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Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
Hangar amélioré pour la conservation de la pomme de terre
Cette fiche présente les techniques de conservation de la pomme de terre dans un hangar amélioré appelée « Mallam Tanda » . C'est une innovation endogène initiée par Mr Issoufou Hamidou à Shett Fandou, Filingué, région de Tillabéri. on construit un hangar dans un endroit bien aéré et dégagé sur 7 m de longueur, 6 m de largeur et 2 m de hauteur soit un volume de 84 m3. Il utilise des tiges de mil ceinturé de sécko et soutenu par quatre poteaux en terre avec des traverses en bois... -
Conférence électronique - Entretien des infrastructures hydrauliques de petite irrigation - Étude de cas : périmètre de Tillakaina
Cette étude porte sur le périmètre de Tillakaïna, il est le plus petit (3438 ha), d’un ensemble de 4 périmètres réalisés pour la polyculture.
Ce périmètre, à l’instar des autres est confronté à plusieurs problèmes dont le mauvais entretien des différents réseaux d’irrigation, de drainage et de circulation. -
Arrondissement de Gaya : potentialités et contraintes au développement local
Ce document fait l'inventaire des potentialités et contraintes de l' Arrondissement de Gaya en matière de développement local, afin de dégager plus tard des programmes prioritaires de développement local. -
Diagnostic des acteurs et des systèmes d’innovation dans la petite irrigation au Niger
le présent document analyser les dynamiques institutionnelles et organisationnelles des systèmes d’innovation de la petite irrigation au Niger pour créer un environnement propice à l’identification, la validation et la diffusion des innovations de la petite irrigation . Il aborde les systèmes d’innovations dans la PI, dont :
- les rôles des acteurs
- les institutions concernées
- les contraintes, les défis;
- la caractérisation de la « culture d’entreprise des acteurs.
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Étude des effets et des impacts de la formation des brigadiers phytosanitaires dans la zone d'intervention de PromAP
La formation des brigadiers phytosanitaires constitue, une activité de haute importance pour la gestion des attaques récurrentes des ennemis des cultures sur les sites maraîchers. Des brigadiers ont été formés par le PromAP pour renforcer et améliorer le dispositif existant sur le terrain.
Cette étude a permis de disposer de données quantitatives et qualitatives tout en appréciant les effets et changements déjà produits. Ce qui a amené le PromAP à envisager la formation et l’équipement des brigadiers phytosanitaires dans sa zone d’intervention. -
Capitalisation des expériences dans le processus de développement des systèmes d’innovation de la petite irrigation dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Agadez
La présente étude traite de la capitalisation des expériences en matière de réseautage des acteurs et de la promotion des innovations en PI . IL ABORDE : la mise en réseau des acteurs dans le cadre de la promotion des innovations ;
La facilitation de la mise en place des structures régionales d’échange pour la promotion des innovations et des plateformes locales.
le rapport analyse le Synopsis des cinq (05) principales contraintes selon les catégories d’acteurs et les régions. -
Diagnostic participatif rapide et planification des actions du périmètre de Daibéry : Région de Tillabéri - Niger
Cette étude a été initié par le projet USAID/ WAIPRO aborde quatre volets d'activités interconnectées :
- 1: Diagnostic comprenant étude générale, analyse participative des contraintes et des opportunités des systèmes irrigués existants.
- 2: élaboration des plans d'intervention, et les mettre en oeuvre sur des systèmes irrigués pilotes;
- 3: Renforcement des capacités, synthèse, communication et diffusion des leçons apprises;
- 4: Promotion de l'eau agricole et de l'irrigation à petite échelle . -
Diagnostic participatif rapide et planification des actions du périmètre de Djirataoua: département de Madarounfa -Niger
Cette étude a été initié par le projet USAID/ WAIPRO aborde quatre volets d'activités interconnectées : - 1: Diagnostic comprenant étude générale, analyse participative des contraintes et des opportunités des systèmes irrigués existants.
- 2: élaboration des plans d'intervention, et les mettre en oeuvre sur des systèmes irrigués pilotes;
- 3: Renforcement des capacités, synthèse, communication et diffusion des leçons apprises;
- 4: Promotion de l'eau agricole et de l'irrigation à petite échelle . -
Évaluation économique des pratiques de gestion durable des terres à Maradi, Niger - Régénération naturelle assistée, demi-lunes agricoles et tassa/zaï
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Pour apporter une réponse au problème de la dégradation des ressources naturelles et améliorer leurs productions agro-sylvo-pastorales, les populations et les acteurs de développement estiment qu’il convient d’appliquer les techniques de récupération des terres à savoir :
• Les cordons pierreux;
• Les demi-lunes (agricoles et pastorales);
• Les banquettes (agricoles et pastorale)
• L’amendement à travers la fumure organique , les ordures ménagères; -
Système d'information sur la petite irrigation
Le système d’information développé dans les régions de Maradi et Dosso dans le cadre du programme UNIL-PAPI a pour but de fournir une base de données et un ensemble d’analyses permettant d’adapter les modes d’action du PAPI aux réalités très diverses des zones d’interventions.
Globalement les données dont nous disposons confortent l’intérêt pour la petite irrigation -
Analyse des impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur le secteur élevage dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
L’étude est conduite au Niger par une équipe pluridisciplinaire composée d’experts nigériens sous la coordination scientifique du Centre Régional d’Enseignement Spécialisé en Agriculture (CRESA) de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Le fondement méthodologique le plus important de l’étude est de comparer la situation avec et sans intervention. A partir d’une comparaison de la situation avec et sans investissement, il faut, si possible, connaître la situation avant (baseline data) et après intervention. Il est important de calculer les impacts sur les sites où les investissements ont eu lieu, mais il faut aussi capturer les impacts hors site (on-site and off-site). Afin de pouvoir calculer les impacts économiques des investissements par des projets de gestion des ressources naturelles (GRN), il est important d’avoir une idée des effets cumulatifs.
Plusieurs thématiques de recherche ont été identifiées dont entre autres celle relative aux ressources pastorales.
La finalité de cette étude est de contribuer à la quantification des impacts des investissements dans la GRN dans les sites retenus afin d’aboutir à une évaluation économique. -
Manuel d’utilisation du système d’irrigation solaire à distribution goutte à goutte, Makalondi - Niger
La surface horticole de Makalondi se trouve à environ 8 km en direction Sud Est du centre du commun. En cette zone la nappe a une profondeur d’environ 10 mètres, en proximité d’une surface qui présente de l’eau libre en saison de pluies. L’area objet des installations est composée par deux parties séparées par une haie. La première partie est au Nord de la haie et a un périmètre irrégulier. La deuxième partie se trouve au Sud de la haie et a une forme semblable à celle d’un trapèze. -
Fiche technico-économique pour la culture de l’oignon
L’oignon est une des principales cultures irriguées dans la région de Maradi. Il est principalement cultivé dans les zones traversées par les Goulbis (Goulbi Maradi et Goulbi Kaba) et au niveau des bas-fonds. L’oignon est vendu sur les marchés locaux et au Nigeria. Selon les données de 2015 du Ministère de l’Agriculture, la production d’oignon de la région de Maradi est estimée à 34.200 tonnes. Le cycle de l’oignon dans la région est de 90 à 120 jours. La surface moyenne par producteurs est d’environ 1.200 m2 et le rendement moyen est évalué à 20 tonnes/ha (conseil de gestion aux exploitations 2017). -
Le sésame dans le département d’Aguié au Niger : analyse d’une culture aux atouts non-négligeables dans une zone agricole à forte potentialité
Les conditions agro-écologiques sahéliennes et le contexte socio-économique constituent les principaux facteurs qui influencent la dynamique des systèmes de production agricole de la zone d’Aguié au centre du Niger. Dans cette région, l’augmentation de la pression démographique et la compétition pour les ressources naturelles entre les cultures et les animaux accentuent la pression foncière. Les faibles superficies par habitant engendrent un remaniement des systèmes agraires. Les agriculteurs privilégient des cultures à la fois vivrières et de rente. Pour eux, la diversification des cultures est une des stratégies de minimisation des risques et de sécurisation du foncier. Cet article étudie l’intérêt de la culture du sésame dans la région d’Aguié. Il a été réalisé à partir d’une revue bibliographique, de données des services techniques du département d’Aguié et d’enquêtes et d’observations auprès de producteurs et des organisations concernées. Il en ressort que la culture du sésame constitue une opportunité pour sécuriser les besoins alimentaires et financiers des ménages locaux. De par la proximité de la région avec le Nigéria, cette culture est un atout économique pour les ménages ; comme le prouve l’analyse de ses comptes d’exploitation. -
Pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers suivant un gradient pluviométrique nord-sud dans la région de Maradi au Niger
Une étude sur les pratiques sylvicoles et culturales dans les parcs agroforestiers a été conduite dans trois terroirs villageois de la région de Maradi suivant un gradient pluviométrique nord-sud. Des enquêtes auprès des producteurs et des relevés sur le terrain sont les outils méthodologiques utilisés pour la collecte des données. Les résultats obtenus montrent que la pratique de la régénération naturelle assistée dans les terroirs villageois a révélé qu’elle a duré au moins 10 ans. Elle se pratique par imitation des parents ou des voisins ou est initiée par les projets et les services techniques de vulgarisation. Les raisons qui ont guidé les paysans à protéger et entretenir les arbres sont l’approvisionnement en bois, la fertilisation des sols, l’alimentation du bétail, la pharmacopée traditionnelle et la lutte contre l’érosion. La diversité végétale est beaucoup plus importante dans le terroir villageois de Moulmouchi que dans ceux de Batchaka et Koda. Il ressort également que les espèces à grande valeur agronomique, économique et alimentaire sont préférées par les producteurs. Les différentes opérations sylvicoles utilisées dans les terroirs montrent que les paysans accordent beaucoup d’attention à la protection et la gestion des ligneux dans les champs. -
Caractérisation des systèmes de production agricole dans la région de Tillabéri
Le Niger de par sa localisation est soumis à un climat de type sahélien dont les principales caractéristiques sont une pluviométrie faible, variable dans le temps et dans l’espace, des températures élevées et des vents violents, tendant à accentuer son aridité (PANA, 2005). Il fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, ses institutions, ses sources de revenus, son économie et son environnement (Banque mondiale 2013). L’Agriculture nigérienne, mis à part les cultures de rente, est une agriculture vivrière de subsistance, essentiellement céréalière occupant 85% de la population. Elle contribue à 40% au PIB, mais repose sur des équilibres écologiques et sociaux de plus en plus fragiles (FAO 2012). La présente étude consiste à une analyse préliminaire de l’exposition et de la vulnérabilité à la sécheresse des systèmes de production en caractérisant les quatre cultures principales de chaque Caractérisation des systèmes de production agricole de la Région de Tillabéri département de la région de Tillabéri. -
Etude sur la sécurité semencière au Niger. Rapport d’étude pilote dans les communes rurales de Dantchiandou, Imanan et Kourthèye (région de Tillabéri)
Au Niger, le Gouvernement accorde une place importante à la sécurité et à la sécurisation semencière. En effet, conformément à son document de Politique Nationale Semencière (PSN) adopté en 2012, il fait une bonne place aux mesures de prévention et à un plan de secours d’urgence permettant de subvenir, dans les cas d’urgence déclarée, aux besoins des populations en semences adaptées aux conditions du pays. -
Les nématodes parasites du Moringa dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Moringa (Moringa oleifera Lam) est une culture qui prend de plus en plus de l’importance au Niger mais très peu d’intérêt a été porté aux problèmes phytosanitaires. L’objectif de l’étude était d’identifier les nématodes parasites qui lui sont associés.
