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Grandes aires protégées des zones sahélo-sahariennes : quelle contribution à la conservation ?
Les grandes aires protégées d’Afrique de l’Ouest situées dans des zones arides, sont localisées dans les écorégions (WWF) « savane d’acacia sahélienne », « désert du Sahara » et « steppe et zone boisée du sud du Sahara ». Elles sont réparties dans cinq pays : le Burkina Faso (Réserve Sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel), le Mali (Réserve partielle de faune d’Ansongo Ménaka), la Mauritanie (Guelb er Richât), le Niger (Réserves naturelles nationales de l'Aïr et du Ténéré, de Termit et de Tin Toumma (en cours de création)) et le Tchad (Réserve de faune de Ouadi Rimé - Ouadi Achim).
Ces aires protégées ont généralement des superficies très importantes (1 500 000 ha au minimum chacune) et sont situées dans des zones où la densité de population est très faible. On peut très schématiquement les diviser en trois groupes : les aires protégées classées dans les années 1950-1970, qui ont perdu une grande partie de leur intérêt premier, et dont la question de la vocation se pose aujourd’hui ; les aires protégées classées plus récemment où des projets de nouveau zonage sont en cours, et enfin les nouvelles aires protégées en cours de création. -
Front local environnemental pour une union verte fleuve: Pays Niger
L'objectif général du projet fleuve est: Intégration de la gestion durable des ressources naturelles, des terres et des risques écosystémiques dans les plans de développement locaux et leur mise en oeuvre à travers le montage de partenariats
novateurs et multi-acteurs incluant les secteurs publics et privés, dans le cadre d’une contribution à la mise en œuvre de l’initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel. -
Biodiversité et carbone organique des sols : entretenir les zones arides
La biodiversité des sols et le carbone organique des sols sont essentiels au fonctionnement des écosystèmes et déterminent en grande partie le rôle de la terre dans la production de nourriture, le stockage de l’eau et l’atténuation des changements climatiques. Ils sont la clé pour débloquer les multiples avantages économiques et environnementaux – la multifonctionnalité – de la terre.
La restauration ou la préservation de la biodiversité des sols et du carbone organique des sols nécessite soit une augmentation des apports en matière organique, soit une réduction des pertes de carbone, ou les deux. Il est particulièrement important de préserver le carbone organique des sols (COS), voire l’augmenter si possible.
Dans les sols des zones arides, les niveaux du COS sont souvent bas et proches du point de basculement où la restauration ne serait plus possible, laissant place à une dégradation irréversible des sols. Cependant, les mesures visant à accroître la biodiversité des sols et le carbone organique des sols peuvent prendre de nombreuses années. La restauration des terres dégradées pouvant être coûteuse, il est préférable a priori d’éviter de sa dégradation et ce par l’adoption de méthodes de gestion durable des terres et la protection durable de paysages agricoles. -
Rapport régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La disponibilité alimentaire est relativement satisfaisante, en raison des conditions agroclimatiques favorables, à l’issue de la campagne agro-pastorale 2020-2021. Il est ressorti en général que les productions agricoles et pastorales sont en hausse comparées à la moyenne quinquennale. Par contre, les conséquences de la pandémie de la COVID-19 et le ralentissement des demandes locales, régionale et internationale ont conduit à des baisses importantes de certaines productions de culture de rente, comme le Coton et le Cacao, entraînant ainsi une baisse de revenus tirés de ces cultures et une dégradation des moyens d’existence et des conditions de sécurité alimentaire de certaines populations.
