matière de gestion des stocks alimentaires. Les producteurs les moins nantis en ressources animales ont tendance à être des vendeurs nets de fourrages tandis que les plus nantis des acheteurs. Les principales contraintes aux activités d’exploitation du fourrage naturel sont surtout d’ordre économique mais aussi de gestion de l’espace
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Apport d’un fourrage vert tropical, Centrosema pubescens, en complément au granulé : effet sur les performances de croissance et sanitaire du lapin (Oryctolagus cuniculus)
L’objectif de ce travail est d’évaluer la digestibilité du fourrage vert, C. pubescens, et son impact sur la croissance ainsi que la santé digestive du lapin de chaire en élevage artisanal. Deux lots de 15 lapins sevrés à 35 jours, élevés en cage individuelle et nourris à l’aide de deux aliments complémentés ou non avec du C. pubescens ont été constitués. La digestibilité des nutriments à 50 jours d’âge de la ration contenant le fourrage C. pubescens est supérieure à la ration sans fourrage. Ainsi, la digestibilité de la MS, MO, MAT, ADF, NDF, Hc est respectivement de 1,6, de 1,5, de 1,8, de 2,2, de 1,6 et de 1,3 fois plus élevée dans la ration ayant reçu le fourrage C. pubescens en complément par rapport au témoin sans fourrage. L’indice de risque sanitaire est réduit de moitié avec l’apport de fourrage. Cependant, l’ingestion des 2 rations est équivalente, la moyenne est de 68 g/j entre le sevrage et 70 jours. Le gain de poids quotidien est également identique avec l’apport ou non de C. pubescens. La moyenne entre 35 et 70 jours d’âge est de 26,5 g/j. -
Réduction des charges alimentaires des cobayes (Cavia porcellus L.) par un régime fourrager supplémenté par la farine de poisson et/ou du maïs-grain durant le cycle de reproduction
La supplémentation de Panicum maximum Jacq par l'aliment concentré granulé pour lapin a l'avantage d'induire une meilleure productivité des cobayes (Cavia porcellus L.) et a pour inconvénient d'être relativement coûteux. Afin de réduire le coût de production des cobayes, quatre régimes alimentaires que sont : Panicum maximum et Euphorbia heterophylla associé au maïs-grain (PEM), ou associé à la farine de poisson (PEF), ou associé au grain de maïs et à la farine de poisson (PEMF) et Panicum maximum associé au granulé pour lapin (PG; régime témoin), ont été distribués ad libitum à 24 cobayes femelles multipares durant la gestation et l’allaitement. Les valeurs moyennes du taux de fécondité, des poids à la naissance et des croissances journalières des cobayes au cours de la lactation ont été 83, 100, 167 et 200% ; 71±14, 88±18, 98±17 et 104±10 g ; et 5±1, 6±1, 7±1 et 8±1 g.j-1 respectivement pour PEM, PEF, PEMF et PG. Les résultats obtenus dans cette étude montrent que le régime constitué de Panicum maximum, Euphorbia heterophylla et de farine de poisson (PEF) semble être une solution optimale en milieu rural, avec une réduction de 55% des charges liées à l'alimentation en comparaison à PG. -
Analyse de la structure et du fonctionnement de la filière fourrage dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Cette étude a été conduite dans les deux grandes villes du Burkina Faso (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), dans le but d’analyser la structure et le fonctionnement de l’activité de commercialisation du fourrage qui est en pleine expansion, en vue de proposer des actions d’amélioration et de sauvegarde de l’environnement. Elle a consisté dans un premier temps à faire un inventaire des sites de vente de fourrage, puis à conduire des enquêtes auprès des vendeurs de fourrage et accessoirement auprès des éleveurs acheteurs de fourrage. Douze (12) sites ont été recensés dans la ville de Ouagadougou et 15 sites dans la ville de Bobo-Dioulasso. La date d’implantation des sites est variable, les plus anciens ont 27 ans et 30 ans respectivement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Les fourrages vendus sont de divers types : le fourrage vert, le foin, la paille de céréale, les fanes de légumineuse et des fourrages ligneux. -
Pratiques de la production et d’exploitation des fourrages dans la Région des Plateaux au Togo
