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Pratiques et technologies pour une Agriculture Intelligente face au Climat (AIC) au Bénin
La présente étude a été initiée en vue d’approfondir les connaissances et d’apporter des éléments scientifiques sur l’adéquation des pratiques agricoles au regard des piliers de l’AIC au Bénin et d’en déduire les bonnes pratiques. L’étude vise spécifiquement à :
1) faire l’état des connaissances disponibles sur les technologies et bonnes pratiques relatives aux trois piliers de l’AIC,
2) faire la compilation et une analyse des différentes technologies et bonnes pratiques par sous-secteur,
3) proposer des options recommandées de pratiques tenant compte des contextes environnementaux et sociaux économiques spécifiques. -
Étude de faisabilité du projet de développement rural
Ce document présente une étude de faisabilité du projet de développement rural; basse vallée du Tarka et Sud Zinder. -
Quel avenir pour les cuvettes oasiennes dans le Niger oriental ?
La Région de Zinder, située dans le sud-est du Niger, abrite une population extrêmement pauvre dont les activités sont quasi exclusivement agro-pastorales. La zone d’étude se présente comme un vaste plateau, constellé de dépressions appelées « cuvettes » et utilisées à des fins agricoles et/ou pastorales grâce à la présence, à faible profondeur, d’une nappe phréatique. Sans ces cuvettes, cette zone située en bordure du Sahara serait quasi inhabitée, parcourue seulement par les troupeaux et les populations nomades. Elle est caractérisée par un climat de type sahélien sensu stricto avec une pluviosité annuelle moyenne comprise entre 300 et 400 mm et répartie sur 2 à 3 mois (OZER et al., 2005, 2009). On considère qu’en deçà de 300 mm/an, l’agriculture pluviale devient extrêmement aléatoire voire impossible (OZER, 2000). -
La Gestion Durable des Terres : Analyse d'expériences de projets de développement agricole au Bénin
La dégradation des sols constitue une problématique majeure dans la mise en valeur des terres agricoles au Bénin. La production de coton intense, la déforestation ainsi que des pratiques agricoles inadéquates mènent à une perte de matière organique par érosion et sur-minéralisation, avec comme corollaire la recherche permanente des terres forestières plus fertiles par les producteurs agricoles. Globalement, 29 % et 33 % des terres au Bénin se trouvent dans un état respectivement de forte et, moyenne dégradation (PSI-GDT, 2010). -
Analyse de la performance des chaines de valeur miel au Bénin
La présente étude porte sur l’apiculture, une activité de grand intérêt aux plans économique et environnemental. L’apiculture constitue une source importante de revenus et d’emplois pour de nombreux producteurs en Afrique au Sud du Sahara (Carroll et Kinsella, 2013; Iritie et al., 2014) et contribue à réduire la pression humaine sur les forêts. Elle entretient aussi des colonies d’agents pollinisateurs, utiles à la flore et aux cultures agricoles (Paterson, 2008; Champetier et al., 2012; Yédomonhan et al., 2012) . Au Bénin, l’apiculture est une activité génératrice de revenus (Yédomonhan et al., 2009; Paraïso, 2015). Elle génère divers produits tels que le miel, la cire, le pollen, la propolis, la gelée royale, le venin d’abeilles, etc. dont l’utilisation aussi bien en alimentation qu’en thérapeutique est établie. Les utilisations variées de ces produits par l’homme assurent un bon marché et représentent un revenu d’appoint pour l’apiculteur (Iritie et al., 2014). En dépit de ses potentialités économiques et des services écosystémiques qu’offre l’apiculture, elle bénéficie de peu d’attention dans les stratégies et politiques de développement rural (Paraïso et al., 2012). -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Profil de référence de l’économie des ménages ruraux de la Zone Zinder Nord Agropastorale ZNP