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Guide pratique de formation de brigadiers phytosanitaires sur la gestion intégrée des ennemis des cultures
Dans la région de Tillabéri, beaucoup de brigadiers phytosanitaires ont reçu dans les années antérieures des formations. Ces brigadiers phytosanitaires exercent leur métier dans des conditions dangereuses souvent ne disposant pas d’équipements nécessaires pour mener à bien les activités de traitements phytosanitaires et ils ne maitrisent pas tous les paramètres de traitement. Ils ont très peu de connaissances sur les ravageurs et maladies des cultures maraîchères (identification, stades critiques, différenciation des symptômes sur les plantes etc.) et aussi sur les produits homologués et leur utilisation. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Jujubier
Le jujubier est plastique et rustique. Il aime les sols sableux à limoneux, bien drainés, de pH neutre ou légèrement alcalin. Il supporte une faible fertilité du sol et une grande variété de climats mais on le trouve principalement dans des zones avec une longue saison sèche. -
Code Rural du Niger et élaboration de la loi pastorale : une capitalisation d’expérience
Le présent rapport, conçu dans une présentation qui se veut être pédagogique, n’a pas la prétention de couvrir de manière exhaustive et holistique tout le contenu du Code rural, ni d’en faire un bilan. Il essaie d’identifier aussi bien les avancées enregistrées, que les difficultés d’application qui se sont déjà posées ou qui peuvent se poser tout au long de la mise en œuvre du Code rural. Il aborde aussi le cas de la loi pastorale, pour illustrer l’implication des organisations de la société civile, leur niveau d’influence et la manière dont elles ont participé au processus d’élaboration des textes. Enfin, la conclusion propose quelques recommandations pour dégager des perspectives quant aux acquis actuels et défis restant à relever. -
Projet de renforcement de la résilience par le biais des services BRICKS liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances
Cette note, la troisième du genre consacrée à la fixation des dunes , s’inscrit dans le cadre des semaines thématiques initiées par le Projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et à la gestion de connaissances (BRICKS) en appui au Programme Sahel et Afrique de l’Ouest (SAWAP) en appui à l’initiative de la Grande muraille verte (GMV). L’objectif du projet est de favoriser la mise à l’échelle des bonnes pratiques de gestion durable des terres en partageant des informations techniques, institutionnelles, économiques et de contraintes pour la mise à l’échelle. -
La Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel : Une mosaïque de pratique durables d'utilisation des terres pour renforcer la résilience locale à la dégradation des terres et aux changement climatiques dans 20 pays
Dans la région sahélo-saharienne la vie de millions de personnes dépend de la productivité des terres dans les zones arides. Cette précieuse ressource naturelle est non seulement à la base de la sécurité alimentaire et de la production agricole, mais elle génère aussi de l’emploi et atténue les crises sociales pour les populations vulnérables les plus pauvres de la région. -
État des lieux de la filière cuirs et peaux du Niger et identification des possibilités de création d'alliances productives des acteurs de la filière dans les 5 bassins de production
La présente mission qui intervient quelques mois après le démarrage du programme PCAO-Niger, s’inscrit dans le cadre de l’Identification des possibilités de création d’alliances productives des acteurs de la filière cuirs et peaux dans les 5 bassins de production et état des lieux de la filière. Elle permettra de préparer la mise en place des alliances productives dans les 5 grands bassins de production du Niger que sont Zinder, Tahoua, Maradi, Niamey et Agadez, ainsi que de faire un état des lieux de la filière C&P. -
Stratégie Régionale Climat (SRC) de la CEDEAO et Plan d’actions (2022-2030)