Avec la diminution progressive des surfaces pâturables liée à une multitude de facteurs dont le surpâturage, les aléas climatiques doublés des diverses activités anthropiques, l’élevage des ruminants se tourne de plus en plus vers la production fourragère afin d’assurer aux animaux une alimentation convenable et continue. Le but de cette étude est d’établir un état des lieux des pratiques de production et d’exploitation de fourrage effectuées par les éleveurs au Togo. A cet effet, 133 unités d’élevage de ruminants régulièrement suivies par l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT), ont été enquêtées puis suivies pendant deux ans. Des résultats obtenus, il ressort que les espèces Gliricidia sepium, Panicum maximum et Leucaena leucocephala sont les fourrages les plus utilisés dans des proportions respectives de 92, 78 et 51%. Aussi, l’utilisation des espèces fourragères dans l’installation des clôtures de maisons et d’habitats pour animaux, l’installation définitive de parcelle fourragère ainsi que l’insertion de la production fourragère dans la rotation culturale sont trois modes de production fourragère identifiés aux taux respectifs de 48, 31 et 15%. Par ailleurs, l’affouragement au parc et la conduite sur parcelle fourragère sont essentiellement les deux méthodes d’exploitation des fourrages produits dans des proportions respectives de 62 et 37%. -
Perceptions pastorales des ligneux fourragers par les agropasteurs et les transhumants au centre du Sénégal
L’étude est réalisée dans les parcours communautaires du département de Kaffrine. Cette zone constitue un axe incontournable de transhumance pendant saison sèche des ruminants. Sa végétation ligneuse contribue à l’affouragement du cheptel mais subit d’énormes pressions de diverses sortes. Ce travail a pour objectif principal d’évaluer l’importance des espèces ligneuses dans le bassin arachidier. Une enquête ethnobotanique a été réalisée sur la base d’un questionnaire portant sur les espèces fourragères utiles, leurs princiapaux usages, les modes d’exploitations et les parties utilisées. L’enquête a révélé que 82,14% des espèces ligneuses inventoriées sont considérées comme fourragères. Il s’agit notamment de Adansonia digitata, Cordyla pinnata, Faidherbia albida, Ficus capensis, Ziziphus mauritiana et Sterculia setigera. Ce constat montre l’importance de la richesse spécifique des champs où se trouvent toutes ces espèces. La saison sèche est la période pendant laquelle les ligneux sont plus exploités par les agropasteurs. -
Composition en acides aminés de la protéine des fourrages verts et dégradation de cette protéine au cours de l'ensilage. Action des conservateurs sur cette dégradation
Un certain nombre de travaux ont eu pour but d’etudier les variations en acides aminés libres lors du processus d’ensilage. Ces travaux ont été réalisé principalement par SCHARRER et RAKER (1) (2), MAYMONeEt coll. (3), ZELTERet SALOMO(N4). LANDIS (5) avait déjà étudié les variations de quelques acides aminés lors de la Conservation par ensilage. Nous avons effectué des études sur le bilan complet de 18 acides aminés dans différents types d’ensilages de laboratoires (microsilos de 1,5 litre en bocaux Weck). Nous y avons étudié la cinétique des variations de composition en acides aminés de la protéine ensilée au cours du temps sur différents fourrages: luzerne, trèfle, herbe (6) (7) (8) (9) (10) (11). -
La journée mondiale du lait
La journée consacrée au lait fait partie des nombreuses journées initiées par l’ONU, en l'occurrence ici par la FAO. Son but est de favoriser une prise de conscience des bienfaits de cet "or blanc" qu'est le lait. L'objectivité nous oblige tout de même à reconnaître que cette journée est très peu médiatisée, sauf par les organisations professionnelles laitières. Depuis sa création en septembre 2000, cette journée a pris tellement d’ampleur qu’elle est devenue un événement annuel dans plus de 40 pays à travers le monde... -
Nariindu 2-Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte » portés par des organisations d’éleveurs et établissant des partenariats gagnants-gagnants avec les industries à l’aval de la filière, en particulier avec Solani. -
Perspectives de la production laitière au Niger
Cette étude présente des données des perspectives de la production laitière au Niger, les tendances de production et celle de la consommation. -
Termes de référence numéro agexbvcp/6/2012 du 20 janvier 2012 pour la phase 1 de la structuration professionnelle de la filière bétail, viande, cuirs et peaux en 2012
