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Diversité des pesticides et leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des cultures maraichères dans la zone périurbaine de Niamey, Niger
Les cultures horticoles, constituent un des maillons importants de l’agriculture nigérienne. Leur importance s’est surtout accrue à partir de 1984, l’année du lancement de la campagne dite de « cultures de contre saison ». Mais malgré cela, peu d’intérêt a été accordé à la lutte contre leurs bio-agresseurs. Pourtant, ces cultures subissent une forte pression parasitaire entrainant parfois l’échec de certaines cultures. Le cortège parasitaire est composé de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, rongeurs, etc.), d’agents de maladies (champignons, bactéries, virus) et de mauvaises herbes. Pour minimiser l’impact de ces ennemis des cultures sur la production horticole, les producteurs nigériens font le plus souvent recours aux pesticides de synthèse dont certains sont d’origine douteuse. Pour appréhender la problématique d’utilisation de ces pesticides, une enquête a été menée dans la zone périurbaine de Niamey auprès des producteurs et des vendeurs de pesticides sur les modes d’utilisation de ces produits, la nature des pesticides utilisés, et leur conservation, etc. -
Perception du changement climatique des éleveurs et stratégies d’adaptation aux contraintes environnementales : cas de la commune de Filingué au Niger
Afin de déterminer, d’une part, la perception du changement climatique par les éleveurs et ses conséquences, d’autre part, leurs stratégies d’adaptation, 240 chefs de ménages ont été enquêtés, soit trente personnes dans chacun des huit villages sélectionnés. La méthodologie comprenait une étude exploratoire qui a permis la sélection des villages, une phase d’enquête approfondie avec l’administration des questionnaires auprès des pasteurs et agropasteurs, enfin des entretiens individuels et en groupe pour recueillir des informations complémentaires.Les résultats ont révélé que le changement climatique était perçu comme un phénomène qui affectait les pratiques d’élevage, très dépendantes de l’environnement. Les éleveurs ont noté une augmentation des températures, des épisodes de sécheresse plus longs et une fréquence plus élevée des vents violents. Ces facteurs impactaient négativement l’activité pastorale de la commune et la rendaient très vulnérable. Pour y faire face, et notamment pour atténuer les effets de la sécheresse, les stratégies adoptées par les éleveurs incluaient le recours à la transhumance, l’achat d’aliments pour le bétail, le déstockage des animaux, et le stockage du fourrage. Les éleveurs utilisaient également un mélange de son et de glumes de mil ou de carton en cas de soudure difficile. Ces stratégies endogènes nécessitent d’être soutenues afin de les rendre plus performantes. -
Evaluation technique et économique des formules alimentaires de blocs multi nutritionnels d’embouche ovine au Niger
L’essai conduit en 75 j à la station de recherche de Kollo visait l’évaluation des performances de croissance des béliers nourris avec 5 formules alimentaires à base des ressources locales associées au tourteau de coton et son de blé. Le matériel biologique était constitué de 50 béliers de race Ara-Ara, âgés de 18 à 24 mois et de poids moyen de 25,00 ±3,02 kg. Les rations ont été distribuées en 2 repas/jour et les refus ont été collectés chaque jour. La pesée des béliers a été faite par quinzaine en 2 jours successifs. Les prix des différents ingrédients ont été suivis sur les marchés de Kollo et Niamey durant l’essai. Les GMQ obtenus étaient de 95g/j pour la formule 1 ; 79 g/j pour la formule 2 ; 59 g/j pour la formule 3 ; 118 g/j pour la formule 4 et 75g/j pour la formule 5. Les meilleures performances ont été réalisées par les béliers ayant reçu les formules 1 et 4, avec des marges nettes/ bélier de 4623 FCFA pour la formule 1 et 4763 FCFA pour la formule 4. Les formules 4, 1 et 2, ayant été les plus rentables, sont recommandées aux emboucheurs et fabricants d’aliments pour le bétail. -
Adoption et rentabilité de la technologie améliorée de stockage des récoltes Purdue pour le stockage des grains dans les régions du centre-sud du Niger
Cet article est paru en anglais le 3 décembre 2021 dans la revue Agronomy. Compte tenu du grand intérêt et de l’utilité des résultats présentés et pour une plus large diffusion, il a été traduit par le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). Seule la version originale en anglais fait foi.
Lien pour accéder à la version anglaise :
https://duddal.org/s/bibnum-promap/item/14067
Cette étude a été menée pour évaluer l'adoption de la technologie PICS dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder au Niger. Nous avons interrogé 600 ménages sélectionnés dans des villages qui ont bénéficié ou non des activités de vulgarisation du PICS. Un modèle de régression logit a été utilisé pour évaluer la décision des agriculteurs d'adopter la technologie PICS. L'adoption globale des sacs PICS parmi les agriculteurs était de 48,4 %. L'adoption du PICS était de 69,7% à Dosso, 41,3% à Zinder et 31,2% à Maradi. Les agriculteurs qui ont suivi la formation PICS étaient 5 fois plus susceptibles d’adopter la technologie que ceux qui ne l’ont pas fait. -
Adoption and profitability of the Purdue Improved crop storage technology for grain storage in the South-Central regions of Niger
Cowpea is a food security crop and a main source of income for farmers in Niger. However,
postharvest storage remains a major challenge due to insect pest attacks. Since 2008, the Purdue Improved Crop Storage (PICS) bags were disseminated in Niger to reduce storage losses. This study was conducted to assess the adoption of the PICS technology in the Dosso, Maradi, and Zinder regions of Niger. We interviewed 600 households selected from villages that did and did not benefit from PICS extension activities. A logit regression model was used to assess the decision of farmers to adopt the PICS technology. The overall adoption of the PICS bags among farmers was 48.4%. PICS adoption was 69.7% in Dosso, 41.3% in Zinder, and 31.2% in Maradi. Farmers who attended PICS training were 5 times more likely to adopt the technology than those who did not. Variables that affected the adoption of the PICS technology included the region, participation in PICS training, and information source. Beyond cowpea, PICS bags were used to store a variety of crops including Bambara nuts, hibiscus seeds, peanuts, millet, and sorghum. Storing 100 kg of cowpea in a PICS bag generated a cash-flow of $70.38 per respondent and a net return of $21.50.