Les données de référence HEA collectées lors de cette étude constituent une série d’informations sur la façon dont les ménages de la zone se sont procurés de la nourriture et de l’argent au courant de l’année allant d’octobre 2017 à septembre 2018 (du commencement de la nouvelle récolte jusqu'à la fin de la soudure). Cela dit, toutes les informations et données concernent la période d’octobre 2017 à septembre 2018. Il faut noter que l’année de référence a été choisie en concertation avec la communauté enquêtée, mais aussi le croisement des données statistiques (pluviométrie, cours de prix de céréales, l’évolution des cheptels etc.) disponibles au niveau des services techniques de la zone. L’année 2017 - 2018 reste une année stable et normale en ce qui concerne la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Profil des moyens d’existence région de Zinder Magaria et Dungass – Zone agricole centrale de culture de céréales et des légumineuses Niger
L’agriculture se pratique sur le sol sablonneux, bien qu’on y trouve de l’argile dans certaines parties de la zone. Malgré que cette zone présente certaines potentialités agricoles modérées, elle n’est pas autosuffisante en matière de sécurité alimentaire, même au courant d’une année des bonnes récoltes. Les principales cultures vivrières sont le mil, le sorgho. Il faut noter que la production du sorgho a diminué ces dernières années en raison de la dégradation progressive des sols et des déficits pluviométriques ne permettant aux cultures de boucler leur cycle normal de culture. Cependant, le niébé, l’arachide et le sésame sont les principales cultures de rente dans cette zone. En effet, le sésame est en train de prendre la place de l’arachide suite à la forte demande de ce produit sur les marchés surtout du Nigeria. Pourtant cette zone était autrefois la première zone de production d’arachide au Niger qui a conduit à la création d’une usine de transformation de l’arachide. -
Profil des moyens d’existence région de ZinderMagaria et Kantche – Zone Irriguée Sud de Culture de Rente Niger
La persistance de l’insécurité alimentaire et de la pauvreté au Sahel et au Niger en particulier, a beaucoup fragilisé les conditions de vie des communautés rurales. Au Niger, les activités agropastorales, bases de l’économie sont fortement dépendantes des facteurs climatiques. La faible performance de ces activités est toujours liée à des sécheresses, des attaques d’ennemis des cultures, l’insuffisance de pâturage ou des maladies d’animaux. Ces chocs et bien d’autres entrainent des pertes et hypothèquent la résilience des ménages. Les conséquences sont l’augmentation de la vulnérabilité, la perte de moyens d’existence, l’aggravation de la pauvreté, la précarité et la marginalisation des populations affectées. Les départements de Magaria et Kantché situés au sud de la région de Zinder, ne font pas exception à ce constat national. -
Profil de référence de l'économie des ménages ruraux de la zone de moyens d'existence NEO4/ Zone Agropastorale (Niger)
La présente étude a été commanditée par Save the Children en collaboration avec la cellule de coordination du système d’alerte précoce et des préventions des catastrophes et vise une réactualisation du profil de base réalisé en 2011 couvrant le département de Maine Soroa dans la zone de moyens d’existence agropastorale NE04. En plus de couvrir le département de Maine Soroa, cette étude couvre tous les départements situés dans la bande agropastorale de la région de Diffa que sont Bosso, Diffa, Goudumaria, dans la région de Zinder le département de Gouré. -
Mallanville-Gaya : comptoir commercial et couloir de spéculations (Pays-Frontière de l'informel)
La situation de pays enclavé constitue un handicap majeur au développement des échanges. Elle réduit les avantages qu’offrent les marchés internationaux en rendant moins compétitifs les produits du pays à l’exportation tandis qu’à l’opposé elle augmente le coût de ses importations. Pays en sandwich entre le Sahara et le Sahel mais gratifié de sept frontières1, le Niger devait pouvoir constituer l’exception qui confirme la règle mais… la porosité de ses frontières, l’incivisme fiscal de ses opérateurs économiques, la corruption et les insuffisances structurelles de son administration des frontières, l’inorganisation des filières commerciales, la contrebande à grande échelle… réduisent le gain que devaient rapporter ses sept portes commerciales en peau de chagrin. Le Niger, réduit à acheter plus qu’il ne vend, dépend énormément des marchés extérieurs et notamment de son axe sud vers la côte (Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire). L’axe Gaya-Malanville, en principe route commerciale internationale n°1 du Niger, assure pourtant difficilement la concurrence face à l’informel et la contrebande orchestrée à grande échelle par les commerçants nigérians qui ne se suffisent pas de l’axe Maradi-Katsina-Kano, essentiellement bilatéral, Niger-Nigeria. -
