L’agriculture de conservation, nom qu’on a finalement donné à ces nouvelles orientations de production agricole, était née. L’AC (écrit également ACS pour agriculture de conservation des sols), en résumé, ce sont donc les principes suivants : - Le non labour (arrêt de la charrue ; le travail du sol est simplifié, cela va des TCS au pur semis direct SD). - L’implantation de couverts végétaux d’interculture. - Une rotation diversifiée avec le plus possible d’associations végétales (dans le temps et dans l’espace). Aujourd’hui, la tendance va vers une évolution de la terminologie en préférant parfois parler d’agriculture régénérative.
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences).
Les rapports de genre peuvent-ils expliquer une différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Les femmes sont-elles les premières supportrices de l’agroécologie ? Dès lors, peuvent-elles être le premier levier pour les transitions agroécologiques et pour le développement durable du pays ? Éléments de réflexions et de réponses depuis le modèle de "maraîchage au féminin" où les femmes se révèlent expertes de l’intensification agroécologique.