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Bilan des actions de transfert des technologies. Les magasins « RESEDA » pour la conservation de l'oignon.
Rapport provisoireUne consultation des structures impliquées dans la construction ou l’utilisation de magasins Réséda a fourni une liste de 280 à 290 magasins existants. Hors construction en 2013 et 2014, la majorité des magasins se situe dans la région de Tahoua (252).
Cependant, au cours des visites de terrain, ce nombre n’a pas été confirmé par les différents responsables locaux d’ANFO. Seul 46 magasins de type Réséda ont été identifiés. Même si certains magasins n’ont pas été identifiés au cours de l’enquête, ce nombre est très loin du nombre initial annoncé.
50% des anciens magasins Réséda visités (antérieurs à 2013) sont effondrés ou disparus et seulement 25% sont utilisés. Les résultats de ce premier travail donnent un bilan assez décevant. Attention, ces pages ne sont pas une « condamnation » du magasin Réséda, elles ont pour ambition de partager avec les acteurs concernés des observations, des interrogations et certaines analyses ou hypothèses pour améliorer les pratiques et les résultats. -
Point de situation de la pisciculture intensive ou semi-intensive le long du fleuve Niger / Décembre 2014
La Fédération Nationale des Groupements des pêcheurs du Niger (FNGPN) a été créée le 14 Février 2004 par Arrêté n° 041/MI/DGAPJ/DLP. Son siège social est à Niamey. Elle compte actuellement 1.890 membres répartis dans 63 groupements situés dans 7 Régions du pays. Face à la désertification et à l’ensablement du fleuve, la Fédération a recommandé à ses membres de s’engager dans la pisciculture afin de compenser la diminution des revenus de la pêche et ainsi subvenir aux besoins de la famille. La production de poissons au Niger est estimée entre 40.000 et 50.000 tonnes par an, en fonction des documents, dont la majorité provient du Lac Tchad avec une commercialisation essentiellement sous forme fumée en direction du Nigeria. -
Atelier / Rencontre Indications géographiques et marques, les questions qui se posent
A la demande du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO-Niger), un atelier d’échanges sur les Indications Géographiques a été organisé par le RECA en marge de la Journée nationale de l’oignon dans les locaux du SNAD le 26 juin 2013. Le thème de cet atelier a porté sur les Indications géographiques et marques, les questions qui se posent ? Le souci du choix de ce thème pour le PPAAO est de permettre aux responsables des organisations professionnelles agricoles de mieux comprendre le contenu des IG, les relations avec les marques et les questions de synergie avec les autres projets ayant des composantes IG comme le PRODEX, au regard d’expériences d’autres pays. -
Restitution des résultats 2017 du Conseil de gestion aux producteurs de poivron de Gourgia et Laouni (Commune de Gazaoua)
La Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi et l’Union Son Kowa de Gourgia ont mis en place un suivi de 60 producteurs de poivron sur les sites de Gourgia et Laouni au cours de la campagne 2016 – 2017. Deux animateurs de l’Union (M. Saadou Leko à Gourgia et M. Hayo Mahamane à Laouni) ont aidé les producteurs à enregistrer les dépenses et les résultats de leurs parcelles de poivron. Ces résultats ont ensuite été analysés par la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi puis les éléments principaux ont été restitués aux producteurs de deux sites. -
Atelier de validation des « fiches conseil » pour les matières actives utilisées au Niger
Cet atelier à pour objectif d’échanger entre les équipes techniques du RECA et des CRA afin de valider les différents TDR et les activités à conduire par ces equipes. -
Formation des producteurs et des animateurs des structures d’appui conseil sur les maladies et ravageurs de l’oignon.
Le présent atelier de formation s'adresse aux producteurs et animateurs des structures d'appui conseil sur les maladies et ravageurs de l'oignon. l'objectif de l'atelier est de renforcer les connaissances et ces acteurs. -
Premiers résultats de l’analyse des données du conseil de gestion a l’exploitation familiale (CGEF) sur Maradi
Au cours de la campagne maraîchère 2014 / 2015, la Chambre Régionale d’Agriculture de Maradi a suivi 20 producteurs maraîchers des sites de Tarna et Soumarana (Goulbi Maradi) en conseil de gestion à l’exploitation familiale. Cette note présente les premiers résultats obtenus. Attention, le nombre limité de producteurs suivis pour cette première expérience ne permet pas de tirer des conclusions généralisables de ces premiers enregistrements. De plus, le lecteur s’apercevra à la lecture de cette note qu’il y a plus de questions que de réponses pour cette première année. Mais pour les équipes de la CRA, et de la FCMN Niya qui est associée à ce travail, c’est un apprentissage de la lecture des résultats et performances d’une exploitation maraîchère. -
Etude sur les réalisations des activités d’assistance alimentaire pour la création d’actifs productifs appuyés par le PAM et production d’un recueil des normes techniques et financières Partie 1 : Observations et réflexions sur des aménagements de restauration des sols
Ce rapport est un peu long, mais des fiches courtes et synthétiques sur les différents types d’ouvrages de restauration des sols existent déjà en grand nombre. Ce rapport est centré sur ce qui ne va pas, sur des résultats insuffisants, car c’est un document pour améliorer ; on améliore ce qui ne marche pas. Ce qui marche sert de référence pour ce que l’on veut améliorer. Mais pour cela il faut arriver à mieux comprendre les éléments à répliquer pour obtenir les résultats escomptés et les facteurs dont il faut tenir compte. Comme nous ne pouvons, en aucun cas, partir de l’hypothèse que les échecs rencontrés viennent des capacités des opérateurs, cela nous fait avancer l’hypothèse que d’autres facteurs rentrent en jeu. La restauration et la revégétalisation des sols … c’est technique et pas si facile que cela, autrement les résultats seraient nettement meilleurs. -
Rapport final:Gestion intégrée du ver gris (Agrotis ipsilon) et la mineuse de la tomate (Tuta absoluta De Meyrick) ravageurs de la pomme de terre sur le mont Bagzam.
