En mai 2018, le Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS NET), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et l'Unité de soutien mondial pour la classification par phase intégrée (GSU IPC) ont réuni des représentants de différents ministères nigériens, des organisations non gouvernementales (ONG) internationales et locales et des agences des Nations Unies (ONU) pour préparer une analyse de l'insécurité alimentaire chronique à l'aide des outils de l’IPC.
La classification IPC de l’insécurité alimentaire chronique comprend quatre niveaux de sévérité de l’insécurité alimentaire chronique (IAC), à savoir : pas d’IAC (niveau 1), IAC légère (niveau 2), IAC modérée (niveau 3) et IAC sévère (niveau 4). L'analyse prend en compte trois domaines de sécurité alimentaire : la qualité des aliments consommés, la quantité des aliments consommés et la malnutrition chronique.
La zone pastorale traverse une période de soudure atypique yant des conséquences sur les moyens d’existence et l’accès alimentaire des ménages pauvres :en avril 2018, la réunion de réévaluation de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale tenue à Dosso a constaté l’épuisement des pâturages naturels et des résidus de culture, un mauvais embonpoint des animaux et une détérioration des termes de l’échange animal/céréale. La situation pastorale est particulièrement difficile là où se concentrent les troupeaux dans les départements de Bermo, Bélbedji, Aderbissenat, Ingall, Tchintabaraden et Abalak où il existe encore des ressources en eau et quelques réserves stratégiques de fourrage. Elle est davantage critique dans la partie de N’Gourti dans la région de Diffa à cause de l’inaccessibilité de la zone de repli du lac Tchad et de la Komadougou suite aux mesures sécuritaires.
La zone pastorale traverse une période de soudure atypique ayant des conséquences sur les moyens d’existence et l’accès alimentaire des ménages pauvres : en avril 2018, la réunion de réévaluation de la situation alimentaire, nutritionnelle et pastorale tenue à Dosso a constaté l’épuisement des pâturages naturels et des résidus de culture, un mauvais embonpoint des animaux et une détérioration des termes de l’échange animal/céréale.