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Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
La sécurisation foncière dans les projets de gestion durable des terres au Niger : projet de régénération naturelle assistée
Vidéo du CNCOD et du CARI présentant les liens entre gestion durable des terres et sécurisation foncière -
Agroécologie, une transition vers des modes de vie et de développement viables
Paroles d’acteursParler d’agroécologie est équivoque et oppose souvent deux camps. Tantôt présentée comme remède à tous les problèmes, tantôt accusée de mystification ou d’archaïsme, l’agroécologie réellement pratiquée dans le monde ne mérite certainement pas cet excès d’honneur ou cette indignité. Tout simplement, elle existe, et ceci depuis longtemps et de manière significative. Les agroécologistes qui la pratiquent se comptent plutôt par centaines de millions que par dizaines ; même si certains, un petit nombre, ont tendance à se livrer des querelles épistémologiques.
Une question se pose cependant : comment cette masse silencieuse et productive a-t-elle pu demeurer si peu visible aussi longtemps ? -
Guide de bonnes pratiques apicoles
Ce guide est destiné à tout apiculteur qui produit du miel extrait ou en rayons et/ou du pollen et/ou de la gelée royale, quel que soit son niveau de production. Ce type d’activité doit être considéré comme relevant de la production primaire hormis le séchage du pollen. Cependant, ce guide ne s’adresse pas à l’apiculteur qui produit uniquement pour sa consommation personnelle. -
Une expérience originale de mécanisation partagée en Afrique - les Coopératives d’utilisation de matériel agricole du Bénin
Dans les départements du Borgou et de l’Alibori (Nord Bénin), une coopérative d’utilisation de matériel agricole (Cuma) est constituée d’une dizaine d’agriculteurs en moyenne rassemblés autour de l’achat et de la gestion d’un tracteur d’une puissance de 30 à 70 CV, d’une charrue à disques et d’une remorque de trois tonnes. Aujourd’hui, 102 Cuma sont recensées au Bénin, regroupant environ 850 producteurs.
L’objectif premier que se donnent les groupes ayant créé une Cuma porte sur la motorisation du labour, avec en complément, les activités de transport en période de récolte. En moyenne, une Cuma couvre environ 100 hectares par tracteur pour le labour.
Chaque membre contribue aux charges d’exploitation du matériel, proportionnellement à son utilisation. Le montant de l’apport en capital de chaque membre à la Cuma est fonction de ses superficies travaillées. Après des expériences de financement à crédit peu concluantes, les agriculteurs réunissent désormais eux-mêmes la totalité du capital nécessaire pour acheter les équipements. -
Augmenter la fertilité d’un champ cultivé en associant Faidherbia albida aux cultures
L’association de Faidherbia albida aux cultures est une technique essentiellement utilisée pour enrichir le champ en matières organiques et en azote. Souvent appelée la Régénération Naturelle Assistée (RNA), elle consiste à identifier et « élever » les jeunes plants qui poussent naturellement. Contrairement à la plupart des arbres, Faidherbia albida perd ses feuilles en saison des pluies. Il est particulièrement apprécié, car c’est une légumineuse, qui permet de fournir un fourrage digestible en saison sèche. -
Pour une transition agroécologique dans les territoires soumis à la désertification
Le processus de désertification se définit comme la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines (UNCCD). La désertification désigne ainsi le déclin irréversible ou la destruction du potentiel biologique des terres et de leur capacité à supporter ou à nourrir les populations (CSFD).
Selon le GTD, l’agroécologie est une proposition intéressante pour favoriser un développement agricole durable au sein des territoires. Cependant dans quelle mesure est-elle une option pertinente pour répondre aux défis de sauvegarde des écosystèmes et des sociétés humaines dans les zones soumises à la désertification ? -
Gestion et prévention des conflits fonciers au Sahel, quel rôle pour les collectivités locales ? Document de capitalisation d’expériences
La situation actuelle des pays du Sahel est caractérisée par une forte croissance démographique et l’épuisement des ressources naturelles, ce qui conduit à une compétition accrue pour l’exploitation des ressources naturelles, provoquant des conflits entre les opérateurs ruraux.