La DGPV a reçu du Conseil National de la Recherche Agronomique (CNRA), à travers le financement des projets compétitifs des ressources financières pour la mise en œuvre des activités du projet intitulé Gestion intégrée du ver gris (Agrotis ipsilon) et la chenille mineuse de la tomate (Tuta absoluta De Meyrick) ravageurs de la pomme de terre sur le mont Bagzam. La mise en œuvre des activités de ce projet est assurée par la DGPV avec la participation de l’INRAN et du RECA. -
Rapport technique sur utilisation des extraits aqueux des plantes (Boscia senegalensis, Pergularia tomentosa, Calotropis procera, Euphorbia balsamifera, Azadirachta indica,) comme produits de substitution aux insecticides dans la lutte contre la Chenille Légionnaire d’Automne (CLA).
La culture du maïs prend de plus en plus de l’ampleur au Niger. Sorti du cadre de la culture de case pratiquée en saison des pluies, le maïs se produit actuellement en toute saison au Niger. Dans tous les sites de cultures irriguées l’on produit du maïs grain comme fourrager en pur ou en intercalaire en vue de lutter contre l’insécurité alimentaire des hommes et de leurs animaux. -
Rapport technique sur la lutte contre la chenille légionnaire d’Automne ( Spodoptera frugiperda) : à travers la collecte des données agro écologiques pour la prévision des infestations dans les différentes zones d’occurrence du ravageur.
L’agriculture au Niger déjà particulièrement sensible aux aléas climatiques et aux attaques de bio-agresseurs autochtones, se trouve de plus en plus souvent confrontée à des bio-agresseurs « exotiques » ayant bénéficié de l’essor des transports commerciaux et touristiques. C’est le cas de la chenille légionnaire d’Automne qui a fait son apparition au Niger depuis 2016 et s’installe progressivement dans les différentes zones agro écologiques avec des effectifs et dégâts variés sur les cultures du maïs, du sorgho et du mil. -
Atelier des producteurs d’oignon de la région de Tahoua - Thème principal : bilan des magasins RESEDA
En plus du thème principal (magasins RESEDA), quatre autres thèmes ont fait l’objet de présentations et d’échanges : (1) la situation des semences d’oignon au Niger ; (2) les tests d’oignon en hivernage, présentation complétée par une visite sur le terrain ; (3) un partage d’informations sur la gestion du comptoir de Tsernaoua et (4) une présentation sur les chambres d’agriculture et leurs fonctions. -
Évaluation de l’insécurité alimentaire chronique au Niger
En mai 2018, le Réseau de systèmes d'alerte précoce contre la famine (FEWS NET), le Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) et l'Unité de soutien mondial pour la classification par phase intégrée (GSU IPC) ont réuni des représentants de différents ministères nigériens, des organisations non gouvernementales (ONG) internationales et locales et des agences des Nations Unies (ONU) pour préparer une analyse de l'insécurité alimentaire chronique à l'aide des outils de l’IPC.
La classification IPC de l’insécurité alimentaire chronique comprend quatre niveaux de sévérité de l’insécurité alimentaire chronique (IAC), à savoir : pas d’IAC (niveau 1), IAC légère (niveau 2), IAC modérée (niveau 3) et IAC sévère (niveau 4). L'analyse prend en compte trois domaines de sécurité alimentaire : la qualité des aliments consommés, la quantité des aliments consommés et la malnutrition chronique. -
Rapport annuel du programme E-Extension - Année 2020
Dans le cadre du Projet d’appui à l’agriculture sensible aux risques climatiques (PASEC), le Réseau National des Chambres d’Agriculture du Niger et les Chambres Régionales d’Agriculture du Niger ont été chargés de développer un dispositif e-Extension d’informations et de conseils agricoles en direction des producteurs et productrices. Ce programme a démarré en septembre 2017 avec la mise en place du Centre d’Appels pour un conseil agricole. Ce rapport présente les activités et les résultats de la troisième année du programme. -
Rapport d’activités annuel 2017 - Programme d’appui à la petite irrigation (PAPI)
Le Programme d’Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l’opportunité de vivre décemment de leurs activités. Le présent rapport présente donc les activités menées au cours de l’année 2017, par le RECA et les CRA. -
Rapport du voyage d’étude sur le conseil agricole et le transfert de technologies au Maroc
Dans le cadre du plan d’activités du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest
(PPAAO-Niger), le RECA a organisé un voyage d’étude sur la diffusion et le transfert des technologies au Maroc.
Le Maroc est un pays qui présente une avancée significative dans le domaine de l’innovation technologique, de la formation, du transfert de technologies au service d’une agriculture irriguée tournée, en partie, vers l’exportation à destination de l’Europe. C’est un pays qui peut nous servir d’exemple pour améliorer le dispositif et les contenus en matière de conseil agricole. Ce pays est dans une nouvelle phase dynamique de conseil agricole. Le conseil agricole type Maroc est différent du modèle traditionnel que l’on trouve en Afrique de l’Ouest.