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la sous composante A1 « Appui à la coordination et à la concertation sur les chaines d’approvisionnement des filières » du Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-sylvo-pastoraux (PRODEX), l’AGEX BVCP va débuter la structuration interprofessionnelle à la base en appuyant la mise en place et la tenue des réunions des Comités Professionnels Régionaux (CPR) de la filière Bétail, Viande, Cuirs et Peaux (BVCP). Ces comités seront composés des représentants des Opérateurs de la Filière (OF), pour les 4 maillons de la filière dans les 8 régions du Niger : Production, Fourniture de biens et services, Transformation et Commercialisation. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Réflexion sur la gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale
Le Comité Interministériel, après plusieurs séances de travail, a procédé à une analyse critique sur le mode de gestion des pâturages et des points d'eau en zone pastorale et au delà, proposer les mécanismes devant régir la cohabitation entre les arabes Mohamides et les populations autochtones de la région de Diffa. -
Coupe et conservation du foin
A la fin de l’hivernage en octobre et novembre, l’herbe est encore riche en nutriments, la faucher , la faire sécher à l’ombre et la conserver est une bonne solution pour réduire le déficit en fourrage des exploitations de vaches laitières. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Le mil et le sorgho, une alternative de l'utilisation du maïs dans les aliments des poules pondeuses au Niger, Afrique de l'Ouest
L’objectif de l’étude était de déterminer les effets des aliments contenant le maïs, le mil ou le sorgho sur les performances de production et la qualité des œufs des poules pondeuses. 120 poules de souche Harco âgées de 19 semaines ont été utilisées pendant trois mois de ponte. Les poules ont été réparties dans 20 lots avec 6 poules par lot à la ferme avicole Guidan Gona de Maradi. L’aliment témoin était à base de maïs comme source d’énergie. La farine de poisson et le tourteau d’arachide ont été les principales sources de protéine. Le mil et le sorgho ont été utilisés pour remplacer uniquement le maïs sur la base kg/kg dans les aliments. Les traitements étaient ainsi : 1) Témoin (100% maïs) ; 2) 50% maïs + 50% mil; 3) 50% maïs +50% sorgho; 4) 100% mil et 5) 100% sorgho. Les 5 aliments (traitements) ont été répartis de manière aléatoire dans les 20 lots avec 4 répétitions par aliment. Les paramètres suivis étaient le taux de ponte, l’ingestion alimentaire, l’indice de consommation, le coût des aliments, le poids des œufs et la coloration du jaune d’œufs. Les résultats ont montré que le taux de ponte n’a pas été statistiquement influencé (P > 5%) par le type de céréale ou leur combinaison. Les autres paramètres ont été statistiquement influencés (P <5%). -
Caractérisation des poulets locaux au Niger : étude biométrique et phanéroptique des poulets Kolonto en station
Cette étude est le fruit de la collaboration et du travail de nombreuses personnes. De ce fait, je tiens ici à exprimer ma profonde reconnaissance au Docteur Salissou Issa pour m’avoir proposé ce sujet combien intéressant et d’avoir accepté d’encadrer mon travail et pour sa disponibilité constante. Je tiens ici à lui exprimer toute ma gratitude pour sa rigueur et ses conseils scientifiques judicieux. -
Aspects socioéconomiques de l’utilisation des résidus de cultures et sous-produits agroindustriels dans l’alimentation des ruminants domestiques à Niamey (Niger)
Une étude a été menée durant sept semaines (Août-Octobre 2013) dans la communauté urbaine de Niamey au Niger, afin d’évaluer les aspects socioéconomiques de l’utilisation des résidus de cultures et des sous-produits agroindustriels sur le développement de l’élevage urbain et périurbain de Niamey. En plus des directeurs des services techniques en relation avec ces secteurs, l’étude a intéressé 49 vendeurs de résidus de culture (RC), 19 vendeurs de sous-produits agroindustriels (SPAI) et 205 éleveurs qui ont été interviewés. Il a été identifié 113 sites de vente de RC pour 415 points de vente (285 actifs et 130 inactifs), 16 sites de vente de SPAI pour 72 points de vente (63 actifs et 9 inactifs) et les acteurs impliqués dans ces 2 chaînes. -
Les centres de collecte laitiers paysans multiservices au Niger : le maillon manquant pour permettre le développement de filières lait locales
Depuis les années 1990, développement de nombreuses UTL semi-industrielles voire industrielles à Niamey pour répondre à la forte demande locale. -
Fonctionnement et dynamique des acteurs de la filière avicole de la région de Niamey au Niger