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SAHEL 2014
Note sur la Promotion de l’Agriculture Familiale au Niger exemple du cas de Projet d’Appui à la Sécurité Alimentaire et au Développement dans la Région de Maradi PASADEMAujourd’hui il y a un débat qui s’instaure à travers le monde entre les
partisans du développement de l’agriculture industrielle pour nourrir le monde et ceux de la promotion et du renforcement d’une agriculture familiale durable capable d’insuffler un développement rural équilibré et équitable. -
Les productrices maraîchères de la commune Rurale de Tondikiwindi (Niger) s’adaptent à l’adversité climatique
La campagne agricole 2011-2012 au niveau national en général et régional en particulier a été caractérisée par un déficit céréalier qui a conduit le gouvernement nigérien à élaborer un plan de soutien aux populations vulnérables et à demander l’appui des différents partenaires en vue d’y faire face. -
Ressources en eau dans la région de Tillabéri (Niger) - Potentiel de mise en valeur par l’agriculture irriguée
Le Sahel sub-saharien dispose de ressources en eau considérables, essentiellement portées par de grands systèmes aquifères régionaux (aquifères du Sénégal, de Taoudenni au Mali, des Iullemmeden au Niger, du Tchad. Larégion de Tillabéri au sud-ouest du Niger présente des caractéristiques favorables à l’irrigation : en eau de surface tout d’abord, avec des eaux de surface mobilisables le long des koris (ou vallées sableuses) et des affluents du fleuve Niger aux débits importants. -
Étude pour l’intégration de la problématique des changements climatiques dans la stratégie d’intervention du programme LUCOP. Volume 2 : contexte et impacts des changements climatiques au Niger et dans les zones d’intervention, Octobre 2008
Le Niger, faisant partie intégrante de l’Afrique de l’Ouest et Sahel, est donc touché par le même phénomène des CC. Les impacts se pose avec la même acuité que pour l’ensemble de la zone sahélienne. -
La conservation de la pomme de terre dans la zone de production de Bonkoukou
Cette note présente les techniques traditionnelles de conservation de la pomme de terre des producteurs de la commune d’Imanan, la «pomme de terre de Bonkoukou» comme appelée sur les marchés. Avant cela, les différentes infrastructures (modernes) ayant pour but de stocker la pomme de terre sont présentées. -
Mémento technique et économique du maraîchage à Kimwenza (Kinshasa)
Ce mémento comprend un référentiel technique et économique pour la conduite du maraîchage à Kimwenza -
Production et transformation du moringa
Ce guide porte sur la production et transformation du moringa -
La récolte du Mil à GABI région de Maradi : les étudiants de l’UDDM de Maradi s’engagent dans la vulgarisation des semences améliorés dans leurs terroirs
Mr ELH MAHAMANE Rabé est étudiantrégulièrement inscrit en Master II Science de production végétale à l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi (UDDM). Lors du module sur la gestion des risques climatiques des cultures pluviales, enseigné par Dr Hannatou Moussa, chercheur au CERRA-INRAN Maradi, le professeur a présenté les caractéristiques d’une variété précoce de mil, la variété Chakti qui a un cycle de 50 à 60 après semis. -
Accompagner les paysans sahéliens dans la prise de risque d’une reconversion agroécologique
La présente contribution a été réalisée dans le cadre d’une cinquième et dernière année d’études à l’Institut d’Études Politiques de Lyon. Elle vient clore la participation au master « Globalisation et Gouvernance » proposé par cet établissement, mais également à un stage longue durée effectué auprès des associations Agroécologie & Solidarité avec les Peuples du Sahel et Terre & Humanisme PESI -
Guide technique sur les nuisibles de la banane plantain, le maïs, le manioc et la tomate.
Une bonne connaissance des nuisibles des cultures est nécessaire pour permettre une meilleure gestion de leurs effets néfastes. La maîtrise des nuisibles nécessite par ailleurs la mise en place d’une stratégie de protection
intégrée et d’utilisation rationnelle des pesticides, afin de préserver l’environnement et de réduire les cas d’intoxication des utilisateurs et des consommateurs. -
Vivre et se nourrir de la forêt en Afrique centrale
Ce livre nous emmène au coeur des zones de forêts denses et sahéliennes de l’Afrique centrale, un écosystème précieux et essentiel à la vie quotidienne de ses habitants, représentant l’un des trois principaux ensembles boisés tropicaux de la planète. Dix pays (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Tchad) abritent ces forêts et savanes, riches d’importantes ressources naturelles. Ils ont en commun une longue histoire liée à la colonisation, suivie d’une expérience de coopération multiforme depuis les indépendances qui évolue incontestablement vers une intégration économique et monétaire. -
Guy Nicolas, « Notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi ».
Ce présent guide porte sur les notes ethnographiques sur le terroir, l'agriculture et l'élevage dans la vallée de Maradi -
Étude diagnostique des principales contraintes de la culture du niébé (Vigna unguiculata L. Walp) dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé (Vigna unguiculata L. Walp) est une culture alimentaire importante au Sahel. Son rendement est bas par rapport au potentiel de la plante. Pour identifier les principaux facteurs responsables de la baisse de rendement, une enquête a été conduite au niveau de 22 villages des régions de Maradi et Zinder. La pression parasitaire a été évoquée par 31,6 % des répondants, la sécheresse de fin de cycle par 31,6 %, la pauvreté des sols par 30,2 %, l’utilisation des matériels agricoles rudimentaires par 1,8 %, le conflit foncier par 1,6 % et le manque de variétés améliorées par 3,5 %. -
Enjeux et contraintes de l’élevage urbain et périurbain des petits ruminants à Maradi au Niger : quel avenir ?
Une étude a été menée à Maradi (Niger) pour déterminer les caractéristiques socio-économiques et les contraintes techniques de l’élevage urbain et périurbain de petits ruminants. Elle a montré que 60,9 p. 100 des ménages urbains et 81,1 p. 100 des ménages périurbains pratiquaient cet élevage. L’insécurité alimentaire dans les ménages, les vols, le manque d’intérêt et l’aspect contraignant de l’activité ont été les raisons évoquées par ceux qui ne le pratiquaient pas. -
Caractérisation de la race ovine Balami au Niger par analyse descriptive et multivariée des paramètres morpho-quantitatifs
L’objectif principal visé par cette étude est d’établir les caractéristiques phénotypiques quantitatives du mouton Balami au Niger. Elle a pris pour cible la zone de prédilection de la race, notamment la Région de Maradi (commune d’Azagor, Bermo, Dakoro) et celle de Tahoua (commune de Madaoua). Dix-sept paramètres morpho-biométriques quantitatifs ont été mesurés sur 311 Balamis
appartenant à 99 exploitations sur 10 sites choisis au hasard, en fonction de l’adhésion volontaire des éleveurs. -
La production de pomme de terre et recompositions socio-économiques dans l’Imanan, Niger
L’Imanan est une commune rurale située dans la partie Sud du département de Filingué. Elle est limitée à l’Est par celle de Kourfeye centre, à l’Ouest et au Sud par la commune rurale de Tondikandia et au Nord par la commune urbaine de Filingué. commune rurale de l’Imanan est l’une des rares zones qui s’est très tôt attelée à la pratique de cultures de contre-saison. L’émergence de cette pratique dans cette zone géographique fait partie des éléments de l’évolution des paysanneries de ces régions. -
La Chèvre Rousse de Maradi. Son exploitation et sa place dans l'économie et l'élevage de la République du Niger
Au carrefour du Sahel, nomade et pastoral, et du Sud, sédentaire et agricole, ses habitants s'adonnent depuis des siècles à l'une et l'autre de ces activités et notamment à l'élevage d'une race caprine dont la peau sous des noms divers a acquis une réputation mondiale -
Débuter en apiculture
Ce manuel a été conçu comme support de formation de débutant apicole. Il est le premier d’une série de trois manuels de notre programme de formation "pas à pas". Cette méthode est le fruit de trois écoles d’apiculture dont Abeille - Fleurs et Homme (A-FH, Ngaoundéré, 1999), Apiculteurs du Cameroun (APICAM, Yaoundé, 2001) et Apiculture – Formation - Coopération (AFOCO, La Louvière, 2005) et d’une passion enfin dévoilée pour les abeilles. -
Les espèces végétales indicatrices de la fertilité des sols dans la commune urbaine d'Aguie, au Niger
Etude sur quelques plantes indicatrices de la fertilité des sols -
Analyse des impacts socio-économiques des investissements dans la gestion des ressources naturelles : Etude de cas dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Le Niger avec l’appui financier de plusieurs bailleurs de fond a alors entamé une série de programmes de développement axés sur la protection et la sauvegarde de l’environnement. Après plus de 30 ans d’efforts dans certains cas, il est important d’évaluer ces interventions notamment sur les aspects de restauration de l’environnement. Cette étude vise à évaluer la rentabilité des investissements (ouvrages de GRN) dans la restauration de l’environnement est la valeur monétaire des revenus que les bénéficiaires tirent de ces ouvrages. -
Impacts des investissements dans la gestion des ressources naturelles sur les systèmes de production dans les régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry au Niger
Depuis les années 80-90, pratiquement dans tout le pays, ont vu le jour des projets du type gestion de ressources naturelles avec parfois des spécificités selon l’agence d’exécution et les zones d’intervention. Ces projets dits de GRN ont eu chacun un objectif prioritaire, celui de l’amélioration de la productivité agricole et les revenus des populations à travers divers types actions. La présente étude analyse les impacts sur les systèmes de productions, en particulier les productions végétales. -
Équipement pour le fonçage manuel d’un forage
Ce poster présente l'équipement nécessaire pour le fonçage manuel d'un forage maraicher à la tarière. Ce type de forage se réalise à l’aide de tarières et de tiges métalliques extensibles (allonges), que l’on tourne manuellement. -
Fonçage à la tarière d’un forage maraîcher (étape 1)
Le forage maraîcher est un trou creusé dans le sol jusqu’à la nappe,
dont les parois sont stabilisées par un tuyau à diamètre variable. C’est un ouvrage de mobilisation de l’eau d’irrigation. -
Les étapes du fonçage manuel d’un forage maraîcher
Pré-tuber le forage (étape 2)Le pré-tubage est une opération obligatoire jusqu’au substratum avec un minimum de 4 mètres. Il peut être en acier ou en PVC. -
Les étapes du fonçage manuel d’un forage maraîcher
Équiper le forage maraîcher (étape 3)Ce poster présente l'étape 3 de fonçage manuel d'un forage maraicher . Elle montre comment équiper un forage -
Comment entretenir une pompe immergée?