Ce rapport est long pour essayer de partager un maximum des rencontres instructives faites par l’équipe. Il comprend trois parties : la première partie (paragraphe 3) présente le dispositif de conseil agricole au Maroc, la seconde partie (paragraphe 4 à 10) présente les différentes structures visitées lors de la mission en essayant de mettre en avant les innovations qui ont été vues (innovations par rapport aux pratiques et expériences du Niger) et la troisième partie (paragraphe 11 et 12) répond aux termes de référence pour présenter la synthèse des visites qui ont été faites dans l’optique de comprendre l’organisation du conseil agricole au Maroc, et les recommandations de la mission.
Pour que le lecteur puisse visualiser certaines descriptions, l’équipe de rédaction a inclus des photos, certaines prises lors de la mission et d’autres « empruntées » sur Internet. -
Le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire - Synthèse des enseignements et perspectives
Cette synthèse des acquis de l’expérience de la mise en œuvre de la stratégie régionale de stockage de sécurité alimentaire a été réalisée dans le cadre de la mise en œuvre de la politique agricole de la CEDEAO, l’ECOWAP. Elle s’inscrit dans le contexte de la Conférence internationale sur le système ouest-africain de stockage de sécurité alimentaire organisée par la CEDEAO et ses partenaires du 28 avril au 10 mai 2021. Elle constitue le résumé de la capitalisation approfondie du Projet d’appui au stockage de sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA) et la Direction Agriculture et développement rural de la CEDEAO (DADR). -
Evolution du prix de gros de l’oignon pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 34 (mois d’août) de l’année 2019. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes), en second le marché de Djémadjé 2.
Le Niger est le premier exportateur d’oignon dans la CEDEAO et pourtant, à certaines périodes, des oignons sont importés sur le marché de Niamey. Cette situation peut étonner plus d’un observateur. -
Plan d'aménagement de la doumeraie du Goulbi N'Kaba (Mayahi)
La vallée du Goulbi N'kaba traverse le département de Mayahi (Région de Maradi) sur une distance de 70 km et couvre une superficie d'environ 31.500 hectares.
Les effets conjugués des sécheresses et d'une pression anthropique croissante ont modifié un peu plus de deux décennies la structure et la composition de cette palmeraie à Hyphaene thebaica (palmier doum) autrefois très dense. Les doums adultes ont fortement régressé pour laisser la place à des taches de rejets au niveau des souches exploitées. La reconstitution du peuplement n'a pu se faire ni par voie végétative, ni par voie générative à cause des pratiques liées à l'exploitation intensive des feuilles pour l'artisanat et à la récolte des fruits. Le peuplement ligneux accompagnant le doum a subi aussi de fortes pressions pour satisfaire aux besoins en bois de feu et de service des populations riveraines. Il est aujourd'hui principalement constitué de tiges d'avenir.
Après une phase d'études relatives aux filières des produits du doum et du bois, au foncier et à l'inventaire des ressources forestières et pastorales, des consultations locales ont été engagées pour mettre en place un plan d'aménagement intégré, basé sur la régénération d'un peuplement adulte de doums et d'essences ligneuses accompagnatrices. -
Rapport Technique annuel 2018 des activités des Chambres Régionales d’Agriculture de Tahoua et d’Agadez et du RECA dans le cadre du partenariat avec le Projet Pôles Ruraux (PPR)
La Chambre Régionale d’Agriculture (CRA) de Tahoua et la Chambre Régionale d’Agriculture de Tahoua ont rédigé leur propre rapport. Ce rapport fait un récapitulatif global des activités des deux CRA et du RECA. -
Plan national de contribution à la mise en œuvre de l'Offensive régionale pour la promotion du lait local en Afrique de l'Ouest et au Sahel
Le Niger possède un capital bétail de 15,225 millions de bovins, 13,192 millions d’ovins, 18,108millions de caprins et 1,834 million de camelin en 2019. Ce cheptel est un facteur de résilience face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle pour les ménages pastoraux et agropastoraux à travers le revenu qu’il procure. -
L’assurance agricole
L’assurance agricole devient un outil puissant de protection des petit(e)s producteurs et productrices du Sénégal. Depuis la campagne agricole de 2013, le programme Feed the Future pour le Sénégal accompagne la Compagnie Nationale d’Assurance Agricole (CNAAS) et ses partenaires pour le design et l’expansion de solutions d’assurances adaptées au secteur céréalier. L’objectif est que l’assurance agricole fasse partie intégrante des chaînes de valeur céréalières, et qu’elle devienne financièrement pérenne, tant du point de vue de l’attractivité pour les producteurs et productrices, que du point de vue de la viabilité financière de la CNAAS. L’assurance agricole proposée par la CNAAS aux producteurs céréaliers se divise en deux formules distinctes de détermination des sinistres et de calcul des primes : l’assurance agricole classique (« multirisque ») et l’assurance agricole indicielle. Dans chaque cas, la couverture proposée par la CNAAS porte sur un capital assuré proportionnel aux besoins du producteur en intrants. -
Formation des techniciens et services techniques sur la stratégie de récupération des terres - Compte rendu de l’atelier 4-6 décembre 2018
Cette formation a réuni du 4 au 6 décembre 2018 des techniciens des ONG et OP qui ont été présélectionnées pour accompagner des organisations de producteurs sur la récupération de terres afin d’installer des jeunes agriculteurs et agricultrices pour des productions agricoles dans le cadre du Programme d’Appui au Développement Agricole Durable (PADAD) dans la région de Dosso.
