Pour lutter contre les affres du sous-développement, les autorités ont entrepris de réorganiser le secteur de la communication et décidé de la mise en œuvre d’une Politique nationale de communication pour le développement.
A cet effet, 10 études sectorielles et thématiques ont été effectuées. Des ateliers tenus dans chacune des huit régions du pays ont permis de recueillir la perception par les communautés de base de la problématique de la communication pour le développement.
Au Niger, la structure démographique fait ressortir le poids important des jeunes1 dont le taux d’accroissement naturel est estimé à 3,81% en moyenne sur la période 2001-2011. Environ 60% (13 millions) de la population a moins de 18 ans et près de 500.000 jeunes entrent sur le marché du travail chaque année. Cette progression rapide de la population active soulève la problématique de la place des jeunes dans la société nigérienne. L’approche participative mise en œuvre dans le cadre de cette recherche consiste à donner la voix aux jeunes pour comprendre leurs aspirations et capter leurs perceptions. Trois thématiques majeures ont été abordées pour lesquelles l’étude a fait ressortir les principaux messages clés.
L’utilisation des forages manuels au Niger remonte aux années 1970 et leur développement a été soutenu dans les années 1990 par des projets initiés par l’UE et la Banque Mondiale. Exclusivement réservé à l’irrigation de petits périmètres, aujourd’hui on dénombre plus de
18.000 forages et 42 équipes de puisatiers. Depuis 2002, de façon spontanée ou à travers des activités initiées par l’Unicef et par des ONG, les forages manuels sont utilisés comme moyen permettant d’accéder à l’eau potable afin de répondre à la demande croissante en eau de boisson des populations en zone rurale. Cet engouement est guidé par le coût 5 à 10 fois inférieur au coût des ouvrages conventionnels et par l’existence de compétences locales.