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Etude de l'armature commerciale de la ville de Niamey : Rapport d’orientation intermédiaire
Ce rapport fait suite à la première mission réalisée à Niamey du au 2018. Il prend également en compte les résultats de l’enquête menée pendant la période de janvier 2019 auprès des commerçants. L’ensemble de ces démarches permettent donc de proposer i) une actualisation de l’étude diagnostic (commercial, urbain, institutionnel) et i) une définition préalable de la stratégie. -
Mémento pour l'évaluation de l'agroécologie
L’agroécologie est, de manière croissante, évoquée au cœur des discussions internationales sur le devenir des systèmes agricoles et alimentaires dans le monde, en apparaissant comme une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière de développement économique et social et d’environnement, largement reflété dans les Objectifs de Développement Durable (ODD) : amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique. Ce mémento constitue un premier document méthodologique, amené à être amélioré et ajusté à partir des enseignements tirés de la mise en œuvre des outils et méthodes proposés, dans le cadre de futurs travaux d’évaluation menés par le GTAE et ses partenaires. La lecture et l’assimilation préalables de l’introduction et de la première partie sont les premières étapes indispensables de l’utilisation du memento. Ensuite, en fonction du type de situation d’usage, des objectifs spécifiques de l’évaluation, l’utilisateur pourra utiliser le memento selon les indications données. De nombreux renvois entre parties et entre fiches permettent d’appliquer globalement la méthode d’évaluation proposée. -
De l’eau pour le maraîchage : expériences et procédés
Cet ouvrage propose une méthode pour guider les maraichers dans l’évaluation de leurs besoins et de leurs contraintes et les aider à choisir un système d’irrigation adéquat. Chacune des questions destinées à guider le choix est approfondie et illustrée dans les chapitres suivants. Le premier chapitre explique comment calculer les besoins en eau des cultures. Le deuxième chapitre présente les systèmes de distribution de I ’eau dans les champs et leurs avantages et inconvénients respectifs. Le troisième chapitre présente les différents systèmes de pompage qui sont ensuite comparés, notamment sur le plan économique. Enfin sont définies des notions plus complexes qui permettent de bien comprendre les mécanismes du pompage. Des fiches de présentation de matériels et une bibliographie permettront à ceux qui veulent en savoir plus de s’orienter dans leur recherche d’information. -
Typologie des cuvettes et bas-fonds et possibilité d’exploitation agricole et de valorisation
Les cuvettes (localement dénommées N’Gors) sont des dépressions interdunaires de section très variée (amiboïde) et dont la forme générale se rapproche de celle d’un tronc de cône renversé. La dénivelée oscille entre 10 et 40 m. Dans la dépression, la végétation et les types de sols s’organisent en auréoles concentriques descendant en pente douce vers le centre avec invariablement l’auréole externe constituée essentiellement de doumiers denses (Hyphaene thebaica) et la plage centrale nue plus ou moins natronnée, parfois occupée par une mare. Dans les cuvettes, la profondeur de la nappe varie généralement de 0 à 5 m et reste toujours inférieure à celle du plateau sableux environnant. Les bas-fonds (localement dénommés Fayas) sont des segments généralement étirés de vallées sèches, à dénivelée n’excédant pas 10 m, à fond plat occupé par une végétation ligneuse dense et variée dominée par Acacia raddiana. La profondeur de la nappe peut atteindre 10 m. -
Les potentialités agricoles de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
Le premier défi du secteur agricole est de continuer à assurer plus efficacement cette fonction économique en élevant la productivité de tous les facteurs et en fournissant les matières premières de l’artisanat et de l’industrie agroalimentaire. Cet enjeu est crucial pour que la région maîtrise sa dépendance alimentaire vis-à-vis du reste du monde et améliore, via la transformation des produits et l’incorporation de valeur ajoutée, les termes actuels des échanges défavorables aux pays de la CEDEAO. -
Mémento de l’agronome
Cet ouvrage présente une collection d'informations techniques utiles à l’agronome sur le terrain -
Défendre les agricultures familiales : Lesquelles, pourquoi ?
Résultats des travaux et du séminaire organisé par la commission Agriculture et Alimentation de Coordination SUD, rédigé par le GRET, avec les participations d'AVSF, du CCFD, et d'AGTER. -
Défendre les agricultures familiales : Lesquelles, pourquoi ?
Résultats des travaux et du séminaire organisé par la Commission Agriculture et Alimentation de Coordination SUD, le 11 décembre 2007 -
Etude sur la Dynamique de l’Ensablement dans le Département de Maïné-Soroa
Le Projet d’Appui à la Gestion des Ressources Naturelles (PAGRN) a entrepris de réaliser, dans le cadre de la mise en œuvre de ses activités, une étude sur la dynamique de l’ensablement dans le département de Maïné-Soroa. Cela a été possible grâce au partenariat traditionnel qui existe entre l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) et l’ONG KARKARA.
L’étude couvre plus précisément la partie sud des cantons de Maïné-Soroa et Goudoumaria sur une superficie de 5764 km2 soit 38,43% de la superficie du département de Maïné-soroa.
Cette étude consiste principalement à établir des produits cartographiques sur l’occupation des sols et de l’ensablement à partir des données spatiales multidates (1975, 1986, et 2003) afin d’analyser la dynamique de l’ensablement des unités paysagères et de déterminer les zones à risque. -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
Le marché des produits transformés au Niger
L’étude a pour objectif de comprendre les comportements alimentaires des ménages et la demande des consommateurs urbains vis-à-vis des produits transformés locaux, et de préciser l’offre actuelle en produits transformés locaux.
Le rapport rend compte principalement d’une mission conduite au Niger dans les villes de Niamey et de Zinder en novembre 2017. Lors de cette mission, les points de vente de Zinder ont été visités et des entretiens et des focus group ont été conduits avec des consommateurs dans les villes de Zinder et de Niamey. Elle a été précédée par un inventaire des produits transformés locaux (ciblant les produits d’intérêt pour le FOPAT c’est-à-dire les céréales, les légumineuses et les oléagineux) dans la capitale conduit par les équipes du Gret.
Ce travail couplant inventaire dans les points de vente et entretiens individuels (EI) /focus groups (FG) pour recueillir le point de vue des consommateurs et identifier leurs motivations d’achat a été réitéré par l’équipe GRET dans les autres localités ciblées par le projet (Dosso, Maradi et Tahoua).
Le rapport compile les informations collectées dans les 5 localités enquêtées. -
De la dune fixée à la cuvette retrouvée
La cuvette oasienne peut se définir comme une unité géomorphologique spécifique, dépressionnaire, inter dunaire, de taille réduite (quelques ares à quelques hectares), à sols argileux. Elle présente une nappe d’eau provenant du lac Tchad, pratiquement affleurante ou proche et un écosystème caractérisé par deux à trois étages de végétation (dattiers, autres fruitiers et cultures annuelles par endroit). La présence de natron en son centre reste plus ou moins variable mais sans être systématique. Enfin on peut distinguer les cuvettes principalement agricoles et fruitières, les cuvettes pastorales et sylvicoles et les cuvettes de natron (présence de sol salé). Ces cuvettes sont menacées par l’ensablement. L’ensablement est un phénomène lourd de conséquences au Sahel : menace sur l’habitation et sur le maintien de la vie rurale, réduction de la capacité de production, contraintes fortes sur l’économie domestique, exode rural, etc. Ce document présente les réponses opérationnelles et sociales face à l’ensablement et les enseignements des activités de l’ONG Karkara à l’Est du Niger. -
Une brève histoire du pastoralisme dans les politiques publiques
Une relecture des politiques d’élevage en Afrique de l’Ouest et du Centre souligne l’héritage d’une situation déséquilibrée pénalisant encore l’élevage pastoral et implique la nécessité de poursuivre un dialogue autour d’une vision partagée entre pays sahéliens et côtiers en faveur d’un pastoralisme porteur de dynamisme économique et contributeur à la paix. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Diffa
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier consacré à la région de Diffa qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Diffa au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Proposition de Système National de Conseil Agricole
L’analyse historique du conseil Agricole au Niger montre qu’après une longue période de forte mobilisation de l’Etat de 1960 à 1998, culminant avec la mise en oeuvre du Programme de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture, les pouvoirs publics se sont partielle-ment désengagés du conseil Agricole et les services techniques se sont repositionnés de fait sur leurs fonctions régaliennes. -
Systèmes de production durables en zones sèches : quels enjeux pour la coopération au développement ? - Synthèse
Le rapport sur les systèmes de production durables en zones sèches a été rédigé par un bureau d’études, sur la base d’un travail collectif qui a réuni des représentants d’organisations de la société civile, d’organismes de recherche, de l’administration et des établissements publics, avec un double objectif :
• rendre visibles les contraintes, les opportunités, et le potentiel pour un développement rural et agricole durable des zones sèches ;
• faire des recommandations en direction des décideurs et des acteurs de la coopération internationale au développement pour renforcer les politiques de soutien à la durabilité des systèmes de production de ces zones.
Ce rapport s’appuie sur un ensemble d’études de cas qui valorisent des expériences concrètes de coopération au développement et permettent d’étayer des propos plus théoriques. L’objectif est de proposer des pistes d’actions pour une gestion durable des agro-écosystèmes des zones sèches et leur intégration dans des stratégies d’adaptation et d’aménagement des territoires ruraux. Le rapport permet ainsi d’avancer sur la définition des enjeux de ces zones, notamment en termes de développement d’innovations techniques, de gouvernance des ressources naturelles et foncières, de mobilisation des communautés locales, d’appui aux agricultures familiales, de valorisation des produits agricoles des zones sèches et de renforcement des politiques publiques. -
Auto-évaluation du programme d’appui au secteur de l’élevage (PASEL - Phase 6 : 2010-2013)
La présente auto évaluation, située à six mois de la clôture du programme PASEL-phase 6 se déroulant de 2010 à 2013-, sur financement de la Coopération Suisse, a permis de recueillir les avis et les appréciations des différents acteurs sur les actions développées dans les régions de Dosso, Tillabéry (Filingué) et Maradi (Centre-Ouest du Niger).