Cette formation s’est déroulée du 4 au 6 décembre 2018 dans la salle du Secrétariat Permanent du Code Rural à Dosso. Elle a été assurée par le RECA et s’est déroulée en 3 temps : Un jour de présentation des expériences de récupération et de mises en valeur des terres récupérées au Niger, et des difficultés qui peuvent être rencontrées ; Un jour sur les questions qui se posent à la lecture des dossiers proposés au PADAD ; Une visite de terrain sur un site de récupération des terres à vocation sylvo-pastorale. -
Rôle de la santé pour améliorer la productivité dans le secteur agro-pastoral
Ce document constitue un contrôle et une analyse des interventions sanitaires, en cours ou à l'état de projet, financées par l'USAID au Niger pour vérifier si elles correspondent aux objectifs généraux d'assistance au Développement que se fixe la mission, à savoir aider le
pays à atteindre une auto-suffisance alimentaire. La plus importante de ces interventions étudiées est le Projet Amélioration de la Santé Rurale destiné à renforcer le système sanitaire rural au Niger. Ce rapport fait aussi état d'autres interventions sanitaires liées au Projet Amélioration de la Santé Rurale mais intégrées dans les projets de développement rural financés par l'USAID. -
Après la famine au Niger...quelles actions de lutte et de recherche contre l'insécurité alimentaire au Sahel?
L’année 2005 a été marquée par les terribles images de la famine au Niger, qui faisaient écho à celles reçues en 1974 sur la famine dans le Sahel. En 2005 aussi, les médias ont rapporté les tentatives dramatiques de migrants fuyant le Sahel pour des raisons le plus souvent économiques et liées à la pauvreté. En 2004 déjà, des images nous montraient d’impressionnantes invasions de criquets pèlerins dévastant les cultures des paysans sahéliens, envahissant les routes et bloquant les aéroports. -
Gestion des forêts naturelles et approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel
Depuis une trentaine d’années, l’accroissement démographique des villes de Bamako au Mali, de Ouagadougou au Burkina Faso, et de Niamey au Niger accompagnée de la dégradation concomitante des formations forestières périurbaines dans un contexte de pauvreté des populations rurales mais aussi urbaines, impose les conditions d’une meilleure organisation de leur approvisionnement en bois énergie. La production de bois-énergie pour l’approvisionnement des centres urbains et ruraux et les défrichements agricoles font partie des principaux facteurs de dégradation des forêts qui entrainent la réduction de la capacité de stockage du carbone des formations forestières et donc d’absorption des gaz à effet de serre. Le bois énergie est en effet le principal combustible utilisé par plus de 90% des ménages comme essentielle source d’énergie. Les projections montrent que l’usage du bois-énergie continuera d’être dominant, mais devrait être concurrencé en milieu urbain par celui du gaz de pétrole liquéfié (GPL) et des autres combustibles dits « modernes ». Le bois de feu restera le combustible le plus utilisé en milieu rural pendant encore de nombreuses années, avec une forte progression de l’usage du charbon de bois. -
Identification des pôles de production de tomate dans les régions de Tahoua, Dosso et Tillabéri
Cette note a été rédigée suite à une mission effectuée en deux étapes du 19 au 22 juin et du 10 au 12 juillet 2015 par une équipe du RECA et de l’Institut National de Recherches Agronomiques du Niger (INRAN) pour identifier les principaux pôles de production de la tomate dans les régions de Tahoua et Dosso et interroger les producteurs sur une éventuelle présence de la mineuse de la tomate Tuta absoluta 1. Les visites ont été facilitées au niveau de chaque région par la Chambre régionale d’Agriculture (CRA) à travers ses animateurs de terrain et ses membres consulaires. Au total, 10 sites ont été visités dont 3 à Tahoua, 2 à Dosso et 5 à Tillabéri. Cette mission fait partie d’un programme collaboratif réunissant l’INRAN, le RECA et la DGPV pour lutter contre la mineuse de la tomate sur financement du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO Niger). -
Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA)
Dans le cadre de la mise en place du nouveau dispositif du Centre d’Information et d’Accompagnement des Promoteurs Agricoles (CIAPA) dans les régions d’intervention du PromAP1, l’approche « visite terrain » a été privilégiée, afin de permettre autant que possible l’adéquation des services fournis avec les réalités du terrain. Des visites terrains dans les départements de Say et de Balleyara (zones prisées par les promoteurs et représentant un pourcentage important des investissements de type agrobusiness, du fait de leur caractère propice à l’irrigation ainsi que de la proximité de la ville de Niamey) ont été réalisées par une équipe de la Chambre Régionale d’Agriculture de Tillabéri et du RECA. Ces visites ont pour but de mettre en lumière les expériences existantes au Niger en matière d’irrigation et de techniques de production innovantes. Elles sont centrées autour de promoteurs privés, en particulier ceux possédant un ou plusieurs systèmes techniques innovants au sein de leur exploitation : utilisation de serres « filet » ou en plastique, réseau d’irrigation goutte à goutte ou Hadari avec ou sans réservoir d’eau (château d’eau, bassin de stockage d’eau, ou réseau d’irrigation direct sans retenue d’eau), système californien adapté… -
Forum régional de Gogounou (Bénin) sur la transhumance transfrontalière