Représentant actuellement seulement 1,8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES)2, les pays de l’espace CEDEAO contribuent de façon très faible au réchauffement climatique. Pour autant, le continent africain se situe au cœur des enjeux des changements climatiques de cette première moitié du 21ème siècle. Selon les scenarios les plus pessimistes, l’Afrique de l’Ouest connaîtra, d’ici à 2060, une augmentation de température de +2,3°C, soit un réchauffement de +0,6°C par décennie. Les précipitations seront quant à elles, plus erratiques et entraineront un accroissement de la fréquence et de l’intensité des aléas climatiques extrêmes déjà connus dans notre région : inondations, variabilité pluviométrique accrue, érosion côtière et des sols dans les bassins fluviaux, poches de sécheresse extrêmement longues, entre autres corollaires , avec des conséquences humaines et économiques dramatiques sur l'ensemble des secteurs économiques et sur les populations les plus vulnérables, dont notamment les femmes, les jeunes et les personnes âgées. -
Livret sur les techniques de conservation et gestion des matières premières et des produits transformés
Généralement, le traitement est fonction du type d’infestation ou d’attaque. Il existe des traitements traditionnels qui donnent de bons résultats mais qui ont aussi leurs contraintes. Ce que l’on peut dire au sujet des traitements curatifs modernes, c’est que pour y procéder, il faut s’entourer de ces précautions : demander les services de personne qualifiée (par exemple les services de l’agriculture) ; lorsqu’un produit est utilisé, lire attentivement la notice et s’y conformer ; si le traitement l’exige, il faut respecter le délai requis avant de consommer les céréales traitées sinon ils peuvent occasionner des drames (maladies, décès) ; d’une façon générale, au cours des traitements, il est déconseillé de boire, fumer, manger, chiquer. Il est conseillé de bien se protéger (port de gants, casques, masques pour le nez…) de bien se laver après le traitement, de détruire ou d’enfouir assez profondément dans le sol, les contenants des produits utilisés (bidons, sachets…), de se rendre immédiatement au poste de santé le plus près en cas de malaise avec la notice du produit utilisé pour aider rapidement à identifier le mal et à le traiter. -
Mémento technique et économique du maraichage à Kimwenza (Kinshasa) : pratiques agricoles et fiches cultures
La production des plants sains et robustes en pépinière maraîchère constitue la première clé de la réussite d’une culture. Il est donc judicieux de placer les plants dans un environnement sain du semis au repiquage. A cet effet la pépinière surélevée (dite « sur table » ou « sur pilotis ») est la plus indiquée, particulièrement en saison des pluies. -
Analyse prospective de la chaine de valeur niébé au Niger
Le niébé est une denrée importante de base dans toute l’Afrique subsaharienne, particulièrement dans les savanes arides de l’Afrique de l’Ouest. Ses graines représentent une précieuse source de protéines végétales, de vitamines et de revenus pour l’homme, et ses fanes et cosses un excellent fourrage pour les animaux. Les feuilles juvéniles et les gousses immatures sont consommées sous forme de légume. Par ailleurs le niébé est très résistant à la sècheresse (plus que le mil et le sorgho) et un bon fixateur d’azote aérien, ce qui en fait un bon partenaire pour la culture en association avec le mil ou le sorgho telle qu’elle est pratiquée majoritairement au Niger. -
Analyse approfondie de la chaine de valeur oignon au Niger 2021-2030
La CDV Oignon est devenue aujourd’hui un enjeu essentiel non seulement pour le Niger, mais pour toute la région de l’Afrique de l’Ouest. En effet, l'oignon constitue la principale spéculation agricole pour laquelle le Niger possède un réel avantage comparatif par rapport aux autres pays de la sous-région, et sa compétitivité sur ces marchés sous régionaux lui confère une place importante dans les cercles familiaux et dans l'économie nationale. Le Niger est classé parmi les premiers pays producteurs d’oignons de l’Afrique de l’Ouest et est le plus grand exportateur d’oignons de la région. Sa culture, qui a une longue histoire au Niger, devient de plus en plus importante comme un produit de rente et joue un rôle important dans le système alimentaire du pays. Mais les défis et goulots d’étranglement ne manquent pas dans la filière. -
Analyse prospective de la chaine de valeur bétail viande (bovins, ovins, caprins) au Niger 2021-2030