Les conflits constituent une contrainte majeure à la gestion durable des ressources naturelles et de développement local. L’enjeu n'est pas de faire disparaître les conflits, mais de les gérer au mieux et si possible de les prévenir. La gestion des conflits s’inscrit pleinement dans la lutte contre la pauvreté, la conservation de la biodiversité et l’adaptation aux changements climatiques.
Tous les acteurs du développement ont leur rôle à jouer, et les collectivités locales sont en premières lignes. Elles ont la responsabilité de veiller à une meilleure cohabitation entre les opérateurs ruraux sur leurs territoires.
De même, les autres structures de la société notamment, les familles, les villages, les communautés, les collectivités décentralisées doivent apporter leur contribution à la création des conditions de stabilité et de paix sociale dans leurs localités, gage d’un développement à la base. -
Le crédit à l'agriculture, un outil-clé du développement agricole
Un développement économique et social équilibré et durable s’appuie, dans ses premières étapes, sur une agriculture solide. Cela implique l’injection de capitaux très importants, impliquant une montée en puissance du crédit agricole. La plupart des études montrent que l’inadéquation entre l’offre et la demande de crédit agricole est l’une des raisons de la faiblesse de la productivité agricole dans les pays en développement, particulièrement en Afrique. Ce sujet a fait l’objet de plusieurs publications de l’Agence française de développement (AFD) et de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM). Il était au cœur d’un atelier technique organisé par l’AFD en février 2015, réunissant seize dirigeants d’institutions dévolues au financement de l’agriculture en Afrique subsaharienne, au Maghreb et dans les Caraïbes. La présente Note présente une synthèse de ces différents travaux et études. -
Lutte contre la désertification pour faire face aux changements climatiques
La désertification est définie comme la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches1. Elle est entraînée par divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines. Un tiers de la population humaine mondiale vit sur les terres arides qui représentent plus de 40 % de la surface des terres émergées de la planète. La désertification ne correspond pas à l’avancée du désert mais à une diminution progressive de la qualité des sols et un appauvrissement de la vie qu’il hébergent. Cette destruction des sols traduit une perte de leur fertilité et a donc des conséquences négatives sur l’environnement et sur les conditions de vie des populations. -
Les organisations de producteurs en Afrique de l'Ouest et du Centre : attentes fortes, dures réalités
Cette étude présente les principaux résultats d’un travail réalisé en 2012 pour la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde. Elle s’appuie sur trois rapports détaillés analysant la situation des organisations de producteurs dans deux pays d’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso et le Ghana, et un pays d’Afrique du Centre, le Cameroun. -
Promouvoir des services de conseil rural sensibles à la nutrition
Les services de vulgarisation et de conseil rural (SCR) aident les petits producteurs à améliorer la productivité et l’efficience de leur exploitation et à prendre des décisions concernant les perspectives de leur entreprise. Les SCR englobent non seulement les services publics de vulgarisation mais aussi des services organisés et financés par des sociétés privées le long de leurs chaînes d’approvisionnement – par exemple, une entreprise de transformation de produits alimentaires ou un groupement d’achats de produits peut établir un système de sous-traitants satellites et employer ses propres agents de vulgarisation. -
Mieux gérer l’eau par des pratiques agricoles innovantes : quelles perspectives dans les pays en développement ?
