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External influences on agro-enterprise innovation platforms in Benin, Ghana and Mali – Options for effective responses
Cet article analyse les facteurs externes influençant les plate-formes d’innovation (PI) et les différentes réactions possibles. Les plateformes étudiées dans cet article ont été conçues pour favoriser le changement institutionnel et l’innovation au profit des petits acteurs du secteur agricole au Bénin, au Ghana et au Mali. Elles ont été imaginées et mises en place de façon à pouvoir tester des processus de changement dans les domaines choisis. Dans chaque cas, un associé de recherche a facilité le travail de la PI et a mis en oeuvre les théories du changement et a documenté les processus d’innovation élaborés par les membres de chaque plate-forme. Les données récoltées permettent l’analyse des facteurs externes influençant les PI. Dans un premier temps, cet article présente une typologie des influences externes majeures, pour ensuite utiliser cette même typologie afin d’analyser les influences sur les PI et leurs réactions face à ces facteurs externes. Les influences les plus importantes sont d’origine mondiale, sousrégionale, ainsi que nationale. Les réponses des PI ont été diverses ; elles incluent pour la plupart la recomposition des équipes, du lobbying, ainsi que l’augmentation de la capacité d’action des petits acteurs en facilitant l’accès aux aides financières et à de nouvelles connaissances et compétences. Cet article illustre les leçons tirées par les membres des plate-formes face aux défis rencontrés. On constate que les facteurs externes influencent de façon significative l’orientation de l’innovation sociotechnique et institutionnelle. -
Exportations d’oignons des pays de l’Union européenne vers les pays de la CEDEAO en 2012
Présentation des données commerciales en provenance d’EurostatCe tableau présente l’ensemble des exportations d’oignons au départ de l’Europe vers les pays de la CEDEAO (donc sans la Mauritanie). Les Pays Bas (le plus souvent appelés Hollande) représentent 99,2% des volumes exportés, c’est pourquoi il est mentionné les « exportations hollandaises ».
Les chiffres présentés dans cette note sont tirés de la base de données Eurostat, qui présente les statistiques commerciales de l’Union européenne. Ces chiffres ont été traités (tableaux et graphes) par David Ivanovic, expert en commerce agricole (david.ivanovic1@gmail.com). Les commentaires sont du RECA. -
Pas une erreur, mais un système : le commerce informel transfrontalier en Afrique de l'Ouest
Cette étude se penche sur le « problème » du CIT et la façon de le « traiter ». Au travers d’un examen des perspectives des commerçants, de l’État et des agents frontaliers, elle met en exergue les contextes complexes et les produits idiosyncrasiques du CIT ; il en ressort que le commerce informel tient moins de l’anomalie - comme le suggère la politique commerciale officielle - que d’une gamme de combinaisons possibles, qui sont les produits de l’interaction entre commerçants et agents frontaliers, dans le cadre d’un système plus large. Les aspects visibles du CIT qui semblent entraver la formalisation ne sont que la partie visible de l’iceberg, alors qu’une série de facteurs et de relations importants, mais sous la surface, conditionnent et perpétuent cette pratique. -
La typologie des marchés céréaliers du Niger
Le Système d’information sur les marchés agricoles (SIMA) du Niger date de 1989. Il est sous la tutelle du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de la promotion du Secteur privé. Son budget de fonctionnement est assuré par l’État nigérien et la Commission européenne. Au total, le SIMA nigérien suit une quarantaine de produits sur 80 marchés, dont 60 fixes et 20 qui peuvent varier en fonction de leur niveau de vulnérabilité. Il suit également six marchés transfrontaliers. -
Marchés céréaliers Ouest-africains : Vers une dépendance croissante aux importations ou une souveraineté alimentaire régionale?
L’agriculture ouest-africaine se trouve aujourd’hui à un tournant. La production a globalement suivi la croissance de la demande alimentaire de ces trente dernières années. Mais elle l’a fait sur la base d’un modèle de production extensif, fondé sur l’accroissement des surfaces mises en culture. Ce modèle n’est plus reproductible en raison de la raréfaction des terres et de l’épuisement des sols. De nouvelles mutations structurelles vont transformer les sociétés africaines et impacter les conditions de l’approvisionnement et de la sécurité alimentaire, mais aussi les évolutions des agricultures et de leur insertion dans le marché au cours des vingt prochaines années. -
La dynamique des échanges régionaux des céréales en Afrique de l’Ouest / Résumé
Le marché régional des produits céréaliers et du niébé, qui les accompagne souvent, constitue une composante essentielle des échanges régionaux, même si l’ampleur des transactions est encore mal connue, bien que les meilleurs systèmes régionaux d’information soient concentrés sur cette catégorie de produits. -
Estimation des volumes et de la valeur du commerce régional des denrées de base
Le commerce régional de denrées agricoles de base est chargé d’histoire et reste énergique, dynamique et essentiel pour l’activité économique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cependant, on ne connaît que mal sa taille actuelle, il est généralement qualifié d’« informel » et est à la fois sous-estimé et négligé en tant que facteur important pour la croissance économique dans la région. De plus, il reste des obstacles considérables qui entrainent une hausse importante des coûts de transaction et pénalisent les producteurs, les consommateurs et les acteurs à tous les niveaux des chaines de valeur des denrées.