Ce poster montre les différente étapes d'entretien ou de réparation d'une pompe immergée. -
Analyse du prix au poids vif de bovins de l'opération vente au poids : cas de marché à bétail pilote de Gothèye (Tillabéri) au Niger
L'étude sur l'analyse de la vente au poids de bovin : cas de marché à bétail pilote de Gothèye Tillabéri au Niger a pour objectif de déterminer et d'analyser le référentiel de prix de kg de poids vif de l’espèce bovine sous l'influence de certains facteurs -
Compte Rendu de la deuxième session du comité national d'organisation de pilotage ( CNOP ) du projet d'appui de l'agriculture sensible aux risques climatiques PASEC au titre de l'année 2018
La deuxième session du CNOP du PASEC au titre de l'année 2018 s'est tenue à Maradi du 06 au 07 septembre 2018. Cette session de deux jours a débuté le jeudi 06 septembre par une visite de certaines réalisateurs du PASEC dans la région de Maradi . -
Rapport d’évaluation des récoltes de la campagne agricole d'hivernage 2016
La campagne agricole d'hivernage 2016 a démarré à partir de la première décade du mois d'avril occasionnant des semis partiels de mil au niveau de 69 villages des régions de dosso et tillabéry -
Schéma d'aménagement foncier de la région de maradi
Le saf est un outil de gestion harmonieuse,durable de l'espace rural ainsi que des ressources naturelles qu'il porte dans le contexte de pression démograpgique et animale croissante -
Document cartographique et inventaire des ressources foncière de la région de maradi
La croissance démographique de la population nigérienne et le caractère extensif des systèmes de production agro-pastoraux ont fragilisé les écosystèmes,accru leur dégradation et exacerbé les conflits entre les différents utilisateurs -
Étude d’avant projet et detaillé ( APD ) et élaboration du dossier d'appel d'offres (DOA) dans les régions de Maradi Zinder et Tahoua
Suite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère
de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de
la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après
par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et
financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres
(DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel
d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Étude d'avant projet détaillé (APD) et élaboration du dossier d'appel d'offre dans les régions de Maradi Tahoua et Zinder
Suite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres (DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Étude d'avant projet détaillé (APD) et élaboration du dossier d'appel d'offre (DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder:Phase 2: Etudes APD /DAO
Volume 3 – APD/DAO du programme prioritaire de Zinder
Rapport APDSuite à une procédure de pré-qualification, la Direction Générale du Génie Rural relevant du Ministère de l’Agriculture du Niger, représentée par le Projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder (PMERZA-MTZ, désigné ci-après par "Client"), a invité, le 07/02/2012, STUDI International à lui soumettre une proposition technique et financière pour une " Etude d'Avant-Projet Détaillé (APD) et élaboration du Dossier d'Appel d'Offres(DAO) dans les régions de Maradi, Tahoua et Zinder ", financé par GAFSP - FAD. Pour cet appel d'offres restreint, six Consultants ou groupements de Consultants ont été invités. -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Cette étude présente les résultats d'un diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri - Annexes
Ce document présente les annexes de l'étude diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri -
Restitution du diagnostic des systèmes agricoles irrigués dans la région de Tillabéri
Ce diaporama restitue les résultats d'une étude-diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans la région de Tillabéri, conduite en 2019-2020 -
Mémoire technique APD - Etude et élaboration du DAO pour 17 ouvrages de mobilisation des eaux dans la région de Maradi
L’un des piliers de la politique du Gouvernement de la 7è République du Niger est l’amélioration des conditions de vie des populations en général à travers le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage qui a à sa charge la mise en œuvre de l’axe 1 « Maitrise de l’eau pour les productions agro sylvo pastorales et halieutiques » de l’Initiative « 3N », les Nigériens Nourrissent les Nigériens» 2016-2020. -
Rapport d’étude hydraulique et hydrologique pour la réalisation et la réhabilitation de neuf (14) seuils d’épandage, l’aménagement de deux (02) mares et le sur creusage d’une mare dans la Région de Maradi.
La région de Maradi se trouve au centre Sud du Niger, elle couvre une superficie de 41 796 Km2. La population est de 3 404 645 (RGPH 2012)avec une densité de 81h/Km2.
L’étude hydrologique a pour but, l’estimation des caractéristiques hydrologiques (apports interannuels et débits projet) nécessaires pour définir le schéma d’aménagement et le calage et le dimensionnement des ouvrages.
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Etude d’impact environnemental et social du projet de construction ou de réhabilitation de 14 seuils et d’aménagement de 3 mares dans la région de Maradi
La région de Maradi dispose d’énormes potentialités hydrographiques dont trois vallées qui tendent à se fossiliser : celles du Goulbi de Maradi, du Goulbi N’Kaba et de la Tarka à écoulements souvent temporaires pendant la saison des pluies et une quantité importante de mares. -
Etude géotechnique des ouvrages dans la région de maradi
Suite au passage de notre équipe en vue de la réalisation de l'étude de réhabilitation du seuil de maraka la direction régional du génie rural a fait le constat suivant -
Supervision des formations des brigadiers
Dans le cadre du projet RUWAN MU, la DGPV a organisé une seconde formation des brigadiers phytosanitaires dans toutes les zones d’intervention du projet. A cet effet la région de Maradi a bénéficiées de douze (12) centres de formation. Chaque centre comporte vingt (20) brigadiers soit un total de 240 brigadiers. Ce qui porte 400 brigadiers formés dans la région de Maradi sous le financement de PPI RUWANMU au titre de l’année 2014. -
Rapport de mission : la recherche de l'agronomie au Niger
L'INRAN a institué comme une tradition depuis quelques temps la réunion annuelle de tous les cadres et services du développement rural dont le but est de procéder a l'examen et à l'évaluation des programmes de pluridisciplinaire conduits par l'INRAN au cours de la saison d'hivernage écoulé -
Manuel de gestion intégrée de la fertilité du sol
La Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols, communément appelée GIFS, est présentée dans ce manuel comme un facteur clé d’amélioration de la faible productivité des sols et des cultures en Afrique, surtout pour les principales cultures vivrières de base, à savoir : le maïs, les haricots, le riz, le manioc, les bananes, le sorgho, le mil et les autres cultures. Dans ce contexte, la GIFS est définie comme étant un ensemble de pratiques de gestion de la fertilité du sol, y compris l’utilisation intégrée d’engrais minéraux, d’intrants organiques et de germoplasmes améliorés, combinée avec les connaissances sur la façon d’adapter ces pratiques aux conditions locales, en vue d’optimiser l’utilisation agronomique efficace des nutriments appliqués et par conséquent l’accroissement du rendement des cultures. Dans cette définition, tous les intrants doivent être gérés suivant des principes agronomiques et économiques rationnels. La GIFS ne peut pas réussir si elle n’est pas appuyée par les gouvernements, responsables des importations d’engrais ; par un service de vulgarisation efficace, essentiel pour apporter la technologie aux agriculteurs; ainsi que par un secteur privé d’agro-distributeurs dynamiques, apte à garantir la disponibilité et la distribution efficace des engrais et des semences -
Note de suivi de trois unités de production de biopesticide à base des graines de neem au niveau des villages de Danja, Sarkin Hatsi et Garin Maiganga (Région de Maradi)
Pour contrôler ces ennemis de culture, la majorité des producteurs font recours aux pesticides chimiques de synthèse. L’utilisation excessive de ces produits, souvent non homologués, n’est pas sans effets néfastes sur la santé humaine et animale. Cette pratique contribue aussi à la dégradation de l’environnement en polluant les sols exploités et les nappes phréatiques. La promotion des biopesticides à base des plantes est une solution alternative durable surtout à l’endroit des producteurs à faible revenu.
C’est dans ce cadre que le projet « Legume1 System Research LSR Inn-Lab / INRAN Feed the future » financé par USAID intervient pour appuyer trois groupements féminins pour l’entreprenariat agricole sur la production de biopesticide à base des graines de Neem ‘‘Neem tea bag’’ ou ‘’Farine de graines de neem ensachée’’. Le neem est un merveilleux insecticide 100% naturel, inoffensif pour l'homme et les animaux, actif contre plus de 200 insectes, les acariens, les nématodes, les champignons et les bactéries (Vallet, 2006). La méthode de lutte avec le ‘‘Neem tea bag’’ est l’une des technologies AIC (Agriculture Intelligente face au Climat) car elle préserve l’environnement et permet une augmentation des rendements de culture. Ces unités de production et de vente du « Neem tea bag » ont été mises en place par l’équipe du Laboratoire d’entomologie de l’INRAN-Maradi. -
Multiplication de la variété de mil Chakti en irrigation par un semencier de Tagazar/Tillabéri
Chakti est la première variété précoce de mil biofortifié créée en Afrique par des sélectionneurs de l’Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT), avec la participation des chercheurs de l’INRAN du Niger et d’autres pays sahéliens. Cette variété a été mise au point par des techniques conventionnelles d’amélioration des plantes (ce n’est pas une plante OGM). Chakti a été homologué au Niger en 2018.
Chakti contient plus de 65 mg/kg de fer alors que les autres variétés des agriculteurs sont à environ 47 mg/kg. En plus la variété est précoce (68 jours). Elle est également tolérante aux fortes températures, ce qui fait de Chakti, une culture dite « climato-intelligente » adaptée aux zones arides et aux changements climatiques. -
Note technique : Haie vive à base Bauhinia rufescens dans la Région de Tillabéri
Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées. -
Repiquage de mil : stratégie d’adaptation aux incertitudes des saisons des pluies par les producteurs de Bitinkodji et de Torodi dans la Région de Tillabéri
Le repiquage de mil consiste à arracher le surplus des plants de mil des poquets ayant levé pour être repiqués dans les poquets ayant échoué ou dans un autre endroit préparé pour les recevoir dans un même champ ou dans un autre pendant la campagne pluviale. Le plus souvent après un semis direct (sans labour), le repiquage est fait au cours du premier sarclage couplé avec le démariage. Cette opération intervient au moins un mois après le semis. Cette pratique est faite par les producteurs des localités des communes de Torodi et de Bitinkodji de la Région de Tillabéri, depuis très longtemps. Elle est pratiquée pour le mil mais aussi pour d’autres cultures comme le sésame, le sorgho, l’oseille en saison des pluies. Le repiquage de mil est une pratique agricole véritablement « climato-intelligente » dans notre contexte sahélien et d’aléas climatique sans précédent. Les producteurs qui pratiquent le repiquage du mil atténuent les variabilités pluviométriques et s’adaptent aux changements climatiques. -
Les biopesticides ne s’utilisent pas comme les pesticides chimiques !
La Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri a appuyé une démonstration de niébé en culture irriguée à Sarando Béné dans la commune de Bitinkodji (Région de Tillabéri). Lors d’une visite de suivi en février, le conseiller de la commune de Bitinkodji a constaté des attaques de pucerons (photo1). C’est une attaque très sévère et environ 80% des plants de niébé ont été attaqués par ce ravageur juste avant la floraison. Il a été utilisé un biopesticide pour protéger l’environnement mais cela n’a pas fonctionné. La note tire les enseignements de cet échec. -
Etat des lieux des biodigesteurs dans la Région de Tillabéri
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger. -
Production de semences améliorées dans la région de Tillabéri - Note de travail n°2
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri est engagée dans les activités prévues par le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible aux risques Climatiques (PASEC). Dans le cadre du PASEC, il est attendu que la CRA fournissent des informations aux producteurs et productrices. Afin de préparer une information précise, la CRA a regardé les disponibilités en semences pour la campagne 2018 dans la région de Tillabéri à partir des données de « l’Annuaire National 2018 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger » élaboré par le Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. Cette note présente les structures qui ont produit des semences améliorées dans la région de Tillabéri et des informations sur les points de vente. -
Huile de balanites de l’union Zabéry de Téra - Prix du premier ministre au Sahel 2014
Le Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique et de l’Elevage du Niger, dénommé « SAHEL 2014 », s’est déroulé du 6 au 9 mars 2014 à Niamey et un concours général a été mis en place pour primer les meilleurs produits, innovations et équipements présentés. Le prix du Premier ministre a été attribué aux femmes de l’Union Zabéry de Téra pour la fabrication d’huile de Balanites aegyptiaca (garbey en Zarma ou adaoua en Haoussa) à l’aide d’un concasseur pour extraire l’amande du fruit. Le RECA a rencontré la présidente de l’Union. -
Approvisionner durablement Niamey en lait local par les petits éleveurs
Le projet fait suite à la mise en place du centre de collecte de lait d’Hamdallaye construit en 2008 par le projet PSEAU. Le projet Nariindu a démarré officiellement en janvier 2012 pour une durée de 3 ans, sur financement du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) et de l’Agence Française de Développement (AFD).
L’objectif général est l’amélioration de l’approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
Cette évaluation a été réalisée en juin/juillet 2015. La conclusion de l’évaluation est la suivante : Le projet Nariindu, de par ses innovations et la pertinence de son modèle, mériterait de voir son action soutenue et poursuivie, car l’ensemble des structures, de la gouvernance et des partenariats est encore faible, malgré des atouts forts et des partenaires convaincus. -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
Les triplés d’Aguié, une vache donne naissance à trois veaux lors de son premier vêlage
Événement inédit dans la région de Maradi, Commune d’Aguié, plus précisément dans le village de Gamji Saboua Peulh, personne n’avait encore vu cela dans la zone, une vache donne naissance à trois nouveaux nés, un veau et deux velles. Deux mois après leur naissance, les trois veaux se portent bien.
Cette naissance multiple fait suite à une insémination artificielle réalisée dans le cadre du Programme National d’Amélioration Génétique (PNAG) du Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage. -
Note sur la démarche de mise en place des sites de formation professionnelle des Jeunes Agriculteurs/trices
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi s’est engagée dans la formation des jeunes agriculteurs/trices lors de la campagne saison froide 2019-2020 au niveau de cinq sites : Safo, Soumarana, Keguel, Saoulaoua et Tibiri.
Avec l’appui du Programme de Promotion de l’Emploi et de la Croissance Economique dans l’Agriculture (PECEA), la CRA et ses partenaires ont mis en place un dispositif de Formation Professionnelle en Agriculture destinée à former les jeunes agriculteurs (trices) sur les bonnes pratiques agricoles et de gestion. Au total 100 jeunes sont formés pendant la campagne maraîchère froide (Octobre 2019-Février 2020) au niveau de 5 sites de production à raison de 20 jeunes/sites. Cette formation est assurée par des opérateurs FCMN Niya et GSC Alhéri.
Au terme de cette formation, les jeunes, qui le désirent et qui remplissent les conditions, seront accompagnés pendant leur phase d’installation pour accéder à des financements au niveau des institutions financières. -
Production des parasitoïdes Habrobracon hebetor Say dans la Région de Maradi
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi, s’est engagée à diffuser des informations à l’endroit des producteurs en matière du climat et des actions AIC (agriculture intelligente face au climat).
C’est ainsi que la CRA s’intéresse à la lutte biologique contre la mineuse de l’épi du mil. La région de Maradi fait partie des zones principales de production du mil et, par conséquent, elle est sujette aux dégâts causés par cette chenille.
La lutte biologique est l’une des principales luttes développées contre la mineuse de l’épi. Cette lutte consiste en la production et le lâcher du parasitoïde Habrobracon hebetor Say, prédateur de la MEM, ainsi que la production de son hôte Corcyra cephalonica Stainton, une autre chenille qui permet d’élever le parasitoïde afin d’obtenir un nombre important de celui-ci.
C’est ainsi que des unités de production des parasitoïdes ont été mises en place, au nombre de 8 à travers le Niger dont 5 dans la région de Maradi dans le cadre d’un projet. La CRA s’est intéressée à ces unités de production un an après la fin du projet. -
Souchet
Au Niger, la culture du souchet se pratique sur l’ancien bassin arachidier de la région de Maradi qui représente plus de 95% de la production nationale. La production annuelle a été estimée à 38.800 tonnes en 2008. Elle serait en diminution régulière depuis cette date avec 22.800 tonnes en 2012. La réflexion de cette ONG part de deux constants : la majorité du souchet produit au Niger part vers le Nigeria où il est utilisé dans l’agro-alimentaire de ce pays ou est exporté vers l’Espagne pour produire une boisson (orchata de chufa) et le Niger consomme des « jus » qui sont fabriqués sur place pour les boissons sucrées pétillantes ou importés. Pourtant, à Maradi quelques femmes essayent de produire une boisson en valorisant le souchet. C’est ce créneau de valorisation que se propose de travailler cette ONG qui a commencé par un rapport d’enquête sur le souchet réalisé par ses membres. -
Étude diagnostique de la filière sésame au niveau de l’Union GarbeyKorou, membre de la FCMN-Niya, département de Gothèye
Le sésame est une filière dont la culture est en pleine expansion dans la zone de la Sirba. Une activité modeste existe pour transformer le sésame de la zone en huile, afin de faire bénéficier la région d’une plus grande plus-value.
Cette production concerne deux groupements d’une même union de la fédération FCMN-Niya, à savoir Wafakeye de Tallé et Sirba-Bonkaney de Garbey-Korou (Département de Gothèye). Cependant, la production actuelle est caractérisée par des faibles volumes de ventes et un manque de synergies émanant de l’action coopérative. Les équipements actuels, avec le changement de quelques pièces, suffisent pour augmenter sensiblement la production actuelle.
Cette étude pour relancer la chaine de valeur huile de sésame a été réalisée dans le cadre du projet « Trois Frontières » qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone du Liptako Gourma, en appuyant son développement socio-économique, et en veillant à un renforcement de la cohésion sociale entre les communautés au Burkina Faso, Mali et Niger. Il est co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère Français de l’Europe et des Affaires Etrangères -
Potentialités agricoles et forestières
L’étude a d’abord synthétisé plusieurs bases de données géographiques (AGRHYMET, FAO, IGN) sur les ressources naturelles. Les résultats identifient six classes de sols. Les sols irrigables, constitués par les sols de la vallée de Tarka, du Goulbi N’Kaba et du Goulbi Maradi, représentent 12 % de la superficie totale de la région. L’analyse de l’occupation du sol de la région de Maradi a permis confirmer que les zones irrigables de la région Maradi ont des sols hydromorphes. L’étude a permis de délimiter les aires protégées de la région repartie en forêt classée, en forêt protégée, en réserve de faune et gommerais. Cette étude donne des informations sur la localisation et l’extension des potentialités agricoles et forestières de la région de Maradi. Ces informations peuvent être utilisées pour réaliser un plan d’aménagement et de gestion de chaque zone présentant un potentiel agricole. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Expérience du Programme Niger FIDA dans la mise á l’échelle de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Les sècheresses successives des années 70 et 80, couplées à la croissance démographique, ont eu des conséquences dramatiques notamment sur l’environnement, avec une régression significative du couvert végétal, une érosion de la biodiversité et une modification des systèmes de production. Cette situation s’est fait sentir avec plus d’acuité dans la région de Maradi où la pression démographique est la plus élevée du pays, avec une densité dépassant souvent les 100 hts au Km2. Pour s’adapter à cette crise écologique, les communautés locales ont, avec principalement l’appui de l’Etat et du FIDA, initié une approche novatrice de restauration et de protection et valorisation du couvert végétal, à travers l’adoption massive de l’agroforesterie. -
Etude des paramètres de reproduction et de développement de Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 (Hemiptera : Coreidae) et son incidence sur le rendement du niébé dans la région de Maradi au Niger
Le niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae) est une importante culture alimentaire en Afrique de l’Ouest. Sa production fait face à plusieurs contraintes dont les insectes ravageurs. La punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stål, 1855 est l’un des ravageurs les plus importants. Cette étude a été initiée pour déterminer les paramètres biologiques de l’espèce et évaluer les pertes de production occasionnées à la culture. Les observations effectuées en champ au cours des saisons agricoles 2014 à 2016 ont permis d’établir que C. tomentosicollis infeste la légumineuse au cours de sa phase de fructification et développe au moins trois générations occasionnant des pertes de rendement en graines de 17,5 à 26,5%. -
Fiche technico-économique pour la culture de la pomme de terre - Région de Tillabéri
Les éléments techniques et économiques suivants découlent du conseil de gestion aux exploitations familiales (CGEF) réalisé par la Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tillabéri au niveau de 19 producteurs de pomme de terre issus de deux bassins de production dans la commune d’Imanan. Selon les résultats du conseil de gestion, dans la commune d’Imanan, les superficies exploitées sont comprises entre 150 et 10.100 m2 avec une moyenne par exploitation agricole (EA) de 1700 m2. Avec des charges opérationnelles de 370.000 F.CFA/EA, on obtient une production de 4.528 kg/EA. Ce qui permet d’avoir un produit brut de 1.130.000 F.CFA/EA pour une marge brute 760.000 F.CFA/EA. Pour une superficie de 1000 m2, la production de pomme de terre est de 2.664 kg (26,64T/ha). Ce qui permet de générer des produits bruts de 666.000 FCFA pour 216.500 de charges opérationnelles, soit une marge brute de 449.500 FCFA et un ratio (Produits/ charges opérationnelles) de 3,08. Autrement dit, chaque franc investi dans la production de pomme de terre permet de générer trois (3) francs. -
Diversité et structure des peuplements ligneux issus de la régénération naturelle assistée (RNA) suivant un gradient agro-écologique au centre sud du Niger
La régénération naturelle assistée (RNA) joue un rôle important dans l’amélioration de la fertilité des sols et la production agricole. La présente étude s’inscrit dans cette logique dont l’objectif principal est d’analyser l’influence du gradient agro-écologique sur les caractéristiques des peuplements ligneux au centre sud du Niger. Cette étude a été conduite dans quinze (15) villages pratiquant la RNA répartis dans trois (3) zones en l’occurrence la zone sahélienne stricte, sahélo-soudanienne et nord-soudanienne soient 5 villages par zone; -
Manuel pour la promotion du maraîchage en saison sèche en utilisant les ressources en eau des mares naturelles
Cet ouvrage est le fruit de 3 ans de recherche effectuée en milieu paysan dans la commune rurale de Dantchandou, département de Kollo, région de Tillabéry. Il illustre les principaux facteurs contraignants du maraichage dans la zone et les mesures de soutien apportées pour une conduite efficace du maraichage.