L’exercice a consisté à solliciter les débats aux échelles locales, communales, régionales et centrales sur les effets directs et induits des actions de développement promues par le programme. Sur ce constat, couplé à diverses observations d’expertise, la mission a formulé des pistes d’orientations pour une éventuelle perspective de poursuite de la coopération entre la Suisse (DDC) et le Niger. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo - Synthèse des analyses de vulnérabilités/adaptations par les acteurs du développement pastoral de la région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaines d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD.
Cette Phase 2 de la faisabilité correspond à l’identification du projet à proprement parler. Elle comprendra le diagnostic/ analyse des vulnérabilités, la cartographie des acteurs et l’identification des activités et les zones d’intervention potentielles du projet sur les deux régions.
Il s’agit notamment d’analyser les impacts attendus du changement climatique sur les régions de Zinder et Diffa pour les activités d’élevage, avec des propositions de mesures d’adaptation pour que le projet soit notamment construit comme une réponse à ces enjeux en considérant plusieurs scénarii d’évolution du climat. -
Améliorer l’accès des éleveurs à une alimentation du bétail de qualité pour augmenter la production laitière dans les Pays sahéliens d’Afrique de l’Ouest
Réfléchir aux possibles voies d’amélioration de l’alimentation du bétail dans les pays sahéliens implique de dépasser des visions technicistes simplistes et d’étudier les systèmes d’élevage dans la complexité de leurs relations à l’environnement et aux autres systèmes de production. Au-delà de politiques agricoles favorables à une artificialisation des conditions d’élevage peu adaptées aux caractéristiques de ces milieux, l’enjeu se situe dans une meilleure compréhension et reconnaissance de la place de l’élevage dans les territoires et dans l’identification des leviers à actionner pour valoriser une diversité de ressources locales dans l’alimentation animale. -
Pour un soutien ambitieux à la filière « lait local » en Afrique de l’Ouest
Le lait et les produits laitiers font l’objet d’une consommation croissante en Afrique de l’Ouest, avec une demande soutenue par la croissance démographique et une évolution des habitudes alimentaires (même si le niveau de consommation est encore bas par rapport à l’Afrique de l’Est et à l’Europe). La production de lait local fournit en moyenne plus de 80 % du lait consommé (2/3 si l’on ne considère que le lait de vache), mais les situations sont très contrastées : dans les pays sahéliens de l’intérieur, la population consomme essentiellement du lait local ; tandis que dans les pays côtiers, la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. Face à ce marché porteur, les soutiens publics pour dynamiser la production locale s’avèrent bien insuffisants. -
Politique commerciale, politiques fiscales et filières lait en Afrique de l’Ouest - Analyse de cinq scénarios possibles d’évolution des politiques dans quatre pays de la région (Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal)
Le 1er juin 2018, de nombreuses organisations intervenant sur l’ensemble de la région ouest-africaine et d’organisations nationales du Burkina Faso, du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad (organisations agricoles, d’éleveurs, d’industriels et interprofessionnelles, ONG, centres de recherche et autres)1 lançaient la campagne « Mon lait est local ». Cette campagne vise à défendre et à promouvoir le lait local en Afrique de l’Ouest et au Tchad dans un contexte où les importations de produits laitiers et de mélanges alimentaires se substituant au lait ne cessent de progresser.
En effet, le lait et les filières laitières jouent un rôle essentiel dans le développement socio-économique et la sécurité alimentaire de nombreux territoires pastoraux et agro-pastoraux de la région. Le lait de vache représente une partie significative des revenus issus de l’élevage dans les pays sahéliens. En Afrique de l'Ouest, le pastoralisme et l’agropastoralisme font vivre et génèrent des revenus et de la sécurité alimentaire pour plus de 48 millions de pasteurs et agro-pasteurs. -
Faisabilité du projet d’appui au développement d’activités rurales et de financement de filières agricoles dans les régions d’Agadez et de Tahoua
La présente Étude succède à une pré-identification réalisée par l’AFD avec le concours des partenaires nigériens lors d’une mission réalisée au Niger début février 2014. Le Comité d’Identification de l’AFD, dans sa session du 20 juin 2014, a confirmé la pertinence des activités proposées et a demandé que soit lancée l’instruction de leur financement en vue d’une présentation aux instances de décision en 2015.
Les termes de référence de la présente Étude ont fait l’objet d’une réunion de travail, organisée le jeudi 13 novembre 2014, ayant impliqué les différentes institutions directement concernées par le projet (Haut-Commissariat à l’Initiative 3N, Ministère de l’Agriculture, Ministère du Commerce et de la Promotion du secteur Privé, Ministère des Finances, Ministère de l’Elevage, Ministère du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, RECA).
L’Étude a pour objectif de réaliser une faisabilité pour le projet d’appui au développement d’activités rurales et au financement de filières agricoles/agro-pastorales afin de sécuriser la production (dans la région d’Agadez) et de développer des pôles d’activités rurales autour des marchés de regroupement et de collecte de deux régions (Agadez et Tahoua). Cela implique de prolonger l’appui à la production par une action coordonnée en aval de la production, à la fois en termes de possibilités de débouchés pour écouler les produits destinés à la commercialisation, à travers la construction et la réhabilitation d’infrastructures de desserte, de stockage/conservation et de marchés, mais aussi par rapport à l’accès de ces possibilités aux populations rurales vulnérables. -
La répétition des crises alimentaires et nutritionnelles au Niger : la rénovation urgente des politiques de sécurité alimentaire
Après la crise alimentaire très médiatisée de 2005, le Niger a connu en 2010 une crise de plus grande ampleur. Cet article cherche à analyser pourquoi les populations nigériennes sont confrontées à la répétition de crises sévères à un rythme tendant à s'accélérer. La crise de 2005 a mis en évidence l'important décalage entre le modèle explicatif de la crise alimentaire retenu par le dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires. -
Rapport d'activités : Diagnostic de la transformation et du contrôle de qualité des USCOOPS
Le Projet de Fortification de Produits Alimentaires Transformés (FOPAT) de consommation courante au Niger mis en oeuvre par le PAM en partenariat avec le GRET, vise à appuyer la structuration des filières locales de produits alimentaires transformés. Le projet permettra de développer les capacités adéquates pour que les produits localement transformés puissent être valorisés de manière sure et fiable. -
Rapport du diagnostic Marketing (volet transformation) des Unions de Sociétés Coopératives Simplifiées (USCOOPS) sélectionnées dans le cadre du projet FOPAT.
Le projet FOPAT (Fortification des Produits Alimentaires Transformés), financé par l'UE, est mise en œuvre par le PAM et le et le Gret. Il vise à renforcer l'accès durable et la consommation d'aliments fortifiés de qualité pour la consommation courante au Niger. Dans le cadre de ce projet, le Gret doit appuyer des transformateurs locaux ( Union des Sociétés Coopératives Simplifiées - uscoops-) à produire, commercialiser et promouvoir des produits locaux fortifiés de qualité et d'un processus de certification au niveau national. -
Gérer ensemble les ressources naturelles du territoire - Guide méthodologique pour promouvoir et consolider une gestion négociée des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest
Ce guide résulte d’un travail de construction collective entre le Gret et les différents partenaires du projet Negos-GRN, qui a réuni des ONG de développement (Amedd, Cinesda, Enda) et des laboratoires de recherche (Gersda, Laboratoire Citoyennetés, Ipar) de trois pays d’Afrique sahélienne (Mali, Burkina Faso et Sénégal).
Ce projet a porté sur la promotion de règles négociées de gestion des ressources naturelles, à travers des expérimentations menées dans plusieurs sites, la formalisation de repères méthodologiques et le développement d’un plaidoyer pour des politiques de gestion des ressources naturelles intégrant ces principes. Il a bénéfi cié d’un appui scientifi que de l’IRD (UMR Gred) et de l’Iheid et a associé le Hub rural et le Cirad. Une série de « Notes de politiques » d’études de cas et les actes de deux conférences régionales sont disponibles sur le site du projet : www.negos-grn.org Les sites d’intervention du projet couvrent des territoires aux enjeux variés : (i) au Burkina Faso, les communes de Padema (province du Houet) et de Samoroguan (province de Kénédougou) ; (ii) au Mali, les communes de Koury et de Yorosso (cercle de Yorosso) ; (iii) au Sénégal, la communauté rurale de Dionewar (delta du Saloum), de Ndiebene Gandiole (région de Saint-Louis) et la commune de la Somone (Plateau de Thiès).
Depuis le début des années 90, la décentralisation de la gestion des ressources naturelles est à l’ordre du jour. De nombreuses recherches et expériences de terrain ont montré que les acteurs locaux pouvaient, sous certaines conditions, assurer une gestion durable de leurs ressources bien plus efficace qu’un dispositif extérieur.
De nombreuses expériences de « conventions locales » ont été menées. Elles ont souvent un bilan mitigé. Partant de ce constat, des praticiens de la gestion des ressources naturelles et des chercheurs se sont réunis au sein du projet NEGOS-GRN, pour expérimenter des démarches de diagnostic et d’appui à la négociation et produire des cadres de références en matière d’orientations politiques et de méthodologies d’appui. Élaboré conjointement par l’ensemble des partenaires de Negos-GRN, sous la coordination du Gret, ce guide est issu des analyses et méthodologies développées sur les sept sites du projet Negos-GRN, mais aussi de l’expérience des différents partenaires. -
L'apiculture en Afrique tropicale
Des expériences menées par l’Association Française des Volontaires du Progrès (AFVP) ont montré qu’il était tout à fait possible d’envisager le développement de l’apiculture en Afrique Tropicale, en améliorant en premier lieu les pratiques traditionnelles avec des moyens simples, peu coûteux, que l’apiculteur assimile rapidement car ils sont concrets et efficaces. Dans cet ouvrage sont abordés le marché international du miel et de la cire, l’abeille africaine, les pratiques traditionnelles en Afrique, des exemples concrets de tentative de développement de l’apiculture en Afrique et les leçons de l’expérience. -
Conseil à l’exploitation familiale - Expériences en Afrique de l’Ouest et du Centre
Le conseil à l’exploitation constitue l’un des services à l’agriculture, au même titre que l’approvisionnement en intrants, le crédit, l’appui à la commercialisation, la recherche, la formation des paysans. Il renforce les capacités des producteurs à maîtriser le fonctionnement de leur exploitation et à améliorer leurs pratiques. En ce sens, le conseil à l’exploitation familiale va au-delà de la logique de vulgarisation classique (transfert et adoption de techniques) : il aide les producteurs à mieux définir leurs besoins, à préciser leurs objectifs tant au niveau de leur exploitation que de leur famille, à prendre de meilleures décisions et à maîtriser les processus de gestion concernant l’ensemble de leurs activités génératrices de revenus, en prenant en compte les aspects techniques, économiques, sociaux et environnementaux.