La promotion des chaînes de valeur alimentaire représente l’une des stratégies permettant d’améliorer directement la sécurité alimentaire et de réduire significativement la pauvreté en Afrique. La Délégation de l'Union européenne au Niger compte développer pour 2022-2027 un programme de soutien aux chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales les plus porteuses en ligne avec la « Déclaration de Malabo sur l'accélération de la croissance et de la transformation agricoles pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ». La présente étude vise à fournir un état des lieux actualisé de la chaîne de valeur bétail-viande, tout en analysant l’impact d’un scénario prospectif à l’horizon 2030. -
Analyse prospective de la chaine de valeur gomme arabique au Niger 2021-2030 : une dimension environnementale à valoriser
Les forêts d’acacias ne sont pas seulement une source pertinente de moyens de subsistance pour de nombreux ménages du Sahel, elles jouent également un rôle clé dans l’atténuation du changement climatique et la résilience – séquestrant une quantité importante de carbone et fournissant d’importants services écosystémiques, notamment la conservation de l’eau, le contrôle de l’érosion et l’amélioration des sols. Il existe au Niger des conditions écologiques particulières, favorables et localisées permettant le développement de ressources forestières dont l’acacia qui méritent d'être valorisées. C’est pourquoi le gouvernement de la 7ème République accorde une place importante à la promotion des Produits forestiers ligneux et non ligneux qui constitue le Programme 7 de l’initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » -
Analyse approfondie de la chaine de valeur riz au Niger 2021-2030
La promotion des chaines de valeur alimentaire représente l’une des stratégies permettant d’améliorer directement la sécurité alimentaire et de réduire significativement la pauvreté en Afrique. En Afrique de l’Ouest, le riz est la source alimentaire qui croît le plus rapidement. Le taux de croissance de la demande en riz en Afrique de l’Ouest dépasse de loin la croissance de la population de la sous-région. La Délégation de l'Union européenne au Niger compte développer pour 2021-2027 un programme de soutien aux chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales les plus porteuses en ligne avec la « Déclaration de Malabo sur l'accélération de la croissance et de la transformation agricoles pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ». Le soutien à la chaine de valeur riz sera aligné avec la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture, SNDR/NIGER 2021-2030. La présente étude vise à fournir un état des lieux actualisé de cette chaîne de valeur riz, tout en analysant l’impact des différents scénarios envisageables. -
Proposition d'actions pour le développement des de chaines de valeurs et de micro-entreprises agroalimentaires au Niger
Ce document est le dernier volet d’une étude réalisée en 2021-2022 dont l’objectif a été de sélectionner puis d’étudier en profondeur six Chaînes de Valeur (CDV) Agro Alimentaires prometteuses en vue d’appuyer leur développement durant les 5 à 10 années à venir. En conclusion de ces études, le présent document présente les diverses interventions réalisables pour développer ces six Chaînes de Valeur. 21 Chaînes de Valeur ont d’abord été présélectionnées, puis analysées selon de nombreux critères pour déterminer lesquelles étaient les plus à-même de pouvoir se développer rapidement dans un proche futur, une fois leurs contraintes courantes levées par la mise en œuvre d’interventions ciblées. Ce processus de sélection a fait intervenir un panel de spécialistes nigériens de toutes origines, afin d’en valider les résultats, avant de débuter les analyses approfondies. -
Analyse approfondie de la chaine de valeur moringa au Niger
Le Moringa est un arbre assez exceptionnel, résistant à la sécheresse mais de croissance très rapide sous pluie en saison (les feuilles tombent en saison sèche) et sous irrigation toute l’année. Il est très riche en éléments nutritifs essentiels (protéines et acides aminés, vitamines, sels minéraux) dans toutes ses parties (feuilles, graines, racines, branchettes et écorce), et est utilisé comme légume (consommable cru ou cuit), complément alimentaire (poudre, épice) ou sous forme de thé / infusion. De plus, une huile fine est extractible de l’amande de la graine et a des vertus officinales et cosmétiques reconnues et recherchées. -