Les résultats de l’étude nous renseignent de la faisabilité et de la réussite du maraichage en utilisant les ressources en eau des mares naturelles disponibles au Niger. Le manuel guide qui en résulte constitue la contribution de JIRCAS à la lutte contre l’insécurité alimentaire au Niger par le développement des techniques de maraichage. -
Prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours sahéliens, cas du Niger
Cette étude vise à caractériser la prolifération de Sida cordifolia L. sur les parcours naturels au Niger. Les données, collectées au moyen de relevés phytosociologiques, ont permis de caractériser par zone bioclimatique, l’abondance et la dominance des espèces herbacées en mettant en exergue Sida cordifolia L. Une typologie des pâturages faite en fonction de leur degré de colonisation par cette espèce a permis de distinguer trois types de pâturage : les pâturages colonisés (fortement ou moyennement, faiblement), tous situés au sud et ou au centre de la région en zone agricole ou agropastorale, soumis à une très forte pression pastorale et les pâturages non colonisés par cette espèce, essentiellement situés au nord de la région en zone pastorale, soumis à une faible pression animale. La pression pastorale serait la cause principale de la prolifération de Sida cordifolia L. sur ces parcours. Ainsi, les pâturages non ou faiblement colonisés seraient fortement colonisés si la pression de pâture ne diminue pas. Il est donc nécessaire d’adapter la charge animale aux capacités de charge de ces pâturages afin de renverser cette tendance à la dégradation de ces écosystèmes pastoraux et améliorer leur valeur pastorale. -
Etude comparative des caractéristiques morphobiométriques des chèvres Rousse et Noire de Maradi au Niger: analyse des paramètres quantitatifs et qualitatifs
Le Niger, compte environ 43 millions de têtes de bétail dont 36% de caprins. La chèvre Rousse de Maradi se distingue par ses remarquables performances zootechniques. La chèvre Noire partageant le même biotope est discriminée. La présente étude a pour objectif de comparer les caractéristiques morphobiométriques de la chèvre Rousse de Maradi et sa variante Noire vivant dans la même zone agro-écologique. -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Rapport de campagne flore et végétation 2013
L’objectif principal de ce travail se résume à l’évaluation de l’impact des travaux de récupération des terres dégradées dans l’observatoire de Tahoua-Keita et Nord Tillabéry sur la dynamique des communautés végétales, de préciser, par la combinaison d'études théoriques les mécanismes écologiques qui sous-tendent l'installation et la réponse fonctionnelle des espèces végétales en milieu hétérogène dans l’observatoire. Enfin de mettre à la disposition des décideurs, des informations scientifiques de base pour une gestion durable des ressources naturelles prenant en compte les intérêts socio-économiques de la population locale. -
Rapport de mission « état de surface » sur l’observatoire Tahoua-Keita-nord Tillabéry
Cette mission, appelée mission « Etat de surface » avait donc pour objectif de faire la typologie locale des surfaces élémentaires (états de surface) rencontrées sur l’ensemble de l’observatoire de Tahoua-Keita-Tillabéri-Nord. Elle s’est exécutée en deux activités principales. La première est l’identification et la description des différents états de surface actuels au niveau des différents sites de l’observatoire, ainsi que la prise de leurs coordonnées géographiques pour un éventuel géoréférencement. La deuxième est relative à l’administration d’un questionnaire dans l’optique de relever la perception des populations des changements intervenus. -
Rapport d’activités de suivi des sites restaures de l’observatoire et des sites du projet Badaguichiri
Aux termes de ces travaux, il se dégage que les sites restaurés de Projet de Badaguiri et de l’observatoire ont produit des données intéressantes cette année aussi bien en termes de diversité floristique que d’un point de vue de la production de biomasse. En effet, Dans l’ensemble des relevés effectués un total de 156 espèces été recensé dont 122 espèces sur les sites du projet Badaguichiri et 118 espèces sur l’observatoire. Les familles les plus représentées sont les Poaceae et les Fabaceae pour l’ensemble des sites. Les espèces dominantes sont Pennisetum pedicelatum, Schoenefeldia gracilis et Cymbopogon giganteus sur l’ensemble de l’observatoire et Pennisetum pedicelatum, Panicum laetumet Schoenefeldia gracilis sur les sites du Badaguichiri. La biomasse moyenne produite sur l’observatoire est de 1,28tMS/ha et sur les sites du projet Badaguichiri la biomasse moyenne produite est de 1,80 tMS/ha dont une moyenne de 3,18tMS/ha sur les nouveaux sites de Badaguichiri. -
Evaluation finale de l’action du projet PASE - Rapport définitif de l’évaluation finale
Le Projet d’Accès aux Services Energétiques (PASE) constitue la phase pilote d’expérimentation dans la commune rurale de SAFO au Niger. Il est cofinancé par la Facilité Energie II de l’Union Européenne et le fonds GEF/PNUD. Le document n’est pas un rapport d’activités, encore moins un document de projet détaillé qui a vocation de détailler la mise en œuvre du projet ou les terminologies qui entourent la conception ou la mise en œuvre de ce projet. Il constitue le résultat de l’évaluation finale du projet et les principales conclusions ainsi que les analyses qu’il contient, sont formulées sous la seule responsabilité des évaluateurs. Elles sont indépendantes du point de vue officiel des différentes institutions partenaires du projet. -
Facilitation d’une auto-évaluation à mi-parcours du programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI) vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leur activité, et en offrant des opportunités d’emploi et d’auto-emploi pour les jeunes et les femmes. Le PAPI est implanté dans les régions de Dosso et Maradi.
Ce programme financé par la Coopération Suisse couvre une période allant de mars 2015 à décembre 2018 et dispose d’un budget de 9'850'000 CHF. Il est mis en oeuvre sous la responsabilité du Haut-Commissariat à l’initiative 3 N (HCi3N) et Ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MAG/EL). Il et est porté par le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) accompagné par les CRA et les collectivités territoriales.
Au terme des deux premières années du PAPI, le processus d’auto-évaluation devait amener les différentes parties prenantes à poser un regard critique sur sa mise en oeuvre, apprécier les processus, les rôles des parties prenantes, apprécier les résultats du programme et les principales leçons tirées. -
Auto-évaluation du programme d’appui au secteur de l’élevage (PASEL - Phase 6 : 2010-2013)
La présente auto évaluation, située à six mois de la clôture du programme PASEL-phase 6 se déroulant de 2010 à 2013-, sur financement de la Coopération Suisse, a permis de recueillir les avis et les appréciations des différents acteurs sur les actions développées dans les régions de Dosso, Tillabéry (Filingué) et Maradi (Centre-Ouest du Niger).
L’exercice a consisté à solliciter les débats aux échelles locales, communales, régionales et centrales sur les effets directs et induits des actions de développement promues par le programme. Sur ce constat, couplé à diverses observations d’expertise, la mission a formulé des pistes d’orientations pour une éventuelle perspective de poursuite de la coopération entre la Suisse (DDC) et le Niger. -
Rapport d’activités annuel 2017 - Programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leurs activités. Le présent rapport présente donc les activités menées au cours de l’année 2017, par le RECA et les CRA. -
Diversité des pratiques d’intégration agriculture – élevage dans les exploitations familiales du sud de la région de Maradi (Niger) et perspectives
Dans le sud la région de Maradi, l’agriculture et l’élevage sont les deux principales activités socio-économiques qui occupent environ 95% de la population. Ces activités sont pratiquées de façon intégrée dans un contexte de très forte pression démographique (plus de 70 habitants/km²). Pour comprendre les pratiques paysannes d’intégration, une enquête a été conduite au Sud de la région. Cent chefs d’exploitations (CE) provenant de quatre villages de la commune rurale de Djirataoua ont été enquêtés. L’enquête a révélé que l’ensemble des CE étaient des agro-éleveurs répartis en trois classes. 24% des producteurs (classe G.E) possédaient un équipement agricole d’une valeur de 295 000 F.CFA, 3 UBT et 6 hectares, stockaient 3,2 tonnes de fourrages et 4,2 tonnes de fumier. 16% des producteurs (classe E.M), possédaient un équipement agricole d’une valeur de 205 000 F.CFA, 2,2 UBT et 3,3 hectares, stockaient environ 2 tonnes de fourrages et 2,3 tonnes de fumier. 60% des producteurs (classe P.E) étaient équipés plus modestement avec 1,2 UBT, cultivaient 3,3 ha et stockaient 0,6 tonne de fourrages et 1,7 tonne de fumier. Enfin l’étude a révélé que des agro-éleveurs investissaient plus dans l’élevage de bœuf de trait que dans l’agriculture. -
Note d’information - La production de tomate sur billon
En décembre 2017, la Chambre Régionale d’Agriculture avait écrit une note sur les tomates de Téra : « Des tomates, de belles tomates en quantité au bord du barrage de Téra. »
Le chef d’exploitation de ces parcelles était Burkinabé. Cela avait fait des remous… Certains avaient parlé « d’accaparement des terres ». Si ces producteurs du Burkina Faso avaient lancé la production de tomate à Téra, ils avaient simplement loué des terres pour la saison de culture (pas d’achats). La main d’œuvre pour la culture, l’arrosage et la récolte, était locale, donc une initiative créatrice d’emplois. D’après l’animateur de la Fédération Mooriben, cette expérience commençait d’ailleurs à être imitée. Le côté intéressant de l’initiative était un possible « transfert de technologies ».
C’est bien ce qui s’est passé et des producteurs locaux (principalement d’anciens exodants) ont adopté les techniques des producteurs burkinabé, notamment la « culture sur billon ». Cette technique de production a la particularité de permettre aux producteurs de se passer de tuteurs. En culture tuteurée, avec une densité de 50 cm entre les plants, une parcelle de 500 m2 de tomate nécessite 2 000 tuteurs soit 40 000 tuteurs par ha. C’est une quantité difficile à trouver dans un pays sahélien et pour plusieurs dizaines d’hectares les prélèvements de bois provoqueraient une déforestation importante. L’achat de ces tuteurs représenterait également des charges élevées. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Guide pratique du maraicher agroécologique de Brazzaville
Recettes de biopesticides, biofertilisants, et autres bio-préparations réalisées par des maraichers de la ceinture verte de Brazzaville. -
La résilience des ménages face aux changements climatiques dans la région de Maradi au Niger : le cas de la Régénération Naturelle Assistée.
Face à une dégradation de l’environnement et à l’accroissement des chocs conjoncturels et structurels dans la région de Maradi, la population de la zone a développé des stratégies afin de lutter contre les risques de vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et la pauvreté. En effet, les nombreuses crises climatiques et alimentaires ont induit le développement de stratégies extrêmes de la population telles que la coupe abusive du couvert ligneux. Or, ces coupes ont fragilisé un environnement sahélien aux ressources souvent limitées.