Loin de présenter une méthode applicable en toutes circonstances, ce guide propose des principes pour construire une méthode et des outils adaptés aux conditions de chaque situation, en étroite collaboration avec des paysans motivés et leurs organisations, pour renforcer des compétences utiles au conseil, pour négocier et mettre en place des dispositifs d’appui-conseil. Ces principes sont issus d’une réflexion collective sur diverses expériences de conseil en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Cet ouvrage, illustré par de nombreux exemples, s’adresse en priorité à des techniciens et des responsables paysans qui souhaiteraient approfondir ces principes méthodologiques, maîtriser des outils et construire des dispositifs d’appui-conseil. -
Appuyer les innovations paysannes - Dialogue avec les producteurs et expérimentations en milieu paysan
Dans toutes les régions du monde, seuls ou avec des appuis extérieurs, les agriculteurs innovent, testent de nouvelles pratiques, font évoluer leurs activités pour tirer un meilleur parti de leur environnement ou s’adapter à ses évolutions. Le rôle du développement agricole est de renforcer ces capacités paysannes d’innovation, d’élargir la gamme des choix possibles, de mettre à la disposition des agriculteurs des références pertinentes validées et des clés pour une meilleure maîtrise de l’environnement économique et institutionnel. Les méthodes et outils utilisés pour l’appui à l’innovation ont fortement évolué au cours des trente dernières années. Ce guide explore les innovations techniques mises en ouvre par les paysans dans leur exploitation. S’appuyant sur des exemples concrets en Asie, en Afrique et en Amérique latine, il propose une démarche et présente différents modes d’action contemporains, leurs intérêts et leurs limites. Cet ouvrage est essentiellement destiné à des opérateurs de terrain directement impliqués dans la conception et la mise en œuvre des actions de développement agricole à la base : techniciens, vulgarisateurs, chercheurs, etc. -
Les politiques de préventions et gestion des crises alimentaires
Le Niger est confronté régulièrement à des crises alimentaires s’inscrivant dans un contexte de pauvreté chronique. Afin de les prévenir et d’en atténuer les effets, le gouvernement a mis en place, à l’instar des autres pays du Sahel, un Dispositif public commun, le Dispositif national de prévention et gestion des crises alimentaires (DNPGCA), réunissant auprès du Premier Ministre les principaux services concernés et les grands donateurs (l’Union Européenne, la France et le PAM étant plus particulièrement investis dans le soutien au dispositif). A la sortie de l’hivernage 2004, le Dispositif a lancé un programme d’actions pour atténuer l’impact des difficultés alimentaires qui se profilaient. La situation alimentaire continuant à se dégrader en début d’année 2005, des mesures radicales ont dû être prises en urgence et de nombreuses organisations sont intervenues pour secourir les populations vulnérables. La crise alimentaire 2004/05, marquée par une médiatisation que le Niger et le Sahel en général, n’avaient pas connue depuis plusieurs années, est apparue atypique dans son déroulement, dans son ampleur et dans les modalités de sa gestion. -
La formation continue des agriculteurs et agricultrices
Ce rapport présente les résultats de l’étude réalisée par l’Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de Développement(IRAM) pour le compte du Réseau international Formation Agricole et Rurale(RIFAR) : « La formation continue des agriculteurs et agricultrices - Éclairages sur les enjeux et nouvelles approches pour l’Afrique subsaharienne ». Le principal objectif de l’étude est de faire le point sur l’évolution de l’offre de formation continue destinée aux agriculteurs et agricultrices en Afrique subsaharienne au cours des quinze dernières années, tout en s’intéressant à des initiatives développées dans d’autres contextes. À travers l’analyse d’une diversité d’expériences, l’étude vise à identifier les éléments clés concourant à la qualité, au changement d’échelle et à la durabilité de l’offre de formation et sur lesquels les professionnels et responsables institutionnels de la formation agricole et rurale (FAR) devront porter une attention particulière dans le développement de futur(e)s politiques et dispositifs de formation continue. -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Revue des initiatives existantes en matière de gestion des risques agricoles au Niger
La plateforme pour la gestion des risques agricole (PARM), mise en place à l’initiative du G8 et du G20 et hébergée par le Fonds international de développement agricole (FIDA), fournit un appui technique aux gouvernements pour la gestion des risques agricoles. Le secrétariat de la plateforme PARM agit sur le continent africain dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Agence du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) mis en place par l’Union africaine. Ce partenariat consiste principalement à accompagner le NEPAD dans son approche des risques agricoles, notamment en appuyant huit pays d’Afrique sub-saharienne, dont le Niger, dans l’élaboration d’un plan d’action de gestion des risques agricoles, selon une approche méthodologique harmonisée et un programme d’intervention déjà établi. -
Diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans les régions d’Agadez, Tahoua et Tillabéri
Après deux phases successives de mise en œuvre de la valorisation des pratiques innovantes endogènes, de démonstration de technologies importées, et d’évaluation des performances et des potentialités des innovations dans ses régions d’intervention, le PromAP a perçu la nécessité, dans le cadre de sa composante 3, de réaliser une analyse approfondie des Systèmes de culture/Systèmes de Production mobilisant la PI en vue notamment de déterminer « les marges de manœuvre techniques mobilisables aux différents stades des itinéraires techniques pour contribuer à améliorer leurs performances agronomiques, économiques, et environnementales ». -
Diagnostic des sites/systèmes de culture/systèmes de production intégrant la petite irrigation dans les régions d’Agadez, Tahoua et Tillabéri / Rapport du diagnostic agricole dans la région de Tahoua
Pour la région de Tahoua, constituant l’objet du présent rapport d’étape, 50 sites agricoles de la PI sont identifiés à titre provisoire contre 137 sites répertoriés dans la base de données du PromAP/GIZ. Conformément à ces premiers résultats et, en se fondant sur la documentation collectée et les échanges avec diverses personnes ressources dont les experts du PromAP, six critères généraux ont été définis et retenus pour réaliser une typologie des sites agricoles de la PI : (i) le type de ressources en eau utilisées, (ii) la densité de la population, (iii) le degré d’intégration aux marchés, (iv) le degré du potentiel de développement de la PI, (v) le degré d’ancienneté du Site de la PI, et (vi) son mode de gestion. -
Stratégie de la petite irrigation au Niger : Évaluation Environnementale Stratégique
La Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) a été adoptée en Conseil des Ministres le 10 avril 2015 et son plan d’action a été validé en 2016. Afin d’intégrer au mieux les aspects environnementaux, sociaux et de changement climatique de la PI, les TdR (annexe 8.10) pour la réalisation de l’EES de la SPIN ont été élaborés et transmis le 6 mars 2020 au Bureau National d’Evaluation Environnementale (BNEE) afin que ce dernier procède à l’examen et au cadrage des TdR, conformément à la législation nationale. Dans le cadre du suivi de cette étude, un comité de pilotage a été mis en place le 8 avril 2020 (Arrêté N°160/MAG/EL/DIRCAB/SG/SP-SPIN du 8 avril 2020) constitué des parties prenantes de la SPIN avec 1 président, 1 vice-président, 2 rapporteurs et 18 membres. -
Évaluation Environnementale Stratégique (EES) de la Stratégie de la petite irrigation au Niger (SPIN)
La Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) définit la Petite Irrigation (PI) au Niger comme : « Toute exploitation hydro-agricole autonome de taille maîtrisée, individuelle ou collective, économiquement viable et écologiquement durable, aménagée avec des technologies adaptées au savoir-faire local » et ses domaines d’intervention sont : (i) les petits Périmètres d’Irrigation Privée (PIP) ; (ii) la Grande et Moyenne Irrigation Commerciale (GMIC) ; (iii) les Périmètres de Contre-Saison (PCS) ou Périmètres de Saison Sèche (PSS). L’objectif général est : « La sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations est améliorée ». -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil Agricole au Niger (Synthèse)
L’agroécologie, sous forme de pratiques ou de systèmes, est belle et bien présente au Niger bien qu’elle soit trop peu soutenue par les politiques Agricoles qui préfèrent parler « d’agriculture durable » et « d’agriculture intelligente face au climat ». En particulier le Niger dispose d’une longue expérience en matière de gestion durable des terres, de pastoralisme et de sécurisation des systèmes pastoraux. Il existe également d’autres expériences d’agroécologie plus ponctuelles conduites par les femmes de CERNAFA (Djoga), par quelques OPA/OPEL, par des ONG, par des entrepreneurs sociaux, etc. Pourtant des transitions agroécologiques sont nécessaires au Niger, mais complexes à mettre en œuvre. Certaines sont même nécessaires de façon urgente pour sortir des impasses techniques dans lesquelles les systèmes intensifs en intrants sont enfermés ou pour résoudre
les crises agraires des systèmes pluviaux et pastoraux. -
État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Bulletin mensuel de veille sur la vulnérabilité des exploitations agropastorales membres de l’APESS
