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Perception paysanne de la culture et classification des écotypes de l'ail (allium sativum l.) dans la commune rurale de Tabelot (Agadez)
L’ail (Allium sativum L.) est principalement cultivé en saison sèche sous irrigation au Niger. La commune rurale de Tabelot est la principale zone de production de l’ail au Niger. L’objectif de cette étude était de décrire les caractéristiques de la production de l’ail et les critères de classifications utilisés par les producteurs pour identifier les différents écotypes de l’ail. Pour cela, une prospection et collecte des écotypes d’ail ont été réalisées dans les cinq (5) villages de la commune rurale de Tabelot. Dans chaque village, les données ethnobotaniques ont été collectées en utilisant les outils et méthodes de la recherche participative et soumise en une analyse descriptive. Il ressort de l’analyse des données que la culture de l’ail est pratiquée essentiellement par les hommes (100%) dans la commune rurale de Tabelot et implique majoritairement les autochtones. La majorité des producteurs sont analphabètes (77,33%). L’ail est cultivé plus pour la vente (89,33%) que pour la consommation familiale (10,64%). Il ressort de l’étude que la conservation de l’ail se fait par 3 moyens qui sont soit dans des chambres aérées, sous des arbres ou des hangars. Les principaux critères utilisés pour identifier les écotypes d’ail sont la couleur des bulbes et le poids. Les attaques des ravageurs et la faible efficacité des techniques de conservation constitueraient les principaux obstacles à la production de la culture dans la commune rurale de Tabelot. Ainsi, la mise en place d’une politique de vulgarisation des bonnes pratiques agricoles et une recherche participative impliquant tous les acteurs (producteurs, vulgarisateurs et chercheurs) contribueraient à améliorer significativement la production de l’ail dans la commune. -
Effet des fertilisants sur la productivité de trois variétés de gombo(Abelmoschus esculentus L. Moench.) de la région de Zinder (Niger)
Au Niger, le Gombo représente l’une des plus importantes cultures maraichères. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de cinq types de fertilisants sur la productivité de trois variétés du gombo de la région de Zinder. L’étude a été conduite pendant la campagne agricole 2020-2021 en deux essais repartis sur deux périodes : la première pendant la saison de pluie (Juillet à Octobre 2020) et la deuxième en saison sèche froide (octobre 2020 à Janvier2021). Le dispositif adopté est un split-plot avec trois répétions et cinq traitements de fertilisants dont deux types de composts (Fumier de bovin et Fiente de volaille bien décomposés), deux fertilisants minéraux (NPK et Urée) et un témoin qui consistait à aucun apport de fertilisants. Les données collectées à travers 15caractères agronomiques et morphologiques du gombo ont été analysées avec le logiciel XLSTAT version d’essai 2021. Il résulte de cette étude que les fertilisants ont eu des impacts sur la productivité des variétés du gombo. La meilleure production en biomasse et en fruits a été obtenue avec la Fiente de volaille suivie de NPK et Compost pour toutes les variétés étudiées. En effet, la fiente de volaille a augmenté de plus 70% le poids des fruits chez la variété longue. Donc la fiente de volaille et le compost pourraient constituer une bonne alternative aux engrais minéraux.