Le forum régional sur la transhumance transfrontalière qui s’est tenu à Gogounou (Bénin) du 14 au 16 avril 2010 a regroupé des participants provenant du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et du Togo. Ces participants représentent les Gouvernements,les institutions sous–régionales d’intégration, les collectivités locales, les organisations professionnelles d’éleveurs et les partenaires techniques et financiers. Les participants au forum sont conscients du fait que la transhumance transfrontalière constitue un sujet qui préoccupe tout particulièrement les États de la sous-région ouest africaine. En effet, la mobilité du bétail, basée sur une exploitation itinérante des ressources dont la disponibilité et la variabilité spatio-temporelle sont une réalité,est vitale pour préserver les moyens d’existence locaux et favoriser le commerce et les échanges. -
Programme national des énergies domestiques du Niger
Le Programme National des Énergies Domestiques du Niger s’inscrit dans le cadre régional et international des politiques pour l’accès aux énergies de cuisson propres soutenues par Global Alliance for Clean Cookstove, le Livre Blanc Régional de l’Accès de la CEDEA/UEMOA et les politiques régionales de la CEDEAO pour les Energies renouvelables et l’Efficacité Énergétique. Cette étude est financée par la Banque Mondiale. -
Techniques de production, stockage et conservation des bulbes d’oignon pour améliorer les performances de la filière oignon
Suite aux besoins des clients exprimés dans les dossiers de structuration des activités des OP, les constats lors de l’analyse des systèmes de conservation des produits et de l’évaluation des chaînes de valeurs des produits (oignon et pomme de terre), pour appuyer l’effort de ses clients axé sur le marché afin de tirer le maximum de profit. Le présent manuel s’inscrit dans le cadre de la formation des représentants des OP dans les techniques poste-récolte, de conditionnement et de conservation des bulbes d’oignon afin de minimiser les taux de perte mais, augmenter la qualité et valeur des produits. Cette formation portera sur le renforcement des capacités des membres des OP aussi bien en techniques de conservation des bulbes destinés à la conservation qu’en production des semences de qualité afin de prendre en compte dans la phase poste récolte, toutes les insuffisances capables d’affecter négativement le volume et valeurs des récoltes des produits ciblés. -
Diagnostic des besoins en renforcement de capacités des acteurs du conseil en petite irrigation dans le contexte de la République du Niger.
Cette étude a été réalisée conjointement par le programme de Promotion de l’Agriculture Productive (PromAP), financée par la GiZ, et le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) dans le but :
- d’identifier les besoins en renforcement des capacités des agents de conseil dans le domaine de la petite irrigation ;- de préciser les besoins d’ajustement des modules / curricula existants, afin que ceux-ci soient adaptés à la réalité professionnelle vécue par les conseillers agricoles ;
- de renseigner l’élaboration d’un plan national de formation des agents de conseil agricole intervenant dans le domaine de la petite irrigation ; - de proposer un référentiel de compétences pour le métier de conseiller agricole. Elle repose sur une enquête de terrain auprès des agents de conseil agricole qui a été menée de juin à septembre 2019 dans les huit régions du Niger (Niamey, Tillabéri, Dosso, Maradi, Zinder, Diffa, Tahoua et Agadez). 495 conseillers agricoles répartis dans les 8 régions du Niger sont interrogés dans le cadre de cette
enquête, afin de disposer d’un échantillon représentatif des différents types de conseiller agricoles agissant sur le territoire du Niger. -
Rapport régional sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle
La disponibilité alimentaire est relativement satisfaisante, en raison des conditions agroclimatiques favorables, à l’issue de la campagne agro-pastorale 2020-2021. Il est ressorti en général que les productions agricoles et pastorales sont en hausse comparées à la moyenne quinquennale. Par contre, les conséquences de la pandémie de la COVID-19 et le ralentissement des demandes locales, régionale et internationale ont conduit à des baisses importantes de certaines productions de culture de rente, comme le Coton et le Cacao, entraînant ainsi une baisse de revenus tirés de ces cultures et une dégradation des moyens d’existence et des conditions de sécurité alimentaire de certaines populations.
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État des lieux de la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole (Rapport)
Différents travaux/études ont déjà été conduits au Niger sur des questions d’agroécologie (la plus récente étant une étude FAO de 2019). Différents travaux et études ont également été conduits sur le Conseil Agricole au Niger, en particulier dans le cadre de l’I3N et de la relance du Conseil Agricole depuis 2016 (et même avant dans le cadre de la SDR). En revanche cette étude sur la prise en compte des transitions agroécologiques dans la fourniture des services de conseil agricole est une première. Elle a été réalisée dans le cadre du projet ACOTAF simultanément dans cinq pays : le Niger, le Bénin, Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée. S’agissant d’une première elle est forcément non-exhaustive, mais apporte des éclairages sur les questions suivantes : Où en est l’agroécologie aujourd’hui au Niger ? Quels sont les besoins de transitions agroécologiques selon les filières et territoires ? Où en est le Conseil Agricole aujourd’hui au Niger ?