Le contexte actuel lié à la pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les stratégies et les projets de vie des exploitations familiales agropastorales. Au-delà du risque sanitaire qui s’ajoute au risque sécuritaire, les mesures drastiques prises par les États pour endiguer la propagation de la pandémie, vont aggraver la situation des exploitations familiales (EF) et des communautés agropastorales et engendrer une crise alimentaire et nutritionnelle sans précédent. L’APESS a décidé de suivre le niveau de vulnérabilité des Exploitations Familiales agropastorales membres de l’APESS. Dans le cadre de ce suivi de la vulnérabilité des Exploitations agropastorales, l’APESS a mis en place un dispositif de veille. Les informations collectées proviennent de huit (08) pays de la zone de couverture de l’APESS : Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Tchad (Figure 1). -
Transformer le lait local en Afrique de l'Ouest : Procédés et clés du développement des minilaiteries
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de lait s’élevait en 2018 à 843 millions de tonnes, dont 81 % de lait de vache, 15 % de lait de bufflonne et 4 % de lait de petits ruminants et de chamelle. L’Inde est le premier producteur mondial mais exporte peu. La Nouvelle-Zélande est le plus grand exportateur de lait en poudre, suivie de l’Union européenne et des États-Unis1. En 2019, seulement 7 % de la production mondiale de lait faisait l’objet d’échanges internationaux. Les trois plus gros producteurs de la zone ouest-africaine sont le Mali, le Niger et la Mauritanie. Dans les zones sahéliennes à tradition de production et de consommation laitières, la population consomme essentiellement du lait local (taux d’autosuffisance de 50 à 80 %). Dans les zones tropicales humides et côtières (Guinée, Côte d’Ivoire, Ghana), la tradition laitière est plus faible et la consommation repose davantage sur les importations de lait en poudre. -
Étude régionale sur les contextes de la commercialisation du bétail / accès au marché et défis d'amélioration des conditions de vie des communautés pastorales
Dans le cadre de ses orientations actuelles, la SNV met en œuvre une approche d’appui conseil et de développement et partage de connaissances, afin de contribuer par là à la réduction de la
pauvreté. La région SNV Afrique de l’Ouest et Centrale (SNV-AOC)1 a choisi, entre autres, le secteur « Elevage/Pastoralisme » comme un de ses secteurs privilégié de réflexion et d’action. Chacun des pays concernés (le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali et le Niger) met en oeuvre des activités qui participent à la concrétisation d’une stratégie régionale « Elevage/ Pastoralisme », adoptée en Mars 2008, qui focalise particulièrement deux filières : (i) la filière « bétail sur pied » et la filière « lait ». -
Un modèle de dispositif de conseil multi-acteurs, porté par une filière locale et autour d'un acteur pivot, un centre de collecte laitier paysan multi-service
Au Niger, une grande réforme du conseil agricole a été lancée en 2016. Le nouveau système national de conseil agricole SNCA se base sur une multitude de dispositifs de conseil sur le terrain - publics, de la profession agricole et privés. Les dispositifs publics sont d’ailleurs aujourd’hui minoritaires. Parmi ces dispositifs, il existe des dispositifs originaux portés par la filière lait local autour de centres de collecte laitiers paysans multiservices. Les centres de collecte reposent sur cinq piliers : (1) un bassin de production à l’amont ; (2) la contractualisation avec un industriel à l’aval ; (3) une gouvernance paysanne ; (4) multiservices : approvisionnement, collecte/commercialisation, conseil ; (5) collecter, refroidir, contrôler la qualité et vendre du lait cru plutôt que de le transformer (ce ne sont pas des mini-laiteries). -
Nariindu 2 – Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte », l’installation de collecteurs privés, la contractualisation avec les industries laitières. En se coordonnant bien, tout le monde y gagne ! -
Code Rural du Niger et élaboration de la loi pastorale : une capitalisation d’expérience
Le présent rapport, conçu dans une présentation qui se veut être pédagogique, n’a pas la prétention de couvrir de manière exhaustive et holistique tout le contenu du Code rural, ni d’en faire un bilan. Il essaie d’identifier aussi bien les avancées enregistrées, que les difficultés d’application qui se sont déjà posées ou qui peuvent se poser tout au long de la mise en œuvre du Code rural. Il aborde aussi le cas de la loi pastorale, pour illustrer l’implication des organisations de la société civile, leur niveau d’influence et la manière dont elles ont participé au processus d’élaboration des textes. Enfin, la conclusion propose quelques recommandations pour dégager des perspectives quant aux acquis actuels et défis restant à relever. -
Code rural et élaboration de la loi pastorale au Niger : une capitalisation d'expérience
La présente synthèse reprend les principaux éléments d’analyse d’une étude de capitalisation sur le Code rural du Niger, sollicitée par le CNCR et le Gret. -
Faisabilité d’un projet de développement des filières élevages dans les régions de Zinder et Diffa dans un contexte de changements climatiques Bounkassa Kiwo : Région de Zinder
Cette note constitue le compte rendu des échanges de l’atelier de Zinder qui a réuni une soixantaine d’acteurs du développement pastoral de la région de Zinder au cours de la phase 2 de l’étude de faisabilité du projet Bounkassa Kiwo impliquant le HC3N, le MAGEL, le MESUDD, le MHA et l’AFD. -
Les centres de collecte laitiers paysans multiservices au Niger : le maillon manquant pour permettre le développement de filières lait locales
Depuis les années 1990, développement de nombreuses UTL semi-industrielles voire industrielles à Niamey pour répondre à la forte demande locale. -
Evaluation des effets des opérations 2018 mises en oeuvre par le Dispositif national de prévention et de gestion des crises alimentaires (DPNGCA)
Le Plan de Soutien 2018 du Gouvernement et de ses partenaires a prévu d’intervenir en faveur des groupes de population en insécurité alimentaire et nutritionnelle (une cible totale de 1.624.000 personnes en Insécurité Alimentaire Sévère (IAS) et 2 238 000 personnes en Insécurité Alimentaire Modérée (IAM)) en combinant des actions de prévention, d’urgence et de réhabilitation. Parmi l’ensemble des 14 opérations prévues1
dans le cadre du Plan de Soutien du Dispositif de Prévention
et de Gestion des Crises Alimentaires (DNPGCA). -
Monter des panneaux solaires en série ou en parallèle ?
Le choix du type de montage de panneaux dépend de l’objectif visé. Si l’on veut augmenter la tension délivrée (V), on montera les panneaux en série. Si l’on cherche à augmenter l’intensité (A), on réalisera un montage en parallèle. Il est possible de combiner des montages en parallèle et en série pour augmenter la tension et l’intensité de l’ensemble. Il faut choisir des panneaux de mêmes caractéristiques pour ne pas réduire la performance de l’ensemble. -
Comment extraire une pompe immergée dans un forage ?
L’extraction d’une pompe immergée est nécessaire pour la nettoyer, la réparer ou la remplacer. Cette opération délicate doit
toujours être effectuée pompe arrêtée et alimentation électrique déconnectée du coffret. Plusieurs personnes doivent opérer
de façon coordonnée pour ne pas casser le tuyau ni coincer la pompe dans le forage. -
Comment nettoyer puis replacer une pompe dans un forage ?
Pour nettoyer la pompe, il est recommandé de se munir d’un chiffon, d’une éponge, d’une brosse métallique, et d’une bassine d’eau savonneuse. Il faut plusieurs personnes pour remettre en place la pompe dans le forage. -
Comment installer et entretenir un champ solaire ?
Cette affiche montre comment nettoyer correctement un champ de panneaux solaires -
Comment entretenir une pompe immergée dans un puits ?
Ce poster explique comment entretenir une pompe immergée dans un puits -
Yaya ya kamata ku ɗora fayafan dake aiki da hasken rana a jere
ko kuma daban daban ?Le choix du type de montage de panneaux dépend de l’objectif visé. Si l’on veut augmenter la tension délivrée (V), on montera les panneaux en série. Si l’on cherche à augmenter l’intensité (A), on réalisera un montage en parallèle. Il est possible de combiner des montages en parallèle et en série pour augmenter la tension et l’intensité de l’ensemble. Il faut choisir des panneaux de mêmes caractéristiques pour ne pas réduire la performance de l’ensemble.
Zaɓen yadda za’a ɗora na’urorin dake aiki da zahin rana ya danganta da gurin da ake son cimma. Idan ana son a kara karhin
daga bangren A, ya kamata a ɗora na’urorin ɗaya na kallan ɗaya. Ana iya hada na’urorin dake kallon juna hura daya sanan
kuma a jere don a ƙara karhin da kuma garkon fayafan ga baki daya. Ya kamata a zaɓi fayafen da keda aiki ɗaya don kar karhin
nasu ya rage. -
Yaya ya kamata a fi dda cibiyyar pompon da ta nitse cikin rijiya ko forage ?
L’extraction d’une pompe immergée est nécessaire pour la nettoyer, la réparer ou la remplacer. Cette opération délicate doit
toujours être effectuée pompe arrêtée et alimentation électrique déconnectée du coffret. Plusieurs personnes doivent opérer de façon coordonnée pour ne pas casser le tuyau ni coincer la pompe dans le forage.
Fitarda cibiyyar pompon da ta nitse domin a wanketa,a gyarata ko kuma a sauyata. Wanan aikin mai wahala ya kamata idan
za’a yinshi a dakatarda pompon da hanyoyin janyo wutar daga cibiyyar. Ya kamata mutane su hada karhin su ta yadda ba zasu
karya tuyon ba ko kuma su matse cibiyar pompon. -
Yaya ne ya kamata ayi don a wanke cibiyar pompo kuma a sake
mayarda ita cikin rijiyar ?Pour nettoyer la pompe, il est recommandé de se munir d’un chiffon, d’une éponge, d’une brosse métallique, et d’une bassine d’eau savonneuse. Il faut plusieurs personnes pour remettre en place la pompe dans le forage.
Idan kuna son ku wanke cibiyar pompo, ya kamata ku samu wani hinkici. Da magurjin ƙarhe da kuma roba cike da ruwa sabulu. Wajan maida cibiyar cikin rijiya,ya kamata ku nemi taimakon
jama’a saboda mutun ɗaya ba zai iya ba. -
Yaya ne ya kamata ku girka da kuma tattalin ingin dake aiki da hasken rana ?
Kulawar da zakuma fayafan ku dake aiki da hasken rana, shi zai sa su kara inganci ! -
Mate no i ga te ga pompi kaŋ go fooraazi ra ka ?
