L’offre de production laitière est assurée par un cheptel composé de bovins, ovins, caprins et camelins ; sur la base de la projection des effectifs 2009, les trois régions totalisent 4 133 853 bovins, 4772 654 Ovins, 5 755 133 Caprins et 801 901 Camelins, soit respectivement 45, 45, 44 et 48% des effectifs totaux du pays. L’importance de ce cheptel place les trois régions au centre de la question de production laitière au Niger, et ce pour toutes les espèces confondues. L’offre potentielle globale serait de 200 millions de tonnes par an. Malgré ce potentiel la production laitière du bétail dans les systèmes d’élevage pastoraux reste faible et se situe respectivement pour les vaches et les chamelles autour de 2 à 3 litres et 3 à 6 litres.
L’assurance est un outil de gestion des risques important. L’assurance agricole peut protéger les producteurs en couvrant les pertes dues à des phénomènes climatiques défavorables. Elle peut ainsi contribuer à maintenir leur niveau de revenu et leur permettre de poursuivre leur activité agricole même si une récolte a été perdue. L’assurance agricole peut également aider les agriculteurs à accéder au marché du crédit et à obtenir ainsi des financements pour la production alimentaire ; le crédit peut jouer un rôle de catalyseur de la croissance économique, par exemple en permettant aux producteurs d’acheter de nouveaux équipements, des engrais, ou des semences en volume supérieur ou de meilleure qualité pour accroître leur production.