Toutefois, de nombreuses mesures ont été mises en place afin d’accroitre la résilience environnementale des populations. En effet, depuis 1980, le Fond International de Développement Agricole (FIDA) a introduit la Régénération Naturelle Assistée (RNA) dans la zone de Maradi. Celle-ci est une méthode d’agroforesterie participative valorisant les rejets d’arbustes ligneux endogènes permettant une reconstitution du couvert ligneux des parcelles agricoles. La RNA a induit depuis 30 ans un effet inverse permettant d’améliorer l’environnement, le couvert ligneux (fertilité des sols, protection contre le vent, ombrage) mais aussi les revenus et conditions de vie des ménages. -
Documents introductif à l'atelier de révision des programmes de formation à l'IPDR de Kollo
L'Institut Pratique de Développement Rural (IPDR/Kollo), unique école de formation des cadres moyens de développement rural, est un établissement d'enseignement professionnel technique de l’État doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière. -
Rapport socio-économique de l’observatoire de Tahoua-Keita-Nord Tillabéry
Dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet d’aménagement et de Gestion du Bassin Versant de Badaguichiri (PGBV/B), le Centre National de Surveillance Ecologique et Environnementale (CNSEE) a organisé du 23 Octobre au 4 Novembre 2013, une mission de collecte de données socio-économiques dans l’observatoire Tahoua-Keita Tillabéri Nord. En effet, ces données permettent de renseigner les indicateurs sur les activités socio-économiques des populations, surtout les impacts des différents projets et les ONG ayant intervenu dans l’observatoire.
Cette étude s’inscrit dans le cadre des activités de la composante surveillance environnementale du plan d’action dudit projet et fait suite au rapport sur l’état de référence de l’Observatoire Tahoua-Keita -Tillabéry Nord élaboré en 2012. Elle a concerné 449 ménages repartis sur un ensemble de sept (7) villages à savoir : le village de Simiri (commune rurale de Simiri), le village de Sorbon Haoussa (commune rurale de Sansani Haoussa), le village de Tinkirana (commune rurale d’Ibohamane), le village de Sakolé (commune rurale de Tamaské), le village de Kalfou rahi (commune rurale de Kalfou), le village Kolloma Dabagui (arrondissement communal Tahoua I) et le village de Mafari (commune rurale de Bambaye). -
Etat des lieux et d'assainissement des banques céréalières de la commune rurale de Tchadoua/ Département d'Aguié Région de Maradi
Le présent rapport dresse un état des lieux et d'assainissement des banques céréalières de la commune rurale de Tchadoua. -
Plan d'aménagement de la doumeraie du Goulbi N'Kaba (Mayahi)
La vallée du Goulbi N'kaba traverse le département de Mayahi (Région de Maradi) sur une distance de 70 km et couvre une superficie d'environ 31.500 hectares.
Les effets conjugués des sécheresses et d'une pression anthropique croissante ont modifié un peu plus de deux décennies la structure et la composition de cette palmeraie à Hyphaene thebaica (palmier doum) autrefois très dense. Les doums adultes ont fortement régressé pour laisser la place à des taches de rejets au niveau des souches exploitées. La reconstitution du peuplement n'a pu se faire ni par voie végétative, ni par voie générative à cause des pratiques liées à l'exploitation intensive des feuilles pour l'artisanat et à la récolte des fruits. Le peuplement ligneux accompagnant le doum a subi aussi de fortes pressions pour satisfaire aux besoins en bois de feu et de service des populations riveraines. Il est aujourd'hui principalement constitué de tiges d'avenir.
Après une phase d'études relatives aux filières des produits du doum et du bois, au foncier et à l'inventaire des ressources forestières et pastorales, des consultations locales ont été engagées pour mettre en place un plan d'aménagement intégré, basé sur la régénération d'un peuplement adulte de doums et d'essences ligneuses accompagnatrices. -
Étude pédologique de l’aménagement hydro-agricole de Tillakaina
A l a demande de l'Office des Amenagements Hydro-Agricoles (ONAHA) , la section cartographie et classification de l'INRAN/Projet PNUD/FAO NER/75/009 a exécuté une prospection pédologique du périmètre de Tillakaina. Un contrat d'exécution ( EP-1/81) a été signé entre les deux parties. -
Évaluation à mi-parcours de la campagne agricole d'hivernage au 31 juillet 2007
Le présent rapport relève l’évolution de la campagne agricole d'hivernage dans les différents Départements et communes de la région de Maradi. -
Note sur la production de blé au niveau du périmètre irrigué de Djirataoua et du site de Madarounfa
Au Niger, les bassins de production de blé sont : les vallées de la région d’Agadez, le périmètre de Konni (Tahoua) et le périmètre de Djirataoua (Maradi). La production de blé est faible ; elle est de 4807 tonnes par an (FAO, 2018). Le blé est surtout cultivé avec des faibles superficies variant de 0,1 à 0,5ha par exploitation (AcSSA-Afrique Verte, 2011). Au niveau de la région de Maradi, le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa sont des ‘’anciens’’ bassins de production de blé.
Cette note présente des informations sur les itinéraires techniques de production de blé collectées sur le périmètre irrigué de Djirataoua et le site Maraicher ‘’Alkamomi’’ de Madarounfa suite aux entretiens avec 11 producteurs et les comptes d’exploitation de 5 producteurs -
Structure et diversité des parcs agroforestiers adjacents à la forêt protégée de Baban Rafi, Niger - Afrique de l’Ouest
L’objectif de l’étude est de caractériser la végétation ligneuse des parcs agroforestiers autour de la forêt protégée de Baban Rafi située dans la zone nord soudanienne du Niger.
Au total, 52 espèces réparties dans 41 genres et 23 familles ont été recensées dans la zone. Les paramètres dendrométriques et indices calculés en fonction des parcs agroforestiers varient d’un parc à l’autre. Ainsi, la densité varie de 86,25 à 129,33 individus / Ha, le recouvrement de 6,82 à 10,87.
La chorologie de la flore est caractérisée par l’abondance et la dominance des espèces soudaniennes (44,23 %) ce qui montre que la flore garde encore ses spécificités phytogéographiques malgré son état de dégradation révélé par les différents indices. Ces résultats peuvent servir de référence dans le suivi de la dynamique de la végétation des systèmes agroforestiers autour des zones protégées soumises aux sécheresses récurrentes et aux pressions anthropiques. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Perceptions et usages socioéconomiques du tamarinier (Tamarindus indica L.) dans le Sud-Ouest du Niger : Implications pour une domestication et une conservation durable
Elle a pour objectif de montrer l’importance ethnobotanique de Tamarindus indica L. à travers l’usage socioéconomique de ses différents organes en vue de contribuer à une meilleure gestion durable de sa population au Niger. La présente étude a été menée dans le département de Torodi, situé dans la région de Tillabéry.
Les résultats de cette étude ont montré que le tamarinier (Tamarindus indica L.) est une espèce forestière à haute valeur socioéconomique. Les différents usages (alimentaires, thérapeutiques, économiques etc.) tant prouvés par les populations doivent susciter une prise en compte de cette espèce dans les différents programmes ou stratégies de conservation et d’amélioration génétique durable des ressources phytogénétiques au Niger. -
Etude des possibilités d’amélioration des systèmes de production à base de légumineuses alimentaires (niébé-arachide) dans la zone agro-écologique du Fakara, Sud-ouest du Niger
Cette étude est réalisée afin de mieux appréhender la problématique générale des systèmes de production au niveau des organisations paysannes du Fakara. Pour aborder ce thème la méthodologie adaptée consiste en l’analyse des données issues d’une étude réalisée dans la zone en 2005 sur les systèmes de production d’agriculture et élevage au sein desquels le niébé et l’arachide prennent une part non négligeable. Ensuite nous avons complété nos informations via d’autres bases de données, notamment la bibliothèque de la Fusagx et l’internet. -
Rapport des études de référence sur des Champs Ecole Paysans pluviaux et Maraichers (CEP/CEPM) dans les trois Unités Régionales de Gestion du Programme (URGP)
Financé par le FIDA (Fonds International de Développement Agricole et l’Etat du Niger, Le Programme de Développement de l’Agriculture Familiale (ProDAF), intervient dans trois régions du Niger à savoir Maradi, Zinder et Tahoua. La zone d’intervention du ProDAF est répartie dans 21 Pôles de Développement Economique (PDE), qui est l’unité géographique et échelle d’intervention du programme.
La mise à la l’échelle des bonnes pratiques des projets précédents financés par le FIDA (PASADEM et PPI Ruwanmu) dans le cadre du ProDAF passe par l’intensification des champs école paysans (pluvial et maraîcher) qui permettront d’accroitre le nombre de paysans formés à cet effet et à même de diffuser les meilleures pratiques auprès de leurs pairs.
Ainsi pour le passage à l’échelle du dispositif de vulgarisation agricole à travers les Champs Ecole Paysan, une étude pour l’établissement d’une situation de référence a été conduite au niveau des trois URGP Maradi, Tahoua et Zinder pour capitaliser les acquis des anciens CEP et CEPM.
Le présent rapport consolidé donne le déroulement de l’étude et les principaux résultats obtenus. -
Rapport de l’étude sur la contribution des activités du ProDAF dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La présente étude intitulé « contribution des activités du ProDAF dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle » est réalisée dans le cadre de la préparation méthodologique de la revue à mi-parcours du ProDAF prévue en début du mois de juin 2019. Les informations contenues dans le rapport découlent des éléments de la revue documentaire (études de référence, document de conception du ProDAF, documents d’évaluation de la campagne agricole, document d’évaluation de la nutrition, rapport d’étude thématique similaire par l’institut national des statistiques, des notes d’informations et bilans d’exécutions des activités du programme etc.) et aussi des données issues de l’enquête sur le terrain au niveau des trois régions d’intervention du ProDAF (Maradi Tahoua et Zinder).