Génération agroécologie : démarches multi-acteurs pour le développement de l'agroécologie en Afrique de l'Ouest
Les journées multi-acteurs pour le développement de l'agroécologie en Afrique de l'Ouest ont été organisées par la Task Force multi-acteurs pour la promotion de l'Agroécologie au Sénégal (TaFAé), sous l'impulsion de la plateforme de recherche SREC et de la PFONGUE et avec le soutien de l'IRD, de l'UE et de la FAO. -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à
la santé des animauxL’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation -
Stratégie de conservation de la girafe d'Afrique de l'Ouest
Au début du XXe siècle, la girafe d’Afrique de l’Ouest (Giraffa camelopardalis peralta) était répandue du nord du Sénégal au nord-ouest du Nigeria. Dans les années 1930, l’aire de distribution était déjà réduite (Figure 1). Et dans les années 1990, il ne subsistait plus qu’une seule population au Niger. Cette population est confinée dans la zone de Kouré et Dallol Bosso Nord à 60 km à l’est de Niamey. Plus récemment, et en réponse aux contraintes alimentaires, des groupes de girafes ont commencé à migrer pendant la saison des pluies vers d’autres zones, par exemple plus au nord vers Fandou et Ouallam (Ciofolo et al., 2000 ; AWF 2013 ; Giraffe Conservation Foundation 2015). -
Projet d'intensification de l'agriculture par le renforcement des boutiques d'intrants coopératives
Le problème principal à résoudre réside dans la faiblesse des rendements vivriers, donc des revenus en milieu rural, la dégradation des conditions et milieux de production (fertilité), dans l'insécurité alimentaire plus ou moins chronique et structurelle qui en résulte. Un problème conjoint est celui de l'accès à la connaissance des techniques modernes correctrices des défauts de fertilité. En effet, les revenus des populations rurales proviennent de systèmes de production non durables, de type minier, et restent faibles et aléatoires ; De ce fait, Ils ont du mal à s'approvisionner en intrants de qualité pour fonder des systèmes productifs durables. De plus, leurs possibilités d'accès aux sources financières pour investir dans des activités rentables (approvisionnements, investissements fixes) sont très faibles et à des coûts élevés, sans compter qu'elles sont souvent endettées et obligées de vendre leurs produits à la récolte (au plus bas prix). -
Améliorer les perspectives et qualité de vie au village
Le présent module est la suite logique des 2 premiers modules (agriculture + élevage) proposés par le Projet Sahel Agro Formation de Swisscontact et par le Centre d'études et d'expérimentations Economiques et Sociales de l'Afrique de l'Ouest (CESAO). Pour cette animation, plus encore que les deux premières, le formateur / animateur aura à cœur de faire découvrir en faisant observer les différents dessins et photos et en posant des questions. Il ne s'agit plus de sciences exactes mais bien de la nécessité de changer de point de vue et de comportement. Chacun aura à faire ses propres choix ; sans doute d’autres pistes qui ne figurent pas dans le module vous seront proposées. -
Profil des risques climatiques des chaînes de valeur des principales cultures de la Région de Tillabéri, Niger
A l’instar des régions du Niger, l’agriculture de la région de Tillabéri fait face à plusieurs conséquences néfastes du changement climatique affectant le développement agricole de la région. Cependant, il existe diverses potentialités pour développer ce secteur agricole afin de mieux supporter les chocs climatiques telles que l’Agriculture Intelligente face au Climat (AIC). C’est ainsi que depuis 2011, le programme de recherche du CGIAR sur le Changement Climatique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire (CCAFS) met en œuvre au Niger, un projet de développement de chaînes de valeur et paysage climato-intelligents pour accroitre la résilience des moyens de subsistance. Ce projet s’articule autour de trois activités principales, à savoir (i) l’analyse des chaînes de valeur afin d’identifier les risques climatiques et autres contraintes auxquelles font face les chaînes de valeur et qui pourraient être résolues par des options climato-intelligentes, (ii) l’intégration d’options agricoles climato-intelligentes (AIC) fondées sur des évidences dans les chaînes de valeur sélectionnées par le biais des plateformes d’innovation multipartites et (iii) l’élaboration d’un cadre conceptuel pour l’analyse de chaînes de valeur climato-intelligente. -
