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Production des parasitoïdes Habrobracon hebetor Say dans la Région de Maradi
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi, s’est engagée à diffuser des informations à l’endroit des producteurs en matière du climat et des actions AIC (agriculture intelligente face au climat).
C’est ainsi que la CRA s’intéresse à la lutte biologique contre la mineuse de l’épi du mil. La région de Maradi fait partie des zones principales de production du mil et, par conséquent, elle est sujette aux dégâts causés par cette chenille.
La lutte biologique est l’une des principales luttes développées contre la mineuse de l’épi. Cette lutte consiste en la production et le lâcher du parasitoïde Habrobracon hebetor Say, prédateur de la MEM, ainsi que la production de son hôte Corcyra cephalonica Stainton, une autre chenille qui permet d’élever le parasitoïde afin d’obtenir un nombre important de celui-ci.
C’est ainsi que des unités de production des parasitoïdes ont été mises en place, au nombre de 8 à travers le Niger dont 5 dans la région de Maradi dans le cadre d’un projet. La CRA s’est intéressée à ces unités de production un an après la fin du projet. -
Perception paysanne et pratiques agro-écologiques dans le Boboye au Niger
Cette étude a été conduite dans le Boboye au niveau des sites de Kankandi, Gobéri Goubey et Yeni. Elle a pour objectif de promouvoir les pratiques agro-écologiques pour un changement de paradigme agricole. La méthodologie utilisée est un questionnaire à travers un guide d’entretien semi-structuré. La taille de l’échantillon est de 75 producteurs choisis sur la base de l’expérience des producteurs dans la conduite des pratiques agro-écologiques. Les résultats ont montré une grande diversité des pratiques agro-écologiques mises en œuvre dans la zone mais aussi des contraintes d’adoption à grande échelle de ces pratiques. Les pratiques agro-écologiques identifiées dans la gestion de la fertilité des sols sont l’utilisation des biofertilisants à savoir le Biochar, le Bokashi et le Compost. Pour la lutte biologique, les pratiques identifiées sont les bio pesticides, les couloirs biologiques et l’association des cultures. Les résultats ont aussi montré que 57 % des répondants considèrent l’agroécologie comme un ensemble de techniques de productions écologiques contre 29 % et 14 % des répondants qui perçoivent l’agroécologie comme une technique de production durable et une approche combinant l’agronomie et l’écologie. Ce travail offre la perspective d’une synergie entre les savoirs faire empiriques des producteurs et les innovations technologiques au profit d’une amélioration significative de la production agricole. -
Influence des facteurs socioculturels et techniques sur la performance des exploitations agricoles familiales au Niger
L’article porte sur l’influence des facteurs socioculturels et techniques sur la performance des exploitations agricoles familiales dans l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience au changement climatique. La méthodologie s’est basée sur un diagnostic de 486 chefs d’exploitations de 18 villages à travers des enquêtes et des mesures. Les questions posées aux agriculteurs sont relatives au mode d’acquisition des parcelles agricoles et aux pratiques d’augmentation de la production agricole. Les distances ménages-exploitations ainsi que les superficies des parcelles ont été aussi évaluées. Les résultats montrent que le mode d’acquisition par héritage reste dominant dans la zone et l’utilisation des fertilisants et des variétés résilientes au changement climatiques varient d’une région à l’autre.