Le fil conducteur qui a guidé cette étude c’est la confrontation des indicateurs du cadre logique du ProDAF et ceux de l’i3N de la situation de référence « sans projet » à la situation actuelle « avec projet » pour déterminer la contribution du ProDAF dans l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la zone d’intervention. -
L’expérience du PASADEM en matière de vulgarisation agricole – Note de capitalisation
Maradi est une région vulnérable, au centre des enjeux de sécurité alimentaire où l’agriculture souffre d’un certain nombre de contraintes liées surtout à l’insuffisance de l’encadrement au profit des producteurs et aux aléas climatiques. Le PASADEM a développé dans sa stratégie d’intervention, l’extension et la diffusion à large échelle des acquis du projet de promotion de l’initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) et ayant démontré leur efficacité en matière de vulgarisation agricole (les Champs Écoles Paysans (CEP), l’appui conseil agricole paysan (ACAP)). -
Stratégie du PASADEM en matière de gestion des savoirs dans le domaine de la Gestion Durable de Terres (GDT) – Note de capitalisation
L’objectif est d’améliorer les connaissances des principaux acteurs sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres adaptées au contexte local. -
Les Démonstration d’initiatives paysannes en élevage (DIPE) dans la zone d’intervention du PASADEM : un outil de renforcement des capacités des agro éleveurs– Note de capitalisation
Faible capacité technique des agro éleveurs dans la conduite de l’élevage, qui se traduit par des hécatombes fréquentes liées aux épizooties, la fréquence des avortements, le retard de croissance des jeunes animaux et le faible gain pondéral chez les adultes, la faible prolificité à cause des espacements entre les mises bas, etc. Toutes ces contraintes impactent négativement les revenus du petit élevage, en particulier dans les ménages vulnérables d’où la nécessité de la mise en œuvre de ce dispositif d’encadrement (DIPE). -
Processus d'ingénierie civil dans le cadre de la réhabilitation des marches de demi-gros et centres de collecte
Pour arriver à la construction et à l’opérationnalisation de ces marchés et centre de collecte, le projet a fait valoir sa stratégie qui repose sur une démarche de concertation entre une ingénierie sociale composée des acteurs des marchés "Hadin Gwiwa", et une ingénierie civile pilotée par la cellule infrastructure du projet. Après un processus, d’animation et de dialogue avec les cadres locaux de concertation qui mènent l’ingénierie sociale, un choix a été opéré pour démarrer l'ingénierie civile pour les marchés de demi gros autour des Pôles de Développement Economique (PDE) de Tessaoua, Sabon Machi et Djirataoua. -
Impact du climat et des activités anthropiques sur les écosystèmes dans le nord-ouest de la région de Tillabéri au Niger
Les communes de Tondikiwindi et de Ouallam, appartiennent au département de Ouallam, région de Tillabéri, nord-ouest du Niger. Cette zone, comme le reste du sahel, a été le théâtre d’importantes variabilités climatiques et d’autres aléas liés au climat, depuis la décennie 1970. L’objectif principal de cette thèse est de contribuer à une meilleure connaissance des impacts du climat, conjugués aux activités anthropiques sur les différentes unités de l’occupation des sols dans les communes de Tondikiwindi et Ouallam. L’analyse de certains paramètres hydro-climatiques (pluviométrie, températures, séquences sèches, Etp, vents), de la station synoptique de Tillabéry et des stations pluviométriques proches de celle-ci et des données des enquêtes menées auprès des populations ont permis d’aboutir à des résultats intéressants et de proposer une stratégie de développement durable, permettant d’inverser les tendances. -
Un modèle empirique d’intégration de stratégies de gestion de risques climatiques pour une résilience genre-sensible en zone sahélienne - Document de capitalisation de l’Initiative GARIC : « Genre, agriculture et gestion des risques climatiques
L’intégration de stratégies d’adaptation multiples est aujourd’hui nécessaire pour renforcer la résilience des producteurs ruraux sahéliens, confrontés à des risques climatiques importants. La présente étude fait ressortir, à travers l’analyse du processus de trois années du projet « Genre, Agriculture et gestion des Risques Climatiques » (GARIC, CARE International au Niger), une démarche empirique intéressante, conduite pour accroitre la résilience des producteurs ruraux les plus vulnérables dans la région de Maradi, Niger. L’analyse de ce processus a permis de proposer un modèle intégré de gestion des risques climatiques incluant quatre composantes stratégiques complémentaires : i) Renforcement des capacités organisationnelles et techniques des communautés ; ii) Développement des services agro-économiques de proximité & des activités régénératrices de revenus ; iii) Développement et utilisation des techniques agroécologiques permettant de mieux gérer les risques climatiques et écologiques ; et iv) Implémentation cohérente des approches de planification locale comme la planification saisonnière participative et les systèmes d’alerte précoce. C’est une expérience co-construite, qui a impliqué les paysans (en particulier les groupements de femmes Mata Masu Dubara), les structures administratives (communes, autorités locales, conseil régional) ainsi que partenaires techniques et scientifiques jouant chacun un rôle spécifique (notamment les services techniques publics et l’Université Dan Dicko Dankoulodo de Maradi). -
Rapport d’analyse des données de l’enquête de la situation référence - RED-SAACC
Le projet de recherche-développement pour la sécurité alimentaire et l’adaptation climatique des systèmes ruraux de production au Niger (RED/SAACC-Niger) a pour objectif d’améliorer d’ici fin 2021, les revenus, la sécurité alimentaire et nutritionnelle de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéri.
Le mécanisme de la mise en oeuvre du projet s’articule autour de 6 composantes dont les actions contribueront à l’atteinte de l’objectif global du projet. L’objectif de la composante 5 est de mettre en place un dispositif de gestion des connaissances efficace permettant de capitaliser et de partager les bonnes pratiques.
Pour atteindre cet objectif des d’activités ont été planifiées dont la première est la réalisation d’une étude de référence pour établir la situation de départ des indicateurs clés dans la zone d’intervention du projet, par rapport à laquelle seront mesurés les progrès vers l’atteinte des objectifs du projet RED/SAACC-Niger. -
Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Evaluation des impacts des activités du Projet ALP - Dakoro (Niger) – Rapport final
Projet pilote, l’initiative Adaptation Learning Program (ALP) ou Programme d’Apprentissage sur l’Adaptation au Changement Climatique, est mis en oeuvre pour une durée de cinq ans (2010-2014) à l’échelle de quatre pays subsahariens : Ghana, Kenya, Mozambique et Niger. Cette phase est conçue et mise en œuvre par Care et ses partenaires dans le but de « Renforcer la capacité des ménages vulnérables en Afrique sub-saharienne à s’adapter à la variabilité et au changement climatique à travers une approche d’adaptation à base communautaire (ABC) ». Le projet ALP est financé par DFID, DANIDA, Finlande et la Coopération Autrichienne de développement.
Le projet ALP a pour objectif d’être le pionnier dans la vulgarisation, la compréhension pratique et la documentation de l’Adaptation à Base Communautaire (ABC) tout en approfondissant sur la compréhension et le traitement de la vulnérabilité différentielle des femmes rurales pauvres. -
Projet RED-SAACC - Rapport de la revue interne
L’objectif stratégique du projet REDSAACC vise à appuyer les efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en contribuant à mettre les populations Nigériennes à l’abri de la famine et à leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.
L’objectif global est qu’en fin 2020, la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ainsi que les revenus) de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience est accrue de manière significative, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry.
L’objectif global de cette revue interne est de montrer et mesurer les changements opérés du fait des actions du projet REDSAACC à travers l’évaluation des effets/impacts de la mise en œuvre de l’approche du projet dans le transfert des technologies et le partage des innovations locales pour une adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Réduction de ruissellement par augmentation des surfaces aménagées
Au Sahel, de nombreuses techniques de conservation des eaux et des sols ont été mises en œuvre sur des sols dégradés afin de réduire leur aptitude au ruissellement. Mais peu ou prou sont les travaux qui ont analysé les relations entre les dimensions des aires aménagées et l'importance de la baisse des ruissellements engendrée. Ce travail s’inscrit dans cette perspective. Il est effectué sur le bassin versant expérimental de Tondi Kiboro (17,7 ha) qui est un bassin représentatif des conditions hydro-environnementales de l’Ouest du Niger.
En 2007 et 2008, le coefficient d’écoulement initial du bassin (sans aménagement) a été déterminé à l’aide d’une station hydrométrique. En 2010, 3 % de la zone contributive du bassin (plateau latéritique) a été aménagé par des banquettes. Cette proportion a, ensuite, été progressivement augmentée pour atteindre 9 % en 2016. Cette approche a ainsi permis de suivre les évolutions concomitantes des surfaces aménagées et du coefficient de ruissellement. Les résultats montrent que les banquettes jouent un rôle important sur la rétention d’eau et la limitation des écoulements. Entre 2010 et 2016, le coefficient de ruissellement est passé de 43 % à 10 % pour une surface totale aménagée de moins de 10 %. Depuis 2012, le coefficient du ruissellement s’est plus ou moins stabilisé autour de 10 % (± 2 %). Il est ainsi remarquable que la baisse du ruissellement est non proportionnelle à la dimension de l’aire aménagée. Grâce à ce travail, il est ainsi possible de déterminer une aire optimale d’aménagement pouvant permettre de réduire significativement les ruissellements. -
Plan d'action décennal de Yaoundé de lutte contre la pauvreté par la promotion de l'entrepreneuriat coopératif en Afrique
L'analyse analyse des conditions d'émergences et de l'environnement actuel du mouvement coopératif africain permet de constater des dysfonctionnements qui continuent d’hypothèque l'avenir de ce mouvement au moment ou les défis du développement économique et social requièrent encore plus d'effort de performances de la part des entreprises quelles que soient leurs formes. -
Plan d'action de réinstallation (PAR) dans le cadre de la réalisation d'une station de traitement d'eau potable à Tillabéri
Le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et de l’Assainissement (PNAEPA) qui constitue l'instrument par lequel le Gouvernement du Niger, conformément à sa Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP), compte atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière d'eau potable et d'assainissement dans la zone d’intervention. -
Présentation du Projet de Développement Rural dans l'Arrondissement d'Aguié (PDRAA)
La zone d'intervention du Projet de Développement Rural d'Aguié (PDRAA) correspond aux limites administratives de l'Arrondissement d'Aguié. La population totale de la zone était estimée à 172.287 habitants au démarrage du Projet sur la base des données démographiques officielles de 1986/1987. Cette population est repartie dans deux cantons (Aguié et Gangara) et deux groupements peulh (Baoudéta et Hawandawaki) -
Programme d'aménagement de la cuvette de Kirtachi dans la Région de Tillabéri
L'aménagement de la cuvette de Kirtachi va permettre de promouvoir, l’intensification des cultures irriguées et l'amélioration des conditions de vie des populations concernées. En effet, sa mise en valeur permettra d'accroitre le rendement du riz paddy à cinq (5) tonnes par ha contre deux (2) par ha dans les parcelles traditionnelles. -
Projet d'Appui à la Sécurité Alimentaire et au Développement au niveau de la Région de Maradi
Suite à une demande adressée en janvier 2011 par le Gouvernement du Niger, le FIDA a engagé un processus de conception d'un nouveau projet dans la région de Mardi, dénommé Projet d'Appui à la Sécurité Alimentaire et au Développement dans la région de Maradi PASADEM. -
Projet de Programme de Travail de Budget Annuel : (PTBA 2012)
Le Projet de Promotion de l'Initiative Locale pour le Développement à Aguié (PPILDA) a été financé pour une période de huit ans et est entrée en vigueur en mai 2005. Il est actuellement dans sa septième année d'exécution . Le montant de son financement s'élève à 17.561.000 dollars US soit environ 11.502.455.000. -
Projet de promotion de l'initiative locale pour le développement à Aguié (PPILDA) AP N° 597-NE et AD N°BG-38*NE
Le présent document relève les différentes activités de développement rural effectué dans la commune rurale d'Aguié durant l'année 2012. -
Bilan d'activités: Période du 1er janvier au 12 décembre 2011
Le Projet de Promotion de l'Initiative Locale pour le Développement à Aguié (PPILDA) couvre l'ensemble du département d'Aguié (4 communes) et les communes limitrophes de Saé Saboua (Département de Guidan Roumdji) et de Jiratawa (département de Madrounfa). Il a été mis en vigueur le 05 mai 2005 pour une période de huit (8) ans. -
Production et commercialisation des produits frais dans la région de Maradi cas de la ville de Maradi
L’objectif de cette étude est de comprendre les fonctionnements du marché de produits frais dans la ville de Maradi. Cela en faveur de la production aisée des cultures maraichères du milieu et des modes du commerce qui existent. Pour se faire, les Chambres Régionales d’Agriculture (CRA) du Niger dans leur Rôle et leur collaboration avec des projets en faveur des paysans (producteurs et commerçants), donne aussi en particulier le plus de leurs potentielles pour le développement des marchés. -
Note de suivi des unités communautaires de fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour bétail dans le département de Mayahi (Région de Maradi)
Pour résoudre le problème crucial de la sous-alimentation et la mortalité d’animaux, des technologies ont été développées dont la fabrication des Blocs Multi Nutritionnels Densifiés (BMND) pour le bétail. C’est une technologie simple mise au point par l’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) en collaboration avec le PPAAO-Niger et la FAO. Ces blocs sont fabriqués à base de fourrages locaux, de tiges de mil (entières et broyées), de gousses de Faidherbia albida entière et broyées (gao), de tourteaux de coton broyés, de sons de blé, de minéraux (sels, phosphate, calcaire) et de liants (gomme arabique ou farine de manioc).