I hima ga pompi kaŋ go fooraazi ra ka ga nyum, ga hanse wala ga barmay. Goy no kaŋ ga sandi. Goy no kaŋ i ga te waati kaŋ pompo si ga goy, waati kaŋ mo kuuraŋo i na a kayandi. Boro boobo ne hima ga goy care bande ga du ga goyo wo gasu zama da i goy care bande, tuyya si bagi, pompo si deeji fooraazo ra. -
Mate kaŋ i ga pompi ɲum nda, nda mate i ga a yeeti fooraazi ra
Da araŋ ga ba ga pompi ɲum, araŋ hima ga bara nda zaara-zaara, eponzu, guuru boros nda babbakaan kaŋ ra hari kaŋ ra i na safun kar go. I ga ba, araŋ ma boro yaŋ soola kaŋ ga araŋ ga, araŋ ma pompo yeeti fooraazo ra. -
Mate kaŋ i ga wayno dijey batama soola nda mate kaŋ i ga a hallasi nda ?
Araŋ ma bay kaŋ wayno dijey batama hallasi yaŋo no ga naŋ boro ma du kuuraŋ hanno -
Mate no i ga te ga day ra pompi hallasi nda ?
Ce poster explique comment nettoyer une pompe immergée dans un puits -
Akənni ən fukǎn ən temse ən tufuk daɣ anməlkǎm d əsəmmîdəɣ ən ɣûnǎn?
Asənnəfrəfrən n assaɣ ən temse əntufuk yəqqǎn dǎɣ arǎt wa yəsâmadrǎn awedəm. Ammas awedəm yara ašîti n əssəxi ən temse tan (V), tətâwasaɣ temse dǎɣ anməlkǎm . Ammas awedəm yara taygǎt ən temse ta ṭəṭâwaṣaknit s (A), əndaba akənni n əṣəmmîdəɣ. Yəfrag ad yatwaggu asəmməqqəs n əššin kənniṭǎn, asəmmîdəɣ d azəmməzîzər fel ašiti ən aṣṣâxǎt d igət ən temse kullu da.Ǝndaba ad əmməkkalǎn ifaɣerǎn tufuk ôlânin ciɣurwen fel ma yəfnaẓ əlluɣ n akənni ən temse ket-net. -
Mənənka as d əṭâwakkaṣ analmam n aman yəlmâɣǎn daɣ eder n anu?
Ukəṣ n analmam n aman yəlmâɣǎn daɣ eder n anu yəmmikkǎn fel ad yâšəm, yaknu meda yatwaggu iyyǎn dəg edag-net.way əšsəɣəl wər ərrəɣiṣ, igi-net əndaba yəraz analmam n aman əd temse daɣ əṣṣənduq.Way əššəɣəl aɣalak farornin ad tu taggin addewǎn fel ma ərẓǎn amazzergəz n aman meda ma ənmâwalǎn d analmam n aman daɣ eder n anu. -
Mənənka as yətâšam analmam n aman yətwəsîɣəl daɣ eder n anu ?
Ammas taram ašušum n analmam n aman, əndaba təgrawam efatas,tasəməst, d ašaššarenki ən tazôli d aɣlal ahan aman n assabun. Əndaba aɣalak farornin a tagginin analmam n aman daɣ eder n anu. -
Mənənka s yətâwaggu asaggawar d aḍḍǎn ən ifaɣerǎn temse ən tufuk?
Aḍḍǎn ən faɣerǎn temse ən tufuk yətaway du əššəɣəl yolâɣǎn ! -
Asaggawar wa yəkkârǎn: ifaɣerǎn ən tufuk, aɣlǎl n aman (šâto) analmam n aman yəlmâɣǎn əd məzzərgaz n aman ?
Ce poster montre comment retirer et nettoyer une pompe immergée dans un puit -
Atelier de diagnostic des Organisations de Producteurs du PromAP
Le présent rapport propose d’aborder dans un premier temps les principales évolutions des stratégies d’appui et d’accompagnement des SCOOP dans les sites de petite irrigation dans le cadre du PromAP. Ensuite, le bilan de l’atelier et l’analyse de l’état des lieux des SCOOP réalisé au cours du premier semestre 2021, permettent de mettre en avant les principales difficultés et opportunités pour favoriser l’opérationnalisation des SCOOP et notamment sur les aspects de redevabilités à leurs membres pour finalement proposer des scenarii d'action -
Rapport de mission d’appui à l’opérationnalisation du SNCA et de l’APCA – Préparation du contrat de performance de la FCMN Niya et appui à l’installation de la DG APCA
Une mission d’appui à l’opérationnalisation du SNCA et de l’APCA a été réalisée en septembre 2019 au travers du PromAP. La mission visait (i) à appuyer la prise de fonction de l’équipe de la DG APCA, (ii) à élaborer une démarche pour préparer des contrats de performance avec les OP et (iii) à rédiger le premier contrat de performance avec la FCMN-Niya.
La mission a comporté une retraite de 4 jours de la DG APCA à Dosso, une rencontre DG APCA – profession agricole (RECA et 6 faitières nationales d’OP), des rencontres avec la FCMN-Niya, d’autres rencontres (DCD, AT CRS-SANAD, PromAP) et une restitution au comité ad-hoc. -
Rapport de mission - « Conception d’un dispositif de certification des formateurs dans le domaine de la petite irrigation au Niger »
Les objectifs spécifiques de la mission objet du présent rapport étaient les suivants :
1) Elaborer une proposition de cahier des charges d’un dispositif national de certification des compétences / formateurs / institutions de formation en petite irrigation, explicitant les types de certification accordés selon l’objet certifié (compétences socles, formateurs, institutions de formation), les acteurs impliqués et leurs rôles respectifs dans le processus de mise en place, d’animation, et de contrôle du dispositif national de certification ; les modalités d’octroi d’une certification tenant compte d’une possible validation spécifique d’acquis professionnels ; les modalités de communication autour du futur dispositif de certification en vue de renforcer l’attractivité des formations certifiées, etc.
2) Elaborer une feuille de route et un plan d’action en vue de mettre en place et opérationnaliser le dispositif de certification des compétences / formateurs / institutions de formation en petite irrigation -
Appui au développement de partenariats avec des dispositifs de Conseil dans le cadre du PromAP 3
Le présent rapport se propose d’aborder dans un premier temps l’approche d’identification et de sélection des dispositifs de conseil partenaires du PromAP III, à partir des précédents travaux de recensement et d’analyse de ces dispositifs dans les régions d’intervention du PromAP. Ensuite, la synthèse des entretiens réalisés (diagnostic approfondi) permet à la fois de compléter la réflexion sur l’approche avec des éléments contextuels des régions (forces en présences, l’articulation possible entre elles et les lacunes à combler), mais également d’analyser les stratégies de chaque acteur en matière de conseil agricole afin de faire émarger les « projets de conseil » au sein de ces acteurs et les confronter aux objectifs et à l’approche du PromAP. -
Rapport de mission d’appui à l’opérationnalisation du SNCA –
Appui à la validation et à l’opérationnalisation des diagnostics et plans d’actions régionaux du conseil agricoleUne mission d’appui à l’opérationnalisation du SNCA a été conduite par le consortium ECO/Iram/AFC dans le cadre du PromAP III du 22/04 au 4/05/2019. La mission visait les objectifs suivants :
1. Partager au niveau national les diagnostics et plans d’actions régionaux des SRCA et en valider la synthèse nationale ;
2. Appuyer l’identification et l’élaboration des éléments complémentaires (projets de conseil du niveau national et activités transversales) ;
3. Entamer l’élaboration des contrats de performance, notamment sur le plan méthodologique ;
4. Faciliter le démarrage de l’assistance technique internationale fournie par le PromAP à l’APCA/MAGEL. -
Consommation et distribution des produits laitiers à Niamey (Niger), Bamako et Sikasso (Mali), Touba et Dahra (Sénégal)
La présente étude tente de caractériser les besoins des consommateurs en produits laitiers et de permettre ainsi aux promoteurs des initiatives de mieux les prendre en compte dans leur organisation. Les enquêtes ménages font ressortir dans les trois pays que les consommateurs recherchent principalement des laits caillés, du lait frais et de la poudre de lait. Les consommateurs choisissent prioritairement des produits qu’ils connaissent déjà soit par les médias de masse, soit parce qu’ils y ont déjà gouté. Le gout, la texture, la disponibilité et le prix sont les éléments principaux conditionnant l’acte d’achat. Les arguments d’achat qui reviennent le plus souvent sont la santé et l’équilibre de la ration alimentaire du ménage y compris pour les produits à base de poudre ré-engraissé en graisse végétale. Ces arguments sont largement véhiculés par les publicités dans les médias tels la TV et la radio qui sont les principales sources d’information des consommateurs sur les produits laitiers. -
Démarches de ciblage des pasteurs vulnérables dans la gestion des crises alimentaires et pastorales : état des lieux et propositions
Le sahel a été émaillé, au cours des quarante dernières années, par des crises alimentaires récurrentes. Ces phénomènes considérés autrefois comme exceptionnels (années 70 et 80) sont actuellement de plus en fréquents (2005, 2009, 2011). Les sécheresses mettent à mal tous les efforts des producteurs et particulièrement des pasteurs : lorsque le troupeau disparaît, c’est la totalité des moyens de subsistance des familles qui s’effondre. L’aide humanitaire cherche à apporter un soutien aux mécanismes sociaux de solidarité existant dans les sociétés locales, lorsque ceux-ci deviennent insuffisants. Les intervenants, que ce soit les États, les organisations inter nationales ou les ONG ont souvent des moyens limités pour palier la dé structuration des mécanismes endogènes. Le ciblage des ménages et individus les plus vulnérables est une étape incontournable pour que l’aide soit canalisée sur les plus démunis. -
Le conseil à l’exploitation familiale pour renforcer les compétences entrepreneuriales
Le CEF est une approche de conseil basée sur des processus d’apprentissage et de prise de décisions dont les principes sont issus des sciences de gestion. Il vise principalement à renforcer les capacités des paysans pour qu’ils gèrent mieux les ressources de leurs exploitations (terre, travail, intrants, finances, cultures et cheptels) ainsi que leurs activités hors exploitation et non agricoles. Les participants sont invités à utiliser des méthodes participatives afin d’analyser eux-mêmes leurs pratiques dans les différentes dimensions de leur exploitation (production, transformation, commercialisation, etc.) tout en prenant en compte les phases du cycle de gestion (analyse, planification, suivi, ajustement et évaluation) et leur environnement économique et social. Le CEF est fondé sur l’utilisation d’outils d’aide à la décision permettant aux paysans d’analyser leurs résultats techniques et économiques, en se basant le plus souvent sur l’enregistrement de données. -
Étude de l’impact de la hausse des cours du lait et des produits laitiers sur les producteurs et les consommateurs
Le lait et les produits laitiers importés sont restés à des prix largement compétitifs par rapport au lait local et cette situation n’a pas été favorable à la mise en place de politiques de soutien à la filière laitière nationale, d’autant que les volumes étaient facilement accessibles sur le marché international. Cette situation a contribué à la paupérisation des éleveurs : faible optimisation de la production laitière dans les revenus des producteurs, incapacité à subvenir à leurs besoins de base, à investir pour améliorer leur production. -