Le sésame au Niger : diagnostique
La relance des cultures de rente en particulier celle du sésame est l'une des priorités du gouvernement du Niger pour la promotion du secteur de l'agriculture. L'Institut de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a donc été saisi pour engager des activités de recherche sur cette culture afin que très rapidement les services de vulgarisation puissent disposer de technologies à transmettre aux agriculteurs. Cependant, avant d'engager toute activité de recherche, il est indispensable de connaître les contraintes et les potentialités liées à la production et à la commercialisation de cette culture au Niger. -
Étude de faisabilité programme national de développement de la filière des cultures maraichères au Bénin
Le secteur Agricole est le principal pilier de l’économie béninoise. C’est pour cela que depuis 1991 les gouvernements successifs élaborent et mettent en œuvre des documents de politique agricole tels que : la lettre de déclaration de politique de développement rural, le Schéma Directeur Développement Agricole et Rural (SDDAR en 2000), le Plan Stratégique Opérationnel, le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA en 2011). Ces documents de politiques prônent la diversification des filières. Le PSRSA a notamment ciblé 13 filières comme prioritaires parmi lesquelles figure en bonne place les cultures maraîchères considérées par l’actuel gouvernement comme une filière phare et positionnée dans deux (2) des sept (07) pôles de Développement Agricoles identifiés pour la promotion du Secteur Agricole au Bénin. -
La gestion durable des ressources naturelles au niveau communal : l'intégration des secteurs agriculture, élevage et foresterie dans les planifications et actions communales - une comparaison des expériences de la Coopération allemande au Bénin, Mali, Niger, Sénégal et à Madagascar
Les programmes de la Coopération technique allemande (GTZ) œuvrant dans les domaines de la gestion des ressources naturelles et de la décentralisation accompagnent le processus de mise en place des communes depuis son démarrage et ont gagné énormément d’expérience dans l’appui aux communes. L’appui à l’intégration pratique de la gestion des ressources naturelles dans les activités communales touche deux aspects nouveaux pour ces programmes qui, depuis les années 90, ont surtout travaillé au niveau villageois : d’une part la relation des communes comme administration territoriale locale par rapport aux aspirations de la population dispersée dans les villages, et d’autre part la relation entre la gestion des ressources naturelles et la promotion de l’économie rurale à un niveau élevé. Le groupe de travail francophone du réseau SNRD (Sector Network Rural Development) a commandité cette étude pour collecter et analyser les expériences des programmes dans cette problématique et fournir des recommandations pour la future orientation des programmes dans le processus continu de la décentralisation. -
Pratiques pastorales en relation avec l'espace de la réserve naturelle nationale de Termit - Tin Toumma
Cette étude a été réalisée pour le projet « Antiloppes Sahélo_saharienne », qui œuvre pour la création d’une aire protégée dans le Nord-Est du Niger, la Réserve Naturelle Nationale de Termit-Tin Toumma (RNNTTT), au sein des communes de Tesker, N’Gourti, Bilma, Fachi et Tablot. -
Résumé des études sur les eaux souterraines de 15 communes de la région de Zinder : mieux connaitre les eaux souterraines pour prendre des décisions informées au niveau communal
Ce résumé souligne les grandes lignes de l’étude pour l’ensemble de la région avec des exemples spécifiques cités pour certaines communes. Mais pour plus de détails et avant toute prise de décision sur une commune spécifique, il est conseillé la consultation du rapport détaillé de ladite commune, afin d’acquérir une connaissance plus spécifique et détaillée de la situation de la commune concernée.