Le BMND fournit aux ruminants les nutriments dont ils ont besoin pour leur entretien quotidien. Sa consommation favorise l’assimilation rapide des fourrages grossiers, augmente la consommation d’eau et améliore leur état de santé et leur résistance au stress d’origines diverses. La technologie de fabrication de BMND est de plus en plus maitrisée par les organisations paysannes (OP) notamment grâce à l’appui de projets. En effet, depuis 2014, Sahel Bio vulgarise cette technologie dans le département de Mayahi, grâce au financement de la fondation Suisse HEKS-EPER. La production-vente du BMND est, de nos jours, une source de revenu pour les populations des zones concernées. La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Maradi a effectué un suivi au niveau de quatre (4) unités communautaires de fabrication de BMND du département de Mayahi. -
Les mutations des systèmes agraires et des modes d'usage des ressources naturelles dans la zone centrale du Niger
Après une grave crise qui s'est soldée par un déséquilibre écologique et agricole, les systèmes agraires de la région d'Aguié amorcent un processus de mutation qui débouche sur une nouvelle forme d'équilibre fondée sur des nouvelles techniques de gestion de l'espace et sur une modification des règles sociales d'usage et d'appropriation des ressources, en particulier ligneuses. Cette transformation tient aux dynamiques internes des systèmes agraires locaux et de leur convergence avec les objectifs d'une intervention extérieure qui n'est plus, comme par le passé, exclusivement d'ordre matériel. -
Le « Tassa » : une technique de conservation des eaux et des sols bien adaptée aux conditions physiques et socio-économiques des glacis des régions semiarides (Niger)
Les régions semi-arides ont de fortes contraintes d'ordre physique et socioéconomique. La productivité des sols est très faible du fait de leur dégradation. A partir de mesures de ruissellement, d'érosion et de productivité des sols encroûtés sur deux sites situés dans l'ouest nigérien et à partir d'enquêtes faites dans quelques localités de la zone de cultures pluviales du Niger, l'étude permet de démontrer que dans un tel contexte de contraintes, les « tassa » (poches ou cuvettes d'eau) sont des techniques bien adaptées qui permettent de réduire le ruissellement, donc d'économiser de l'eau, et d'éviter les pertes en terres et d'assurer une bonne production agricole. Par rapport à la technique traditionnelle, le ruissellement et l'érosion sont réduits de 10 fois ; la production en grains passe de 420 kg/ha sur le témoin à 1 149 kg/ha sur le « tassa ». Ceci a conduit à son adoption par les agriculteurs et les projets de développement. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
La culture du moringa oleifera, un outil de développement local : cas de la Commune rurale de Liboré/Niger
La culture du moringa peut-elle contribuer au développement ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle le moringa est un moyen d’intégration sociale pour les exploitants. L’objectif de cet article est de démontrer l’importance du moringa dans le développement de la commune de Liboré. L’étude a été réalisée sur trois sites de la commune (Yaboni, Galbal et Gonzaré). L’enquête s’est effectuée entre juillet et octobre 2016. Elle a étudié 72 acteurs dont, 42 producteurs et 30 ouvriers. La collecte des données a été facilitée par un guide d’entretien qui est adressé aux différents sujets étudiés. Cette a également été suivie par une recherche documentaire dans les bibliothèques de l’Institut de recherche en sciences humaines (IRSH) de Niamey et du ministère de l’agriculture et de l’élevage du Niger. -
Quantification des flux d'érosion éolienne au cours d'une transition champ-jachère au Sahel (Banizoumbou, Niger)
Au Sahel, sous 500 mm de pluie annuelle, l'érosion éolienne constitue un facteur important de la dégradation de l'environnement. Elle cause des pertes en terre et réduit la productivité des sols. Ce travail, conduit dans le Sud-Ouest du Niger, vise à quantifier les flux d'érosion éolienne à l'aide de pièges à sable de type BSNE. L'étude a été menée de 2006 à 2014, sur une parcelle d'abord en culture, puis mise en jachère. Il ressort que les surfaces cultivées sont très sensibles à l'érosion, particulièrement au début de la saison des pluies (mai-juillet), où plus de 90 % des flux sont enregistrés. Une fois la parcelle en jachère, la densification progressive du couvert végétal a provoqué une forte réduction des flux. Par rapport aux résultats obtenus sur le champ en culture, ils ont diminué de 28 % dès la première année de mise en jachère et de 94 % lors de la cinquième année. -
Perception locale sur l’état des espèces ligneuses alimentaires spontanées et leur rôle : cas des communes rurales de Tamou et Simiri au Niger
La satisfaction des besoins en nourriture des populations est une problématique majeure à laquelle est confrontée la plupart des pays du Sahel. La promotion des Espèces Ligneuses Alimentaires (ELA) reste une bonne alternative. Pour ce faire la gestion durable de ces ressources naturelles doit passer par la prise en compte des connaissances endogènes. D’où l’intérêt de cette étude qui vise à identifier le savoir local de la population sur les usages et la conservation des ELA en vue de leur valorisation et de gestion durable. Pour ce faire, des enquêtes ethnobotaniques ont été conduites dans 20 villages repartis entre les communes rurales de Tamou et de Simiri. Ainsi, 200 personnes, choisies de façon aléatoire ont été interviewées. L’étude révèle l’utilisation de 36 ELA dans la zone d’étude dont 30 dans la zone sahélo-soudanienne (Tamou) et 21 dans la zone sahélienne (Simiri). Les 4 espèces ligneuses alimentaires prioritaires sont Adansonia digitata L., Balanites aegyptiaca (L.) Del, Ziziphus mauritiana Lam. et Hyphaene thebaica (L.) Mart à Tamou et Balanites aegyptia ca, Ziziphus mauritiana, Boscia senegalensis (Pers.) Lam. ex Poir et Piliostigma reticulatum (DC.) Hochst à Simiri. Les prélèvements anarchiques des organes et la sécheresse constituent les principales menaces. Face à ces menaces, la principale stratégie locale de gestion est la régénération naturelle assistée. Les résultats de cette étude contribueraient à orienter des programmes de conservation et de valorisation des ELA dans ces localités. -
Analyse de la Rentabilité Économique du Maraîchage d’hivernage dans les Communes d’Imanan et de Tagazar au Niger
Dans leur quête de sécurité monétaire, les ménages s’adonnent au maraîchage d’hivernage qui de nos jours, représente une véritable alternative de diversification de revenu. La présente étude analyse aussi bien la rentabilité économique des exploitations maraîchères d’hivernage que les facteurs socioéconomiques et techniques influençant cette rentabilité dans les communes d’Imanan et de Tagazar au Niger. Les données primaires ont été obtenues au moyen d’enquêtes individuelles et des focus groups. Au total, 102 maraîchers, choisis de façon aléatoire, ont été enquêtés. L’analyse des données basée sur l’approche budgétaire, a permis d’évaluer les éléments comptables des exploitations. Une fonction stochastique de type Cobb-Douglass a été estimée à l’aide du logiciel STATA 14.1. Les résultats montrent que le modèle est hautement significatif (p< 0,001) avec un coefficient de détermination multiple ajusté R² de 0,79. Il résulte que les exploitations maraîchères d’hivernage étudiées sont rentables, étant donné qu’un franc investi rapporte 3,47 FCFA. En ce qui concerne les déterminants, les résultats montrent que l’expérience des maraîchers, la superficie cultivée et la vente individuelle au marché ont un effet positif significatif sur la marge nette dégagée. Pendant que la vente groupée bord parcelle l’influence négativement. Le maraîchage d’hivernage doit être davantage promu au Niger tout en mettant l’accent sur la vente individuelle au marché. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Recettes alimentaires à base des graines de Boscia senegalensis au Niger : Cas des communes de Bambeye et Banibangou
L’insécurité alimentaire est une réalité presque permanente au Niger du fait des aléas climatiques. La présente étude est une contribution à la capitalisation et la valorisation du savoir-faire communautaire dans l’exploitation des ressources naturelles et aborde la place des aliments spontanés d’origine végétale dans la recherche de diversité et l’équilibre alimentaire, de manière spécifique, les potentialités de Boscia senegalensis. Il s’agit d’une espèce dont les différentes parties servent des nombreux usages au Niger. Les différentes recettes à base des graines immatures traitées dans deux départements du Niger, Banibangou et Bambèye sont répertoriées. A cet effet, un questionnaire a été adressé à 128 femmes à Bambèye et 114 à Banibangou. Les recettes identifiées sont celles mises en œuvre par les femmes de ces différentes communautés. Au total 7 recettes ainsi que leurs ingrédients et modes de préparations ont été recensés. Une est confectionnée à base des graines uniquement. Trois (3) recettes sont préparées en association avec le mil, le niébé, les feuilles de Gynandropsis gynandra et Maerua crassifola. Pour deux (2) recettes, les graines sont reprises avec du lait. Enfin, une (1) recette faisant intervenir les écorces de Boscia senegalensis et des feuilles de Guéra senegalensis est utilisée chez les femmes en post-partum.
Aux vues de ces résultats il serait important de créer les conditions de maintien, de leur exploitation durable, de leurs prises en compte dans les statistiques agricoles et alimentaires et la vulgarisation de ces recettes dans les autres régions. -
Situation alimentaire, nutritionnelle et socio-éducative du Département de Ouallam
Dans le Département de Ouallam, l'installation de la campagne agricole d'hivernage 2011-2012 a démarré à la deuxième décade de Juin 2011 et s'est poursuivi jusqu'à la troisième décade de Juillet où 100% des villages ont effectué les semis humides. Deux périodes de sécheresses ont été enregistrées; la première s'est étalée de la 3em décade de Juin à la 2em décade de Juillet et la seconde, de la 3em décade d'Aout à la 3em décade de Septembre. -
Stratégie de développement et plan d'action pour la promotion de la foresterie urbaine et périurbaine de la ville de Bangui
La ville de Bangui fait face à un problème de de développement lié à l''aménagement des ressources naturelles de son territoire avec des conséquences graves sur les conditions de bien-être de sa population, tant au niveau de son alimentation que de son appauvrissement économique.