Étude du marché des produits laitiers 100% nigériens à base du lait local
Niamey dispose d’un secteur de transformation laitière dynamique en raison d’une forte consommation locale. Elle compte trois unités de transformation laitière de type industriel, et plusieurs autres unités de type semi-industriel ou artisanal (y compris de type mini-laiteries). Les grandes laiteries industrielles se sont détournées du lait local faute d’interlocuteurs fiables et d’offre satisfaisante en quantité et en qualité. Mais la filière lait, telle qu’elle est structurée actuellement, n’est pas viable : importation de lait de pays lointains, prix du lait en poudre volatils, vulnérabilité des milliers d’éleveurs locaux. Or l’industrie laitière, contrairement aux mini-laiteries (elles aussi dépendantes de la poudre de lait), est en mesure de collecter le lait auprès d’un grand nombre d’éleveurs. Dans l’optique de promouvoir le dialogue interprofessionnel et l’intégration des femmes au processus décisionnel de la filière lait local, le projet Nariindu a accompagné l’émergence de cadres locaux de dialogue autour de centres de collecte, regroupant les producteurs, les collecteurs et les auxiliaires d’élevage, fédérant également les autorités traditionnelles locales et les représentants des organisations de producteurs faîtières. -
Relations Genre dans la filière lait périurbaine de Niamey : cas des bassins liatiers de Hamdallaye, Kollo, Say et Niamey
Dans beaucoup de pays sahéliens (Mali, Niger, Burkina, Sénégal), la modernisation de la filière laitière à travers la création de centres de collecte, de minilaiteries ou d’industries laitières a entrainé un bouleversement de l’organisation sociale traditionnelle du système laitier. C’est le cas pour la plupart des zones périurbaines de ces pays. Dans la zone périurbaine de Bamako, par exemple, on parle de « déféminisation » de la filière laitière car certaines femmes sont dépossédées de l’activité de collecte - commercialisation et de la gestion des revenus du lait au profit des bergers (collecteurs) ou propriétaires hommes. Ce processus susceptible de contribuer à la perte de l’autonomie financière des femmes entraine de plus en plus les projets de développement laitier à discuter des implications sociales des innovations qu’ils proposent. C’est dans le même ordre d’idées qu’une optique « genre » constitue pour le projet Nariindu une base importante impliquant la prise en compte des relations entre l’ensemble des acteurs hommes/femmes, les questions de genre et les rapports de pouvoir sur le lait au sein des ménages. -
Capitalisation d’expériences de collecte et de mise en marché du lait local par des organisations d’éleveurs pastoraux et agropastoraux
Le présent rapport vise à décrire des expériences de valorisation du lait local au Mali. Les descriptions sont issues des ateliers nationaux et d’entretiens avec des porteurs de projet et des ONG qui les accompagnent. Cette analyse a permis de mieux faire connaître ces initiatives aux partenaires du projet NARIINDU et notamment aux membres du RBM. Elle a permis d’alimenter les échanges lors de l’atelier régional à Niamey. -
Rapport de mission : clôture de projet de capitalisation, Atelier final
Dans le cadre du volet « capitalisation » (RA4) du projet Nariindu, RBM a la responsabilité de l’organisation d’un atelier de partage d’expériences sous-régionales, s’appuyant sur les premières conclusions des études pays et sur la synthèse du LARES. Célia Coronel, en tant que responsable « capitalisation » du projet Nariindu, assure un appui technique à RBM et au LARES, et réalisera dans ce cadre des appuis directs à l’occasion de sa mission : appui à la finalisation des rapports pays et de la synthèse du LARES, appui à l’organisation de l’atelier sous-régional, appui à l’animation de l’atelier. -
Etude de rentabilité du centre de collecte de lait crue de Kollo
La présente étude de rentabilité du centre de collecte de Kollo s’inscrit dans la volonté du consortium IRAM-VSF/Belgique-AREN-RBM-Karkara à mieux appréhender les aspects financiers de la collecte du lait cru, dans le cadre de son partenariat avec la Coopérative d’éleveurs Kawtal de Kollo. Le projet Nariindu mettra en œuvre une approche d’investissement et d’appui conseil, afin de contribuer à la restructuration de la filière lait cru de Kollo autour d’un centre de collecte et par là, de contribuer à l’accroissement des revenus des familles d’éleveurs et la réduction de la pauvreté dans le bassin laitier de Kollo. -
Analyse genre sur l'exploitation du lait : sites encadrés par le PSEAU
Le Projet PSEAU, a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire de la population de Niamey et à la réduction des importations de produits alimentaires. A l’issue d’un re-profilage en 2006, le projet a recentré ses activités sur les filières laitières et maraîchères. Les activités sont concentrées au niveau d’un centre de collecte placé à Hamdallaye, à une trentaine de kilomètre de Niamey. Pour cette phase, l’objectif intermédiaire est d’accroître l’approvisionnement de la ville de Niamey en produits laitiers de haute qualité grâce à la maîtrise du circuit d’approvisionnement de lait frais de la commune de Hamdallaye et la promotion de la filière en amont et en aval. -
Programme de promotion de l'agriculture familiale en Afrique de l'Ouest
L’objectif spécifique est l’appui à la collecte, au contrôle de la qualité et à la commercialisation du lait local en périphérie de Niamey, par un dispositif innovant de centres de collecte multiservices, contrôlés par les éleveurs locaux. -
Mission d’appui au projet Nariindu : Bilan de l’année 2014 des deux centres de collecte et perspectives de viabilité
Hamdallaye et Kollo sont actuellement les plus grands centres de collecte de lait cru auprès des éleveurs au Niger. En pic de collecte ils collectent chacun plus de 1.000 litres / jour. Les volumes collectés sont en augmentation pour les deux centres et devraient continuer à augmenter. Par ailleurs la forte demande en lait cru sur Niamey n’est toujours pas satisfaite et représente une opportunité pour les éleveurs. Un partenariat avec Solani - le principal client des centres qui souligne la qualité du lait fourni par les centres – se développe actuellement. Les quantités collectées sont cependant très variables au cours de l’année avec un pic de collecte en janvier-février-mars et un creux de collecte pendant l’hivernage de mai à septembre. -
Se nourrir en ville au Sahel : étude de pratiques d'alimentation des femmes et jeunes enfants à Ouagadougou, Niamey et Bamako
Au démarrage du projet en 2018, une étude a été conduite à Ouagadougou, Niamey et Bamako pour approfondir la connaissance des pratiques de consommation des jeunes enfants et explorer celles des femmes en âge de procréer. Les données qualitatives ont été recueillies à travers des observations (points de vente, lieux de restauration et domiciles) et la conduite d’une cinquantaine de focus groups et d’une vingtaine d’entretiens individuels destinés à collecter, dans les trois capitales sahéliennes, les points de vue et la perception d’environ 250 personnes (hommes, femmes et jeunes filles). L’objectif était d’explorer les pratiques d’achat et les produits fréquemment consommés, et de relever les ressorts et les déterminants des pratiques de consommation. Les enseignements tirés de cette étude ont été enrichis de connaissances acquises lors de précédents projets du Gret et confrontés à la littérature disponible. L’étude montre comment les achats et la consommation alimentaires sont structurés par un ensemble de pratiques et de normes socioculturelles partagées dans les grandes villes du Sahel. Elle nous donne également à voir comment la combinaison de ces pratiques et normes constitue un terrain favorable à la malnutrition. Ce document s’adresse – au-delà du projet lui-même – aux acteurs publics ou privés investis dans la prévention de la malnutrition en milieu urbain à travers des solutions alimentaires. -
Le séchage solaire à petite échelle des fruits et légumes : expériences et procédés
Ce guide apporte des réponses techniques et pratiques pour améliorer la qualité du séchage familial et choisir le séchoir adapté aux petites productions. Il fournit aux entrepreneurs artisans des éléments méthodologiques pour aborder le marché, la gestion de l’activité et le choix du matériel. -
Comment l'utilisation des technologies de l'information et de la communication transforme-t-elle les dispositifs de conseil? Une enquête auprès de seize (16) services au Burkina Faso
Depuis une dizaine d’années, les termes « E-Agriculture », « ICT4Ag » ou « M-Agri » sont de plus en plus fréquemment utilisés pour rendre compte de l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) – et notamment les téléphones portables – dans le secteur agricole. Ces concepts se sont fortement popularisés suite à une étude conduite par la FAO en 2006 et à la création de sites internet permettant l’échange au sein de communautés de pratiques1. Des études recensant les initiatives en la matière dans les pays du Sud soulignent le potentiel de ces technologies, couvrant un champ très large allant au-delà de la fourniture d’informations aux agriculteurs : services financiers, automatisation de tâches, traçabilité et sécurité alimentaire, gestion des risques, gestion des ressources collectives … (voir par exemple FAO, 2013 ; FAO, 2015 ; World Bank, 2012 ; World Bank, 2017). -
Politiques et pratiques de développement
Le programme d’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest (Asanao) couvre cinq pays : le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal. Il a été initié en 2018 par le Gret, en impliquant des structures historiquement partenaires, comme la Maison guinéenne de l’entrepreneur et la Fédération des organisations non gouvernementales du Sénégal. Outre l’appui à des actions sectorielles (agriculture ou nutrition), des activités transversales de renforcement de capacités, de capitalisation et d’échanges permettent le développement de passerelles entre les deux dimensions à travers une dynamique régionale. Asanao est ainsi le levier d’un rapprochement durable entre agriculture et nutrition dans les stratégies, les actions et les contributions au débat public du Gret et de ses partenaires dans les pays concernés, mais aussi plus largement à l’échelle régionale. -
L'expérience des périmètres bocagers de Guié et Douré