Comment accompagne-t-il ces transitions agroécologiques ? Par ailleurs l’étude avait aussi une vocation méthodologique de développer des outils d’analyses. -
Rapport de la formation sur la transformation du jujube (Zyziphus mauritiana)
Le jujubier ou Ziziphus mauritiana est un arbre fruitier de la famille des Rhammnaceae qui pousse dans des sols fertiles ou assez pauvres et même aride. Le jujubier commence à produire la quatrième année après son semis. Les noyaux contiennent 50 % d’huile utilisée dans l’industrie pharmaceutique, en cosmétologie et comme lubrifiant pour les moteurs soumis à haute pression. Dans la pharmacopée africaine, le fruit est recommandé pour le traitement des affections inflammatoires de la gorge, des voies respiratoires, urinaires, il est également utilisé contre la constipation et le diabète. Des recherches sont effectuées en Asie sur ses propriétés tranquillisantes et antalgiques, anti- inflammatoires et broncho-dilatatrices. -
Partenariat scientifique REUNIR - PAM : Apport de la recherche pour un changement de paradigme dans l'opérationnalisation résilience au Sahel
Le présent ouvrage fait la synthèse d’une partie des travaux réalisés dans l’ensemble des 5 pays, l’objectif visé étant de partager les expériences de bonnes pratiques mises en œuvre au niveau de ces pays du sahel et les leçons apprises de leur mise en œuvre en termes de modalités techniques et partenariales. Des technologies innovantes et des bonnes pratiques ont ainsi été identifiées et mises en œuvre avec des résultats fort concluants. -
L’extension des accords interprofessionnels en
FranceL’interprofession est une organisation qui réunit des représentants organisés des différents acteurs intervenant sur un même produit. En France, les interprofessions ont été encouragées dans les années 60 pour répondre aux enjeux du développement des filières agroalimentaires. -
Mémento du stockage de proximité en Afrique de l'Ouest
En 2012, l’Afrique de l’Ouest s’est dotée d’une stratégie régionale de stockage en matière de sécurité alimentaire. Cette stratégie repose sur la complémentarité de trois lignes de défense pour faire face aux chocs : (i) les stocks de proximité gérés par des groupements de producteurs ou des organisations coopératives ; (ii) les stocks nationaux de sécurité alimentaire gérés par les États (parfois en cogestion avec les partenaires techniques et financiers) et (iii) la Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA) mise en œuvre par la CEDEAO à travers l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA). -
Évaluation sur l'impact de l'initiative pour le Renforcement de Résilience au Sahel (RISE) : Rapport d’enquête de suivie récurrent de 2018-2019
Les objectifs de ce rapport sont (1) de comprendre la gravité et l'évolution des chocs subis par les ménages au cours de la période du RMS ; (2) de documenter les stratégies d'adaptation qu'ils ont utilisées pour y faire face ; (3) d’évaluer leur résistance aux chocs ; et (4) d’explorer comment les capacités de résilience des ménages et le programme RISE à ce jour ont affecté leur résilience. Bien que la résilience elle-même soit une capacité à gérer ou à se remettre des chocs, les capacités de résilience sont un ensemble de conditions, d'attributs ou de compétences qui permettent aux ménages d'atteindre la résilience. -
Estimation des volumes et de la valeur du commerce régional des denrées de base
Le commerce régional de denrées agricoles de base est chargé d’histoire et reste énergique, dynamique et essentiel pour l’activité économique et la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cependant, on ne connaît que mal sa taille actuelle, il est généralement qualifié d’« informel » et est à la fois sous-estimé et négligé en tant que facteur important pour la croissance économique dans la région. De plus, il reste des obstacles considérables qui entrainent une hausse importante des coûts de transaction et pénalisent les producteurs, les consommateurs et les acteurs à tous les niveaux des chaines de valeur des denrées. -
Rapport synthèse de la Composante CGEF du Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI) au 30 septembre 2017
Le Programme d'Appui à la Petite Irrigation (PAPI), soutenu par la Coopération Suisse a commencé ses activités en 2014. Il vise à développer le secteur horticole en donnant aux producteurs et productrices l'opportunité de vivre décemment de leurs activités. Implanté dans les régions de Dosso et Maradi, le PAPI vise les objectifs suivants: - permettre à des exploitations agricoles en culture irriguée d'accéder au financement de leurs investissements grâce à un crédit couplé avec une subvention. Ce crédit et la subvention sont mis en place par des institutions financières ; - apporter un conseil technique et économique aux exploitations agricoles en culture irriguée. -
Contribution à l'amélioration de l'agriculture de conservation (conservation farming) dans la commune rurale de Doungou (Kantché/Zinder)
Cette étude à contribuer pour l'amélioration de l'agriculture de conservation dans la commune rurale de Doungou. Les données sont collectées à travers des enquêtes individuelles. -
Gestion communautaire et développement local : résultats GESFORCOM
Au Niger, le bois constitue la principale source d’énergie pour 90% des ménages. Il est un produit de première nécessité pour des popula tions urbaines qui s’accroissent de plus de 3% par an. Jusqu’à la fin des années « 80 », l’État et les commerçants-transporteurs détenaient le monopole de son exploitation et de sa commercialisation. Les populations rurales étaient exclues de la jouissance des revenus financiers générés. À partir de 1989, par l’adoption du décret 92-137 relatif à l’organisation de la commercialisation et du transport de biens dans les grandes agglomérations et la fiscalité qui lui est applicable, l’État s’est engagé dans une réforme pour la conception et la mise en œuvre d’une Stratégie Energie Domestique fondée sur le transfert de gestion des forêts aux communautés villageoises. -
Le contrôle forestier décentralisé (CFD) dans la commune rurale de Torodi, vers un autofinancement local et durable de la gestion forestière
Au Niger, le cadre de gestion des ressources forestières a été réorganisé à partir de 1989 avec la mise en œuvre du projet Energie II. Après constat de l’échec des politiques forestières basées sur l’exclusion des populations riveraines des massifs forestiers, le Ministère en charge des forêts fit le choix du transfert de gestion de l’État aux communautés organisées en marchés ruraux de bois-énergie et adopta la Stratégie Energie Domestique (SED). -
Directives opérationnelles et techniques d'exploitation de bois dans les marchés ruraux
Les enquêtes diagnostiques réalisées en 2008 dans le cadre du projet GESFORCOM ont permis d’établir un état des lieux critique des procédures et techniques de gestion des marchés ruraux de la commune de Torodi et d’en dégager les points faibles. Pour l’essentiel les disfonctionnements constatés concernent :
• Une exploitation intense et sélective de l’espèce Combretum nigricans en raison de sa valeur comme combustible mais surtout en raison des exigences des commerçants transporteurs pour satisfaire leur clientèle.
