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Ferme agropastorale Gorou-Bi
La ferme agropastorale Gorou-Bi commercialise divers produits biologiques tels que le moringa. -
Évaluation pluri-critères de l’agriculture biologique en Afrique subsaharienne par élicitation probabiliste des connaissances d’experts
De nombreux agriculteurs africains pratiquent des formes d’agriculture potentiellement qualifiables de « biologiques ». Pourtant, la capacité de l’agriculture biologique à répondre aux enjeux de la sécurité alimentaire en Afrique est encore mal connue, car il existe peu de références expérimentales disponibles dans cette région. L’élicitation probabiliste est une méthode permettant de rendre compte de manière précise des connaissances d’experts sur une ou plusieurs quantités d’intérêt, et de décrire les niveaux d’incertitude associés. L’objectif de cette étude est de montrer comment cette approche permet de pallier le manque de données expérimentales quantitatives sur l’agriculture biologique en Afrique. L’élicitation probabiliste a été appliquée au Sénégal, au Burkina Faso et au Cameroun, en mobilisant 17 experts pour comparer les performances des agricultures biologique et conventionnelle sur la sécurité alimentaire locale en Afrique subsaharienne, en considérant plusieurs indicateurs quantitatifs. Les résultats montrent que les rendements des systèmes biologiques sont inférieurs d’environ 41 % à ceux des systèmes conventionnels, tandis que les prix des produits issus de l’agriculture biologique sont supérieurs de 34 % à ceux des produits issus de l’agriculture conventionnelle. -
The future of food : domestication and commercialization of indigenous food crops in africa over the third decade (2012–2021)
This paper follows the transition from ethnobotany to a deeper scientific understanding of the food and medicinal properties of African agroforestry tree products as inputs into the start of domestication activities. It progresse on to the integration of these indigenous trees as new crops within diversified farming systems for multiple social, economic and environmental benefits. From its advent in the 1990s, the domestication of indigenous food and non-food tree species has become a global programme with a strong African focus. This review of progress in the third decade is restricted to progress in Africa, where multi-disciplinary research on over 59 species has been reported in 759 research papers in 318 science publications by scientists from over 833 research teams in 70 countries around the world (532 in Africa). -
Document de proposition du ROPPA sur l'agroécologie paysanne
La position du ROPPA sur la question de l’Agroécologie est centrée sur l’impérieuse nécessité de faire reconnaitre l’Agroécologie Paysanne comme la meilleure approche pour une agriculture valorisant nos identités culturelles et nos Savoirs, notre biodiversité alimentaire et semencière saine et nutritive, notre autonomisation, engendrant des dynamiques économiques locales et de meilleurs revenus aux exploitations agricoles familiales dans la cohésion sociale et la paix. D’ailleurs différents auteurs soulignent que les connaissances les plus pertinentes pour valoriser les agroécosystèmes s’obtiennent « en s’inspirant du passé pour transformer le présent en se tournant vers le futur ». -
Les pratiques agroécologiques dans les exploitations agricoles urbaines et périurbaines pour la sécurité alimentaire des villes d'Afrique subsaharienne
L’agriculture maraîchère urbaine et périurbaine peut cependant offrir plusieurs bénéfices importants pour les citoyens et la gestion écologiques des villes. Elle participe d’une part à l’approvisionnement en aliments frais localement produits pour les citoyens urbains de diverses classes sociales. Elle a des impacts positifs sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que sur les conditions économiques des ménages à faible revenu. La proximité des marchés et des services urbains offrent aussi des avantages intéressants pour les producteurs qui peuvent écouler leur marchandise hautement périssable sur les marchés urbains et s’approvisionner en intrants dans les commerces et les industries urbaines. -
L'agroécologie pour la sécurité alimentaire et la nutrition : compte-rendu du symposium international de la FAO
La transition vers une gestion basée sur l’écologie repose sur les principes de l’agroécologie. L’entrée en jeu initiale de ces principes se produit au niveau du processus pratique de modification de la façon de cultiver les produits alimentaires. Les agriculteurs qui prennent part au processus de transition savent, de par leur intuition, leur expérience et leur savoir, ce qui est non durable et ce qui est, à tout le moins, plus durable. Il n’en reste pas moins nécessaire de comprendre ce processus de façon plus détaillée. Au titre de contribution à cette évolution, un protocole pratique de conversion de systèmes industriels/conventionnels en systèmes plus durables est proposé ci-après, son résumé figurant au Tableau 1. -
L'agroécologie, une solution?
La Corne de l’Afrique dispose d’un système unique d’alerte, créé par la Food and Agriculture Organisation (FAO), qui collecte des données sur la production agricole, la pluviométrie et les cours des denrées. Dès octobre 2010, Echo savait qu’une crise sérieuse était en gestation. «Au début 2011, nous fûmes les premiers à mobiliser de l’aide additionnelle pour les partenaires et nous avons augmenté le volume de nos opération. -
Une étude des politiques, cadres et mécanismes liés à l'agroécologie et aux système alimentaires durables en Afrique
Ce rapport présente un examen des politiques internationales et régionales en matière d’agroécologie (AE) et de souveraineté alimentaire (SA) et évalue l’ampleur de leur mise en œuvre dans certains pays : Éthiopie, Togo et Zambie. L’examen a été entrepris pour faciliter la fourniture d’un soutien politique de grande qualité afin d’influencer les décideurs de la région à développer et à mettre en œuvre l’AE et la SA. Le rapport identifie également les goulots d’étranglement existants et les lacunes politiques qui empêchent l’avancement de la SA et des AE dans la région. Il recommande en outre des stratégies pour informer le travail de l’AFSA et de ses partenaires à l’avenir pour faire avancer les voix des communautés sur la transition vers l’agroécologie en Afrique.