Cette note présente la synthèse du rapport de capitalisation relatif à l’expérience des périmètres bocagers impulsés par l’ONG Terre Verte et l’association Zoramb Naagtaaba (AZN). Elle a été réalisée dans le cadre du projet Bocage sahélien en partage (BSP) mis en œuvre par Terre Verte et ses partenaires (AZN, association La Trame, Institut de recherche pour le développement – IRD, et Gret) dans le cadre du Programme Agroécologie (PAE) de la CEDEAO qui est soutenu financièrement par l’Agence française de développement (AFD). -
Bonnes pratiques d'hygiène du lait, porter attention à
la santé des animauxL’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation -
Enquête sur les banques céréalières de la région de Tillabéri : méthodologie et résultats
L'objectif de ce document est de valoriser le travail d'enquête effectuées sur les banques céréalières de la région de Tillabéri par le Service Régional de l'Action Coopérative et de Promotion des organismes ruraux (SRAC/POR) en :
- présentant les méthodes employées et des éléments permettant de pérenniser ce travail dans la région de Tillabéri et de l'étendre aux autres régions du pays,
- présentant les principaux résultats de ces enquêtes et leur analyse. -
Le commerce intra-régional pour nourrir le continent africain
37% de la population africaine est sous-alimentée en Afrique de l'Est, 12 % en Afrique de l'Ouest. La demande alimentaire du continent va continuer à augmenter fortement ces prochaines décennies, du fait de la croissance démographique et de l'amélioration espérée du niveau de vie. -
Réelle menace sur l'habitat et sur le maintient de la vie rurale
Le Mangari (territoire du groupe manga) est véritablement pris d’assaut depuis au moins trois décennies par un spectaculaire ensablement qui va jusqu’à encercler progressivement, voire engloutir certains villages. Il est vrai que le positionnement de l’habitat traditionnel manga répondait à un ordre établi, dicté notamment par une activité agro pastorale et artisanale dominante. Cette activité imposait une localisation singulière des villages en bordure directe des cuvettes. La surveillance de ces cuvettes, véritables creusets de vie et de richesse, était possible grâce au positionne ment traditionnel des villages sur les dunes environnantes. Cette localisation de l’habitat rural, singulière mais logique, et une surexploitation du sol et de la végétation (champs dunaires, concentration d’animaux, exploitation du bois…) dans la périphérie des villages ont rendu certaines cuvettes particulière ment sensibles au phénomène d’ensablement. -
Quel avenir pour le lait local en Afrique de l'Ouest?
Cette note valorise les présentations et les discussions tenues lors d’un évènement proposé par le Gret dans le cadre de la participation de la cité du développement durable à la semaine Européenne du développement durable. -
Accès aux marchés, défis à relever pour améliorer les conditions de vie des communautés pastorales
La présente étude s'inscrit dans l'optique de l'amélioration, la connaissance et la compréhension du fonctionnement de la filière lait "bétail sur pied" à l'échelle de l'Afrique de l'Ouest et Centrale ou les prix de vente du bétail conditionne largement les niveaux de vie des communautés pastorales et agro pastorales. -
Le conseil en agroécologie en Afrique de l’Ouest : constats et leviers stratégiques pour son développement
En Afrique de l’Ouest, des efforts croissants sont engagés pour promouvoir l’agroécologie comme alternative au modèle agricole de la révolution verte. Les résultats obtenus sont encore mitigés et les transitions agroécologiques à grande échelle sont encore rares, fragiles et incertaines. Cette situation est en grande partie liée à la difficulté actuelle du conseil Agricole à jouer son rôle de facilitateur d’innovation en agriculture. Ce rôle mérite d’être mieux reconnu et pris en compte lors de la planification des investissements pour la promotion de l’agroécologie. Mais, il est surtout important d’identifier et de mettre en œuvre des mesures adaptées qui permettraient de libérer le potentiel du conseil en agroécologie. Cette préoccupation est au centre de la présente note d’orientation politique. Les connaissances et préconisations exposées dans ce document sont issues d’une étude régionale sur la sensibilité du conseil Agricole à l’agroécologie et d’une série de dialogues stratégiques à travers trois webinaires internationaux organisés par le projet ACOTAF. -
Analyse de la compétitivité régionale des filières tomates et pomme de terre au Bénin, au Niger et au Nigeria
Les échanges commerciaux entre le Nigeria et ses quatre voisins immédiats (Bénin, Cameroun, Niger Lac Tchad) sont très anciens. Ils portent sur une gamme très variée de produits tant agricoles que manufacturés, produits localement ou importés du marché international. Ces transactions ont pris au fil des années des normes variées, des exportations au transit en passant par de la réexportation sur fond de contrebande quasi artificielle dans certains cas. En effet, les opérateurs économiques ont de tout temps adapté, voire ajusté, leurs stratégies à la conjoncture et aux politiques économiques conduites dans chacun des cinq pays. Celles du Nigeria se révéleront particulièrement déterminantes dans l'orientation des flux des marchandises. -
Évaluation des ressources ligneuses de la Commune rurale de Allela (Département de Konni)
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui au Programme de coopération décentralisée entre la région de Picardie (en France) et les douze communes des départements de Konni et Madaoua). Réalisée du 27 juin au 27 juillet 2011 dans le Département de Konni (Commune d’Allela), la mission s’inscrit dans un premier temps, dans le cadre de l’élaboration du schéma d’aménagement forestier de la Commune d’Allela avec l’appui du PKM. La seconde ambition sous-jacente est aussi de mettre en place un système fiable de gestion des MR et de toutes les ressources forestières de la commune. -
Cartographie des formations ligneuses de la Commune rurale d'Alléla (Département de Konni)
Cette étude s’inscrit dans le cadre de l’élaboration concertée du schéma de développement forestier durable de la Commune d’Alléla (SAF). Elle a pour objectif de connaître l’évolution et la situation actuelle des peuplements ligneux de la commune d’Alléla. -
Projet de restauration et de gestion des terres dégradées pour une amélioration durable de la production agro-sylvo-pastorale dans les communes de Alléla et Sabon Guida
A travers la récupération des terres et végétations dégradées et une gestion concertée et suivie ce projet a comme objectif de contribuer à une gestion durable et adapte aux changements climatiques des espaces agro-sylvo pastoraux afin que ceux-ci augmentent leur production et contribuent de manière accrue à l’amélioration de la sécurité alimentaire durable des populations des communes concernées. Afin d’atteindre cette objectif les communes avec l’appui du Programme de coopération décentralisée vont mettre en œuvre ce projet ensemble avec les services techniques des domaines concernées, les Comités de gestion des espaces environnementaux, l’implication des Commissions foncières, les commissions spécialisées et les groupes socioprofessionnels concernés. -
Vulnérabilités et efforts d’adaptation des familles de pasteurs face aux crises récurrentes, Enseignements tirés de l’analyse de l’activité pastorale dans les trajectoires familiales
Quatre études de cas, localisées dans la communauté rurale de Téssékré du Ferlo au Sénégal, sur la commune de Djougou au Nord-Bénin, sur la commune de Dantiandou à l’Ouest du Niger et sur la commune de Hombori au Mali, ont été conduites dans le cadre du programme ECLiS en 2009 et 2010. Ces analyses ont concerné quarante-six familles d’éleveurs dans leur trajectoire d’évolution sur les cinquante dernières années. Ces trajectoires familiales mettent en évidence la perception qu’ont les éleveurs des crises et des aléas successifs qu’ils ont eu à affronter de manière récurrente : sécheresses, épidémies, insécurité, contraintes liées aux politiques d’aménagement… Face à ces différents facteurs mettant à l’épreuve la vulnérabilité des familles, les éleveurs ont développé des réponses et des stratégies dont l’efficacité est évaluée de manière rétrospective : diversification de la mobilité, accès aux aliments du bétail, développement de la pluriactivité, pratiques nouvelles contre l’insécurité. Ce travail d’études de cas, d’ordre qualitatif, permet une lecture croisée de la vulnérabilité et de l’adaptabilité des éleveurs u pastoralisme face aux aléas divers qu’ils soient directs ou indirects. Il permet d’appréhender les stratégies d’adaptation des pasteurs (tactiques immédiates, stratégies à moyen terme, notamment par la mobilité des hommes et des troupeaux). Il s’agit donc ici de témoignages d’éleveurs situés dans des contextes éloignés, qui nous informent sur leurs vulnérabilités et sur leurs efforts d’adaptation, face aux crises récurrentes et diverses. -
État des lieux sur l'exploitation des ressources forestières de la commune rurale de Allela
La présente étude participe au processus d’élaboration concertée du schéma d’aménagement forestier de la commune rurale de Alléla (SAFA). Elle est un appui apporté par le PKM dans le cadre de la promotion d'une bonne gouvernance des ressources forestières, par le transfert de la gestion à la commune et aux communautés villageoises. Les résultats qui en seront issus serviront :
• De support de discussion et de décisions aux acteurs engagés dans le processus d’élaboration du SAFA, notamment au cours des concertations de définition d’objectifs communs de développement forestier communal,
• aux experts chargés de la compilation des données du schéma, qui disposeront de données directement exploitables pour des besoins de capitalisation,
• à la commune dans sa politique globale d’aménagement du territoire ou d’actualisation de son plan de développement communal. -
Production et transformation du lait frais en fromage Peulh au Bénin
Au Bénin, la technologie traditionnelle de production du fromage peulh appelé waragashi occupe une place importante dans la transformation artisanale du lait frais. A cet effet, plusieurs travaux de recherche ont été menés en vue d’améliorer sa technologie de production, de même que sa qualité microbiologique et chimique. Cependant, les résultats de ces différents travaux sont éparpillés dans de nombreux écrits. De plus, aucun document ne traite réellement de façon complète les études relatives à la production de waragashi. C’est pour combler une telle lacune que ce document a été élaboré. Il rassemble évalue et complète en illustrant au besoin, les informations disponibles sur la méthode traditionnelle de transformation du lait frais en waragashi. -