L’objectif de cette étude est donc de faire un point sur les connaissances disponibles sur le potentiel de ces techniques pour une meilleure gestion de l’eau, tout en s’attachant aux contextes locaux de diffusion et d’adoption dans les pays en développement. Quatre techniques sont considérées : le zaï, le semis direct sur couverture végétale (SCV), le système de riziculture intensive (SRI) et l’irrigation au goutte-à-goutte. L’étude ne représente pas de façon exhaustive l’ensemble des expériences, recherches et rapports touchant à ces pratiques, ni l’ensemble des régions dans lesquelles ces techniques sont mises en œuvre. Ce rapport est centré sur les exploitations familiales petites et moyennes dans les pays en développement et plus particulièrement sur le continent africain. -
Accompagner les communes à prendre en main la gestion durable des terres dans le cadre de l’Initiative pour une Grande Muraille Verte au Sahara et au Sahel
La gestion durable des terres est donc un enjeu majeur en Afrique sahélienne pour lutter contre la paupérisation et l’abandon des territoires ruraux par leurs habitants. Face à ce défi d’envergure internationale, l’action localisée dans les territoires concernés est indispensable. -
L’appui au développement d’un pastoralisme durable constitue une voie nécessaire de déploiement de la Grande Muraille Verte
Le pastoralisme, mode d’exploitation des ressources naturelles emblématique des zones arides et semi-arides, est mentionné dans la stratégie de la GMV. Cependant, dans les actions qu’elle mène sur le terrain, les communautés pastorales restent insuffisamment prises en compte. Or, le pastoralisme est l’un des modes d’exploitation des ressources naturelles les plus adapté et résilient aux conditions climatiques dans les zones arides et semi-arides, constituant une activité socioculturelle et socio-économique importante et contribuant à l’équilibre des écosystèmes et paysages. -
Un outil de formation pour le renforcement des interprofessions agricoles en Afrique
Le présent module de formation est inspiré d’un programme intégré de formation et de développement de l’agriculture conçu et mis en œuvre par UPA Développement international (UPA DI) et ses partenaires : Les Savoirs des gens de la terre (LSGT). C’est un outil pédagogique qui permet d’introduire les différents concepts inhérents à l’approche d’interprofession. Il a été élaboré en se basant sur l’expérience québécoise de l’Union des producteurs agricoles (UPA) ainsi que sur l’expérience d’UPA DI dans plusieurs pays en développement. La version qui suit a été adaptée à la réalité des interprofessions céréalières ouest-africaines. Ce module vise à rendre les représentants au sein des interprofessions aptes à gouverner de manière professionnelle et efficace les destinées de leur organisation. Elle permettra à ces personnes de comprendre ce qu’est une interprofession, son rôle, ses actions possibles, ses forces et les risques associés ainsi qu’identifier quelques éléments essentiels d’un plan d’action annuel et, si nécessaire, réajuster les activités déjà planifiées. -
Guide de montage de projets de Gestion Durable des Terres
Ce guide destiné aux collectivités locales a pour objectif de leur fournir les outils de base pour permettre la mise en place d'un de GDT. Il mobilisera notamment pour cela des notions travaillées durant le Module de farm'action des collectivités locales au montage de projets de gestion durable des terres, module développé dans le cadre de la composante régionale du Projet FLEUVE (Front Local Environnemental pour une Union Verte) coordonnée par le CARI. -
Productivité agricole : des motifs d’inquiétude ? (I) Les concepts
Pour renforcer la sécurité alimentaire mondiale et augmenter les revenus et l’emploi dans les pays en développement, la plupart des experts et des décideurs politiques appellent à accroître, de manière durable, la production et la productivité de l’agriculture. La nécessité d’augmenter la production fait quasiment consensus. Mais quelles sont exactement les raisons qui incitent à améliorer la productivité agricole? Les inquiétudes exprimées à son égard (ralentissement de la croissance des rendements, impact négatif sur l’environnement ou encore réduction du nombre d’exploitations) sont-elles justifiées ? Compte tenu de l’ampleur du sujet, FARM a décidé d’y consacrer deux numéros de Notes. Le premier (Notes no 7) explore le concept de productivité agricole, ses déterminants et ses limites. Le second (Notes no 8) examinera les principales préoccupations liées à la productivité agricole et mettra en perspective les débats qu’elle suscite. -
Changement climatique : un défi de plus pour l’agriculture en Afrique Perspectives 2050 pour la sécurité alimentaire et la productivité agricole
Une étude commanditée par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) et réalisée par le Cirad conduit à de sérieuses interrogations sur la capacité de l’Afrique subsaharienne à relever le double défi de nourrir sa population future - que tout le monde s’accorde à prédire en forte augmentation - et procurer des revenus décents à ses agriculteurs. La perspective ainsi offerte, d’ailleurs assez pessimiste, pourrait encore être assombrie par les prévisions communément faites sur l’impact du changement climatique sur la production agricole. Tout cela appelle une réflexion approfondie sur les mesures à prendre par anticipation et qui ne relèvent pas pour l’essentiel du domaine technique mais des politiques agricoles, dans le but de réduire les risques supportés par les producteurs et d’accroître leurs investissements.