Ce travail apporte des éclaircissements sur le fonctionnement de la filière avicole de la région de Niamey et aussi sur la dynamique des acteurs autour des différents maillons de la filière de la production jusqu’à la vente. Pour comprendre le fonctionnement de la filière, nous nous sommes inspirés de l’approche chaine de valeur. Cette approche a permis de structurer les maillons de la filière à travers une analyse des rôles et fonctions des différents acteurs (producteurs de volaille, commerçants de volailles, transformateurs et consommateurs). Chaque catégorie d’acteur joue un rôle précis dans la chaine de la filière. Les démarches de ce travail ont consisté à faire une analyse documentaire et à recueillir des informations auprès des acteurs de la filière avicole et du groupement des aviculteurs privés de Niamey (GAP/N) qui constitue un organe important de la filière. -
Enjeux des exploitations avicoles modernes et semimodernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets
Ce travail prospectif et de synthèse vient donc offrir un regard socioéconomique, socio-anthropologique et entomologique sur les enjeux de ces exploitations avicoles et sur le projet d’introduction des asticots dans l’alimentation de la volaille. L’activité avicole de la région est caractérisée par deux grands types d’élevages ; le traditionnel et le moderne. Le premier type combine l’aviculture traditionnelle pure et l’aviculture traditionnelle améliorée. Le second est composé d’exploitations modernes et semi-modernes. Le secteur avicole de la région est en plein essor. Il a connu des innovations profondes et légères qui sont tellement ancrées dans les pratiques quotidiennes des aviculteurs qu’elles apparaissent comme de simples progrès. Parmi ces derniers il est question d’une amélioration des techniques en conduite d’élevage, de complémentation avec des insectes et une quête permanente de meilleurs rendements. -
La valeur alimentaire des fourrages
Tous les fourrages contiennent une quantité d’eau qui varie selon l’âge du fourrage, la saison, la présentation (frais ou conservé). Le contenu en eau d’un fourrage brut peut varier de 15% (cas d’un foin) à 80% (cas d’une graminée lors de la saison des pluies). La matière sèche (MS) correspond à la partie solide du fourrage, une fois que l’on a retiré toute l’eau du fourrage par séchage dans une étuve. -
Alimentation animale
L'alimentation des animaux a une répercussion sur la qualité des produits animaux dérivés. Cette alimentation doit répondre aux besoins des animaux pour leur entretien, leur production, leur croissance et leur reproduction. D'une manière générale, les animaux ont des besoins nutritifs en : * Énergie * Protéines * Minéraux * Nutriments essentiels Cependant, il y a lieu de distinguer les ruminants et les monogastriques qui même s'ils ont des besoins semblables diffèrent par les aliments d'où ils puisent leurs besoins. -
État des lieux de la filière cuirs et peaux du Niger et identification des possibilités de création d'alliances productives des acteurs de la filière dans les 5 bassins de production
La présente mission qui intervient quelques mois après le démarrage du programme PCAO-Niger, s’inscrit dans le cadre de l’Identification des possibilités de création d’alliances productives des acteurs de la filière cuirs et peaux dans les 5 bassins de production et état des lieux de la filière. Elle permettra de préparer la mise en place des alliances productives dans les 5 grands bassins de production du Niger que sont Zinder, Tahoua, Maradi, Niamey et Agadez, ainsi que de faire un état des lieux de la filière C&P. -
Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri)urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). -
Essais préliminaires d’inséminations artificielles en station chez les femelles zébus Azaouak au Niger
Des inséminations artificielles sur chaleurs induites et chaleurs naturelles ont été effectuées sur 138 femelles zébus Azaouak à la Station sahélienne expérimentale de Toukounous. Les chaleurs ont été induites par l’utilisation de l’implant Crestar, de la spirale vaginale, et d’injections de prostaglandine et de gonadolibérine (GnRH). Deux inséminations ont été faites : la première à l’observation des chaleurs et la seconde 12 heures après. L’influence de paramètres zootechniques a été testée. Les taux non cumulés de gravidité obtenus ont été de 24,5 p. 100 à la première insémination, 33,72 p. 100 à la deuxième, et 29,48 p. 100 à la troisième et au-delà. L’utilisation de semence fraîche, et l’utilisation de vaches et non de génisses ont fait partie des para mètres zootechniques influençant significativement et positivement les inséminations. Le délai de 60 jours post partum généralement observé avant les inséminations n’a pas eu d’effet significatif sur les résultats. La saison d’insémination n’ayant pas influencé les résultats, des mises bas ont pu être observées tout au long de l’année. L’état nutritionnel a par ailleurs été un facteur essentiel de réussite des inséminations ; les résultats ont traduit la capacité des zébus Azaouak à valoriser les fourrages en toute saison, avec une reprise rapide de l’activité ovarienne après la mise basse. -