Étude sur la transhumance au Sahel : dix constats sur la mobilité du bétail en Afrique de l'Ouest
L’étude s’est intéressée à trois transhumances de saison sèche, celles de 2014-2015, de 2015-2016 et de 2016-2017. À chaque fois, les enquêtes ont été conduites environ 6 semaines après le retour des familles dans leur terroir d’attache. La première enquête a porté sur 386 ménages répartis entre le nord du Sénégal (70) le sud de la Mauritanie (70), le nord et l’est du Burkina (70), l’ouest du Niger (71), le nord et l’ouest du Mali (105). Au total, 1 300 hommes, 450 femmes et 670 enfants sont partis avec près de 40 000 bovins, 47 000 ovins et 16 000 caprins. Cette enquête a permis d’identifier une soixantaine de familles en situation de précarité. C’est sur elles que l’étude s’est ensuite intéressée en priorité au cours des deux années suivantes1. -
Profil des systèmes alimentaires - Niger : activer la transformation durable et inclusive de nos systèmes alimentaires
Cette note de synthèse est organisée comme suit : la première section présente le contexte national à partir de quelques indicateurs clés sur la démographie, l’économie, l’accès aux services de base, l’environnement. La section 2 donne un aperçu de la production alimentaire, de la consommation et des échanges commerciaux. La section 3 présente les principaux acteurs des systèmes alimentaires. Ces éléments jettent les bases d’une discussion dans la section 4 sur les questions clés de durabilité qui affectent les systèmes alimentaires ainsi que sur les potentiels leviers systémiques à actionner. La section 5 conclut par un projet de la transition vers des systèmes alimentaires durables. -
Rapport de l’Atelier de lancement au Niger du Projet « Des Arbres pour Reverdir l’Afrique »
L’atelier de lancement du Projet Des Arbres pour Reverdir l’Afrique a permis de rassembler les acteurs clefs du domaine d’utilisation des sols, portant sur le partage des éléments du cadre logique du projet, les problématiques, itinéraires et réflexions relatives en Gestion Durable des Terres (GDT). Le but visé à long terme, par le projet, est d’inverser le processus de la dégradation des terres en Afrique par l’adoption à grande échelle de l’agroforesterie. L’objectif de lancement de l’atelier a été d’une part, de communiquer et partager les informations et les connaissances sur le projet ; et d’autre part, de favoriser l’évaluation économique neutre de la GDT ainsi que le renforcement des capacités en vue de conduire des actions éclairées et concertées. -
Panorama des meilleures pratiques de montage et de mise en œuvre des projets d’adaptation dans l’agriculture
Ce panorama vise à restituer les leçons apprises et les bonnes pratiques dans la conception, le montage, la mise en œuvre jusqu’à la capitalisation des projets pilotes soutenus par le programme GCCA+ AO. Ceci afin de soutenir les futurs porteurs de projets et aboutir à une meilleure prise en compte de l’adaptation à chaque étape du cycle du projet. -
Définition des mesures de sécurisation foncière des périmètres irrigués au Niger
L’étude sur la procédure de sécurisation foncière des AHA constitue aujourd’hui l’une des « soupapes de sécurité » attendues par nombre d’acteurs du développement rural, dans la mesure où elle contribuera à établir formellement les statuts des terres aménagées et à garantir les conditions de réalisation d’investissements importants et pérennes sur les périmètres irrigués. Si les termes « périmètre irrigué », « périmètre aménagé » et « AHA » sont invariablement utilisés l’un pour l’autre, le concept le mieux approprié dans le cadre de la présente étude est l’AHA, en ce sens qu’il a reçu une définition légale3, mais surtout qu’il rend plus globalement compte de la situation des terres mises sous aménagement par l’État à des fins agricoles. Mais il faut distinguer ces grands AHA des petits périmètres aménagés dans la plupart des cas par des projets et ONG, mais souvent aussi par l’État, pour la petite irrigation à des fins de production maraîchère. Le statut juridique de ces petits périmètres est hybride, dans le sens où souvent la terre est « prêtée » par son propriétaire aux exploitants-maraîchers, ou des fois mise à la disposition de la structure intervenante par l’autorité coutumière locale. Dans tous les cas, le statut foncier de ces espaces est précaire. -
