Cette étude porte sur le périmètre de Tillakaïna, il est le plus petit (3438 ha), d’un ensemble de 4 périmètres réalisés pour la polyculture.
Ce périmètre, à l’instar des autres est confronté à plusieurs problèmes dont le mauvais entretien des différents réseaux d’irrigation, de drainage et de circulation.
La contribution de l’irrigation informelle aux défis de l’agriculture irriguée est donc plutôt mitigée dans l’ensemble concernant la productivité agricole, le développement régional, les revenus des irrigants et la protection environnementales. A côté d’un potentiel et de réussites indéniables, on peut craindre des retombées négatives en matière: (i) de gestion de la ressource, et (ii) d’effets sur l’environnement et sur la santé humaine. Ces limitations peuvent affecter à court terme la société dans son ensemble, mais aussi à plus long terme les irrigants informels eux-mêmes.