Revue des filières bétail/viande et lait et des politiques qui les influencent au Niger
La filière bétail/viande se définit comme l’ensemble des actes de production, transformation, commercialisation et consommation relatifs au bétail (bovins, ovins, caprins, camelins), ainsi qu’aux produits carnés issus de ces animaux. En prenant en compte la nature du produit incriminé (animaux vivants ou viande), la filière bétail/viande est structurée autour de deux circuits : le circuit vif qui concerne le bétail sur pied ou vivant et le circuit mort ou circuit de la viande proprement dit. Les interrelations entre ces deux circuits sont très développées. En effet, le circuit mort est alimenté par le circuit vif qui fournit les marchés domestiques et extérieurs de bétail. S’agissant de l’approvisionnement du marché extérieur en bétail, il convient de souligner que le circuit vif est très actif et représente la deuxième source de devises pour le pays, après les industries extractives. Malgré la forte contribution de ce circuit vif à l’équilibre de la balance commerciale, force est de reconnaître que son exploitation génère de nombreux désavantages notamment la non création de valeur ajoutée, la perte des cuirs et peaux et surtout du cinquième quartier. -
Calcul de la rentabilité des fermes
Cette fiche rappelle les principes de base de l’étude de la rentabilité d’une activité agricole. L’analyse économique d’un système d’élevage n’a de sens que dans une situation de forte monétarisation des produits, vers laquelle aspirent ces élevages à orientation commerciale. Elle s’articule autour de quatre chapitres dont les trois premiers se veulent méthodologiques. Ils abordent respectivement le fonctionnement global d’une exploitation agricole, les spécificités du système d’élevage et les principes de base de l’étude de la rentabilité. Le quatrième chapitre donne sous forme d’étude de cas, une comparaison de la rentabilité de deux fermes en cours d’intensification dans la périphérie de Bobo-Dioulasso. -
Technique de conservation des fourrages par voie humide : l'ensilage
L’alimentation constitue l’un des principaux facteurs de réussite dans une entreprise d’élevage.
En effet, même quand l’éleveur dispose de races à hautes performances de production et que
les animaux sont en bonne santé, il ne peut obtenir de rendements maximum (lait ou viande) que si
les bêtes sont bien nourries. Dans les pays sahéliens comme le Burkina Faso, avec la saison sèche
très longue, l’alimentation des animaux est difficile : les pâturages qui sont la base de la ration
alimentaire sont trop pauvres et trop peu riches pour couvrir les besoins de production (qualitatifs
et quantitatifs) des animaux. Seule la saison pluvieuse présente un bon potentiel naturel de fourrages
en abondance et de bonne qualité. Ces fourrages sont soit naturels, soit cultivés. -
Production fourragère en zone Tropicale : l'évaluation des ressources fourragères naturelles
La très grande majorité du fourrage consommé par les ruminants en Afrique tropicale est encore constituée par les pâturages naturels. Savanes, steppes et formations de jachères, offrent la base de l’alimentation du cheptel, même dans les élevages sédentaires ou en voie d’intensification. Comment les évaluer, comment surveiller leur évolution, tel est l’objet de cette fiche. -
Investigation sur la qualité du lait CRU produit dans le bassin laitier de Niamey
L'objectif de cette étude était de connaître la qualité microbiologique du lait cru produit au Niger et de la comparer avec des méthodes de production similaires dans d'autres pays. Pour ce faire, nous avons énuméré des indicateurs microbiologiques qui reflètent la qualité hygiénique et la sécurité du lait cru (coliformes, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et nous avons ensuite effectué des analyses méta génétiques afin d'avoir une image globale du microbiote. L'utilisation de l'analyse méta génétique a permis d’obtenir un aperçu des compositions bactériennes indigènes dans le but d’améliorer la sécurité et l'innocuité de ces produits. La qualité du lait cru a été estimée grâce à une technologie de séquençage à haut débit dénommée méta génétique de l'ADN 16S (aussi appelée analyse métagénomique ciblant l'ADN ribosomique 16S).