• Le non-respect des espèces autorisées pour la coupe, l’exploitation en dehors des limites des forêts villageoises et des parcellaires établis.
• Le non respect des normes techniques d’exploitation (quota, hauteur et diamètre de coupe,…).
• La multiplication des points de vente du bois dans les parcelles exploitées. -
Atelier International sur le lait de chamelle en Afrique
Les données de la littérature sur la productivité laitière de la chamelle sont relativement rares et essentiellement issues d'observations réalisées en station, beaucoup plus rarement en milieu pastoral réel. Par ailleurs, les règles de mesure ne sont jamais mises en œuvre de façon homogène d'un auteur à l’autre : quantité moyenne quotidienne, quantité totale, quantité par an, moyenne de troupeau etc... De ce fait les comparaisons sont quelquefois acrobatiques. Il apparaît par ailleurs une très forte variabilité des productions déclarées laissant supposer un potentiel de sélection sur ce critère tout à fait envisageable, mais rarement entrepris à l'exception de travaux de l'époque soviétique en Asie Centrale. -
Étude du Sahel : rapport étude pilote Niger
L’étude pilote au Niger sert à préparer un étude, menée sous la responsabilité du CILSS, sur les expériences
réussies en matière de gestion des ressources naturelles au Sahel et leurs impacts sur l’agriculture,
l’environnement et la pauvreté rurale..Cette étude du Sahel part de l’hypothèse de base selon laquelle les
succès enregistrés dans les domaines de l’agriculture et de la GRN au Sahel sont sous-estimés. Un eseconde
hypothèse est que l’impact des réformes politiques et institutionnelles que les pays ont introduites dans la
sous-région n’est pas apprécié à sa juste valeur. Une troisième hypothèse est qu’il y a une sous-estimation des capacités et compétences des communautés de base en matière de coopération et de gestion des questions
liées à l’accès et au contrôle des ressources naturelles. -
La gestion des forets naturelles et l'approvisionnement durable en bois-énergie des villes du Sahel : Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey
Ce rapport intègre le résultat de l’atelier de restitution organisé à Niamey le 28 avril 2016 en présence des représentants de l’administration forestière (DGEF), de la DRE de Niamey, de la DRE de Tillabery, des DDE de Say et Torodi, des administrations civiles de la région de Tillabery, de trois représentants des communes rurales de Makalondi, Ouro Gueladio et Say, pressenties pour être ciblées par le projet FONABES, ainsi que des représentants de l'Agence Française de Développement (AFD). Les partenaires BEIE et Debout Niger du projet FONABES ont assuré la présentation de ces résultats. 38 personnes ont pris connaissance de la méthodologie d’élaboration du SDACD de Niamey, des principaux résultats et recommandations faites par l’équipe du projet. Cet atelier de restitution a permis de retenir les communes cibles des interventions prévues au titre des composantes 1b (élaboration des SDA communaux) et 2 (développement des marchés ruraux). La cérémonie d’ouverture était présidée par Ministre de l'Energie et du Pétrole assisté par le Directeur de Cabinet du Ministre de L'Environnement en présence du Directeur Général des Eaux et forêts (DGEF) et du Directeur National de l'Aménagement du Territoire (DNAT). -
Recueil des principaux textes réglementaires sur le commerce régional en Afrique de l'Ouest
Depuis sa création en 1975, la CEDEAO a fait de la libre circulation des personnes et des biens dans l'espace communautaire, sa politique prioritaire d'intégration régionale. Le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens adopté en 1979 reconnait aux citoyens de la communauté le droit d'entrée, de résidence et d'établissement dans les États membres. Le principe de libre circulation des personnes constitue un acquis inaliénable au sein de la communauté. -
Le conseil Agricole et accompagnement des transitions agroécologiques : une analyse transnationale des dynamiques, défis et perspectives dans cinq pays d'Afrique de l'Ouest
Le présent document est une synthèse des rapports des études diagnostic conduites dans les cinq pays du projet ACOTAF. En plus de contribuer à la planification interne de ACOTAF, l’objectif du présent rapport est de présenter les résultats d’une analyse transnationale de cinq rapports de diagnostic national ACOTAF publiés afi n d’en tirer des leçons pour le conseil agricole au niveau régional. Il a aussi pour vocation de servir de support pour mettre en débat les premiers résultats du projet et d’engager des échanges et des apprentissages avec d’autres acteurs et parties prenantes de l’agroécologie et du conseil agricole indépendamment de leurs échelles d’intervention ou aire géographique. Ce rapport est destiné aux responsables de la planification et de la mise en œuvre des projets, aux décideurs politiques et aux autres personnes intéressées par l’amélioration du conseil agricole dédié à l’agroécologie dans leurs pays et leurs projets. -
Rapport final de la 3ème édition de la journée nationale de l’oignon : Comment assurer une stratégie de production des semences d’oignon au Niger en qualité et quantité ?