Étude sur la bonne pratique : l'autonomisation des femmes dans les sociétés pastorales
Les termes de référence pour ce rapport étaient de produire une bonne étude globale de pratique sur l’autonomisation/développement des femmes éleveurs (genre et pastoralisme). J'ai perçu ce rapport comme une occasion de souligner les rôles positifs, valeurs, actions des femmes dans leur recherche de voies pour l’accomplissement des besoins de leurs familles et des leurs, leur accès aux ressources, leur participation et les processus de prises décisionnelles, et cela contribuent à la continuation d'un système pastoral fonctionnel (quoiqu'un système dynamique qui s'adapte et change
comme il l’a toujours fait). Comme tel j'ai concentré moins sur le genre et le pastoralisme ` ' – un sujet gigantesque en soi et pour lequel il y a de plus en plus de bonnes études et documentation (voir par exemple Hodgson 2000b ; Bravo-Baumann 2000 ; La FAO 2003 ; Ridgewell et autres 2007 ; Ridgewell et Flintan 2007 ; Gurung 2006 ; FIDA 2006 ; Talle 1988 ; Wawire 2003) et Je me suis plutôt concentré plus sur l'aspect de l’autonomisation ', à savoir ‘l’autonomisation des femmes éleveurs. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Lutter contre les parasites du mouton
Le niveau d’infestation parasitaire doit faire l’objet d’un contrôle. Dans le cas contraire, l’infestation peut entraîner des saignements, l’amaigrissement et même la mort de l’animal. En cas d’hydatidose (maladie due à l’infestation par un ténia), le cycle biologique devra être surveillé pour éviter que ne surgisse un problème de santé publique entraînant la mort des personnes infectées. -
SUSTLIVES : Coordination et alignement avec DeSIRA et sur la planification et les priorités de l’Union Européenne
Le projet SUSTLIVES a délimité son champ d’intervention (à travers le choix des NUS et des sites) durant la première année et, sur cette base, durant la deuxième année il a, d’un côté, renforcé le dialogue stratégique entamé, notamment avec le CIRAD et le Roppa (Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest), et, de l’autre, approfondi la collaboration opérationnelle avec d’autres acteurs, comme le CGIAR (Consultative Group for International Agricultural Research) et l’Agence Espagnole de Coopération au Développement (AECID) dans le cadre d’initiatives déjà identifiées. -
Élaboration d’une vision commune pour renforcer la performance,l’équité et la gouvernance des organisations de producteurs et productrices agricoles au Niger
Au Niger, la structuration du monde paysan et l’amélioration des conditions de vie des petits producteurs et productrices agricoles sont des défis de grande ampleur. La majorité des organisations se heurtent à l’insuffisance d’appui et de formation en matière de mise en place d’OP, de leur gestion et de leur fonctionnement. Parmi les principaux obstacles, on compte également l’absence ou l’insuffisance d’éducation et d’alphabétisation des petits producteurs, notamment des femmes, ainsi que l’insuffisance des moyens financiers. A ces obstacles se rajoutent les difficultés d’accès au marché et la méconnaissance et/ou la mauvaise compréhension de la législation , ainsi que la difficulté à les faire respecter. Selon le dernier recensement de l'agriculture et de l'élevage général (2008), il existe 29 462 OP au Niger, mais seulement un nombre limité d’entre elles fait partie d'un réseau organisé. Celles-ci sont subdivisées en unions (11%), fédérations (2%) et confédérations (1%). De ce fait, 86% des OP au Niger ne font partie d’aucune structure spécifique. -
Lutte contre les mouches des fruits : l'augmentorium
Pour limiter la prolifération des mouches des fruits, il faut ramasser et détruire les fruits piqués qui contiennent les larves et donc les futures
mouches. -
Le purin de papaye en maraichage
Le papayer est un fruit bien connu des habitants du pacifique. Habituellement consommé pour ses feuilles ou ses fruits, il contient une substance (la papaïne) réputée insecicide. -
Gestion des boutiques d’Intrants Agricoles
Guide d'apprentissage sur les gestion de la boutique d'intrants agricoles.