Enquête filières de commercialisation des dattes et oignon
Les différentes études économiques réalisées au niveau de l’arrondissement de Maïné-Soroa, surtout dans sa partie nord-ouest ont démontré que dans le temps la principale activité commerciale était la production et l’exportation du sel et du natron. Cette partie de l’arrondissement était surnommée « Mandaram » la saline de Maïné. Aujourd’hui, les paysans voient de plus en plus la nécessité de trouver d’autres produits de substitution au sel et au natron. Cela s’explique par le fait que les recettes tirées de l’exportation du sel diminuent de plus en plus ; diminution due à la baisse du prix, à la mévente et à la fluctuation de la monnaie Nigériane. Ce constat et la succession des mauvaises campagnes hivernales ont amorcé le processus d’une mise en valeur agricole des cuvettes. -
Systèmes maraîchers périurbains au Niger : quels besoins de transitions agroécologiques ? comment ces transitions sont-elles accompagnées ? Expériences et observations CRA/RECA
Cette étude se penche sur les systèmes maraichers périurbains au Niger ; le mécanisme d'accompagnement des transitions agroécologiques et les expériences et observations CRA/RECA. -
Promouvoir une gestion locale concertée et effective des ressources naturelles et foncières : Les ressources cachées du droit pour sécuriser l’accès à la terre
Éclairage à partir de l’exemple du Burkina FasoLe recours au droit paraît être un des moteurs du développement. Encore faut-il savoir comment il fonctionne. Il comporte à la fois une dimension normative et éthique. Pour autant, dans la plupart des pays d’Afrique, les lois ne sont aujourd’hui pas toujours élaborées ou appliquées selon les besoins du plus grand nombre et peuvent avoir une portée sociale très négative. En matière de foncier, on observe un profond décalage entre les règles prévues par le législateur et les pratiques sur le terrain, décalage qui maintient dans une insécurité juridique la grande majorité des citoyens. Comment renverser la vapeur et faire du droit légal une ressource au service de la sécurisation des populations ? Pour y répondre, il convient d’examiner les différents aspects qui rendent difficile la connaissance de ce que nous pouvons qualifier de ressources du droit. -
Hygiène pour la production de lait
Waayiyan waate hananyanGuide sur les bonnes pratiques hygiéniques à prendre en compte au moment de traire les animaux. -
Capitalisation de la recherche action MMD en milieu pastoral
Le système MMD consiste en une tontine « modernisée ». Le groupe peut comprendre jusqu’à 40 femmes, qui, à travers les cotisations périodiques (hebdomadaire, bi hebdomadaire, mensuelle), parviennent à constituer des fonds considérables. Les cotisations varient entre 25Fcfa et 1.000Fcfa selon les groupements et la capacité à épargner. Certains groupements permettent à leurs membres de verser deux fois le montant fixé par le groupe et de bénéficier alors de « deux quote-parts » dans l’épargne. -
Le conseil Agricole et accompagnement des transitions agroécologiques : une analyse transnationale des dynamiques, défis et perspectives dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest
Le présent document est une synthèse des rapports des études diagnostic conduites dans les cinq pays du projet ACOTAF. En plus de contribuer à la planification interne de ACOTAF, l’objectif du présent rapport est de présenter les résultats d’une analyse transnationale de cinq rapports de diagnostic national ACOTAF publiés afi n d’en tirer des leçons pour le conseil agricole au niveau régional. Il a aussi pour vocation de servir de support pour mettre en débat les premiers résultats du projet et d’engager des échanges et des apprentissages avec d’autres acteurs et parties prenantes de l’agroécologie et du conseil agricole indépendamment de leurs échelles d’intervention ou aire géographique. Ce rapport est destiné aux responsables de la planification et de la mise en œuvre des projets, aux décideurs politiques et aux autres personnes intéressées par l’amélioration du conseil agricole dédié à l’agroécologie dans leurs pays et leurs projets. -
La gouvernance foncière au Niger : malgré des acquis, de nombreuses difficultés
Le Code rural est souvent présenté comme un outil novateur et pertinent de gestion foncière et de développement rural. En effet, il intègre les droits fonciers coutumiers, il prend en compte la spécificité du pastoralisme et met en place une gestion locale et concertée des ressources naturelles. Ces avancées doivent permettre de prendre en charge les problèmes fonciers qui ne peuvent manquer de se poser dans un contexte de très forte croissance démographique et de changement climatique. Vingt ans après l’adoption de l’ordonnance no 93-015 fixant les principes d’orientation du Code rural, on peut se demander comment se sont réorganisés les différents dispositifs de gestion foncière, quelles sont leurs avancées et limites en matière de gouvernance foncière et leur impact sur la sécurisation des producteurs ruraux. -
Guide pratique de contrôle de la qualité du lait à la réception
Le lait est un aliment très riche en éléments nutritifs et en eau. Il
représente une matière première essentielle pour la fabrication
de divers produits. Toutefois, en raison de sa nature fragile, il est
exposé à une variété de microbes et constitue un excellent milieu
de culture pour leur prolifération. Parmi ces microbes, certains,
tels que L. bulgaricus et S. thermophilus, sont recherchés en
raison de leurs propriétés bénéfiques pour la santé et sont utilisés
dans la fabrication de divers produits tels que le yaourt. En
revanche, d'autres microbes indésirables (pathogènes), comme
les Salmonelles, la Listéria, le Staphylocoque…, peuvent altérer
le goût, l’odeur, et la qualité des produits finis, voire les rendre
dangereux pour la consommation. -
La pasteurisation du lait cru pour les petites unités de transformation laitières
Le lait occupe une place essentielle dans l'alimentation des
populations au Niger. Il constitue une source importante de
nutriments tels que les protéines, les vitamines, les
minéraux, etc. Ces dernières années, des petites unités de
transformation laitières ont vu le jour, visant à valoriser le
lait local et à fournir des produits laitiers de qualité. Ces
entreprises se procurent principalement du lait cru collecté
localement. Cependant, elles font face à plusieurs défis pour
garantir la sécurité sanitaire de leurs produits.
Pendant la transformation du lait, une étape cruciale se dessine : la pasteurisation. -
Etude sur le crédit agricole dans trois villages de la région de Maradi (Niger)
La nécessité d'augmenter sensiblement les capitaux et crédits disponibles pour l'agriculture dans les pays en développement est d'ores et déjà un fait, établi, comme en témoignent les plans élaborés en vue d'assurer à l'agriculture, grâce aux sources internationales, un financement élargi. -
Guide de l'élevage du mouton méditerranéen et tropical
Herbivore de l’ordre des ruminants, le mouton ou Ovis aries Linnaeus 1758 (en anglais sheep) est un des plus anciens animaux domestiques. Il est répandu dans tout le monde, avec des effectifs élevés, montrant par là des facultés d’adaptation aux climats divers et un intérêt universel. C’est un petit ruminant avec la chèvre, le lama, l’alpaga et le guanaco. Il valorise l’herbe qu’il broute, même lorsqu’il s’agit de végétaux riches en fibres. Sa taille plus petite que celle des bovins est à la fois un inconvénient et un avantage. C’est un inconvénient quand on désire disposer de beaucoup de viande à la fois. C’est un avantage pour les pays chauds là où la chaîne de froid est inopérante. Une carcasse suffit aux besoins d’une famille avec très peu de gaspillage. Par ailleurs, une famille pauvre peut plus facilement se séparer d’un mouton que d’une vache. -
Les centres de collecte de lait au Niger, pour une dynamique territoriale au service des éleveurs
Affiche sur la filière lait local en bref au Niger. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. Cette publication est réalisée par l’assistance technique au Projet Pôles Ruraux, le consortium IRAM–RAIL–ECO Consult–Interarchi. -
Le PPR : des dispositifs de formation et accompagnement au service de l’insertion des jeunes ruraux
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Le PPR : un dispositif intégré de soutien au financement de l’agriculture irriguée
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Le PPR : une contribution à l’aménagement et à la gestion concertés du potentiel naturel productif des régions de Tahoua et d’Agadez
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du processus de capitalisation du Projet Pôles Ruraux (PPR) au Niger, réalisé entre février et juillet 2023. Cette capitalisation a été structurée autour de trois axes thématiques déterminés par les principales parties prenantes du projet : aménagements de l’espace, finance agricole et formation et insertion des jeunes. Une synthèse transversale reprend les grands enseignements issus de la capitalisation. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies. -
Facteurs clés de succès pour la production et la commercialisation d'aliments fortifiés au Sahel
Dans les pays du Sahel, la malnutrition est très présente en ville, particulièrement dans les quartiers précaires, mais peu d’actions de prévention y sont conduites. L’offre en aliments fortifiés de qualité à un prix abordable est encore très faible. Pourtant, les ménages portent une attention croissante à la qualité nutritionnelle et sanitaire des aliments qu’ils consomment, et l’évolution des habitudes de consommation en zone urbaine fait apparaître de nouvelles opportunités. Ce potentiel encore sous exploité au Sahel représente une opportunité pour les entreprises alimentaires privées locales. -
Hygiène du lait - producteurs laitiers / guide de bonnes et mauvaises pratiques
Cette note vise à présenter, à travers des images, les mauvaises pratiques à éviter (en rouge), ainsi que les bonnes pratiques d'hygiène à adopter (en bleu) dans le processus de production laitière.