Cette rencontre a regroupé les représentants des organisations de producteurs, ceux des Chambres Régionales d’Agriculture (CRA), des Points d’information villageois (PIV), des services techniques et administratifs de l’Etat, des institutions de recherche agronomique (INRAN, ICRISAT, UAM), des opérateurs économiques et des partenaires au développement (liste en annexe). -
Rapport de l’atelier de partage et d’échanges d’expérience sur les mécanismes de transfert de technologies de Dosso et Diffa
On a noté une représentation satisfaisante et une participation forte des femmes. Les CRA ont respecté les demandes du RECA (une proportion significative mais de qualité pour garantir une participation effective). Les femmes présentes étaient principalement des productrices d’arachide ou maraîchères avec une expérience très significative tant du point de vue technique que des organisations paysannes. -
Aperçu de l'assistance au Niger
L’insécurité alimentaire reste très répandue au Niger, en particulier dans les zones touchées par l’activité des groupes armés, où la violence et les déplacements qui en résultent limitent la production agricole et l’accès aux marchés. En conséquence, près de 3,3 millions de personnes au Niger ont probablement été confrontées à des niveaux d'insécurité alimentaire aiguë—Crise-IPC 3 ou pire—pendant la saison maigre de juin à août, lorsque la nourriture est la plus rare, selon une analyse du Cadre Harmonisé datant du mois de mars.1 La détérioration des conditions économiques a aggravé l'insécurité alimentaire aiguë de nombreux ménages dans tout le pays. Plus précisément, les sanctions économiques prises à la suite du coup d'État du 26 juillet, notamment par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), ont contribué à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base dans tout le pays et ont perturbé la chaîne d'approvisionnement humanitaire, entraînant des retards dans l'acheminement de l'aide humanitaire, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR). La fermeture des frontières avec les pays de la CEDEAO après le coup d'État, qui est restée en vigueur en octobre, a provoqué de nouvelles pénuries de denrées alimentaires et de produits de base, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. -
Le couplage de l'approche SMART-VALLEYS et SRI
Le Smart-valleys est une approche de développement de bas-fonds pour des systèmes de production rizicole en Afrique sub-saharienne, basée sur une démarche participative, durable et à faible coût. Elle a été développée par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et ses partenaires de recherche, en 1997 et 2001 au Ghana et au Nigeria, puis à partir de 2012 au Bénin et au Togo. -
Pharmacopée de l'Afrique de l'Ouest
Dans de nombreux pays du monde, les connaissances médicales traditionnelles ne sont transmises que de bouche à oreille, avec très peu ou pas de documentation. Cependant, depuis la fin du XXe siècle, en raison de la réalité de l’immense potentiel de la médecine traditionnelle et de la demande croissante des détenteurs de savoirs endogènes pour un partage équitable des avantages tirés de la commercialisation de leurs produits, il y a eu des appels pour la documentation et la protection des connaissances médicales traditionnelles. À la lumière de cela, dès 1986, la quatrième Conférence internationale des autorités de réglementation pharmaceutique, tenue à Tokyo, a invité l’OMS à établir une liste des plantes médicinales et à définir des spécifications internationales pour les plus utilisées. Par la suite, plusieurs États Membres de l’OMS ont fait des efforts pour fournir des médicaments à base de plantes sûrs et efficaces à leurs populations. -
Femmes, rapports de genre et agroécologie au Niger – Quelles places des femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles places dans le Conseil Agricole pour accompagner ces transitions ?
Les femmes sont-elles les premières praticiennes de l’agroécologie au Niger ? Des rapports de genre peuvent-ils expliquer une éventuelle différence sexo-spécifique de sensibilité à l’agroécologie ? Quelle est la place actuelle des femmes dans le Conseil Agricole au Niger ? Comment pourrait-il mieux accompagner les femmes dans les transitions agroécologiques ? Quelles leçons peut-on tirer pour le Conseil Agricole en général, autant pour les hommes que pour les femmes ? Ce sont les questions qui sont traitées dans ce rapport produit par le projet ACOTAF. -
Quelles politiques commerciales et fiscales au service du développement durable des chaines de valeur lait local en AFRIQUE DE L’OUEST ? Propositions aux acteurs Ouest-Africains et Européens
La montée en puissance de la filière lait local en Afrique de l’Ouest constitue un enjeu majeur en termes d’emplois, de revenus, de lutte contre la pauvreté des populations et de développement socio-économique dans les zones pastorales et agro-pastorales dans
un contexte de multiplication des conflits et de déstabilisation de la région. L’enjeu du développement de la filière lait local est également essentiel en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, d’équilibre de la balance commerciale et d’économie en devises. Si la production laitière est en hausse constante depuis vingt ans, la croissance est insuffisante pour faire face à l’augmentation de la demande. Le taux d’autosuffisance en lait de la région qui était de 60% au début du siècle n’est plus que de 41%. Au rythme actuel d’évolution de la consommation et de la production, ce taux ne sera plus que d’un tiers dans deux décennies.